Tissus épithéliaux et glandulaires

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University of Fribourg - Department of Medicine
Division of
Histology
Tissus épithéliaux et glandulaires
Notes et illustrations facilitant la compréhension du cours. Les différents types d'épithélium de revêtement
ainsi que les épithéliums glandulaires sont présentés.
Sur le site internet se trouvant dans la "e-learning zone" de la division d'histologie (www.unifr.ch/histologie)
vous trouverez en plus de nombreux popups, interactifs et quizs vous permettant de tester et d'approfondir
vos connaissances.
Dr. Manuèle Adé-Damilano
PDF version 2005-2006
21.11.2005
Département de Médecine, Division d'Histologie; Université de Fribourg;
©
2005-2006
Chapitres
Objectifs
●
Objectifs
Tissu épithélial
●
●
●
Introduction
Fonctions
Histogenèse et localisation
Epithélium de revêtement
●
●
Introduction
Critères retenus pour la classification des épithéliums de revêtement
❍ forme de la cellule
❍ nombre de couches cellulaires
❍ spécialisation du pôle apical
❍ tableau synoptique
La cellule épithéliale de revêtement
●
●
●
●
La polarité cellulaire
Différenciations morphologiques du pôle apical
Différenciations morphologiques du pôle basal
Différenciations morphologiques des faces latérales
Dispositif de jonction
●
●
●
●
Introduction
Jonction imperméable (jonction serrée, tight junction, occluding)
Jonction communicante (gap, communicating)
Jonction d'ancrage (desmosome, hémidesmosome, anchoring)
Membrane basale
●
Définition
Innervation, nutrition, renouvellement et cicatrisation
●
●
●
●
Innervation
Nutrition
Renouvellement
Cicatrisation
Epithélium glandulaire
●
●
●
Introduction
Fonction
Histogenèse
Glandes exocrines
●
●
●
●
●
●
●
Introduction
Classification d'après leur localisation
Classification d'après la modalité de sécrétion
❍ Excrétion mérocrine
❍ Excrétion apocrine
❍ Excrétion holocrine
Classification d'après la nature du produit de sécrétion
❍ Glande séreuse
❍ Glande muqueuse
❍ Glande mixte (séro-muqueuse / muco-séreuse)
Classification d'après la forme de l'adénomère
Classification d'après le comportement du canal excréteur
Cellule myoépithéliale
Quiz
●
Testez vos connaissances
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Objectifs
●
Objectifs
Objectifs
Au terme de ce module, l'étudiant est capable de
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donner la définition de tissu épithélial.
connaître les caractéristiques structurales et fonctionnelles du tissu épithélial.
connaître les différents types de tissus épithéliaux et donner des exemples de localisation dans le corps.
connaître les propriétés fonctionnelles de chaque type de tissu épithélial et les mettre en relation avec leur structure.
décrire les fonctions spécialisées de chaque type de cellule épithéliale et donner des exemples de localisation dans le corps.
connaître et décrire les différenciations apicales des cellules épithéliales et les jonctions intercellulaires.
reconnaître les différents types de tissu épithélial dans des coupes ou sur des microphotographies et indiquer leur fonction.
connaître les critères utilisés pour classifier les glandes.
connaître les noms des types de glandes exocrines qu'on trouve dans le corps humain et donner des exemples de
localisation.
reconnaître des glandes exocrines sur une microphotographie et en identifier le type.
connaître la dérivation histologique des glandes.
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Tissu épithélial
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●
●
Introduction
Fonctions
Histogenèse et localisation
Introduction
Le tissu épithélial est un ensemble de cellules juxtaposées, solidarisées par des systèmes de jonction et séparées du tissu conjonctif
par une membrane basale.
Les épithéliums établissent une barrière entre deux milieux de nature différente.
Il existe deux variétés d'épithélium:
●
●
les épithéliums de revêtement ==> forment la surface du corps ainsi que le
revêtement des cavités de l'organisme
les épithéliums glandulaires ==> constituent des éléments glandulaires
❍ regroupés en organes: foie, glandes salivaires, glandes endocrines
❍ associés à un épithélium de revêtement: glandes de la muqueuse
respiratoire ou digestive
❍ éléments unicellulaires dans un épithélium de revêtement: cellules
caliciformes
❍ éléments pluricellulaires dans un épithélium de revêtement : cavité
nasale
Glande salivaire
Act.
Estomac
Act.
Cellule caliciforme
Act.
Cavité nasale
Act.
Fonctions
Les épithéliums de revêtement tapissent la surface du corps et bordent les cavités et conduits internes ainsi que les organes creux.
En fonction de leurs localisations, ils rempliront différentes fonctions telles que:
●
●
●
●
●
●
●
Epidermis
Act.
Protection chimique par exemple contre les enzymes, les substances toxiques
et l'HCl
ex: épithélium gastrique.
Estomac
Act.
Absorption/résorbtion
ex: cellules épithéliales prismatiques du canal intestinal (microvillosités).
