Introduction Générale
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INTRODUCTION GENERALE
La nécessité de faire une thèse sur : la Gouvernance d’Entreprise et le Contrôle du
Dirigeant, tient au fait de l’actualité de ce concept dans la gestion de l’entreprise dans un
environnement concurrentiel de marché libre à l’heure de la globalisation de l’économie et de
la finance.
Avec ce que cela comporte de déréglementation (libéralisation du commerce et de
l’investissement), d’excès, et de fraudes systémiques qui peuvent avoir une conséquence
négative dans le maintien de l’intégrité des actifs de l’entreprise et la préservation de la valeur
des actions des investisseurs en particulier, l’entreprise se trouve au cœur des questions
économiques, commerciales et financières, à l’échelle internationale dans un environnement
de compétition impitoyable.
A ce titre les dérives sont inévitables pour continuer à tirer profit. A l’exemple des
multiples scandales comptables et financiers des années 1990-2000 survenus aux Etats-
Unis et qui ont concerné en particulier les sociétés « Enron », « Tyco International » et
« WorldCom ». Le plus médiatisé a été celui de la société « Enron », du secteur de l’énergie.
Sa valeur boursière a connu une croissance irréelle de 90% en une seule année. Alors que
dans la réalité, et avec la complicité du cabinet d’audit « Arthur Andersen », l’entreprise
gonflait artificiellement ses profits tout en masquant ses déficits par la création de plusieurs
sociétés écrans.
Le 31octobre 2001, la SEC (Securities and Exchange Commission), organisme
américain de contrôle des opérations boursières, a ouvert une enquête sur « Enron ». Le
02/12/2001, cette dernière, se déclare en faillite et entraine avec elle le cabinet d’audit
« Andersen ». Avec cette faillite, 20.000 personnes ont perdu leur emploi, et des centaines de
millions de dollars, en majorité des fonds de pension (épargne des retraités), ont été perdues.
De même, en juin 2002, le département d’audit de « WorldCom » a découvert une fraude de
3,8 milliards de dollars. D’où la pertinence des contraintes réglementaires introduites par la
loi « Sarbanes-Oxley », appelée aussi loi SOX, en 2002, qui oblige les sociétés faisant appel à
l’épargne publique à évaluer leur contrôle interne et à en publier leurs conclusions dans les
états demandés par la SEC (Securities and Exchange Commission).