Restitution des connaissances
3. Une cellule peut stocker des molécules organiques
prélevées sous forme de nutriments dans le sang. Elle ne
peut pas stocker du dioxygène. L’approvisionnement en
dioxygène doit donc être permanent.
Application des connaissances
4. Consommation de dioxygène et activité phy-
sique
On observe que la consommation de dioxygène aug-
mente avec l’activité. Les organes en activité ont des be-
soins accrus en dioxygène.
5. Volume d’air inspiré et exercices physiques
L’analyse des courbes fournit trois informations : au cours
d’un exercice, le volume d’air inspiré par unité de temps
s’accroît ; l’augmentation est d’autant plus importante
que l’exercice est intense ; durant un exercice d’inten-
sité donnée, le volume d’air inspiré par unité de temps
s’établit cependant à une valeur plus ou moins
constante (ce que révèlent les trois plateaux).
Les cellules consomment d’autant plus de dioxygène
qu’elles sont actives. Le dioxygène consommé est pré-
levé dans le milieu extérieur, au niveau des poumons,
puis transporté jusqu’aux cellules par le sang. Un exer-
cice intense s’accompagne de besoins accrus des cellules
en dioxygène, qui sont alors couverts par un accroisse-
ment de la ventilation pulmonaire. Les plateaux obser-
vés traduisent des entrées de dioxygène dans l’organisme
satisfaisant les besoins.
6. Fréquence cardiaque et exercice physique
a. Le titre proposé ne traduit pas rigoureusement ce
qui est représenté par le graphique. Il faudrait donc in-
diquer : « variation de la fréquence cardiaque en fonc-
tion de la consommation de dioxygène ». On sait ce-
pendant que la consommation de dioxygène
augmente avec l’intensité de l’exercice, ce qui justi-
fiera malgré tout le titre.
b. On observe que la fréquence cardiaque s’accroît avec
la consommation de dioxygène, elle-même accrue au
cours de l’exercice. L’activité accrue des cellules aug-
mente leurs besoins en dioxygène, apporté par le sang.
Cet approvisionnement plus important est permis par
une accélération de la fréquence cardiaque.
Correction des exercices
Manuel, page 18
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• Fréquence cardiaque au cours de l’exercice
On note immédiatement après le test d’endurance une augmentation de la fréquence
cardiaque. On pourra observer sur cet exemple qu’aucun élève n’a dépassé la fréquence
de 200 battements par minute, qui compte tenu de l’âge des élèves n’est pas très éloi-
gnée de la fréquence cardiaque maximale (estimée à : FC max. = 220 – âge en années).
Au cours d’un exercice d’intensité constante, on pourra observer que la fréquence car-
diaque augmente relativement rapidement avant de présenter un plateau. Celui-ci
constitue la fréquence cardiaque d’équilibre, qui correspond à celle qui satisfait exacte-
ment les besoins de l’organisme. Si l’on augmentait l’intensité de l’exercice, on obtien-
drait un nouveau palier au bout de une à deux minutes. Le délai nécessaire à l’obten-
tion du palier croît cependant avec l’intensité. Cette fréquence cardiaque d’équilibre,
fréquemment mesurée dans des tests d’efforts, est un bon indicateur des capacités car-
diaques : celle-ci est d’autant meilleure qu’à même intensité d’exercice, la fréquence
cardiaque d’équilibre est plus basse.
2. Les différents types d’exercices physiques
Il s’agit de montrer dans ce chapitre l’augmentation de la consommation de dioxygène
au cours d’un exercice physique. Il faut donc que celui-ci fasse principalement interve-
nir le métabolisme aérobie. On privilégiera des exercices prolongés de type jogging (sur
tapis roulant) ou pédalage (vélo d’entraînement). Les exercices habituellement prati-
qués de flexion (conception de certains logiciels calculant le métabolisme) ne peuvent
convenir puisqu’ils font principalement intervenir le métabolisme anaérobie. L’utilisa-
tion d’un tapis roulant ou d’un vélo permet par ailleurs de quantifier l’exercice (mesure
de la distance parcourue, modification de la pente du tapis, du frottement de la
roue…). La connaissance des différentes voies métaboliques ne s’inscrit pas dans le
programme.
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