i - retour à la theorie classique du bau (descartes) et a l`art

PHILOSOPHIE DES ARTS
TEXTES AU PROGRAMME
- Ernst Cassirer, la philosophie des lumières, chap 6, « le siècle de la
critique »
- Jacques Rancières, l’image pensive (7 et 8ème séances)
- Philippe Déan, « deux sortes de peintures » (Diderot, Chardin)
Le XVIIIème est le siècle des Lumières, on y trouve beaucoup de textes
critiques sur les arts ; c’est un mouvement Européen
Le terme « d’esthétique » est le produit d’un théoricien allemand, F.B. Cette
esthétique est une discipline philosophique
I - RETOUR À LA THEORIE CLASSIQUE DU BAU (DESCARTES) ET A L’ART
POLITIQUE (G)
II - BASCULEMENT DE L’OBJECTIVITE A LA SUBJECTIVITE (DIDEROT,
DUBOS)
+ PRISE EN COMPTE DE CONTRIBUTEURS ANGLAIS (HUME,
SHAFTESBUY)
III - REEQUILIBRAGE DE LA SUBJECTIVITE (EMPIRISME) ET AUTORITE DE
LA RAISON
INTRO
Le texte de Cassirer est marqué par la volonté de faire de l’histoire à la
manière d’Hegel, qui est une histoire orientée, cherchant un but, une finalité.
(Fin ultime) La philosophie de Kant, est pour lui le point d’aboutissement avec
« critiques de la faculté de juger » où raison et concepts sont dominants et se
basent sur les règles universelles.
En contre point, pour complexifier l’histoire des idées, on trouve Diderot et
Burke pour qui le sublime est caractérisé par la terreur. Il s’agit en effet de
contourner les autorités de la raison.
= KANT/BURKE
ERNST CISSIRER
Le XVIIIème siècle met en avant l’esprit philosophique mais aussi la passion de
l’activité critique et artistique. La philosophie s’oppose à la critique mais ont
une même activité intellectuelle.
Une unité de nature relie la critique et la philosophie et débouche sur une
esthétique théorique qui cause un souci de rationalité et de perspective
théorique.
P.Theo va chercher une identité commune à l’art et la pensée et va
découvrir qu’un objet d’art qui devient un objet intellectuel n’est pas
quelque chose d’évident.
Au XVIIème siècle, on parlait d’ « artisan », tandis qu’au XVIIIème, il s’agit de
satisfaire des besoins intellectuels, de franchir le stade de la
perception/sensation
C’est la recherche d’unité pour fonder en raison une science esthétique
en réunissant l’art et la philosophie par le biais de la critique.
Platon rejette les images des idées. L’art peut être considéré comme une
forme d’irrationnel, de limite à la philosophie à laquelle il résisterait.
L’autonomie de Kant a permis d’établir les limites entre les deux domaines
afin de les absorber dans une synthèse intellectuelle.
= fondation esthétique/théorique
RAISON/IMAGINATION
REGLES/GENIE
CONNAISSANCE/SENTIMENTS
(Objectivité et subjectivité)
LOGIQUE/ESTHETIQUE
SAVOIR/INTUITION
Résumer, absorber pour obtenir une synthèse
ANNIE BECQ
« Genèse de l’esthétique Française moderne » 1680-1815
C’est un déclin de l’esthétique classe où le romantisme est le contre pied de
celle-ci. La psychologie et l’intellectuel montre un retour à l’expérience
individuelle alors que la production critique sur les arts amène celui-ci à
finaliser des fins morales.
Au XVIIIème, s’opère un glissement des normes et des concepts esthétiques, il
faut s’autonomiser par la logique, la philosophie morale ainsi que la physique
(Newton)
Empirisme = prise en compte de l’expérience
PSYCHOLOGIE/ESTHETIQUE
Déduction = Descartes = principes à vérifier par l’expérience
Induction = l’expérience amène aux principes
I ESTHETIQUE CLASSIQUE ET LE PROBLEME DE L’OBJECTIVITE DU
BEAU
Depuis Descartes, la philosophie a pour ambition d’embrasser la science et
l’art afin de soumettre cet art à des exigences strictes.
= contenu universel, « pourquoi plaît-il ? »
PLAIRE/DEPLAIRE = impressions individuelles = contenu authentique
Descartes étend au domaine de l’art, le principe d’unité pour caractériser le
savoir. Les objets d’art peuvent alors relever d’une raison universelle. Comme
la connaissance, l’art doit pouvoir produire des concepts ou en relever,
produire des idées claires et distinctes telles que l’astronomie, la musique ou
la géométrie.
La diversité des phénomènes de l’art ne doit pas conduire à des observations
empiriques mais conduire à une vision synthétique pour que la diversité puisse
être définie au principe de la raison.
Le terme « NATURE » permet d’unifier les raisons, on dit alors que se sont les
principes que la connaissance met à jour.
ART/NATURE = l’art est une imitation de la nature
= La raison comme origine commune de l’art de la renaissance, la raison
classique gouverne les principes de l’art artistique.
