N° 25, mai 2010 - Centre d`histoire de la vigne et du vin

Centre d’histoire de la vigne et du vin
Histoire économique et sociale de la filière vin – Œnologie historique
Ampélographie rétrospective - Histoire du droit viti-vinicole - Ethnologie Histoire
de la littérature du vin - Géographie viticole - Anthropologie.
Édito 1
Actualités de
l’Animation du
Patrimoine et des
Musées
2
Un nouvel
instrument pour
l’histoire de la
vigne et des
vignerons
3
Les dîmes des
vignes du finage
de Beaune
5
Centre d’histoire de la
vigne et du vin
Section spécialisée du
Centre beaunois d’études
historiques
Ont participé à la
réalisation de ce numéro :
Jean-Pierre Brelaud
Laure Ménétrier
Mise en page :
Jean-Pierre Brelaud
Sonia Dollinger
Après un bulletin de 6 pages en février, en voici un de 10… Cette
publication est la vôtre, à vous de la faire vivre en nous proposant de courts
articles ou en nous signalant toutes manifestations culturelles intéressant
l’histoire de la vigne et du vin en tenant compte des délais de publication
d’un bulletin qui paraît trois fois par an.
Ce bulletin, même modeste, paraît néanmoins dans les délais
accoutumés et vous signale quelques initiatives locales en invitant chacun,
amateur ou chercheur confirmé, à y participer.
Nous invitons ces derniers à regarder l’appel à candidature pour le
prochain prix Vergnette de Lamotte et à le diffuser auprès de toute personne
qui pourrait susceptible d’être intéressée.
En espérant un prochain bulletin de 16 pages (ou plus !)…
Jean-Pierre Brelaud
Appel aux rédacteurs, chercheurs…
Bulletin de liaison
(version électronique)
N° 25, mai 2010
ISSN 1776-2642
Dans ce numéro :
PRIX VERGNETTE DE LAMOTTE 2010
Le prix Alfred de Vergnette de Lamotte récompense des travaux récents
(ouvrage, ensemble de contributions…) relatifs à l’histoire de la vigne, du vin et
des vignerons en Bourgogne.
Les chercheurs souhaitant concourir sont invités à adresser leur candidature ainsi
que deux exemplaires de leurs travaux (un seul exemplaire pour les tapuscrits) à
l’adresse suivante :
Centre d’histoire de la vigne et du vin
1 rue du Tribunal
21200 Beaune
Date limite de réception des candidatures : Samedi 4 septembre 2010
Page 2 CENTRE D’HISTOIRE DE LA VIGNE ET DU VIN
Bulletin de liaison
Le CHVV a perdu un de ses fidèles adhérents en la personne de Pierre Seguin, décédé le 29 avril à l’âge de
82 ans1. Celui-ci, natif de Savigny, avait géré durant de longues années la maison de négoce familiale Seguin-
Manuel. Il suivait de près les activités et les publications de notre Centre. J’avais eu très récemment l’occasion de
converser avec lui à propos de la vie de Léonce Bocquet. Durant le long entretien téléphonique que nous avions eu, il
m’avait relaté nombre de souvenirs, que je lui avais conseil de mettre par écrit et de recouper avec les documents
qu’il conservait. Il n’en aura hélas pas eu le temps.
Jean-Pierre Brelaud
Vous trouverez ici exceptionnellement un article commun à deux services municipaux, les Musées et
l’Animation du Patrimoine. Cet article se propose de mettre en lumière certains aspects qui seront présentés et
expliqués dans l’exposition qui a lieu du 7 mai au 9 juin 2010 dans la salle des Ambassadeurs du Musée du Vin.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre des festivités autour des 50 ans du jumelage entre Beaune et Bensheim.
La vocation de l’exposition est de mettre en confrontation des éléments de la culture viticole bourguignonne,
à Beaune, et de celle de Bensheim, commune située dans la région viticole de la Bergstrasse, en Allemagne.
