Sommaire

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Sommaire
Avant propos............................... 4
U 56 ............................................10
U 99 ............................................12
U 553 ..........................................14
U 123...........................................16
U 2518 ........................................18
Odin ........................................... 20
Rainbow .................................... 22
Grampus .....................................24
P 211, Safari .............................. 26
Tigris .......................................... 28
Urge............................................ 30
Morse ......................................... 32
Surcouf ...................................... 34
Le Centaure............................... 36
Méduse...................................... 38
Diamant..................................... 40
Minerve ..................................... 42
Jalea .......................................... 44
Giuseppe Finzi .......................... 46
Perla ........................................... 48
Dessié........................................ 50
Commandante Cappellini ........ 52
Avorio ......................................... 54
D 3.............................................. 56
L 18 ............................................ 58
M 172 ......................................... 60
S 102...........................................62
K 23............................................ 64
RO-63 ......................................... 66
I-1 ............................................... 68
I-153 ........................................... 70
Le sous-marin français de 600 tonnes Orphée
à Cherbourg en mai 1940. (ECPAD)
I-168 ............................................72
I-21 ..............................................74
I-402 .......................................... 76
S-44 ............................................78
Nautilus ..................................... 80
Porpoise .................................... 82
Wahoo ........................................ 84
Tang............................................ 86
Le canon de 76 mm du sous-marin français Morse
(ex-Vortex britannique type V) fin 1944.
Torsk .......................................... 88
Sokol .......................................... 90
X 25 ............................................ 92
Caractéristiques ....................... 94
De l’Ubootwaffe au Silent Service
Avant-propos
Prédateur invisible et silencieux, le sous-marin est devenu un bâtiment indispensable pendant la seconde guerre mondiale. Parmi les quelque 2 500 submersibles qui ont été en service durant le conflit, Jean Moulin en a sélectionné quarante-quatre pour ce
livre. Quarante-quatre navires représentant les principales nations belligérantes et leurs réalisations les plus
emblématiques et les plus originales. Comme le croiseur submersible Surcouf ou les sous-marins de poche
italiens ou allemands.
Alors que seulement 760 submersibles équipaient les principales marines du globe en 1939, plus de 1 700
bâtiments supplémentaires ont été construits (et près de 1 500 détruits) avant la fin des hostilités. L’Allemagne nazie a mis à l’eau près de 900 U-boote qui ont semé la terreur dans l’océan Atlantique, la Méditerranée
et jusqu’à l’océan Indien.
Pendant cette période, le submersible a d’ailleurs connu sa première révolution technologique avec l’apparition du schnorchel. Jusqu’en 1944, il naviguait essentiellement en surface, ne plongeant que pour des
raisons tactiques ou pour se mettre à l’abri. Grâce au schnorchel – un tube permettant l’évacuation des gaz
d’échappement et la prise d’air frais –, le rechargement des batteries peut se faire en plongée, en toute discrétion.
Couper les routes « marchandes » – en attaquant les convois de matériels et de ravitaillement entre les
alliés des deux bords – a été la principale mission des forces sous-marines. Avec succès pour les Allemands,
jusqu’en 1943, malgré le décryptage de leurs communications (plus de 14 millions de tonnes de navires
alliés coulés), et pour les Américains qui parviennent à isoler le Japon et à le priver de ses ressources énergétiques. Ainsi s’est écrite la Seconde guerre mondiale sous les mers...
Stéphane Gallois
Le sous-marin français de 1 500 tonnes Casabianca,
échappé de Toulon le 27 novembre 1942 et vu à Alger peu après. (ECPAD)
d’une guerre à l’autre
Le sous-marin n’était encore qu’une arme expérimentale,
aux capacités incertaines mais prometteuses, au début de
la première guerre mondiale, en août 1914. A la fin du même
conflit, en novembre 1918, il a largement prouvé ses possibilités et les sous-mariniers allemands ont même été à deux
doigts de vaincre la Grande-Bretagne en détruisant une partie
de sa flotte marchande.
Après la Grande Guerre, malgré quelques tentatives pour
mettre le sous-marin hors la loi, les flottes sous-marines continuent de se développer, au moins qualitativement, le nombre
de bâtiments finalement construits étant limité par les possibilités financières. Les états-majors souhaitent disposer de
grands sous-marins pouvant manœuvrer avec les escadres
traditionnelles. Les bâtiments construits dans les années
vingt et trente peuvent se diviser, en dehors de quelques cas
particuliers, entre les grands sous-marins dont les capacités
sont encore trop limitées pour justifier leur appellation de
sous-marin d’escadre, et les moyens ou petits sous-marins
destinés à la protection des côtes, aux opérations dans les
mers étroites et à l’entraînement et, enfin, quelques sous-marins spécialisés dans le mouillage de mines.
