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Les divisions cellulaires chez
les Eucaryotes
Proposition de corrigé
Introduction
     - définir les termes du sujet :
- Cellule eucaryote
- Division cellulaire :
- La mitose
- La mitose
- problématique :
   Étudier les mécanismes cytologiques conduisant
d'une part à la répartition des éléments génétiques
dans chacune des cellules filles et d'autre part à la
division des constituants cytoplasmiques et pour
finir à celle des contours cellulaires
Préciser en quoi la signification génétique de ces
deux divisions est différente.
Établir la signification biologique de ces deux
modes de division chez tous les Eucaryotes.
I/ Les mécanismes impliqués dans les
processus de division cellulaire
A/ Nécessité d'une duplication préalable et d'une condensation
des chromosomes
1/ Duplication des chromosomes au cours de la réplication à
l'interphase
  Évolutions des quantités d'ADN au cours des
cycles cellulaires aboutissant soit à une mitose, soit
à une méiose (graphiques).
Expérience de Taylor indiquant que les 2
chromatides d'un chromosome métaphasique sont
issues de la réplication semi-conservative d'une
même molécule d'ADN.
   - Préciser que la structure dupliquée du
chromosome est la même en début de mitose ou
de méiose.
- Ne pas expliquer les mécanismes de la
réplication
--> l'ADN chromosomique est une molécule très
longue et sa répartition correcte fait intervenir
une compaction.
2/ Condensation des chromosomes au
cours de la prophase
  Schéma de chromosome
métaphasique, avec des
légendes fonctionnelles et de
placer autour des
agrandissements successifs
montrant les différents niveaux
de compaction: filaments
nucléosomiques (rôle des
histones), enroulement
superhélicoïdal autour de
protéines non-histones d'un
filament de diamètre 30 nm
replié en microconvules.
Condensation : réduction de la
longueur de l’ADN, de 5 cm à 5
mm ; phosphorylation des
histones H1.
B/ Des phénomènes cytoplasmiques
semblables
 1/ Mise en place d’éléments du cytosquelette guidant la
migration des chromosomes
Mise en place du fuseau de division: rôle
des centres organisateurs de polymérisation
des microtubules (les centrioles dans les
cellules animales),
 + démonstration expérimentale.
 Élongation des microtubules
polaires
Capture des kinétochores par
les microtubules
Microtubules kinétochoriens
Organisation du fuseau mitotique
  Les filaments astraux qui
attachent le fuseau à la
membrane au niveau des pôles
Les filaments polaires qui
relient les deux pôle ; la
désorganisation de l'enveloppe
nucléaire en fin de prophase,
permet la disposition du fuseau
au centre de la cellule entre les
pôles.
Les filaments kinétochoriens
organisés par les kinétochores :
positionnement en plaque
équatoriale à la métaphase.
À l'anaphase, dissociation des cohésines, clivage des
centromères
 Anaphase A : mouvement des
chromatides vers les pôles,
accompagné d’un
raccourcissement des
microtubules kinétochoriens.
intervention de protéines
motrices : le mouvement
chromosomique couplé à l’ATP
entraîne le désassemblage du
microtubule ou le
désassemblage des
microtubules entraîne le
mouvement chromosomique.
Intervention des protéines motrices dans
le raccourcissement des microtubules
kinétochoriens
 Anaphase B :
séparation des pôles
eux-mêmes, associée à
l’élongation des
microtubules polaires.
Modèle d’action d’une protéine
motrice pendant l’anaphase B
2/ Répartition approximative du
contenu cytoplasmique
 Multiplication des constituants pendant
l'interphase et répartition le plus souvent
statistique
C/ Séparation des cellules filles:
la cytodiérèse (cytocinèse)
1/ Mécanismes différents selon les
cellules
 Cellule animale : mise en place d'un faisceau
annulaire d'actine associé à de la myosine
Cellule végétale : formation et évolution du
phragmoplaste
2/ Des cellules de même taille ou non à
l'issue de la cytodiérèse
 Mitose : mitoses inégales lors du développement
embryonnaire.
 Méiose : formation des méiospores (Angiospermes 4
microspores de taille identique chez le mâle ou une
macrospore chez la femelle) ; formation des gamètes chez
la plupart des animaux (quatre spermatozoïdes identiques
chez le mâle et un ovotide + globules polaires chez la
femelle).
D/ Déterminisme commun aux
deux modes de division
 1/ Existence d'un facteur déclenchant les
divisions
Mise en évidence expérimentale :
 expériences de fusion de
deux cellules se trouvant
dans des phases
différentes du cycle
cellulaire. -> Existence d'un facteur
déclenchant la division
quand il est injecté à une
autre cellule, facteur
universel.