Pour la partie consacrée au vignoble de Beaune, vignoble qui nous est plus familier que celui de Bensheim et
qui est préalablement évoqué dans les collections permanentes du Musée du Vin, il a été décidé de montrer des
éléments de l’architecture viticole : celliers, cuveries, petite architecture de pierre dans les vignes… grâce à une
campagne de photographies sélective.
Il faut bien entendre par là que la campagne de photographies tout comme l’étude l’accompagnant n’ont
absolument pas un caractère exhaustif ; elles ne sont que des prémices d’une vraie recherche qui mériterait d’être
réalisée sur ces sujets. En outre, peu d’ouvrages spécialisés sur ces domaines ont été répertoriés, ce qui n’a pas
permis d’étayer suffisamment les observations faites sur place par des textes scientifiques complémentaires.
Les thèmes photographiés ont été les suivants :
- les caves et entrées de caves à Beaune : une présentation globale des caves à Beaune a été entreprise, à
travers plusieurs axes d’analyse tels que la datation des caves et celliers beaunois, leur fonction, leur
agencement interne ou leur quantité ;
- les maisons traditionnelles de vignerons : on évoque souvent le modèle traditionnel de la maison
vigneronne avec une montée d’escalier extérieure qui conduit à l’habitation, l’entrée des caves située au-
dessous de cet escalier ou à proximité, une cuverie accessible souvent par une grande porte charretière…
Sur Beaune, il a été difficile de trouver des exemples probants et complets qui soient représentatifs de ce
modèle. Il faut sans doute imaginer les nombreuses transformations subies par d’anciennes maisons de
vignerons ; une recherche plus approfondie et plus exhaustive serait nécessaire, avec un appel à
contributions qui pourrait être lancé à cette occasion. Il faut enfin avoir à l’esprit les différences
architecturales qui existaient entre maisons de petits viticulteurs et maisons de plus gros propriétaires
viticoles, l’architecture de nature tant professionnelle que privée étant très souvent un élément révélateur
des disparités sociales ;
- quelques exploitations viticoles emblématiques de viticulteurs-récoltants et de grandes maisons de vins :
l’idée est de montrer que la diversité des acteurs du monde du vin à Beaune se reflète dans la variété des
architectures ;
- l’imbrication entre les vignes et l’espace « urbanisé » : l’exposition insistera sur les relations fortes et
anciennes entre Beaune et la culture viticole au travers notamment de photographies montrant le lien
quasi charnel entre l’espace dit « urbanisé » (habitations, constructions diverses…) et les paysages
viticoles ;
1 Le bulletin du CBEH étant déjà bouclé et imprimé, une semaine plus tôt que celui du CHVV, nous n’avons pu y annoncer le décès de Pierre
Seguin dans notre rubrique habituelle "Nos joies et nos peines".
Actualité du service de l’Animation du Patrimoine et du service des
Musées
Pierre Seguin (1927-2010)
CENTRE D’HISTOIRE DE LA VIGNE ET DU VIN
Bulletin de liaison
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- l’architecture dans les vignes avec des photographies mettant en exergue quelques beaux exemples de
murets et de cabotes.
Cabote et Beaune en arrière-plan, Beaune, 2010 (photographie Ville de
Beaune)
Vignes et Beaune en arrière-plan depuis le chemin des Cras, Beaune, 2010
(photographie Ville de Beaune)
L’exposition est présentée au Musée du Vin du 7 mai au 9 juin 2010 ; elle s’accompagne d’une autre
exposition organisée par les Archives Municipales et portant sur l’histoire de ce jumelage ; en parallèle, une
exposition à la Bibliothèque Gaspard Monge centre ville a lieu du 11 mai au 10 juillet 2010 et met en avant
notamment un exceptionnel fonds allemand provenant du Contrôle Postal (censure en période de guerre) à l’issue de
la Première Guerre Mondiale.
Renseignements sur les expositions : www.beaune.fr
Bibliothèque Gaspard Monge centre ville : 03.80.24.55.71
Archives municipales : 03.80.24.56.81
Musées municipaux : 03.80.24.56.92
Laure Ménétrier,
Responsable des Musées de Beaune, avril 2010
Nous nous permettons de signaler dans ce bulletin l’existence d’un projet collectif mené depuis neuf ans à
l’Université de Bourgogne sur l’indexation des registres du tabellionnage ducal de Dijon1.
