
Lorsque le premier sommet de Rio a eu lieu en 1992, l'économie mondiale était en récession. 
Vingt ans plus tard, nous faisons face à un autre ralentissement économique. 
Cette situation ne fait qu'amplifier l'urgence d'améliorer l'efficacité de nos actions communes, de 
mieux intégrer les stratégies de développement durable dans le cadre des Nations Unies ainsi que 
de réduire le chevauchement et de rationaliser les mécanismes en place. Bref, nous devons 
appliquer le mandat en matière de durabilité dans notre approche ainsi que dans les objectifs que 
nous avons prévus. 
Ces éléments ont donné forme aux progrès constants du Canada vers une économie plus forte et 
plus verte, un objectif que nous avons intégré à une large gamme de mesures et de stratégies 
gouvernementales.  
Nous avons mis en place des initiatives nationales pour lutter contre la pollution atmosphérique 
et les changements climatiques, limiter les substances chimiques dangereuses et protéger l'eau et 
la biodiversité de notre pays. Nos récentes mesures comprennent l'élaboration et la mise en 
œuvre d'une réglementation sectorielle sur les émissions de gaz à effet de serre, le renforcement 
de la surveillance dans la région des sables bitumineux et l'augmentation considérable des aires 
protégées au Canada.  
Les réalisations du Canada sont le fruit d'un travail d'équipe. Nos provinces ont fixé des cibles 
ambitieuses en ce qui a trait aux changements climatiques en vue d'établir des mécanismes axés 
sur le marché; elles ont aussi établi une réglementation sur la pollution atmosphérique et des 
mesures de protection visant l'eau, le sol et la biodiversité, dont le Plan Nord du Québec, que l'on 
décrit comme le plus important projet de conservation de l'histoire. 
Notre secteur privé et les organisations non gouvernementales continuent de collaborer afin de 
trouver des solutions nouvelles et pratiques qui favorisent la durabilité environnementale et la 
croissance économique. On peut citer à cet égard l'initiative d'exploitation minière écologique du 
Canada. 
Le Canada se réjouit de constater les progrès accomplis en ce qui concerne la réaffirmation du 
droit de la personne à une eau potable salubre et à un assainissement de base comme étant 
essentiel à la pleine jouissance de la vie. Le Canada reconnaît que ce droit est un élément 
essentiel du droit à un niveau de vie suffisant au titre de l'article 11 du Pacte international relatif 
aux droits économiques, sociaux et culturels. Le Canada reconnaît également que ce droit doit 
être progressivement respecté et qu'il n'englobe pas les enjeux transfrontaliers liés à l'eau, y 
compris l'exportation en vrac de l'eau, ni l'octroi obligatoire d'une aide au développement 
international.  
Nous nous réjouissons à l'idée de relever les défis et d'évaluer les nouveaux critères de réussite 
qui découleront de cette conférence.  
Merci.