Comment créer un vaccin
Quand vous recevez un vaccin, vous recevez le même pathogène que vous voulez
empêcher. Mais car il n’est pas le pathogène entier et vivant, vous ne tombez pas
malade. Votre système immunitaire apprend à reconnaitre le pathogène et le tuer à
l’avenir. Un vaccin peut être un microbe pathogène vivant et atténué; un pathogène
inactivé; ou une partie d’un pathogène. Par exemple :
Pathogène vivant atténué: rougeole, oreillons, polio oral, rotavirus, rubéole,
varicelle, zona, grippe intranasale, fièvre jaune
Pathogène inactivé: poliomyélite, hépatite A, rage, grippe injectée
Partie d’une bactérie: Diphtérie, tétanos, coqueluche, Haemophilus influenza
(Hib), pneumocoque, antiméningococcique
Partie d’un virus: Hépatites B, HPV
Il faut tester un vaccin pour vérifier qu’il est sure et efficace. Les chercheurs
commencent dans le laboratoire – dans des éprouvettes et ensuite avec des animaux –
pendant longtemps. Éventuellement, et avec beaucoup de soin, ils l’administrent à
quelques êtres humains. Si les résultats sont positifs, les chercheurs donnent le vaccin
aux plus de gens. Voilà ci-dessous la séquence classique des essais cliniques sur l’homme:
Phase I: Administration de court temps au petit groupe des hommes (trois mois
ou moins) pour déterminer (1) Le vaccin est-il sure ? (2) Quel dose est efficace ?
(3) Le vaccin porte-il des effets secondaires ?
Phase II: Administration du vaccin à un plus grand groupe pendant une plus
longue période, servant de déterminer la sureté, dosage et effets secondaires.
Phase III: Administration du vaccin aux milliers d’hommes pendant plusieurs
années. Les chercheurs suivent la sureté, l’efficacité et les effets. Ils font une
comparaison aux autres traitements.
Phase IV: Dès que le vaccin est disponible au marché, les chercheurs étudient
leurs effets aux populations diverses, y compris les effets secondaires à long
terme.
Pourquoi le paludisme est unique
Selon l’OMS dans le Rapport sur le paludisme dans le monde 2013, il y avait 207 million
incidents de paludisme en 2012 (estimé). Parmi eux, 627,000 sont morts – la grande
majorité étaient les enfants de moins de cinq ans en Afrique. Le paludisme est toujours
entre les trois principales causes de la mort au monde. Un vaccin contre le paludisme,
alors, pourrait sauver des millions des vies.
Malheureusement, le palu est un parasite: un organisme complexe. La plupart des
vaccins cible les bactéries et les viruses – pathogènes qui sont unicellulaire et beaucoup
Il y a un vaccin contre le
paludisme ?
OSC Fiche
No.6
Le 1 janvier