Cette vaste opération menée sous l’impulsion du professeur Vincent Tabbagh a pour but de fournir, à terme,
les informations essentielles sur chaque acte notarié contenu dans les registres et de permettre aux chercheurs
d’accéder à ces informations à l’aide d’une base de données actuellement gérée sous Microsoft Access.
Ce projet, mené dans une marche prosopographique, repose sur l’existence d’une imposante rie
d’environ 170 registres de notaires dijonnais, datant de 1310 à 1462 et conservés aux Archives départementales de la
Côte-d’Or sous les cotes B 11221 à B 11387 bis. Il s’appuie aussi sur la bonne volonté d’étudiants de DEA puis de
M2 qui ont dépouillé chacun des centaines d’actes pour en extraire les informations utiles à l’indexation.
Actuellement, 23 registres ont été étudiés et 13 052 actes ont été analysés. Les mentions de lieux et de
personnages ont été systématiquement relevées pour chaque acte, ce qui accroît considérablement le nombre de
données disponibles. Ainsi, plus de 63 000 fiches ont déjà été créées pour les personnages. Ces fiches peuvent être
interrogées par le biais de formulaires qui permettent de les sélectionner selon des critères précis.
Ces registres de notaires livrent des quantités d’informations sur la société dijonnaise des XIVe et XVe siècles
et, bien sûr, sur le monde de la vigne et du vin.
1 Les objectifs et les grandes lignes de ce travail ont été présentées dans un article il y a quelques mois : BRELAUD (Jean-Pierre), TARBOCHEZ
(Gaëlle), « Un instrument de travail : l’indexation des registres du tabellionnage de Dijon au XVe siècle », Annales de Bourgogne, t. 80, 2008,
fasc. 1-2, p. 203-215.
Un nouvel instrument de travail au service de l’histoire de la vigne
et des vignerons du Moyen Âge
Page 4 CENTRE D’HISTOIRE DE LA VIGNE ET DU VIN
Bulletin de liaison
Ainsi, 881 actes, pour l’instant, contiennent des indications sur des vignes. De nombreux lieux-dits de Dijon
et des villages environnants sont cités. On apprendra ainsi l’existence d’un acte sur une vigne « en bonne Maiseau »
près de la porte Guillaume2, ou que des actes concernent des vignes à Saint-Apollinaire sur les lieux-dits en Carcaut,
Ou Champ de la Gaite, en Mont Royer, es Arbues, au Champ Saint-Jean etc. Toutefois, les informations sur les biens
fonciers n’ont pas été relevées de manière exhaustive. Il resterait en outre à harmoniser les graphies des lieux-dits,
très variables et parfois peu lisibles. Enfin, pour ne pas allonger indûment la durée de l’indexation, il a été décidé de
ne pas relever les indications de confins ni de superficie.
L’étude des vignerons peut elle aussi profiter de ce travail. 5 000 fiches de personnages renvoient à cette
profession parfois pour un même individu cité plusieurs fois. Vu la masse de renseignements disponibles, nous
nous contenterons d’indiquer quelques pistes de recherches possibles.
Si les contrats de travail ont déjà été étudiés par Hannelore Pepke-Durix3, de nombreuses autres informations
pourraient être collectées sur le niveau de vie des vignerons. Outre de multiples baux et ventes, les registres
contiennent d’innombrables reconnaissances de dettes plus de 1 500 dans lesquelles des vignerons sont cités. Ils
peuvent l’être comme débiteurs ou comme créanciers. Ces reconnaissances permettent aussi d’étudier les groupes
sociaux dans lesquels les vignerons sont intégrés : qui leur prête ? auprès de qui se sont-ils engagés ? qui les
sollicite ? L’étude des réseaux dans lesquels les vignerons sont insérés peut aussi être menée en analysant la présence
des vignerons parmi les témoins des actes qui se terminent parfois par des litanies demoins, les mêmes d’un acte
à l’autre – ou encore dans différentes sentences d’arbitrage.