Mise en évidence du MPF
2/ Nature chimique et mode d'action
 nature protéique,
2 sous unités de
PM différents.
Évolution des taux de cyclines et de
l’activité du MPF au cours du cycle
Mode d’activation du MPF
Rôle du MPF, cyclines et kinases
 le MPF agit notamment par la phosphorylation (rôle de kinase) de
protéines : les lamines nucléaires qui se dissocient alors et les
histones H1 ce qui entraîne la condensation des chromosomes.
Contrôle du cycle cellulaire
Points de contrôle du cycle
cellulaire
Bilan du I
 Les processus décrits interviennent à la fois
dans la mitose et la méiose des cellules
Eucaryotes cependant les différences dans
leur réalisation conduisent à des
significations génétiques différentes.
II/ Signification génétique de la mitose
et de la méiose
 une cellule possédant 2n = 4 chromosomes,
dont l'un porte deux gènes liés, donc à trois
gènes au total. Veiller à ce que les chromosomes
conservent leurs dimensions et les loci de
leurs gènes dans les interprétations
chromosomiques.
Code couleur, dans chaque paire, un
chromosome d’origine paternelle et un
d’origine maternelle.
Partir de la cellule mère en interphase
A/ Des division conformes ou non au plan
chromosomique
 1/ Des résultats quantitativement différents
a/ la mitose, une reproduction conforme
- La ségrégation des chromatides de chaque
chromosome dupliqué conduit à deux cellulesfilles identiques à la cellule-mère à l'issue de la
mitose.
- Schémas d'interprétation des différents stades
nettement reconnaissables
b/ la méiose, une réduction chromatique
 Quatre cellules haploïdes à l'issue de deux
divisions : la première est réductionnelle au
plan du nombre des chromosomes et
conduit à la ségrégation des homologues de
chaque paire, la seconde est équationnelle
sur le plan du nombre de chromosomes et
conduit à la ségrégation des chromatides.
2/ Rôle du cytosquelette dans cette répartition différente des éléments
génétiques
 Positionnements différents des
kinétochores en métaphase de
mitose et de première division
méiotique.
 Rôles de stabilisation joués dans la
mitose par les centromères et dans
la méiose par les chiasmata.
 D'où à l'anaphase, dans un cas,
clivage des centromères et dans
l'autre cas, séparation des
homologues, les mécanismes étant
ensuite quasiment identiques.
B/ Recombinaisons génétiques et brassages alléliques au
cours de la méiose
1/ Appariement et réalisation des recombinaisons
  Recombinaisons
génétiques homologues :
L’interaction est suivie
d’un échange des
segments d’ADN
(crossing-over)
Différentes étapes de
la prophase I, avec les
évènements essentiels qui
se produisent lors de
chacune.
Mise en place du complexe synaptonémal à la
prophase I : schéma.
Organisation du complexe
synaptonémal
Dissociation
du complexe
 - Dissociation de
ce complexe en
fin de prophase,
une fois
l'appariement
réalisé et les
bivalents associés
par les chiasmata
Rôle des nodules de
recombinaison
La recombinaison homologue
Le brassage intrachromosomique,
conséquence de la recombinaison
         2 chromatides associant les allèles parentaux
et 2 chromatides recombinées à l’origine d’une
nouvelle association allélique
Dénombrement : 23 paires de chromosomes,
approximativement 1000 gènes par chromosome, en
considérant le % d’hétérozygotie à 10% (exagéré),
il y a en moyenne 100 loci hétérozygotes par
chromosome
et soit en considérant 2 allèles par gène : pour le
locus 1, soit A, soit a et donc 2 possibilités (A,a) (21)
pour le locus 2, soit B, soit b, soit 4 combinaisons en
tout (22), (AB, Ab,aB, ab)
pour le locus 100 (2100)
Soit pour un chromosome 2100 combinaisons
alléliques possibles
Crossing-over inégaux, en
position non homologue
 chez la drosophile, la
mutation dominante Bar
produit un oeil qui
ressemble à une fente
p l u t ô t q u ’à l ’ o v a l e
h a b i t u e l . L’ é t u d e
cytologique des
c h r o m o s o m e s
polyténiques a montré que
Bar est en fait une
duplication en tandem qui
résulte probablement d’un
crossing-over inégal.
La duplication, à l’origine des
familles de gènes
 On mentionnera le crossing-over inégal : de
nouveaux gènes peuvent apparaître par mutations
d’autres gènes au cours des processus évolutifs
(divergence des copies obtenues), sans que ceci ait
pour conséquence la disparition de la fonction codée
par le gène ancestral. (formation de familles
protéiques assurant des fonctions voisines : exemple
des globines, hormones post-hypophysaires ou antéhypophysaires).