Duodénum
Act.
Bronche
Act.
Protection mécanique vis à vis du milieu extérieur par exemple contre la
chaleur, le froid, les radiations et les chocs
ex: épidermis
Excrétion
ex: cellules des tubes contournés proximaux des reins ou cellules de l'estomac
Transport / mouvement
ex: épithélium cilié du tractus respiratoire ou de la trompe utérine
Echange
ex air / sang ; urine / sang
Réception de messages sensoriels
ex: cellules auditives, cellules gustatives
Les épithéliums glandulaires contiennent des cellules glandulaires souvent
organisées en unités fonctionnelles ou unités sécrétantes.
Vidéo
Histogenèse et localisation
Les épithéliums de revêtement dérivent des trois feuillets embryonnaires:
●
●
●
l'épiblaste (ectoblaste) est à l'origine de l'épiderme, de la cornée et de l'épithélium de revêtement des différents organes
sensoriels.
l'endoblaste (entoblaste) donne naissance aux épithéliums des tuniques muqueuses tels que le revêtement du tube digestif
et de l'appareil respiratoire.
Les tuniques muqueuses (tunicae mucosae) tapissent des cavités ayant une communication avec l'extérieur.
Tunica mucosa = épithélium + lamina propria (tissu conjontif)
le mésoblaste est à l'origine des épithéliums des tuniques séreuses tels que péritoine, plèvre, péricarde ainsi que des
endothéliums sanguins et lymphatiques
Les tuniques séreuses (tunicae serosae) tapissent des cavités n'ayant pas de communication avec l'extérieur.
Tunica serosa = mésothélium + lamina propria (tissu conjonctif)
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Epithélium de revêtement
●
●
Introduction
Critères retenus pour la classification des épithéliums de revêtement
❍ forme de la cellule
❍ nombre de couches cellulaires
❍ spécialisation du pôle apical
❍ tableau synoptique
Introduction
Les épithéliums de revêtement tapissent la surface du corps et bordent les cavités et conduits internes ainsi que les organes creux.
●
●
●
●
L'organisme est entièrement recouvert par la peau. Cet épithélium de revêtement est l'épiderme.
Les cavités "ouvertes" (prolongements de l'extérieur) telles que voies aériennes, tube digestif, voies urinaires et voies
génitales sont tapissées par un épithélium.
les cavités "fermées" telles que cavités cardiaques et vasculaires (vaisseaux sanguins et lymphatiques) sont tapissées par un
endothélium.
les cavités coelomiques telles que cavités pleurale, péritonéale et péricardique sont tapissées par un mésothélium
Critères retenus pour la classification des épithéliums de revêtement
Les critères retenus pour la classification des épithéliums de revêtement se base sur trois critères morphologiques
●
●
●
la forme des cellules superficielles
le nombre de couches cellulaires
la spécialisation du pôle apical
Forme de la cellule
●
●
●
cellule pavimenteuse (plate) ==> cellule plus large que haute, aplatie
cellule isoprismatique (cubique) ==> hauteur et largeur identiques
cellule prismatique (cylindrique) ==> plus haute que large
Nombre de couches cellulaires
Le nombre de couches cellulaires permet de distinguer un épithelium:
●
●
●
unistratifié (simple ) ==> une seule couche de cellules reposant toutes sur la lame basale.
pluristratifié (stratifié) ==> il est formé de plusieurs couches de cellules; seule la couche basale ou germinative repose sur
la lame basale
pseudostratifié ==> toutes les cellules reposent par un prolongement sur la lame basale, mais certaines n'atteignent pas la
surface apicale (les noyaux des différentes cellules se trouvent à différents niveaux)
Spécialisation du pôle apical
La spécialisation ou différenciation de la membrane plasmique au niveau du pôle apical permet de typer les épithéliums.
Les structures suivantes peuvent être observées:
●
●
●
●
●
●
kératinisation ou pas
microvillosités
cils vibratiles
stéréocils
crusta
cuticule
Tableau synoptique
Forme
Pavimenteux
(plat)
Nombre de couches
Structure
superficielle
Unistratifié /
Simple
-
Pavimenteux
(plat)
Multistratifié /
Stratifié
Non kératinisé
Pavimenteux
(plat)
Multistratifié /
Stratifié
Kératinisé
Isoprismatique
(cubique)
Unistratifié /
Simple
-
Isoprismatique
(cubique)
Multistratifié /
Stratifié
-
Prismatique
(cylindrique)
Unistratifié /
Simple
-
Prismatique
(cylindrique)
Unistratifié /
Simple
Microvillosités
Prismatique
(cylindrique)
Unistratifié /
Simple
Microvillosités
Prismatique
(cylindrique)
Multistratifié /
Stratifié
Prismatique
(cylindrique)
Pseudostratifié
Epithélium de
transition
(épithélium urinaire,
urothel)
Pseudostratifié
Cils vibratiles
Stéréocils
Crusta
Exemples de
localisation
Endothelium
Mésothelium
Illustration
Capsule de Bowman
Act.
