
La Jussie à grandes
La Jussie à grandes
La Jussie à grandes
La Jussie à grandes
fleurs ou rampante
fleurs ou rampante
fleurs ou rampante
fleurs ou rampante
Milieux colonisés : Eaux stagnantes ou à
faible courant tel que les étangs, mares,
canaux, prairies humides.
Problèmes posés : Réduction de la biodi-
versité ; Gêne vis-à-vis des écoulements
et des usages liés à l’eau (navigation,
pêche, sports nautiques) ; Comblement
des milieux ; Modification de la qualité
physico-chimique des eaux.
Ludwigia grandiflora
Ludwigia grandiflora
Ludwigia grandiflora
Ludwigia grandiflora
Ludwigia peploides
Ludwigia peploides
Ludwigia peploides
Ludwigia peploides
Actuellement, la Jussie est clas-
sée parmi les plantes les plus
envahissantes des milieux aqua-
tiques français.
Milieux colonisés et problèmes po-
sés : Cette plante de la famille des
ombellifères est une espèce très com-
pétitive vis-à-vis des autres végétaux.
Elle prolifère dans les eaux stagnan-
tes ou à débit lent où elle forme des
herbiers denses et étendus qui étouf-
fent les espèces régionales.
Elle accélère la sédimentation des
plans d’eau et constitue un frein hy-
draulique important pouvant accroî-
tre le risque d’inondation. Elle pertur-
be fortement les activités et loisirs
nautiques.
Hydrocotyle ranunculoides
Hydrocotyle ranunculoides
Hydrocotyle ranunculoides
Hydrocotyle ranunculoides
Milieux colonisés : Ces plantes peu-
vent coloniser des milieux aquatiques
variés, à eaux stagnantes ou faible-
ment courantes.
Problèmes posés : obstacle à l’écoule-
ment des eaux, anoxies temporaires
(manque d’oxygène) lors de la décom-
position des tiges si la plante est très
abondante ; augmentation de la sédi-
mentation ; concurrence fortement
les espèces aquatiques locales jusqu’à
leur élimination ; gêne pour la prati-
que de certains loisirs liés à l’eau.
L’Hydrocotyle fausse
L’Hydrocotyle fausse
L’Hydrocotyle fausse
L’Hydrocotyle fausse-
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renoncule
renoncule
renoncule
renoncule
Plante fixée aquatique ou amphibie à longues tiges por-
tant des racines aux nœuds. Feuilles alternes, arrondies
en forme de cœur. Floraison discrète, d’août à octobre,
avec de petites fleurs blanches au ras de l’eau, mas-
quées par le feuillage. L’hydrocotyle se propage par
bouturage.
Elodée du Canada
Elodée du Canada
Elodée du Canada
Elodée du Canada
Elodée de Nuttall
Elodée de Nuttall
Elodée de Nuttall
Elodée de Nuttall
Elodea Canadensis
Elodea Canadensis
Elodea Canadensis
Elodea Canadensis
Elodea Nuttalli
Elodea Nuttalli
Elodea Nuttalli
Elodea Nuttalli
Il s’agit d’une plante immergée à tiges ramifiées. Les
feuilles, finement denticulées aux bords, sont dispo-
sées par 3 autour de la tige. L’Elodée à feuilles étroites
se distingue de l’élodée du Canada par ses feuilles li-
néaires plutôt arquées vers le bas et qui s’enroulent
sur elle-même à la manière d’un tire-bouchon.
Des hibernacles, bourgeons spécialisés, permettent la
survie de l’espèce pendant l’hiver et sa multiplication.
Les tiges se développent dès le réchauffement des
eaux à la fin du printemps et pendant tout l’été.
Les tiges sont rigides et noueuses et présentent de
nombreuses racines adventives. Les feuilles alternes et
brillantes possèdent des nervures bien visibles. Les
feuilles des tiges aériennes sont lancéolées et poilues
alors que celles qui flottent à la surface de l’eau sont
ovales et glabres, formant des rosettes. Les fleurs de 3
à 5 cm de diamètre possèdent 5 pétales jaune vif.
Les Jussies possèdent des atouts pour une colonisation
rapide des milieux aquatiques : croissance rapide
(jusqu’à 2 cm/jour), multiplication végétative très acti-
ve (bouturage) et dissémination par l'eau, résistance à
plusieurs semaines de sécheresse sous une forme pros-
trée. Elles survivent l'hiver grâce à leurs rhizomes. Elles
ont une grande capacité d’adaptation vis-à-vis des nu-
triments et du substrat. Le mode de reproduction des
Jussies est essentiellement végétatif. Chaque fragment
de tige comportant un nœud peut se bouturer et for-
mer rapidement un nouvel individu.
Il est difficile, pour un regard
non averti, de différencier
l’une de l’autre espèce.
L’impact économique des plantes invasives des zones humides est important : les risques d’inondation et
la gêne pour les usages (agriculture, navigation, pêche et loisirs…) nécessitent un entretien coûteux des
zones envahies.