Le sous-marin de 600 tonnes français Minerve en Grande-Bretagne. (ECPAD)
les sous-marins en combat
En septembre 1939, au début de la seconde guerre mondiale, on compte 761
sous-marins en service dans le monde. Les principales, flottes sont, par ordre
décroissant : l’URSS (180 bâtiments), l’Italie (100), les Etats-Unis (95), la France
(78), le Royaume-Uni (62), l’Allemagne : (57), le Japon (57), les Pays-Bas (21), la
Suède (20). Les marines de dix-sept autres pays disposent d’un total de 91 sousmarins.
La guerre sous-marine commence dès le 3 septembre 1939 avec le torpillage
du paquebot britannique Athenia par le sous-marin allemand U 30. Les Allemands
n’ont commencé la reconstitution de leur flotte sous-marine, l’Ubootwaffe, qu’en
1935. Ils devaient avoir 200 sous-marins pour la guerre envisagée à partir de 1944
ou 1945. En fait, les Allemands ne vont commencer la guerre sous-marine vraiment
sans restriction qu’en novembre 1939. Faute d’une flotte de surface suffisante, les
sous-marins vont être la principale arme des Allemands sur mer et un vaste programme de construction est lancé avec l’objectif, jamais atteint, de produire trente
sous-marins par mois.
La bataille de l’Atlantique va durer toute la guerre, jusqu’en mai 1945. Elle oppose les Allemands, avec une participation italienne aux résultats limités, aux
alliés, Britanniques et Français puis Britanniques pratiquement seuls puis Britanniques et Américains. Les sous-marins allemands vont aussi opérer en Méditerranée et jusqu’en océan Indien, avec une base à Sumatra. Ils détruisent un total de
14 500 000 tonnes de bâtiments alliés.
Les sous-marins britanniques sont concentrés en Extrême-Orient au début de la
guerre mais ces derniers vont surtout opérer en Méditerranée, certains à partir de
Malte, et en mer du Nord. Ils attaquent en particulier les trafics italien et allemand
sur les côtes occupées et entre l’Italie et l’Afrique, participant largement aux problèmes de ravitaillement des forces de l’Axe en Afrique du Nord. Ils sont renforcés
par les sous-marins de pays occupés réfugiés en Grande-Bretagne, notamment la
France libre et les Pays-Bas. Une partie de ces bâtiments est utilisée pour l’entraînement des forces anti-sous-marines. Les sous-marins britanniques reviennent
en Extrême-Orient en 1945. Ils détruisent 1 800 000 tonnes de navires ennemis.
Les sous-marins français, handicapés par les problèmes d’entretien d’un matériel trop fragile, assurent de nombreuses patrouilles jusqu’à l’armistice de juin
1940. Certains sont ensuite la cible d’attaques britanniques alors que d’autres, ar-
més par les Forces navales françaises libres, opèrent sous commandement opérationnel anglais. A partir de fin 1942, des sous-marins servent avec un certain
succès en Méditerranée mais la majorité est utilisée pour les écoles d’écoute alliées. Les sous-marins français ont détruit 14 000 tonnes de bâtiments adverses
auxquelles il faut ajouter les 24 000 tonnes coulées par les mines du sous-marin
Rubis.
Les nombreux sous-marins italiens opèrent surtout en Méditerranée. Les 32
unités envoyées en Atlantique et basés à Bordeaux, sont mal adaptées au théâtre
d’opération et leurs résultats sont bien inférieurs à ceux des Allemands. Leurs
opérations s’arrêtent en fait avec l’armistice de septembre 1943 après qu’ils ont
détruits 568 000 tonnes de bâtiments adverses.
La vaste flotte de sous-marins soviétiques, opérant dans des conditions difficiles avec du matériel aux performances limitées, n’obtient finalement que de
faibles succès contre la navigation allemande en Arctique et en mer Noire. En Baltique, les sous-marins soviétiques sont bloqués au port à partir de la fin de 1941
et ne peuvent vraiment reprendre les opérations offensives qu’en septembre
1944. Les sous-marins rouges détruisent au total 270 000 tonnes de bâtiments
adverses.
