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Economie de l’Union Européenne
Euro
Nom de la monnaie unique européenne, née officiellement en 1999 (pour la seule monnaie scripturale) et qui s’est substituée
totalement aux monnaies nationales (y compris les monnaies fiduciaires) des pays fondateurs de la zone euro le 1er janvier 2002.
Selon le Traité de Lisbonne, la monnaie unique devrait à terme être adoptée par tous les pays de l’Union. En réalité, plusieurs, bien
que respectant les critères de convergence nécessaires pour être qualifiés pour la monnaie unique, n’ont pas souhaité l’adopter,
préférant conserver leur monnaie nationale (Suède, Danemark, Royaume-Uni).
La crise de la zone euro, en affaiblissant fortement certains des pays membres (Espagne, Grèce), semble leur avoir donné raison.
Une monnaie unique, en effet, n’est pas seulement un acte économique : c’est un pas décisif vers le fédéralisme, alors même que les
pays membres de la zone euro rechignent à partager leurs pouvoirs souverains.
Inflation
Hausse cumulative de l’ensemble des prix.
Si les prix du pétrole subissent un choc à la hausse, il n’y a inflation que si ce choc est répercuté dans l’ensemble de l’économie sous
forme de hausse généralisée de prix. L’inflation se mesure par la hausse des prix, mais elle ne s’y réduit pas. On peut avoir une
situation d’inflation contenue grâce à l’action publique.
L’inflation des actifs désigne la constitution de bulles spéculatives dans lesquelles la hausse des prix des actifs encourage la
demande.
L’hyperinflation désigne une situation telle que chacun, se défiant de la monnaie nationale dont le pouvoir d’achat diminue de jour
en jour, finit par recourir à d’autres instruments de fixation des prix (dollar, troc). Ainsi, une inflation qui dégénère risque de
détruire le mécanisme même des échanges.
Intérêts
Rémunération due à un créancier au titre du prêt ou du délai de règlement accordés.
Keynésianisme
Analyse économique issue de l’œuvre de John Maynard Keynes et des économistes qui l’ont prolongée, débouchant sur un certain
nombre de propositions de politiques économiques. Le keynésianisme s’appuie principalement sur trois idées :
L’existence d’un chômage involontaire non lié à la rigidité des salaires, le rôle actif joué par la monnaie, l’importance des
anticipations des acteurs. L’Etat a donc un rôle important à jouer, puisqu’il dispose de levier macroéconomiques pour réduire les
déséquilibres que ces phénomènes engendrent.
Libéralisme
Au sens économique, approche qui fait davantage confiance au marché qu’à l’intervention publique pour assurer le bon
fonctionnement d’une société.
Macroéconomie
Approche de la réalité économique qui privilégie les grandeurs globales (revenu, production, consommation, épargne,
investissement, inflation etc..)