Le cadre de vie des vignerons peut être étudié, de même que l’histoire de leurs familles. Une soixantaine de
contrats de mariage peuvent ainsi être repérés4.
C’est donc un outil important pour l’étude du milieu viti-vinicole dijonnais de la fin du Moyen Âge qui est
élaboré actuellement. La richesse de ces sources documentaires est telle qu’elle permettrait de bâtir des projets
collectifs de recherche, et elle suppose en tout cas que les chercheurs s’y intéressent de manière concertée.
Les utilisateurs potentiels sont toutefois avertis du caractère incomplet et très « work in progress » de la base,
qui évolue à mesure de la création de nouvelles fiches. Le travail ne permet en outre qu’un repérage des informations
et n’offre pas une analyse en bonne et due forme de chaque acte. La consultation de la base ne se substituera pas à
l’étude des sources originales mais permettra de gagner sans doute beaucoup de temps dans l’exploitation de celles-
ci.
Cette base de données a été déposée aux Archives départementales de la Côte-d’Or sont conservés les
registres originaux et leurs copies microfilmées.
Tous renseignements peuvent également être obtenus auprès du CHVV ([email protected]) ou de Jean-Pierre
Brelaud ([email protected]). Les étudiants intéressés pour indexer un ou plusieurs ! registres ou
relire les données déjà indexées seront accueillis avec le plus grand intérêt…
Jean-Pierre Brelaud
2 Archives départementales de la Côte-d’Or (désormais ADCO), B 11353, fol. 17. Bail du 8 novembre 1405.
3 PEPKE-DURIX (Hannelore), Les contacts entre la ville et la campagne aux XIVe et XVe siècles : le marché de Dijon, thèse de doctorat en histoire,
Dijon, Université de Bourgogne, 1997, p. 163-166 ; PEPKE-DURIX (Hannelore) , « Les raisins de la crise. Vignes et vin en Bourgogne aux XIVe
et XVe siècles », Cahiers d’histoire de la vigne et du vin, n° 1, 2000, p. 30.
4 Par exemple, un contrat du 13 juillet 1432 entre Jean Richon, vigneron à Dijon, et sa future femme, Simonotte, fille de feu Simonnot Molart
de Chevigny-Saint-Sauveur, sœur de Jean Molart et petite-fille d’Alix veuve de Poinssart Maul de Mer ; l’un des trois témoins est Odot
Lombart, vigneron à Dijon (ADCO B 11373, fol. 98v.).
CENTRE D’HISTOIRE DE LA VIGNE ET DU VIN
Bulletin de liaison
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La dîme est, dès les origines de l’Église, un impôt dû par tout fidèle sur un dixième de ses revenus1. Dans une
économie médiévale fondée sur les richesses de la terre, la dîme sur le vin paraît un élément à prendre en
considération, d’une part dans nos régions viticoles, d’autre part dans une ville comme Beaune dominée au Moyen
Âge par un riche et puissant chapitre de chanoines séculiers, dont, de surcroît, les abondantes archives ont été en
grande partie conservées.
Notre étude2 se limitera aux seules mes portant sur les vignes du finage de Beaune. Ces dîmes sont
amodiées, affermées par le chapitre : les chanoines en confient la perception, moyennant le versement d’un loyer
annuel, payable en plusieurs termes, à un ou plusieurs individus qui devaient ensuite lever l’impôt et se rétribuer sur
les contribuables. Toutefois, les renseignements fournis sur ces amodiations nous renseignent-ils réellement sur
l’importance et l’évolution de la production des vignes beaunoises au Moyen Âge ?