Les sous-marins japonais sont conçus pour attaquer la flotte américaine avant
la grande bataille envisagée dans l’ouest du Pacifique. Ils obtiennent des résultats
certains contre des bâtiments de guerre américains mais négligent les lignes de
communication adverse entre les Etats-Unis, Hawaï et l’Australie. Vers la fin de
la guerre, les sous-marins japonais survivants feront surtout du transport aux
profits des positions japonaises isolées par l’avance américaine. Ils ont coulés
1 500 000 tonnes de navires alliés.
Les Américains commencent une guerre sous-marine sans restriction dès leur
entrée en guerre, le 7 décembre 1941. Les résultats sont longtemps limités par
des problèmes de torpilles mais ils finissent par isoler le Japon des sources de
matières premières du sud puis du continent. Les sous-marins américains ont détruit une grande partie de la marine marchande japonaise, dont presque tous les
pétroliers et un certain nombre de navires de guerre dans, à l’époque, une grande
discrétion, d’où le surnom de « service silencieux » (Silent Service) qui est entré
dans l’histoire. Les sous-mariniers américains qui ont détruits 5 500 000 tonnes
de bâtiments ennemis, ont été utilisés pour des reconnaissances et le sauvetage
d’aviateurs abattus dans les eaux ennemies.
la bataille de l’atlantique peut se diviser en huit phases :
- De septembre 1939 à juin 1940, les sous-marins allemands, disponibles en petit
nombre, opèrent en général isolément puis sont engagés en avril en Norvège mais
des problèmes de torpilles limitent les succès, notamment contre certains grands
bâtiments britanniques.
- De juillet 1940 à avril 1941, les attaques de convois en meute se développent, avec
succès, dans les atterrages occidentaux (les Western Approaches, dans l’ouest des
îles britanniques).
- De mai à décembre 1941, les meutes attaquent les convois du Groenland à la
Sierra Leone mais les Britanniques qui décryptent une partie des communications
allemandes, manœuvrent les convois entre les meutes.
- De janvier à juin 1942, les sous-marins allemands opèrent dans l’Atlantique Ouest,
sur les côtes américaines, aux Antilles et jusqu’au large du Brésil.
- De juillet 1942 à mai 1943, les sous-marins, maintenant nombreux, opèrent pratiquement dans tout l’Atlantique Nord et central avec des détachements du Vénézuela à l’Afrique du Sud.
- En mai 1943, la mise en service massive et presque simultanée de nouveaux
moyens alliés cause la perte de 41 sous-marins allemands et leur retrait provisoire
de l’Atlantique Nord.
- De juin à août 1943, les sous-marins opèrent dans les zones excentrées et les
Britanniques lancent une offensive aérienne dans le golfe de Gascogne contre les
sous-marins en transit entre les bases françaises et les zones d’opérations.
- De septembre 1943 à mai 1944, les attaques en meute reprennent dans l’Atlantique Nord mais leur échec conduit, à partir de janvier 1944, à laisser les sous-marins
opérer isolément dans l’attente d’une nouvelle génération de bâtiments.
- De juin 1944 à mai 1945, après le débarquement en Normandie, les sous-marins
allemands opèrent à l’ouvert de la Manche. Une partie des bâtiments est équipés
de schnorchel qui permet de recharger les batteries en plongée. A partir de septembre, ils se concentrent essentiellement autour des îles britanniques.
Les sous-marins soviétiques 304 et 302 vus en Baltique en 1934. (DR)
du submersible au véritable sous-marin
En 1939, tous les sous-marins en service sont en réalité des submersibles,
des bâtiments qui naviguent normalement en surface et ne plongent que lorsque la discrétion s’impose, pour une attaque par exemple ou en cas de menace
ennemie avérée. Les Allemands trompent les Britanniques en attaquant en surface de nuit et souvent en meute, dispersant ainsi les escorteurs d’un convoi. La
recharge des batteries oblige alors le sous-marin à rester en surface plusieurs
heures par jour.
Les Britanniques disposent en 1939 de l’Asdic (devenu maintenant le sonar),
un appareil de détection sous-marine actif qui permet la détection des sous-marins en plongée mais avec une portée limitée.
