D. La Renaissance italienne. Le Quattrocento. XVe siècle.
LA PEINTURE ITALIENNE
L'Italie va connaître durant deux siècles un foisonnement d'artistes exceptionnels, et nous ne parlons que des
peintres ! Un feu d'artifice qui illumine l'Europe !
Dès le début du XVe siècle, le quattrocento en italien, de jeunes peintres vont rompre avec la tradition picturale de
leurs aînés que l'on appelle « gothique » et qui était imprégnée de l'esprit du Moyen Age.
Il est évident que cette évolution n'est pas une rupture nette, mais une évolution qui se nourrit des apports du
trecento (XIVe siècle). Nombreux sont les peintres qui, soit par leur réalisme novateur, soit par leurs recherches sur
la perspective, ont participé, chacun à leur manière, à introduire en peinture la troisième dimension. Beaucoup
étaient sculpteurs d'ailleurs.
LE QUATTROCENTO
La première moitié du siècle :
On sait que l'Italie n'est pas unifiée à cette époque et que la péninsule abrite plusieurs républiques, duchés,
royaumes dont les familles dirigeantes rivalisent dans le faste, le luxe et les commandes artistiques, ce qui fut très
favorable à tous les arts.
Chaque ville a ses particularités artistiques, notamment en peinture. Naples, Sienne, Florence, Padoue, Vérone,
Ferrare, Urbin, Venise, Milan, Bologne...Dans chaque ville se développe une école dont les caractéristiques sont en
partie liées à l'histoire politique et économique de la région. C'est ainsi qu'à Venise l'influence byzantine due à ses
liens maritimes et commerciaux avec l'orient est telle que le rapprochement avec la peinture occidentale ne se fera
que tardivement.
Mais en Italie aussi les peintres voyagent, et leurs confrontations, leurs échanges ne sont pas stériles. Par exemple,
Gentile da Fabriano qui n'est pas natif de Florence mais qui y restera
plusieurs années y réalisera le très remarquable retable de
« l'adoration des mages »
Copyright © Atelier Re-Naissance Page 2/11