Act.
Act.
Endothélium vasculaire
Act.
Endothélium vasculaire
Act.
Endothélium de la cornée
Act.
Vue de surface
Mésothel
Act.
Vagin
Oesophage
Anus
Illustration
Vagin
Act.
Act.
Epidermis
Epidermis
Act.
Rete testis
Tubules rénaux
Canaux
glandulaires
Illustration
Act.
Act.
Canal anal
Canaux excréteurs
de certaines
glandes
Illustration
Papille rénale
Illustration
Tubules rénaux
Canal excréteur rénal
Act.
Act.
Canal papillaire rénal
Act.
Act.
Vésicule biliaire
Vésicule biliaire
Act.
Intestin grêle
Duodénum
Act.
Duodénum
Act.
Urètre moyenne
Illustration
Act.
Trachée
Epididyme
Ductus déférens
Illustration
Bronche
Act.
Act.
Act.
Epididyme
Act.
Illustration: vessie vide
Vessie
Act.
Act.
Act.
Act.
Crusta
Act.
Vessie
Trachée
Illustration: vessie pleine
Uretère
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La cellule épithéliale de revêtement
●
●
●
●
La polarité cellulaire
Différenciations morphologiques du pôle apical
Différenciations morphologiques du pôle basal
Différenciations morphologiques des faces latérales
La polarité cellulaire
La polarité cellulaire se définit par
rapport à:
●
●
●
Polarité cellulaire
à la surface de l'épithelium
à la membrane basale
aux cellules adjacentes
Le pôle apical est l'extrémité cellulaire
vers le milieu extérieur.
Le pôle basal est l'extrémité cellulaire
vers le milieu intérieur.
Les faces latérales sont les extrémités
vers les cellules adjacentes.
La polarité cellulaire est aussi définie par
une répartition caractéristique de certains
organites, de certaines enzymes et de
certains récepteurs membranaires au
pôle apical, au pôle basal ou encore aux
faces latérales .
1
2
3
4
pôle apical
face latérale
pôle basal
membrane basale
Différenciations morphologiques du pôle apical
Microvillosités
Les microvillosités sont des expansions cytoplasmiques cylindriques surtout observées
dans les épithéliums d'absorption.
Duodénum
Duodénum
Act.
Act.
Tube contourné rénal
Act.
Trachée
Bronche
Act.
Act.
Cellule ciliée
Act.
Cil vibratile
Act.
Cils vibratiles:
Ils sont mobiles et permettent de diriger le mouvement de certaines particules ou
fluides.
Au niveau de l'épithélium bronchique le mouvement synchrone des cils vibratiles
permet le transport des poussières inhalées vers la gorge où elles seront avalées.
Vidéo
Stéréocils:
A la différence des cils vibratiles, les stéréocils sont immobiles. Ce sont de longues
expansions cytoplasmiques s'agglutinant en touffe.
Epididyme
Act.
Stéréocil
Act.
Crusta
Act.
Crusta:
Dans l'épithelium urinaire, la partie apicale du cytoplasme se condense en une fine
couche plus colorable. Elle consiste en invaginations de la membrane cytoplasmique
apicale.
Cuticula:
Couche fine sécrétée par des cellules (adamantoblastes)
Différenciations morphologiques du pôle basal
Le cytoplasme du pôle basal de certaines
cellules s'invagine en formant plusieurs
cavités occupées par des
prolongements de cellules voisines.
Dans ces cavités, on trouve des
mitochondries allongées s'alignant dans
l'axe des replis de la membrane
plasmique; c'est le cas des cellules du
tube contourné proximal du néphron
(rein).
Rein: tube contourné proximal
La membrane plasmique basale est
toujours séparée de la lame basale par
un espace d'une épaisseur de 1500 à
2500 Å.
Microscopie électronique
Act.
Différenciations morphologiques des faces latérales
Souvent les faces latérales des cellules adjacentes sont interdigitées ou laissent des espaces intercellulaires importants (100 à
300 Å), quelques fois séparés du milieu extérieur par des dispositifs de jonction. C'est ainsi par exemple que certaines phases de
l'absorption des lipides, dans les cellules intestinales, se déroulent à travers ces espaces.
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Dispositif de jonction
●
●
●
●
Introduction
Jonction imperméable (jonction serrée, tight junction, occluding)
Jonction communicante (gap, communicating)
Jonction d'ancrage (desmosome, hémidesmosome, anchoring)
Introduction
Divers dispositifs contribuent à la
cohésion, à l'adhésivité, au soutien et à
la rigidité des stuctures épithéliales. Ils
existent trois groupes:
●
●
●
Jonctions
Microscopie électronique
jonctions imperméables (tight
junction, occluding, zonula
occludens)
jonctions communicantes (gap
junction, communicating, nexus)
jonctions d'ancrage (desmosome,
hemidesmosom)
Ces dispositifs peuvent se trouver à la
surface d'une même cellule.