Les Allemands en surface échappent à la détection de l’Asdic. Les Britanniques disposent de destroyers plus ou moins spécialisés et d’escorteurs de plus
en plus nombreux (avisos, corvettes puis frégates). Le radar centimétrique
(octobre 1941), la détection des émissions radio des sous-marins grâce au radiogoniomètre à hautes fréquences (HF/DF ou Huff Duff), la maîtrise de l’Asdic
combinée avec des armes de jet par l’avant (hedgehog puis squid) et la constitution de groupes de chasse spécialisés et bien entraînés sont particulièrement
efficaces à partir de 1943.
L’aviation, que l’on appelle maintenant de patrouille maritime, est peu développée en 1939, avec des appareils aux performances réduites. Elle se développe
lentement chez les Alliés, jusqu’à, avec les quadrimoteurs Liberator, couvrir tout
l’Atlantique en 1943. Les moyens de détection (radars, bouées sonores), les
armements (grenades et torpilles acoustiques Fido) permettent aux avions et
hydravions alliés d’avoir une efficacité certaine.
Les Alliés bénéficient aussi largement du décryptage des communications
des sous-marins ennemis en Atlantique, notamment de juin 1941 à février 1942
et à partir de janvier 1943. Les Allemands font en partie de même mais seulement jusqu’en juin 1943.
Dans ces conditions, le torpilleur submersible ne peut plus rester longtemps
en surface à partir de fin 1943. Les Allemands trouvent une parade avec le schnorchel qui permet la recharge des batteries en plongée et à partir de début
1944. Mais la véritable solution sera le sous-marin pur, conçu pour naviguer et
combattre en plongée. Les Allemands conçoivent finalement dans l’urgence les
Le sous-marin allemand U 83, type VII B, à Brest.
Achevé en février 1941, il est coulé en mars 1943. (ECPAD)
sous-marins type XXI et XXIII mais leur mise au point est trop longue et seuls les
premiers type XXIII seront opérationnels en 1945, trop tard pour jouer un rôle
significatif.
Les Japonais ne commencent véritablement à s’organisent pour la lutte anti
sous-marine qu’à partir de 1943. Ils ne rattraperont jamais leur retard technique face à des sous-marins américains bien adaptés au Pacifique, avec de bons
radars et bénéficiant aussi du décryptage d’une partie des communications adverses.
sur la tombe du marin, ne fleurissent pas les roses. . .
29 000 sous-mariniers allemands ont été tués ou ont disparus sur un effectif
total de 40 000 hommes. Les Allemands ont pris livraison de 1 165 sous-marins
entre 1935 et 1945 dont 810 sont perdus en opérations, par bombardement ou par
accident, 201 sabordés début mai 1945 et 154 rendus.
Les Britanniques perdent 3 160 hommes et 74 sous-marins, les Français 823
hommes et 61 sous-marins (dont seize sabordés à Toulon), les Italiens 128 sousmarins, les Soviétiques 97 sous-marins, les Japonais 129 sous-marins et les Américains 3 500 hommes et 52 sous-marins.
A la fin de la seconde guerre mondiale, en septembre 1945, 925 sous-marins
sont en service ou, pour les Allemands (154 bâtiments) et les Japonais (58), en
attente de démolition, sabordage ou partage par les Alliés. Les Américains ont
alors 254 sous-marins, les Soviétiques 171, les Britanniques 130, les Français 15
et les Italiens 31, ces derniers allant pour la plupart être rapidement démolis. Quelque 109 autres sous-marins, souvent anciens, sont encore répartis entre seize
marines secondaires. Une partie de ces bâtiments, souvent usés par la guerre, est
rapidement périmée. Certains sont modernisés puis remplacés dans les années
cinquante par des unités dérivées des derniers sous-marins allemands et, dans
les grandes marines, par les sous-marins à propulsion nucléaire.
Le choix des sous-marins présentés dans cet ouvrage mélange volontairement
des bâtiments plus ou moins célèbres et des submersibles oubliés ou inconnus. Ils
sont présentés chronologiquement par pays, ces derniers classés par leur ordre
d’entrée dans la seconde guerre mondiale. Les sous-marins allemands et français
font l’objet de volumes particuliers dans la même collection.
Morse
Ò
32)
LE MORSE EST L’UN DES NEUF SOUS-MARINS de 1re classe type Requin construits entre 1922 et 1928. Ces bâtiments
correspondent au projet C 4 de 1922 pour un sous-marin de grande patrouille. Ils sont refondus entre 1935 et 1937 puis basés
à Bizerte qui sert de base à 17 sous-marins au début de la guerre.
