`a cause des contraintes (C) et (3).
Propri´
et´
es de l’algorithme.- Proposition 1. - (Compl´etude) L’algorithme
calcule l’ensemble de toutes les solutions minimales M, c’est `a dire que Mest inclus
dans l’union des Mn, pour n≥1.
Proposition 2. - (Correction) L’algorithme ne calcule que des solutions mini-
males, c’est `a dire que Mnest inclus dans Mpour tout n≥1.
Theoreme 1. - (Terminaison) L’algorithme termine, c’est `a dire qu’il existe
n0≥1tel que Pn0est vide.
D´emonstration. - Si l’algorithme termine sans la contrainte (C), alors il termine
´egalement si l’on en tient compte. On va donc prouver que l’algorithme termine sans
imposer la contrainte (C). La d´emonstration repose sur le lemme suivant :
Lemme 1. - Soit vnun vecteur de Pn. Alors kAvnk ≤ C√n,
o`u C=Max{kAejk | j∈ {1, ..., q}}.
D´emonstration. - La d´emonstration se fait par r´ecurrence sur n. Le cas n= 1 est
trivial. Supposons le r´esultat vrai pour n≥1 et soit vn+1 ∈ Pn+1.vn+1 s’´ecrit vn+ej
avec vn∈ Pnet j∈ {1, ..., q}tel que Avn·Aej<0. On a donc :
kAvn+1k2=kAvnk2+kAejk2+ 2 Avn·Aej≤(n+ 1) C2.
Supposons que l’algorithme ne termine pas. Alors il existe une suite (vn)n≥1infinie
telle que, pour tout n≥1, vnappartient `a Pnet vn+1 =vn+ejpour un certain
jdans {1, ..., q}. Le vecteur vns’´ecrit (v1n, . . . , vqn) o`u, pour tout jdans {1, ..., q},
vjn est un entier naturel, et Pq
j=1 vjn =n. Consid´erons alors la suite (v0
n)n≥1d´efinie
par : v0
n=vn
n. La suite (v0
n)n≥1prend ses valeurs dans l’ensemble [0,1]q(o`u [0,1]
est l’intervalle r´eel). Cet ensemble ´etant compact, elle admet une valeur d’adh´erence
(l1, . . . , lq). Soit (v0
φ(n))n≥1une suite extraite de (v0
n) de limite (l1, . . . , lq) et (vφ(n))n≥1
la suite extraite de (vn) correspondante :
q
X
j=1
ljAej=
q
X
j=1
( lim
n→∞ v0
jφ(n))Aej= lim
n→∞
1
φ(n)(
q
X
j=1
vjφ(n)Aej),
et donc, d’apr`es le lemme pr´ec´edent, il vient :
k
q
X
j=1
ljAejk= lim
n→∞
1
φ(n)k
q
X
j=1
vjφ(n)Aejk= lim
n→∞
1
φ(n)kAvφ(n)k ≤ lim
n→∞
C
pφ(n)= 0.
On a donc :
q
X
j=1
ljAej= 0.
Tous les ljne sont pas nuls (car, par passage `a la limite, Pq
j=1 lj= 1) et, sans perte de
g´en´eralit´e, on peut supposer qu’aucun d’entre eux n’est nul (sinon, on ne consid`ere que
ceux qui ne le sont pas). Remarquons qu’alors, la suite (vjφ(n))n≥1prend pour tout j
dans {1, ..., q}des valeurs arbitrairement grandes.
La famille de r´eels (lj)1≤j≤qengendre un espace vectoriel sur lQ de dimension m, o`u
1≤m≤q. Soit (l1, . . . , lm) (`a renum´erotation des ljpr`es) une base de cet espace
vectoriel. Les vecteurs lk,m+ 1 ≤k≤q, se d´ecomposent dans cette base :
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