1
2
3
4
tight junction (zonula occludens)
desmosome (zonula adhaerens)
desmosome (macula adhaerens)
gap junction (nexus)
Act.
Jonction imperméable (jonction serrée, tight junction, occluding, zonula
occludens)
Les jonctions imperméables déterminent
la cohésion entre 2 cellules et
empêchent le passage par la voie
intercellulaire de molécules.
Jonction imperméable
Les jonctions serrées visibles en
microscopie électronique réalisent la
fusion des feuillets externes des
membranes de deux cellules voisines et
les unissent solidement.
1
2
chaîne de protéines formant une
jonction étanche
membranes plasmiques
adjacentes
Jonction communicante (gap, communicating, nexus)
Les jonctions communicantes
permettent le passage de signaux
chimiques ou électriques entre les
cellules adjacentes.
Jonction communicante
Connexon
1
2
3
Act.
canal ouvert (1.5 nm) entre les
cellules adjacentes
espace intercellulaire (2 - 4 nm)
connexon composé de six
sous - unités
Jonction d'ancrage (desmosome, hémidesmosome, anchoring)
Les jonctions d'ancrage assurent l'adhésion intercellulaire ainsi que le maintien de la forme de la cellule épithéliale.
Les desmosomes attachent la cellule et son cytosquelette à sa voisine. Les hémidesmosomes attachent la cellule à la lame basale.
Il existe deux types de desmosomes:
1. macula adherens (spot desmosome)
2. zonula adherens (belt desmosome, ceinture d'adhérence)
Hémidesmosome
Jonction d'ancrage
1
2
3
4
Les macula adherens (spot
desmosome) apparaissent comme des
densifications de forme arrondie sur les
faces latérales des cellules épithéliales,
comme un bouton pression. A leur
niveau, il n'y a pas fusion mais
accolement.
Macula adherens
Act.
filaments du cytosquelette
desmosome
hémisdesmosome
lame basale
Epidermis
Act.
Microscopie électronique
Act.
1
2
3
4
espace intercellulaire
plaque cytoplasmique faite de
desmoplakine
desmogléine
filaments de kératine ancrés à la
plaque cytoplasmique
La zonula adherens (belt desmosome)
forme une ceinture d'adhérence qui
encercle l'extrémité apicale d'une cellule
épithéliale et la lie à la cellule voisine.
Elle est localisée juste en dessous de la
jonction serrée (tight junction).
Des filaments d'actine s'y rattachent et
permettent ainsi une certaine
contractibilité.
Zonula adherens
1
2
3
4
filaments d'actine dans les
microvillosités
jonction serrée
(zonula occludens)
jonction d'ancrage
(zonula adherens)
faisceau de filaments d'actine
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Membrane basale
●
Définition
Définition
Tous les tissus épithéliaux reposent sur une membrane basale qui les sépare du tissu conjonctif sous-jacent. Son épaisseur varie
d'un épithélium à un autre selon sa localisation de 50nm à 800nm.
Elle sert de moyen d'ancrage aux cellules épithéliales; elle intervient comme filtre pour leur nutrition, elle est indispensable pour leur
survie et leur cicatrisation.
De plus la membrane basale est perméable et représente une barrière physiologique extrêmement importante (en particulier dans le
domaine de la pathologie tumorale).
La membrane basale est formée par l'union de deux feuillets:
●
●
lame basale (lamina basalis)
lame réticulaire (lamina reticularis ou fibroreticularis)
La lame basale est un mince feuillet de glycoprotéines sécrété par les cellules épithéliales et la lame réticulaire est un feuillet de
matériel extracellulaire sécrété par les cellules du tissu conjonctif sous-jacent.
La lame basale est composée essentiellement par des protéoglycans, du collagène de type IV, des molécules de fibronectine,
laminine et entactine.
La lame réticulaire contient des fibres de collagène de type III (aussi appelé fibres réticulaires) et a une largeur de 200-500 nm.
En microscopie optique:
●
●
seule la membrane basale est visible.
elle apparaît homogène et se colore par la réaction au PAS (polysaccharide) ou par une coloration des fibres de réticuline.
En microscopie électronique:
●
●
la lamina basalis et la lamina reticularis sont visibles
deux zones sont visibles dans la lamina basalis:
❍ lamina rara (ou lucida)
■ constituée de mucopolysaccharides
■ ~ 10 - 50 nm de largeur
❍ lamina densa
■ composée surtout par des fibrilles de collagène IV et de glycoprotéines (laminine, perlecane, fibronectine)
■ ~ 20 - 300 nm de largeur (le plus souvent 50 nm)
Attention:
Au niveau de la membrane basale des glomérules rénaux (barrière hémato-urinaire) et de la membrane basales des alvéoles
pulmonaires (barrière hémato-pulmonaire) la lamina fibroreticularis est absente.
