Siège et type de cancer Agents Incidence annuelle1
infectieux
Pays Pays (%) évitables
riches pauvres
Carcinome
hépatique HBV, HCV 106 000 457 000 45, 852
Carcinome de l’estomac,
Lymphome de type MALT Hélicobacter pylori 333 000 543 000 50
Col de l’utérus, vulve et
autres organes génitaux HPV 100 000 385 000 100
externes 16, 18, 31, 33
Sarcome de Kaposi* HIV–HH8 8 600 330 000 100
Lymphome
non Hodgkinien* HIV–EBV 2 200 33 000 100
Lymphome de Burkitt,
et autres Lymphomes EBV 264 000 558 000 ?
Carcinome indifférencié
du naso-pharynx EBV 5 000 41 000 ?
MALT: Mucosa Associated Lymphomas Tissue, HBV: Hépatite B virus, HCV: Hépatite C virus, HPV: Human Papilloma
virus, HIV: Human Immunodéficiency virus, HH8: Human Herpes virus 8, EBV: Epstein-Barr virus.
* Chez les malades sidéens: UNAIDS 2000, [9]
1Ferlay et al, GLOBOCAN 2000 [8]
2% évitable pays riche, pays pauvre
Les virus de l’hépatite
L’évidence scientifique
La démonstration du rôle de
l’hépatite B chronique dans la
genèse des cancers primitifs du
foie date des années 1970 (1).
Environ 5% de la population
d’Europe centrale et d’Europe de
l’Est sont porteurs d’une hépa-
tite chronique, alors que cette
prévalence est seulement de 1%
en Amérique du Nord et dans le
Nord et l’Ouest de l’Europe (10).
L’identification du virus C (HCV)
en 1989 a permis de montrer
qu’il était aussi responsable d’un
nombre substantiel de carci-
nomes primitifs du foie.
L’infection à HCV est moins fré-
quente que celle à HBV mais a
une plus grande tendance à
induire une infection chronique
pouvant créer une cirrhose et
Tableau 1
Agents infectieux associés au cancer, type de cancer et nombre de cas annuels dans les
pays à économie riche et pauvre et leur possibilité de prévention
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Prévention des cancers: Stratégies d’actions à l’usage des ONG européennes - Un manuel de l’UICC pour l’Europe