Il y a un vaccin contre le paludisme ?

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Il y a un vaccin contre le
paludisme ?
Projet GAVI
OSC Fiche
d’information
No.6
Le 1 janvier
2014
Comment créer un vaccin
Quand vous recevez un vaccin, vous recevez le même pathogène que vous voulez
empêcher. Mais car il n’est pas le pathogène entier et vivant, vous ne tombez pas
malade. Votre système immunitaire apprend à reconnaitre le pathogène et le tuer à
l’avenir. Un vaccin peut être un microbe pathogène vivant et atténué; un pathogène
inactivé; ou une partie d’un pathogène. Par exemple :
 Pathogène vivant atténué: rougeole, oreillons, polio oral, rotavirus, rubéole,
varicelle, zona, grippe intranasale, fièvre jaune
 Pathogène inactivé: poliomyélite, hépatite A, rage, grippe injectée
 Partie d’une bactérie: Diphtérie, tétanos, coqueluche, Haemophilus influenza
(Hib), pneumocoque, antiméningococcique
 Partie d’un virus: Hépatites B, HPV
Il faut tester un vaccin pour vérifier qu’il est sure et efficace. Les chercheurs
commencent dans le laboratoire – dans des éprouvettes et ensuite avec des animaux –
pendant longtemps. Éventuellement, et avec beaucoup de soin, ils l’administrent à
quelques êtres humains. Si les résultats sont positifs, les chercheurs donnent le vaccin
aux plus de gens. Voilà ci-dessous la séquence classique des essais cliniques sur l’homme:
 Phase I: Administration de court temps au petit groupe des hommes (trois mois
ou moins) pour déterminer (1) Le vaccin est-il sure ? (2) Quel dose est efficace ?
(3) Le vaccin porte-il des effets secondaires ?
 Phase II: Administration du vaccin à un plus grand groupe pendant une plus
longue période, servant de déterminer la sureté, dosage et effets secondaires.
 Phase III: Administration du vaccin aux milliers d’hommes pendant plusieurs
années. Les chercheurs suivent la sureté, l’efficacité et les effets. Ils font une
comparaison aux autres traitements.
 Phase IV: Dès que le vaccin est disponible au marché, les chercheurs étudient
leurs effets aux populations diverses, y compris les effets secondaires à long
terme.
Pourquoi le paludisme est unique
Selon l’OMS dans le Rapport sur le paludisme dans le monde 2013, il y avait 207 million
incidents de paludisme en 2012 (estimé). Parmi eux, 627,000 sont morts – la grande
majorité étaient les enfants de moins de cinq ans en Afrique. Le paludisme est toujours
entre les trois principales causes de la mort au monde. Un vaccin contre le paludisme,
alors, pourrait sauver des millions des vies.
Malheureusement, le palu est un parasite: un organisme complexe. La plupart des
vaccins cible les bactéries et les viruses – pathogènes qui sont unicellulaire et beaucoup
plus simple. Personne n’a jamais inventé un vaccin qui attaque un organisme
multicellulaire.
PfSPZ essai clinique phase I: 100% efficace
En août 2013, l’entreprise pharmaceutique américaine, Sanaria, a annoncé qu’ils ont
terminé un essai clinique phase I d’un vaccin expérimental du palu que s’appelle PfSPZ.
 PfSPZ est le parasite plasmodium falciparum en forme vivant mais atténué.
Sanaria a administré des doses différents du PfSPZ aux 40 volontiers, et ensuite les ont
infectés avec le paludisme. Des six volontaires qui ont reçu cinq injections du PfSPZ, rien
ont contracté le palu. En mi-septembre 2013, Sanaria a commencé des essais cliniques
phase II avec 54 volontiers en Tanzanie.
RTS,S essai clinique phase III: 56% efficace
En octobre 2013, l’entreprise pharmaceutique anglaise GlaxoSmithKlein (GSK) a annoncé
qu’ils ont finalisé un essai clinique phase III d’un vaccin expérimental du palu qui
s’appelle RTS,S. Les essais cliniques phase III sont plus instructifs que phase I parce qu’ils
montrent les effets du vaccin dans le monde, au fil du temps, et sur plusieurs personnes
différentes.
 RTS,S contient: (1) un protéine identique à ceux qui restent sur la surface du
parasite; (2) un antigène contre l’hépatite B; et (3) un booster pour le système
immunitaire qui travaillent ensemble pour cibler le parasite avant qu’il sorte du
foie et pour commencer une réponse immunitaire qui le tue.
GSK et PATH (ONG basé à l’USA) a donné RTS,S aux 15,000 enfants dans sept pays
africains. Après un an, le vaccin était 56 percent efficace parmi les enfants 5-17 mois (au
moment de vaccination) et 31 percent efficace parmi des enfants 6-12 semaines (au
moment de vaccination). L’Efficacité a diminué au fil du temps. Après 18 mois le vaccin
était 46 percent et 27 percent efficace, respectivement.
GSK et PATH ont administré un quatrième booster après 18 mois. En 2014, les résultats
du suivi de 32 mois vont être publiés. Il est possible que l’Agence Européen des
Médicaments et l’OMS recommandent le vaccin pour l’utilisation publique aussi tôt que
2015. GSK a promis de le vendre au prix de revient, ajoutant cinq percent en plus pour
financer d’autres recherches sur le paludisme.
Pour plus d’information
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Rapport sur le paludisme dans le monde 2013 (WHO)
Le guide de la vaccination (Doctissimo)
Résultats modestes pour un vaccin contre le paludisme (Le Monde)
Un vaccin expérimental prometteur contre le paludisme (Le Monde)
Paludisme (Organisation mondiale de la Santé)
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