On observe une fusions des deux laminae densae et dans ce cas on parle de:
●
●
●
Lamina rara externa (côté épihélial)
Lamina densa (fusion des deux laminae densae)
Lamina rara interna (côté endothélial)
Bronche
Cornée
Capsule de Bowmanm
Tube rénal
Peau
Membrane basale: peau
Act.
Membrane basale: barrière de
filtration
Act.
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Innervation, nutrition, renouvellement et cicatrisation
●
●
●
●
Innervation
Nutrition
Renouvellement
Cicatrisation
Innervation
Certaines cellules épithéliales sont entourées par des terminaisons nerveuses sensitives par exemple à la douleur (épiderme).
Nutrition
Du fait que la majorité des épithéliums est avasculaire, sa nutrition est assurée par les capillaires sanguins du tissu conjonctif et se
fait par diffusion à travers la membrane basale.
Cette diffusion est facile pour les épithéliums unistratifiés. Dans le cas des épithéliums pluristratifiés tels que épiderme, oesophage,
vagin la distance de diffusion est plus longue et le tissu conjonctif sous jacent forme des travées (papilles vasculaires) pénétrant
dans l'épithélium. Il est important de noter que l'intégrité de la membrane basale est toujours présente (pas de rupture de la
membrane basale).
NB: Au niveau de la strie vasculaire de la cochlée (oreille interne) les vaisseaux
sanguins se trouvent directement dans l'épithélium.
Strie vasculaire
Act.
Renouvellement
La durée de vie des cellules épithéliales est brève et varie d'un organe à l'autre. La durée de vie des cellules intestinales est par
exemple de 36 heures.
Il existe un renouvellement constant par activité mitotique intense des cellules souches. Les cellules souches sont caractérisées par
un état indifférencié, une durée de vie longue et une capacité de division.
Selon les épithéliums, elles sont disposées de façon différente:
●
●
●
soit isolées, intercalées entre les pôles basaux des cellules différenciées
soit groupées en assises basales au contact direct de la lame basale (épithéliums stratifiés)
soit regroupées en zone germinative. Ces zones sont des régions particulières de l'épithélium qui sont le siège d'une intense
activité mitotique (épithélium intestinal)
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Innervation, nutrition, renouvellement et cicatrisation
●
●
●
●
Innervation
Nutrition
Renouvellement
Cicatrisation
Cicatrisation
La cicatrisation est un processus se faisant en plusieurs étapes. Lorsqu'une plaie cutanée n'est ni trop profonde, ni trop étendue,
elle cicatrise rapidement en une semaine ou deux selon une séquence chronologique de 4 grandes phases.
●
●
●
●
formation d'un caillot
réaction inflammatoire
phase proliférative
phase de remodelage
La formation du caillot:
La première étape de la cicatrisation fait tout d'abord intervenir la coagulation sanguine qui permet d'arrêter l'hémorragie. En
quelques minutes, après l'aggrégation et la dégranulation plaquettaire, la coagulation du sang (activation de la thrombine permettant
la transformation du fibrinogène en fibrine) conduit à la formation d'un caillot. De nombreux éléments tels que plaquettes, fibrine,
fibronectine plasmatique, cytokines et facteurs de croissance constituent le caillot.
Les cytokines et les facteurs de croissance sont indispensables au déclenchement de la réaction inflammatoire sur le site lésé.
La réaction inflammatoire (0-48h):
Des changements moléculaires à la surface des cellules endothéliales des capillaires de la région lésée ainsi que la libération par
les mastocytes d'histamine et d'héparine provoquent dans les minutes qui suivent un recrutement de polynucléaires et de monocytes
dans les vaisseaux sanguins proches de la lésion avec un phénomène de margination (ces cellules quittent la partie centrale du
vaisseau sanguin et s'approchent des parois) et d'adhérence.
Certains médiateurs chimiques
déclenchent une ouverture des
sphincters précapillaires des veinules
post-capillaires ainsi qu'une
augmentation de la perméabilité
vasculaire permettant une migration des
granulocytes jusqu'au lieu de
l'inflammation (diapédèse leucocytaire)
ainsi qu'une exudation dans la plaie.
0 - 48 h
formation du caillot; diapédèse leucocytaire
1
2
3
vaisseau sanguin
erythrocyte
neutrophile
Les fonctions principales des granulocytes sont l'élimination des bactéries qui contaminent la plaie et la libération de cytokines
indispensables comme signal pour activer les fibroblastes locaux et les kératinocytes.
Sauf en cas d'infection, l'infiltration par les neutrophiles cesse après quelques jours, alors que les macrophages continuent à
s'accumuler sur le lieu de la plaie. Ceux-ci vont phagocyter et ainsi éliminer les tissus nécrotiques, les débris du caillot ainsi que les
neutrophiles encore présents dans le foyer inflammatoire. Ils libèrent aussi des cytokines et des facteurs de croissance.
