Cycle:
Le cycle de vie de Nesidiocoris tenuis passe donc par les stades oeuf, nymphe
et adulte. Sa durée dépend de la température, soit 30 à 35 jours à 18 ° C.
L'œuf est inséré par la femelle dans l'épiderme de la plante.
La nymphe passe par cinq étapes avant de passer au stade
adulte et change de couleur au fur et à mesure de son
évolution. La différentiation du sexe de l'individu se fait lors du
dernier stade larvaire avec des organes organes génitaux
féminins en T inversé et le mâle un point noir.
La capacité de reproduction de ces insectes dépend des espèces végétales, la
présence de la nourriture, et des conditions météorologiques. A 25°C, les œufs
éclosent dans les 10 jours environ suivant. Le cycle est plus long à des
températures plus basses. Le développement total des nymphes sur les
tomates, à 25 ° C est de 17 jours (Malais, M. et al., 1991).
Les températures chaudes permettent donc la multiplication des populations.
Dégâts sur les cultures
La salive injecté par Nesidiocoris tenuis dans les plantes par les piqûres
contient des enzymes digestives dont les propriétés oxydentes provoquent la
nécrose des cellules du phloème et du parenchyme. Certains sucs de la sève
peuvent être également oxydés.
Des anneaux et des chancres bruns apparaissent autour des tiges, des pétioles
et des fleurs, provoquant leur déssèchement et leur chute et
le rachitisme observés sur les feuilles.
Les feuilles deviennent petites et chétives et nécroses
annelées entrainant le blocage des apex et la chute des
bouquets floraux.
Le dommage est d'autant plus important que la plante est
attaquée à un stade jeune car Nésidiocoris préfère les parties
les plus tendres de la plante.
Augmentation des populations et des dégâts très rapide par
période chaude.
Comment repérer Cyrtopeltis dans les cultures
Présent le plus souvent sur les tiges et le long des
nervures et des fleurs dans les cultures, s'attaque
non seulement à la tomate mais également au
concombre, courgette, laitue...
Les larves de Nesidiocoris (difficile à différentier
des larves de macroplophus) sont en général
présentes en haut des plantes dans les têtes mais
sont difficles à repérer.