réduisait son taux de piratage de 10 points sur les deux prochaines années plutôt que d’ici quatre ans, son
activité économique et ses recettes fiscales augmenteraient de pas moins de 37 %.
« La réduction du piratage de logiciels offre une occasion de stimuler l’économie au moment où elle en a
réellement besoin, » rappelle Jean-Sébastien Mariez, porte-parole de BSA en France. « Étant donné que la
vente et la maintenance de logiciels ainsi que l’assistance fournie dans ce cadre nécessitent le recours à des
services et des distributeurs dans des domaines connexes, l’impact du piratage de logiciels est loin de se limiter
aux seuls éditeurs. Le piratage prive également les distributeurs locaux et les prestataires de services de
dépenses des consommateurs qui généreraient des emplois et permettraient d’engranger des recettes fiscales
supplémentaires, ce qui stimulerait l’économie locale. »
« Cette étude montre qu’une baisse aussi rapide et massive que possible de la piraterie de logiciels en France
profiterait à l’ensemble de l’économie, » ajoute Jean-Sébastien Mariez.
D’un point de vue général, les résultats démontrent qu’une réduction du taux de piratage de 10 points sur les
quatre prochaines années permettrait d’injecter 142 milliards de dollars supplémentaire dans la nouvelle
économie sur l'ensemble des 42 pays étudiés, dont plus de 80 % reviendraient aux industries locales. Cette
réduction créerait également près de 500 000 emplois dans le secteur des technologies de pointe et
génèrerait environ 32 milliards de dollars de recettes fiscales supplémentaires à travers le monde. En
réduisant le taux de piratage de 10 points en l’espace de seulement deux ans, il serait possible de capitaliser
sur les gains et d’accroître les avantages économiques de 36 %, ce qui permettrait d’injecter 193 milliards de
dollars supplémentaires dans la nouvelle économie et d'engranger 43 milliards de dollars de recettes fiscales
supplémentaires d'ici 2013.
BSA préconise les mesures suivantes afin de réduire de façon efficace le vol de logiciels dans le monde :
Sensibiliser les utilisateurs à la valeur de la propriété intellectuelle ainsi qu’à l’usage commercial de la
gestion et de l’optimisation des ressources logicielles au moyen de la gestion des actifs logiciels (SAM).
Mettre en place une politique de répression rigoureuse contre l’appropriation illicite et les contrefaçons
d'innovations logicielles telles que les technologies d’informatique dans les nuages (cloud computing).
Dédier des ressources à l’exécution forcée des lois sur la propriété intellectuelle, y compris des unités
spécialisées dans l'application du droit sur la propriété intellectuelle, et améliorer la coopération
transfrontalière entre les services de maintien de l’ordre.
Inciter les gouvernements à s’engager en faveur de l’utilisation de logiciels sous licence en mettant en
place des politiques actives de gestion des parcs logiciels et promouvoir l’utilisation de logiciels sous
licence au sein des administrations, des entreprises d’état, des entrepreneurs et des fournisseurs.
L'étude « Les avantages économiques d’une répression du piratage de logiciels » est tirée du modèle d’impact
du piratage (Piracy Impact Model) d’IDC, qui utilise les enseignements des études de marché sur les dépenses
informatiques et le piratage de logiciels dans le monde, ainsi que d'autres informations sur le nombre
d'emplois du secteur informatique et la fiscalité en rapport avec l’informatique. Pour en savoir plus et obtenir