
Pour y arriver, il a été élaboré la constitution de 1987 caractérisant la volonte populaire. Laquelle
traite, au chapitre I, des collectivites territoriales. Ce faisant, les constituants ont ajoute à la
collectivite nationale trois autres niveaux de services publics, à savoir la Section communale, la
commune et le departement, les trois dotees d’autonomie administrative et financiere. L’esprit de
cette demarche était detablir les bases de la nouvelle strucure administrative que doit connaitre le
pays.
Celles -ci font référence au respect des droits devant conduire au développement socio-
économique de l’homme haïtien.
Cependant, l’aspiration des constituants et celle de la population sont confrontées a des réalités
d’origine historique. En fait les collectivités territoriales sont encore en bute à la volonté des
autorités de la capitale de maintenir le système traditionnel qui consiste à concentrer le pouvoir
entre les mains des autorités centrales et consacrer le gros du budget du pays au service de la
capitale. En effet, vers les années 2007-2008, il était étonnant de constater que 82% du budget
national s’exécute à Port-au-Prince.
C’est pourquoi l’on pense toujours à Port-au-Prince dès qu’on parle d’Haïti. Ce fait est alarmant.
Et il en résulte une situation de violation flagrante des droits de l’homme. Encore plus, cette
situation parait plus révoltante quand on tient compte de l’inhérence des droits de l’homme.
De ce fait, découle par ailleurs, une misère rageuse au sein de la population de l’arrière-pays.
Car, celle-ci dépend des autorités du pouvoir central qui sont elles-mêmes incapables et peu
soucieuses à redresser les problèmes de la collectivité nationale.