es sociétés de développement local sont créées à l'initiatives des collectivités
locales, sous forme de sociétés anonymes pour exercer des activités à caractère
économique entrant dans les champs de compétence de la commune. Elles
constituent ainsi de véritables organes d’exécution des projets de la commune.
La ville de Casablanca dispose de 7 sociétés de développement local opérant
dans différents secteurs d’activité.
Casablanca Prestations
- Participation de la commune dans le capital social : 50%
- Activi : elle est en charge du développement, de la gestion, de
l’accompagnement, du suivi et de l’évaluation des prestations de service public
local, dans le cadre des projets qui lui sont confiés par la commune.
- Directeur Général : Mohamed El Maâroufi
- Adresse : 105, Bd Abdelmoumen, Résidence Les Pléiades, 2ème étage 20360
Casablanca
- Téléphone : +212 522 221 208 - +212 522 228 230
- Mail : contact@casaprestations.ma
- Pour en savoir plus : www.casaprestations.ma
Casablanca Aménagement
- Participation de la commune dans le capital : 25%
- Activité : Réalisation de projets d’urbanisation et de développement
(économique, culturel, environnemental et social) en qualité de Maître
d’Ouvrage, Maître d’Ouvrage délégué ou Assistant à Maître d’Ouvrage.
- Directeur Général : M. Driss Moulay-Rchid
- Adresse : Casablanca Marina, Tour Crystal 2, 10ème étage. 20030 Casablanca
- Téléphone : (+212) 05.22.39.23.00
- Mail : info@casa-amenagement.ma
- Pour en savoir plus : www.casa-amenagement.ma
Casablanca Baia
- Participation de la commune dans le capital : 80%
- Activité : elle assure le suivi de l’engagement de la ville en matière de
protection de l’environnement grâce à la supervision des délégataires en charge
de la propreté de la ville, le suivi de la décharge de Médiouna, le suivi de la
qualité de l’air, la gestion des plages, la lutte contre les nuisibles et la gestion des
parcs et jardins publics.
- Directeur Général : Youssef Chakour
- Adresse : 14 avenue mers sultan, 4ième étage, n°19, 20130, Casablanca
- Téléphone : +212 5 22 36 87 74
- Pour en savoir plus : casabaia@casabaia.ma
Casablanca Events et Animation
- Participation de la commune dans le capital social : 43%
- Activité : elle a pour mission la promotion de Casablanca à l’échelle nationale
et internationale par le biais d’animations aussi bien économiques, culturelles
que sportives et la gestion pour le compte de la commune des infrastructures
culturelles et sportives.
- Directeur Général : Mohamed Jouahri
- Adresse : Résidence les Pléiades - 3ème étage, 105 Bd Abdelmoumen,
Casablanca
- Téléphone : +212 522 227 745 / +212 522 227 746
- Mail : contact@casaevents.ma
- Pour en savoir plus : www.casaevents.ma
Casablanca Transport
- Participation de la commune dans le capital : 58,5%
- Activité : réalisation d’un ensemble de lignes de transport en commun en site
propre.
- Directeur Général : Nabil Belabed
- Adresse : Marina de Casablanca. Boulevard des Almohades. Tour Crystal 2.
9ème étage
- Contacter : Téléphone : +212(0)5 22 94 06 86/87
- Mail : contact@casatramway.ma
- Pour en savoir plus :casatransport.ma
Casablanca Patrimoine
- Participation de la commune dans le capital social : 52%
- Activité : Elle se charge de la rhabilitation, la sauvegarde et la valorisation du
patrimoine culturel, matériel, immatériel et naturel du territoire
- Directeur Général : Ahmed Taoufik Naciri
- Adresse : 105, Boulevard Abdelmoumen, Résidence Les Pléiades, 4ème étage
- Téléphone : +212(0) 522 426 426
- Pour en savoir plus : contact@casapatrimoine.ma
Les échanges et le commerce dans le monde médiéval se développèrent à un point tel que
même des communautés relativement petites avaient accès à des marchés hebdomadaires et,
peut-être à une journée de voyage, à des foires plus grandes mais moins fréquentes, où toute
la gamme des biens de consommation de l'époque était exposée pour tenter l'acheteur et le
petit détaillant. Les marchés et les foires étaient organisés par les propriétaires de grands
domaines, les conseils municipaux et certaines églises et monastères, qui, ayant reçu une
autorisation de leur souverain, espéraient tirer des revenus des frais d'étalage et stimuler
l'économie locale grâce à l'utilisation des services périphériques par les acheteurs. Le
commerce international existait depuis l'époque romaine, mais l'amélioration des transports et
des services bancaires, ainsi que le développement économique de l'Europe du Nord,
provoquèrent un boom à partir du 9e siècle. La laine anglaise, par exemple, était envoyée en
grandes quantités aux fabricants des Flandres; les Vénitiens, grâce aux croisades, étendirent
leurs intérêts commerciaux à l'Empire byzantin et au Levant, et de nouveaux instruments
financiers évoluèrent, permettant même aux petits investisseurs de financer les expéditions
commerciales qui sillonnaient l'Europe par mer et par terre.
