Oxygénothérapie, Gaz du Sang, Aérosolthérapie : Guide Pratique IDE

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Oxygénothérapie
Cadre législatif : l’IDE est habilité à pratiquer les actes suivant sous PM: surveillance et installation
des personnes sous oxygénothérapie
Oxygène médical : AMM, sous prescription médicale
Def : oxygénothérapie : c’est une thérapeutique qui consiste à faire pénétrer de l’oxygène dans
l’arbre bronchique afin d’obtenir ou rétablir un taux normal d’O2 dans le sang
Indication : TTT d’urgence (compression embolie gazeuse, infection au monoxyde de carbone)
Matériel : source (prise murale, bouteille d’O2 blanche, extracteur ou concentrateur qui produit de
l’O2 avec l’air ambiant, réservoir d’O2 liquide) débitmètre (A bille, à aiguille, avec curseur),
humidificateur (évite l’irritation et la sécheresse des muqueuses, à usage unique en flacon d’eau
stérile, et le réutilisable à remplir avec l’eau stérile désinfecté), interface
Prise murale : illimité, non dépendant de l’électricité, débit à 15L mais impossibilité de se déplacer
avec
Bouteille : non dépendante de l’électricité, jusqu’à 15 L, transportable mais coût élevé, réserve
limité
Concentrateur : faible coût mais dépendant de l’électricité et très bruyant
Le tuyau prolongateur permet de prolonger le périmètre de marche en service ou à domicile
Nécessite une désinfection quotidienne et un changement hebdomadaire
Nécessite un raccord pour l’adapter à l’interface patient (possibilité de prolongateur entre la
source et l’interface patient comme les lunettes à O2, le masque facial, masque à bague Venturi
qui permettent d’adapter la concentration en O2 à l’aide de bagues, masque à haute concentration
où il faut attendre que le réservoir se gonfle)
Ces différentes interfaces ont des débits d’air différent (3L à 15L)
Mise en pratique
Faire moucher le patient
Expliquer le principe de soins
Lui expliquer comment respirer
Vérifier le débit selon la prescription
S’assurer de l’efficacité du soin
En cas de transfert, brancher sur un obus et s’assurer que la bouteille est pleine et allumée
Éducation thérapeutique : surtout en cas de poursuite du soins à domicile. Ne pas fumer, allumer
du feu à côté !
Surveillance de l’état cutané (nez, oreille), la coloration (téguments), état de conscience (agitation,
somnolence, céphalées) car risque d’hypercapnie
Fonction respi : la fréquence respiratoire, SPo2,
Fonction cardiaque : tension artérielle, fréquence cardiaque
Matériel : maintien et continuité du branchement
Absence de coude, d’obstruction, matériel bien étanche
Eau dans l’humidificateur
Bon débit
Gaz du sang
prélèvement de sang artériel permettant d’évaluer les échanges gazeux.
Possible en huméral et en fémoral (médical)
pH =7,35/7,45
Réalisation
Prescription
Identité
Prévenir le patient
Vérifier les conditions de la prescription
Matériel : gant usage, compresse, seringue gaz du sang, bande
Test d’Allen : avant tout gaz du sang radial
comprimer les artères avec les pouces radiales et cubitales : jusqu’à ce que la main blanchisse
Relâcher l’artère cubitale et maintenir l’artère radiales
Si recoloration de la main dans le 10 secondes, l’artère cubitale peut assurer seul le débit en cas de
trauma de l’artère radiale : test positif
Lavage des mains
Sat et T° du patient
Assis
Test d’Allen
Poignet du patient en extension
Repérer le pouls radiales
Antisepsie de la zone
Gants
Prendre la seringue et piquer dans l’artère, biseau vers le haut, à 30/45°
Progresser doucement jusqu’à l’arrivée d’un sang rouge vif saccadé
Remplir à 2mL
Placer une compresse, comprimer aussitôt + bande autour du poignet
Vérifier l’étiquette patient, purger les bulles d’air, étiqueter
Nettoyer/Ranger le plan de travail (OPCT, DASRI)
Renseigner la T° du patient, sa position
Surveiller la main du patient, lui demander de prévenir si douleur
Aptiflow
Dispositif des services de réa et de soins intensifs dispensant de l’O2
Oxygène chez les patients avec une trac : nécessite forcement un humidificateur de type Airvo
sinon formation de bouchon !
Même sans oxygène, un patient sous trac doit avoir un humidificateur
Aérosolthérapie
Rôle propre de l’IDE visant à identifier les risques et surveillance lors de l’administration d’un
aérosol
Administration sous prescription médicale
Def : aérosol est un brouillard de fines particules destinés à être inhalés pour agir dans les voies
respiratoire
Matériel : générateur (pneumatique via un gaz comprimé, ultrasonique, électronique à tamis
vibrant), nébuliseur (2 éléments dont une cuve de nébulisation où on verse le produit et une
tubulure pour relier la cuve au générateur)
Il existe des raccords pour les trac (en T), des lunettes comme les canules d’O2
Objectifs : favoriser la bronchodilatation, fluidifier les sécrétions, humidifier les voies aériennes
Indication: asthme, muco, bronchite, pneumopathie, BPCO
Risque liés :, sensation d’oppression, infection si le masque est souillée et réutilisé +++,
hypercapnie
Effets indésirables des TTT : irritation/sécheresse buccale, palpitations, tachycardie, mycose
buccale.
Produits utilisés
Sérum phy pour humidifier et fluidifier les voies respiratoires
Ventoline (bronchodilatateur)
Corticoïdes
Fluidifiant (bicarbonate)
Antibiotiques
Anti-hypertenseur parfois
Consignes particulières
à distance des repas, avant la kiné
Ne pas mélanger les produits
D’abord bronchodilatateur, puis fluidifiant, puis corticoïdes
Mise en œuvre
surveiller la prescription (nom des méds, dose, volume et nature du dilluant, type de nébuliseur,
interface, durée et nombre de séances/jours, durée du TTT, moment de la séance
Identité du patient
Prévenir le patient
Lavage des mains
Préparation du matériel
Verser les produits dans la cave de nébulisation, adapter la cuve à l’interface, brancher le raccord
au débitmètre et à la cuve
Patient demi-assis
L’informer du soin, les intérêts
Le faire moucher pour dégager les voies aériennes
Appliquer l’interface sur son visage
Régler le débit (6/8 L)
S’assurer de la formation d’un brouillard
Faire respirer calmement par la bouche
Lui laisser la sonnette à porter de main.
A la fin de la séance, lui faire rincer la bouche
Nettoyer/Rincer la cuve s’il reste du produit
Tracer le soin
Surveillance
matériel : débit, présence d’un brouillard, bon produit dans le bon dosage
patient : dyspnée, cyanose, sueur, tirage, saturation, fréquence respiratoire
Effets secondaires du TTT : sueur, tachycardie, sécheresse et mycose buccale
TTT inhalés : thérapie pour les patients autonomes
Inhaleurs de poudre sèche à uni ou à multi doses, nécessite l’éducation du patient : administration
facile à contrôler pour le patient mais pas d’adaptation possible à une chambre d’inhalation
possible (masque utile pour l’administration des sprays buccaux).
Le patient expire, placer l’embout entre les dents, fermer la bouche et inspirer profondément,
apnée 5 à 10 secondes, expirer par la bouche
Spray : bombe de liquide
Bien secouer le spray, expirer, puis inspirer lentement, apnée, retirer le dispositif puis expirer
lentement
Adaptation possible à une chambre d’inhalation
Précautions : respecter l’ordre des inhalations/spray, bien faire chaque spray l’un après l’autre
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