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limité à des distances faibles étant donné du coût plus important du au nombre de lignes
nécessaires.
En transmission série, les bits consécutifs d’un octet sont transmis l’un après l’autre
sur une ou deux lignes d’où une vitesse de transfert qui s’en trouve réduite, mais des distances
de transmissions qui peuvent être beaucoup plus importantes. En théorie, on n'aurait alors
besoin que de 2 fils : une ligne pour le signal et une pour la terre. Mais, en pratique, il y a des
perturbations extérieures et des erreurs induites qui ne le permettent pas. En effet, en plus des
lignes de transfert de données, cette méthode nécessite de prévoir un certain nombre de lignes
pour le contrôle du bon déroulement du transfert de l’information en utilisant une procédure
dite de handshake qui est un dialogue entre l’émetteur et le récepteur destiné à vérifier la
possibilité d’un échange et à confirmer son bon déroulement :
l’émetteur signale que des données sont disponibles ;
le récepteur indique qu’il est apte à les recevoir ;
le récepteur ayant reçu les données accuse réception.
D’autre part, une liaison est dite simplex si elle ne peut être effectué que dans un seul
sens. Par contre, si les transferts d’informations entre deux dispositifs doivent être effectués
dans les deux sens, deux solutions sont alors à envisagées :
une même voie, utilisée successivement dans un sens puis dans l’autre, est dite liaison
semi-duplex (half-duplex)
si deux voies distinctes sont utilisées, une pour chaque sens, permettant ainsi un
transfert simultané, nous sommes en présence d’une liaison duplex intégrale (full-
duplex).
Transmission Synchrone / Asynchrone
C’est surtout parmi les liaisons série que la distinction synchrone / asynchrone est importante.
Dans les systèmes de communication synchrone, l'émetteur et le récepteur sont
synchronisés par une horloge qui compte précisément la période séparant chaque bit. En
contrôlant l'horloge, le récepteur peut déterminer si un bit a été perdu ou s'il y en a un en trop
(habituellement, par induction électrique). Si jamais une des deux parties perd le signal
d'horloge, la communication est terminée car rendue impossible. Une synchronisation efficace
permet de transmettre des trames longues pouvant comporter un millier de caractères avec des
vitesses de transfert élevé de l’ordre de 500 kbps.
Cette méthode est peu utilisée en informatique généraliste.
Pour les transmissions asynchrones, un "marqueur" est ajouté au début du flux de bits
pour aider à positionner les bits dans le flux. Lorsque le récepteur reçoit le bit de début (start
bit, toujours égale à 0), pour peu que les deux ports soient à la même vitesse, le récepteur
déclenche un timer et récolte les bits de données dans un intervalle de temps donné. En
gardant les flux non contrôlés (bits de données après le start bit) court, on restreint la
possibilité d'erreur.
Cette méthode est la plus souvent employée en informatique généraliste (c'est celle des
modems, par exemple) car très simple à mettre en œuvre mais limitée par sa vitesse de
transfert.