2/ Le brassage
interchromosomique
      Le brassage interchromosomique, résultat du
positionnement aléatoire des bivalents en
métaphase I et du positionnement aléatoire
des chromatides lors de la métaphase II.
Schématisation illustrant les deux brassages
sur la cellule initiale (avec couleurs
différentes pour les origines parentales et des
marqueurs alléliques).
On indiquera également le positionnement
aléatoire des chromatides lors de l’anaphase 2.
Dénombrement des gamètes possibles = 2n
Si on combine les 2 brassages, le brassage
interchromosomique associe au hasard les 2100
chromosomes possibles,
soit 223x 2100= 10600 gamètes possibles
C / Variabilité génétique, mitose et
méiose.
Mitose et méiose : deux divisions dont
les significations génétiques
diffèrent :
- La mitose partage une cellule mère
en deux cellules filles qui peuvent
être de taille différentes mais qui
sont génétiquement identiques.
- La méiose partage une cellule
mère diploïde en quatre cellules
haploïdes toutes génétiquement
différentes entre elles et de la
cellule initiale.
Discussion de la conformité de
la mitose
    mitose donne deux cellules
identiques aux mutations près.
La mutation est un événement
peu probable à l’échelle du
gène, mais sa probabilité augmente
avec l’échelle d’espace
(passage au niveau
populationnel) ou de temps (échelle évolutive).
Méiose et mutations chromosomiques
La méiose, un processus réparateur de mutations
    que la méiose peut être à l’origine d’une
restauration du chromosome initial. dans le cadre de la reproduction sexuée,
si deux chromosomes sont mutés sur des loci
différents, le processus de recombinaison permet de
restaurer le chromosome ancestral tout en
produisant un chromosome doublement muté. Ils permettent donc d’éliminer au sein des
populations les mutations délétères qui
s’accumuleraient si n’intervenaient que des
phénomènes de reproduction asexuée. Pour certains chercheurs, il n’est pas impossible
que la méiose soit primitivement apparue en tant
que processus réparateur.  Il résulte en tout cas que ces deux modes de
division ont une signification biologique
différente.
III/ Significations biologiques de la mitose et de la méiose A/ Situation des deux modes de division dans les cycles
biologiques
Cycle haploDiplophasique :
2 phase équilibrées
Cycle haplophasique :
la diplophase est réduite
au zygote
Cycle diplophasique :
l’haplophase est réduite
aux gamètes
embryophytes
Les Champignons
Les animaux,
métazoaires
Complémentarité entre méiose et fécondation
Cycles des Embryophytes
B/ Signification biologique de la mitose
1/ Mitoses et reproduction asexuée
 Toutes les cellules qui en sont issues constituent un clone.  Rapidité, prolifération cellulaire
 Exemples : Protistes ; importance chez les parasites
(Plasmodium, Trypanosome) ; Spores mitotiques de
certains champignons
2 / Développement et croissance des organismes
- - - Développement embryonnaire : segmentation, gastrulation,
histogenèse et organogenèse animale et végétale. Développement post-embryonnaire : croissance des
organismes. Exemple des Angiospermes : mérèse, méristèmes ; points
végétatifs ; croissance indéfinie.
3/ Renouvellement cellulaire
 De nombreux tissus se renouvellent de façon
permanente (épithéliums) ou lors de lésions
(réparation et cicatrisation)
 Exemple : épiderme pluristratifié de Vertébré :
localisation des différentes zones et de l’assise
génératrice
C/ Signification biologique de la méiose
1 / Production de gamètes
  Les différents stades
de la
gamétogenèse ;
relations entre type
cellulaire et place
dans la méiose. Les particularités :
divisions inégales ;
blocage éventuel
(les différents cas,
avec des exemples).
2 / Production de méiospores  Les caractères des
méiospores.  Leur origine à partir des
cellules mères des spores.
 Leurs places dans les
cycles, à l’origine des
gamétophytes (exemple :
Fougère). Conclusion
 Les divisions cellulaires permettent la reproduction des cellules et
des organismes, principe même de définition du vivant.
Elles mettent en œuvre des mécanismes cytologiques similaires
mais leur signification génétique est différente. La mitose
intervient dans la constitution et l'entretien des organismes
pluricellulaires ainsi que dans la reproduction asexuée alors que la
méiose est caractéristique de la reproduction sexuée.
Complémentaire de la fécondation, la méiose produit des cellules
haploïdes au contenu génétique original (gamètes ou méiospores)
susceptibles de fusionner (directement ou après des mitoses) avec
d'autres cellules également haploïdes et originales. Elle est de ce
fait, facteur de diversité génétique et peut contribuer à répandre
rapidement, dans une population sexuée, les nouveaux allèles
apparus par mutation chez des individus distincts.
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