La phase proliférative (J3-J7):
C'est la phase de cicatrisation qui aboutit à la formation d'un tissu de granulation ou bourgeon charnu dans le tissu conjonctif
sous-jacent.
Au début, le bourgeon charnu est un tissu conjonctif jeune, oedémateux, pauvre en vaisseaux mais riche en fibroblastes et en
macrophages.
En réponse précoce au traumatisme, les fibroblastes résidents du derme commencent à proliférer dans le voisinage de la plaie (3 à
4 jours après le traumatisme) et à migrer dans le caillot.
Progressivement, on observe une diminution des cellules inflammatoires et un enrichissement en collagène et en vaisseaux.
(néovascularisation ou angiogénèse)
La réépithélialisation:
L'épiderme est capable de cicatriser
grâce aux cellules souches. Les cellules
souches cutanées représentent environ
10 % des kératinocytes de la couche
basale de l'épiderme. Ces kératinocytes
environnant la zone lésée migrent et
proliférent sur les bords épidermiques et
dermiques qu'elles recouvrent totalement
par une couche monocellulaire.
Lorsque la plaie a été recouverte par
cette monocouche de kératinocytes, la
migration et prolifération des cellules
souches commencent et une prolifération
cellulaire par mitoses reconstitue
l'épithélium stratifié.
La phase de remodelage (semaines):
La prolifération des fibroblastes et des
kératinocytes est bloquée dès que la
lésion est totalement comblée par le
bourgeon charnu. Celui-ci se transforme
alors en un tissu fibreux dense
cicatriciel qui se rétracte en raison de
l'action contractile de myofibroblastes.
On parle alors de remodelage.
3 - 7 jours
formation et évolution du tissu de
granulation ou bourgeon charnu,
néovascularisation et réépithélialisation
4
5
6
7
macrophage
tissu de granulation avec
prolifération de fibroblastes
néovascularisation
mitoses dans la couche basale
cicatrisation, semaines
Illustration vue synoptique
8
union fibreuse
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Epithélium glandulaire
●
●
●
Introduction
Fonction
Histogenèse
Introduction
Les épithéliums glandulaires sont des tissus composés de cellules élaborant des substances au profit de l'organisme. Ces cellules
n'utilisent pas elles-mêmes ce produit de sécrétion mais le mettent à disposition d'autres éléments de l'organisme par excrétion.
Le produit de sécrétion est excrété soit:
●
●
à la surface du corps (épiderme), soit à la surface d'une cavité du corps en communication avec l'extérieur (muqueuse) par
l'intermédiaire d'un canal excréteur ==> glande exocrine
dans la circulation sanguine ==> glande endocrine
Fonction
La fonction de sécrétion s'effectue en 4 phases:
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●
●
phase d'assimilation
phase de synthèse ou d'élaboration du produit
phase de stockage (inconstante)
phase d'excrétion
phase d'assimilation:
consiste en la captation de métabolites nécessaires à la synthèse du produit depuis les vaisseaux sanguins
phase de synthèse ou d'élaboration du produit:
Une polarité sécrétoire est observée dans chaque cellule glandulaire et dépend de la position des organites dans son cytoplasma.
L'ergastoplasme (rER) est localisé au pôle basal de la cellule. C'est à cet endroit que commence la synthèse qui se poursuit dans
l'appareil de Golgi le plus souvent localisé supra-nucléaire. L'appareil de Golgi marque le pôle sécrétoire de la cellule. Par la suite
les substances formées sont accumulées au pôle apical de la cellule (pôle d'excrétion).
phase de stockage (inconstante):
Le produit de sécrétion peut être stocké intracellulairement sous forme de grains de sécrétion.
phase d'excrétion:
la phase d'excrétion pendant laquelle le produit est expulsé de la cellule peut être réglée par effet nerveux ou hormonal.
Histogenèse
Les glandes se forment par bourgeonnement et invagination d'un épithéliums de revêtement dans le mésenchyme.
Si la connexion avec l'épithélium de dérivation persiste, on parle de glandes exocrines. Le produit de sécrétion de ce type de
glande est versé soit à la surface du corps (épiderme), soit à la surface d'une cavité du corps en communication avec l'extérieur
(muqueuse).
Si la connexion avec l'épithélium de dérivation est perdue on parle alors de glandes endocrines, qui versent leur produit de
sécrétion, dans la plus grande partie des cas, dans la circulation sanguine.
Il existe des glandes avec les deux modalités de sécrétion qu'on appelle glandes amphicrines (pancréas).