Cette étude est permise par l’exploitation de trois ensembles de sources différentes mais complémentaires et
émanant du même producteur, le chapitre de la collégiale Notre-Dame de Beaune. Des documents comptables, les
comptes du cellérier, forment une longue série conservée depuis l’année 1331, malheureusement pas de manière
exhaustive3. La série ne peut être considérée comme relativement continue qu’à partir de 1375, et encore en plein
XVe siècle, des années entières ont disparu. Toutefois la période postérieure à 1401 est documentée par les registres
capitulaires4, dans lesquels ont été recopiés la plupart des contrats d’amodiation – là encore, tous n’y sont pas – tandis
que des renseignements innombrables permettent de dresser une prosopographie du clergé beaunois et donc des
amodiateurs. Enfin, quelques rares terriers dressés par les preneurs au cours de leur amodiation ont été conservés,
l’un de 1380, l’autre du milieu du XVe siècle5, les autres pour l’époque moderne.
Nous verrons tout d’abord les grands principes de cet impôt perçu par amodiation au profit du chapitre.
Cependant, cet impôt reste difficile à cerner, notamment à cause de la façon dont il est levé. En effet, à Beaune, s’il
est un impôt sur les vignes, il n’est pas forcément un impôt sur la récolte.
I) Un impôt amodié par le chapitre
1) Un impôt ecclésiastique sur les vignes du finage de Beaune
En tant que seul curé de la ville de Beaune, le chapitre de Notre-Dame de Beaune est le destinataire attendu
des dîmes à prélever sur l’étendue du territoire paroissial. Les dîmes qui nous intéressent sont celles que les textes
appellent les ‘grandes mes de Beaune’, c’est-à-dire les grandes dîmes des vignes qui se trouvent sur le finage de
Beaune. Quelques sources les indiquent comme dîmes du vin « recepta de decimis vini6 » mais la référence au
territoire de Beaune domine largement dans la documentation. Cette dîme porte donc sur les fruits de l’ensemble des
vignes se trouvant dans les limites de Beaune. L’ensemble… à l’exception des vignes appartenant à un certain
nombre d’ordres religieux qui peuvent en être exemptés. Aucune vigne appartenant aux hospitaliers de Beaune, par
exemple, n’est citée dans les terriers qui ont été conservés. Toutefois, une grande abbaye comme Cîteaux paye la
dîme sur ses vignes de Beaune, selon des modalités que nous développerons plus loin.
Quoi qu’il en soit, la superficie concernée est importante, puisque le terrier de 1380 dénombre 8 970 ouvrées,
soit environ 384 hectares, qui doivent la dîme au chapitre de Beaune7.
De ce fait, les amodiations des dîmes représentent les plus gros de tous les contrats d’affermage de biens du
chapitre. Elles s’élèvent en moyenne à 200 francs au XVe siècle, alors que la recette des cens atteint au mieux 65
francs. Le bail des dîmes des vignes de Beaune représente une transaction équivalente même si la nature des
éléments amodiés est radicalement différente ! à l’amodiation de l’église Saint-Pierre, seule église de la ville, la
collégiale exceptée, à être située à l’intérieur des remparts, et de ce fait centre de la plus grosse paroisse de Beaune.
1 FAVIER (Jean), « Dîme », Dictionnaire du Moyen Âge, dir. Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink, Paris, PUF, 2002, (« Quadrige »), p.
420-421 ; LEPOINTE (G.), « Dîme », Dictionnaire de droit canonique, dir. R. Naz, t. 4, Paris, Letouzey & Ané, 1949, col. 1231-1244.
2 Sur un sujet qui nous est moins familier que l’étude sociologique du clergé beaunois, cet article a profité des idées échangées avec Vincent
Tabbagh, professeur en histoire du Moyen Âge à l’Université de Bourgogne, et avec Hannelore Pepke-Durix et Thomas Labbé, docteurs en
histoire du Moyen Âge de l’Université de Bourgogne. Qu’ils soient ici remerciés pour leurs judicieuses remarques.
3 Archives départementales de la Côte-d’Or (désormais ADCO), G 2918.
4 ADCO G 2480 et suivants.
5 ADCO G 2902/107 et 108.
6 ADCO G 2918/3, fol. 31v.
7 ADCO G 2902/107. Chiffres cités dans RENAUD (Guy), Histoire de Beaune, Châtillon-sur-Chalaronne, Éditions de la Taillanderie, 2005, p. 55.
Quelques notes sur les dîmes des vignes
du finage de Beaune au Moyen Âge
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