La 9e division de sous-marins qui rassemble le Caïman, le Morse et le Souffleur, est détachée au Maroc fin 1939 pour participer
à la surveillance des îles Canaries où sont réfugiés des bâtiments allemands. La division quitte Bizerte le 9 novembre et arrive
à Casablanca le 19. Le Morse accomplit une mission vers les Canaries du 5 au 16 décembre. La division repart de Casablanca le
24 décembre et est de retour à Bizerte le 1er janvier 1940.
L’Italie entre en guerre le 10 juin 1940. Le Morse appareille de Bizerte le même jour pour patrouiller avec le Caïman dans le golfe
de Gabès, dans le nord-est de Djerba. Il reçoit l’ordre de rallier Sfax le 16 juin mais ne répond pas. Le sous-marin a été détruit sur
une mine du barrage français de Ras Semoun dans le sud des îles Kerkennah en se dirigeant sur Sfax.
Le sort des autres sous-marins est à l’image des problèmes de la Marine après l’armistice. Le Narval, armé par les FNFL, est
perdu sur une mine le 15 décembre 1940. Le Souffleur est coulé au Liban par le sous-marin britannique Parthian le
25 juin 1941. Le Caïman est sabordé à Toulon le 27 novembre 1942. Les Requin, Dauphin, Phoque et Espadon
sont saisis par les Allemands à Bizerte le 8 décembre 1942. Le Phoque, seul réarmé par les Italiens, est perdu
lors de sa première mission. Le Marsouin échappe à la destruction à Alger le 8 novembre 1942 puis au
sabordage de Toulon et est désarmé en Afrique du Nord en avril 1944.
La dernière
victime
Ó
Janvier
Lundi
3
1re classe, type Requin
France
Janvier
Lundi
3
18 novembre 1925
Janvier
Lundi
3
Arsenal de Cherbourg
Janvier
Lundi
Coulé entre
les 13 et 15 juin 1940
3
10 février 1928
Le Morse devant Toulon vers 1930. (Marius Bar)
Janvier
Lundi
3
(33
Janvier
Lundi
3
Janvier
Lundi
3
Janvier
Lundi
3
Minerve
Ò
42)
LES SIX DERNIERS SOUS-MARINS de 600 tonnes (Minerve, Junon, Vénus, Iris, Pallas et Cérés) sont construits sur des plans de
l’Amirauté, les deux derniers différant par un massif mieux profilé.
La Vénus et l’Iris s’échappent de Toulon le 27 novembre 1942, la Vénus pour se saborder à la sortie du port et l’Iris pour se faire
interner en Espagne. La Cérés et la Pallas, sabordés à Oran en novembre 1942, ne seront pas remises en état.
La Minerve est basé à Cherbourg puis à Oran en mai 1939. Elle est détachée à Casablanca en décembre puis va caréner à
Cherbourg en janvier 1940. Les quatre sous-marins (Minerve, Junon, Orion, Ondine) en travaux à Cherbourg sont évacués
à Plymouth en juin 1940 où ils sont saisis par les Britanniques le 3 juillet. La Minerve est réarmée par les Forces Navales
Française Libres et appareille pour une première mission le 31 janvier 1941. Elle fait treize patrouilles, en général sur les
côtes norvégiennes jusqu’en août 1942, réalisant quatre attaques à la torpilles (manquées !) et un débarquement d’agents.
Après un carénage, elle appareille pour rallier la Méditerranée orientale mais, le 10 octobre 1943, au large d’Ouessant, elle fait
surface pour se positionner dans une zone où tous les sous-marins alliés doivent rester en plongée et elle est avariée par un
quadrimoteur Liberator néo-zélandais. Le sous-marin regagne Plymouth et n’est pas réparé. La coque est drossée à
la côte le 17 septembre 1945 alors qu’elle est remorquée vers Cherbourg.
La Junon, d’abord utilisée au profit de la Minerve, est réarmée à son tour en septembre 1941. Elle ne sera
définitivement désarmée qu’en 1954. L’Orion et l’Ondine, cannibalisés, ne seront jamais remis en état et
sont condamnés.
La France
libre
Ó
Janvier
Lundi
3
2e classe, type Amirauté
France
Janvier
Lundi
3
23 octobre 1934
Janvier
Lundi
3
Arsenal de Cherbourg
Janvier
Lundi
3
15 septembre 1936
Échouage 17 septembre 1945
La Minerve devant Toulon le 1er juillet 1939. (Marius Bar)
Janvier
Lundi
3
(43
Janvier
Lundi
3
Janvier
Lundi
3
Janvier
Lundi
3
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