Histogenèse des glandes exocrines et endocrines
A
B
C
D
bourgeonnement de l'épithélium
de revêtement
prolifération et invagination dans
le mésenchyme
différentiation en glande
endocrine
différentiation en glande exocrine
Département de Médecine, Division d'Histologie; Université de Fribourg; ©
2005-2006
Glandes exocrines
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Introduction
Classification d'après leur localisation
Classification d'après la modalité de sécrétion
❍ Excrétion mérocrine
❍ Excrétion apocrine
❍ Excrétion holocrine
Classification d'après la nature du produit de sécrétion
❍ Glande séreuse
❍ Glande muqueuse
❍ Glande mixte (séro-muqueuse; muco-séreuse)
Classification d'après la forme de l'adénomère
Classification d'après le comportement du canal excréteur
Cellule myoépithéliale
Introduction
Les glandes exocrines sont composées d'un adénomère (partie sécrétante de la glande) et d'un canal permettant de draîner le
produit de sécrétion (canal excréteur).
Les glandes exocrines sont localisées dans la peau et dans les muqueuses (tuniques tapissant les cavités du corps en
communication avec l'extérieur) ou en dehors des muqueuses, comme organes anatomiquement définis (ex: pancréas), tout en
restant en continuation avec l'épithélium d'où elles dérivent par le canal excréteur.
Les critères suivants sont utilisés pour la classification des glandes exocrines:
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localisation des glandes
modalité de sécrétion des cellules glandulaires
nature du produit de sécrétion
forme de l'adénomère
comportement du canal excréteur
Classification d'après leur localisation
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intraépithéliale (endoépitheliale) unicellulaire
intraépithéliale (endoépitheliale) pluricellulaires
extraépithéliale (exoépitheliale) intrapariétale (ex: glandulae gastricae)
extraépithéliale (exoépitheliale) extrapariétale (ex: pancréas)
Cellule caliciforme
Act.
Cavité nasale
Act.
Act.
Estomac
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Glandes exocrines
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Introduction
Classification d'après leur localisation
Classification d'après la modalité de sécrétion
❍ Excrétion mérocrine
❍ Excrétion apocrine
❍ Excrétion holocrine
Classification d'après la nature du produit de sécrétion
❍ Glande séreuse
❍ Glande muqueuse
❍ Glande mixte (séro-muqueuse / muco-séreuse)
Classification d'après la forme de l'adénomère
Classification d'après le comportement du canal excréteur
Cellule myoépithéliale
Classification d'après la modalité de sécrétion
La phase d'excrétion pendant laquelle le produit est expulsé de la cellule n'est jamais continue et peut s'effectuer selon trois
modalités principales:
●
●
●
mérocrine (ex: parotis; glande mammaire: sécretion de protéine)
apocrine (ex: glande mammaire: sécretion de produit lipidique)
holocrine (ex: glande sébacée)
Modalité d'excrétion: représentation schématique
A
B
C
excrétion mérocrine
excrétion apocrine
excrétion holocrine
Excrétion mérocrine
C'est le mode le plus courant. Le produit
de sécrétion est relaché par exocytose.
La membrane des vésicules fusionne
avec la membrane plasmatique apicale et
ainsi les vésicules contenant le produit de
sécrétion s'ouvrent à la surface.
La membrane fusionnée retourne dans le
cytoplame par endocytose. Elle est
recyclée et réutilisée pour d'autres
vésicules.
Cette modalité de secrétion est observée
par exemple dans les glandes salivaires,
le pancréas exocrine (granules de
zymogène) et au niveau de la glande
mammaire pour la sécrétion de protéine
(caséine).
excrétion mérocrine
Pancréas
Act.
Excrétion apocrine
Le produit de sécrétion accumulé au pôle
apical est éliminé par apocytose.
excrétion apocrine
Glande sudoripare
Act.
excrétion holocrine
Glande sébacée
Act.
La membrane apicale se détache lors de
l'extrusion et entoure le produit de
sécrétion. La cellule glandulaire conserve
cependant son noyau et ses organites.
Elle peut ainsi reprendre un cycle
sécrétoire.
Cette modalité de secrétion est observée
par exemple dans certaines glandes
sudoripares et au niveau de la glande
mammaire pour la sécretion de produit
lipidique.
Excrétion holocrine
Lors du cycle sécrétoire, le cytoplasma
de la cellule se charge d'une quantité
considérable de produit de sécrétion et
ensuite se désintègre. En d'autres termes
la cellule en mourant devient elle même
le produit de sécrétion.
Cette modalité de secrétion est observée
par exemple au niveau des glandes
sébacées.
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Glandes exocrines
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Introduction
Classification d'après leur localisation
Classification d'après la modalité de sécrétion
❍ Excrétion mérocrine
❍ Excrétion apocrine
❍ Excrétion holocrine
Classification d'après la nature du produit de sécrétion
❍ Glande séreuse
❍ Glande muqueuse
❍ Glande mixte (séro-muqueuse / muco-séreuse)
Classification d'après la forme de l'adénomère
Classification d'après le comportement du canal excréteur
Cellule myoépithéliale
Classification d'après la nature du produit de sécrétion
Les glandes exocrines produisent des substances de nature soit muqueuse (visqueux) soit séreuse (aqueux).