Quel est l’organe dans l’esprit humain qui va pouvoir juger de percevoir ces
rapports in errants de la raison à la nature ?
Pour André Chesnay : le bon sens, différent du sens commun qui relève d’un
usage commun et banal de l’entendement. Le bon sens en revanche, relève
du bon gout.
Cette faculté de juger est l’équivalent d’un esprit ou d’une exigence de
rigueur afin d’obtenir le principe d’universalité.
Chez Descartes, c’était dans la tradition de la renaissance, la géométrie
donnait la méthode fondamentale de connaissance de toute figure, image,
toute forme sensible. Il ne nie pas qu’il y est une place de l’intuition
puisqu’elle entre en jeu mais agit simplement au niveau de la perception
simple des rapports. Elle cède la place à la raison, qui intervient dans cette
méthode géométrique afin de libérer, d’émanciper cette méthode, de sa
certitude à l’imagination.
Cassirer voit la différence entre la simple perception d’un triangle rectangle
et la mesure de son périmètre en faisant entrer une certaine formule
mathématique.
INTUITION SENSIBLE/CONNAISSANCE RATIONNELLE
IMAGINATION/ENTENDEMENT
TABLE DES MATIERES :
1) Erreurs des sens
2) Erreurs des imaginations
3) Erreurs des critères de l’entendement
4) Erreurs des inclinations
5) Erreurs des passions
6) Méthode générale pour la conduite de la recherche de la vérité
Pour Malbranche, l’imagination est une source de confusion au nom de la
vérité dans le domaine des sciences
L’imagination est l’organe de la perception sensorielle, ne peut être
totalement rejetée dans la mesure ou la connaissance va exprimer son point
de départ, mais sa finalité (théologie) est de dépasser l’imagination, de
l’abandonner pour atteindre les idées claires et distantes de la connaissance.
Passer des objets sensibles, à l’étendu intelligible par une transcendance.
Ce dépassement des caractères sensibles rejetés hors de la vérité et
connaissance de cette méthode qui cherche à inclure ces objets dans un
régime de proportions universelles.
LE PARTICULIER/LE GENERAL
La théorie classique refuse de fonder l’art sur l’imagination mais n’est pas
rester insensible à la spécificité de l’imaginaire. En effet, il a un rôle dans la
théorie classique et va se retrouver dans le caractère inné du génie créateur,
de l’artiste. Cette qualité de génie créateur ne peut pas s’acquérir mais est
un don de la nature, des Dieux.
Horace, Boileau
La théorie classique va distinguer l’impulsion créatrice et la force subjective
propre à la genèse de l’œuvre de sa perception dépouillée en principes et
en règles. Les lois qui vont régir l’œuvre d’art coupent leurs liens avec
l’imagination et la beauté, approchée comme vérité exige qu’on en juge en
dépassant l’aspect extérieure des choses, l’impressions sur les sens, qu’on
fasse la part entre apparence et essence, qu’on distingue le variable du
constant, le contingent du nécessaire, ce qui vaut pour nous seul, ou ce qui
est fondé en raison dans la chose elle même.
Platon/Aristote
Cassirer approfondit les rapports entre la méthode scientifique et l’esthétique
classique qui cherche toujours plus.
= l’abstraction universalisant du concept.
Selon lui, la tradition antique laissait trop de place aux cas particuliers.
Pour Descartes, il faut chercher l’unité dans la multiplicité et pouvoir réduire le
multiple à une unité conceptuelle.
Boilleau va chercher à dégager des lois implicites de la nature des différents
genres
Satire, parabole, tragédie, épopée, comédie
Ces genres poétiques vont atteindre la dignité de la nature, ce qui garantira
leur stabilité, leur forme, leur destination, leur but,
= tragédie pour pleure, comédie pour rire.
L’esthéticien ne fera qu’établir ce qui est, il ne régira plus. Cet asservissement
est une garantie contre l’arbitraire. C’est le moyen de s’élever à la seule
forme possible de liberté artistique. Même pour un grand artiste, il existe des
bornes infranchissables tant dans le choix des sujets.
Mais où est la liberté de l’artiste face à ses règles ?
La liberté du mouvement se trouve alors dans le choix de l’expression ou va
se jouer son originalité. Alors que le contenu de l’œuvre d’art sera largement
déterminé par les genres. LA recherche de l’adéquation de l’expression et de
la pensée, va se joue dans la théorie classique sur le terrain de la simplicité,
de la brièveté.
Règle des trois unités.
Cassirer étudie les faiblesses de cette théorie classiques :
- ce n’est pas une déficience de principe mais une déficience d’exécution. Il
y a un divorce entre les règles établies par la doctrine classique et leur
éducation. La faiblesse n’est pas d’avoir poussé au loin l’abstraction, c’est de
ne pas s’y être attaché avec plus de constance. Se mêle des motivations qui
sont tirées logiquement des principes généraux mais qui viennent du
contexte particulier de la structure intellectuelle, du milieu historique et social
du XVIIème siècle.
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