Selon la nature de la sécrétions trois types de glandes sont répertoriées:
●
●
●
glande séreuse
glande muqueuse
glande mixte (séro-muqueuse; muco-séreuse)
Glande séreuse
Les cellules des acini sont pyramidales
et limitent une lumière à peine visible.
Le noyau des cellules est arrondi et
parabasal.
Le tiers basal de la cellule est basophile
du à l'ergastoplasme (rER) très
développé.
Au niveau du pôle apical, des grains de
sécrétion sont stockés.
glande séreuse
Pancréas
Act.
Glande muqueuse
Les cellules des acini ont une grande
taille et limitent une lumière bien visible.
glande muqueuse
Glande salivaire
Act.
Glande sous-mandibulaire
Act.
Act.
Act.
Le noyau des cellules est allongé, aplati
et situé au pôle basal.
Les organites se trouvent aussi au pôle
basal.
Le cytoplasme est clair dû à
l'accumulation dans ses 4/5 supérieurs
par des boules de mucigène (précurseur
du mucus).
Glande mixte (séro-muqueuse / muco-séreuse)
Certaines glandes contiennent des acini
des deux types.
Ce sont donc des glandes séromuqueuses ou muco-séreuses.
Les glandes sous-maxillaires et sousmandibulaires sont du premier type; les
glandes sublinguales du deuxième type.
glande séro-muqueuse
Glande sublinguale
Croissant séreux
1
2
3
acinus de type muqueux
croissant séreux ou demi-lune de
Gianuzzi ou de von Ebner
acinus de type séreux
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Glandes exocrines
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Introduction
Classification d'après leur localisation
Classification d'après la modalité de sécrétion
❍ Excrétion mérocrine
❍ Excrétion apocrine
❍ Excrétion holocrine
Classification d'après la nature du produit de sécrétion
❍ Glande séreuse
❍ Glande muqueuse
❍ Glande mixte (séro-muqueuse / muco-séreuse)
Classification d'après la forme de l'adénomère
Classification d'après le comportement du canal excréteur
Cellule myoépithéliale
Classification d'après la forme de l'adénomère
La forme de la portion excrétrice ou adénomère permet une classification en:
●
●
●
forme tubulaire (glandulae gastricae)
forme acineuse (parotis, pancréas)
forme alvéolaire (glande sudoripare apocrine)
Estomac
Act.
Pancréas
Act.
Glande sudoripare
Act.
Forme de l'adénomère
A
B
C
A
B
C
l'adénomère se présente sous la
forme d'un tubule.
l'adénomère se présente sous la
forme d'une sphérule. La lumière
du canal excréteur est étroite.
l'adénomère se présente sous la forme
d'une sphère ou sous la forme d'un sac
plus ou moins bosselé. La lumière du
canal excréteur est large.
forme tubuleuse
forme acineuse
forme alvéolaire
Classification d'après le comportement du canal excréteur
La forme du canal excréteur permet une classification en:
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●
●
●
●
glande tubuleuse droite simple (estomac)
glande tubuleuse droite ramifiée (estomac)
glande tubuleuse contournée simple (glande sudoripare eccrine)
glande tubuleuse contournée ramifiée (glande de Meibom)
glande alvéolaire composée (parotis)
Comportement du canal excréteur
A
B
C
D
E
A
B
C
D
E
Glande lobulée composée
1 tube sécrétoire,
pas de canal excréteur
plusieurs tubes sécrétoires,
pas de canal excréteur
1 tube sécrétoire,
1 canal excréteur
plusieurs adenomères,
1 canal excréteur
plusieurs adénomères,
1 canal excréteur ramifié
glande tubuleuse droite simple
glande tubuleuse droite ramifiée
glande tubuleuse contournée
simple
glande tubuleuse contournée
ramifiée
glande alvéolaire composée
Glande mammaire
Les différents lobules sont séparés les uns
des autres par du tissu conjonctif.
Chaque lobule est constitué de glandes
acineuses composées drainées dans les
lobules par les canaux excréteurs
intralobulaires.
Les canaux excréteurs intralobulaires sont
drainés en dehors des lobules par les
canaux excréteurs interlobulaires qui
eux déversent la sécrétion dans les
canaux intralobaires et ensuite dans le
canal lobaire.
canal lobaire
canaux intralobaires
canaux interlobulaires
canaux intralobulaires
1
2
3
4
lobe
lobule
septa de tissu conjonctif
adénomère
Cellule myoépithéliale
Pour faciliter l'excrétion glandulaire, certaines glandes sont associées à des cellules myoépithéliales qui favorisent, par leurs
contractions, l'expulsion du produit de sécrétion dans le canal excréteur.
Les cellules myoépithéliales sont présentes dans les glandes salivaires et sudoripares.
acinus avec cellule myoépithéliale
cellule myoépithéliale
Glande sudoripare
Act.
Les cellules myoépithéliales sont situées
entre la lame basale et la convexité de
l'adénomère.
1
2
cellule myoépithéliale
membrane basale
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