Les voies de communications
De nouvelles routes commerciales
Les Européens commencèrent doucement à s’émanciper vers les territoires extérieurs. Grâce
aux Croisades, ils se déplaçaient maintenant avec assurance sur terre comme sur mer. La carte
des routes commerciales du Moyen Âge montre que le grand commerce touchait toute
l’Europe :
Au nord, une puissante association de villes germaniques et scandinaves, la Hanse, exerçait
un véritable monopole en mer du Nord et dans la Baltique.
Au sud, les villes portuaires de Gênes, Amalfi et Venise, en Italie, dominaient le commerce
méditerranéen. Ces villes bénéficiaient des conséquences des croisades qui contribuèrent
puissamment à réactiver les échanges avec les ports du Levant.
De plus, des pistes caravanières et des routes maritimes rejoignaient l’Inde, le Sud-Est
asiatique et la Chine. Les produits provenant de ces contrées étaient achetés par les Européens
dans les villes du Levant ou à Byzance. En échange, ils y vendaient du bois, du fer, du blé, du
vin, de l’huile, etc.
Caravane espagnole
Caravan crossing the Silk Road (Bibliothèque Nationale de France)
Caravan crossing the Silk Road (Bibliothèque Nationale de France)
Des innovations techniques
Parmi les causes de l’essor du commerce médiéval, il faut compter certains progrès
techniques accomplis dans le domaine des moyens de transport. Pour le transport terrestre, il y
a les avancés du ferrage, du harnachement et de l’attelage à la file des chevaux. Ces
innovations furent complétées par le cerclage de fer des roues des charrettes et des chars ainsi
que par l’augmentation des routes pavés. D’autres améliorations se produisirent plus
tardivement : au XIVe siècle apparurent les sangles suspendant les caisses des charrettes et les
avant-trains tournant autour d’un essieu.
Le réseau romain
Depuis Rome, comme « centre nerveux », de nombreuses voies et chaussées rayonnaient
suivant des tracés qui pouvaient atteindre n’importe quel point de l’Empire, y compris le plus
éloigné, et au long desquels les voyageurs pouvaient bénéficier d’un remarquable système de
relais pour les chevaux et d’auberges pour se reposer. Lors de la chute de l’Empire romain, le
changement qui s’opéra, s’il ne fut pas brutal, suivit cependant un lent processus de
détérioration et d’abandon qui se prolongera durant plus de deux siècles. Concrètement,
depuis le règne de l’empereur Caracalla, jusqu’au troisième siècle de notre ère, Rome avait
cessé de se préoccuper de l’entretien du réseau secondaire de routes ; seules, les grandes voies
qui partaient de Rome bénéficiaient de ces tâches vitales, les relais fonctionnaient, et les
auberges bien que se raréfiant demeuraient ouvertes. L’immense réseau de voies de
communications élaboré par les Romains, cette œuvre parmi les plus colossales de
l’ingénierie civile de tous les temps, devait malheureusement disparaître avec le collapsus de
l’Empire.
Le pont du Gard, aqueduc romain du Ier siècle
Les voies d’invasions
Au VIIe siècle de notre ère, les grandes voies romaines, déjà fortement détériorées, restaient
néanmoins le meilleur et le plus fréquenté des moyens de communication de l’époque. Ce
furent les voies romaines qu’empruntèrent en priorité de nombreuses tribus barbares pour
envahir l’Empire à partir du IVe siècle, avec leurs pesants chariots tirés par des bœufs, bétail
et esclaves, sans compter les femmes, les enfants et de redoutables guerriers montés à cheval.
D’après les chroniques de l’époque, en Europe et dans la première moitié du VIIIe siècle, ces
voies ou ce qu’il en restait furent délaissées au profit des voies strictement vicinales. Les
villes, les cités et des villages entiers connaissaient alors une désertification en masse. Cette
période coïncide avec le début du féodalisme.
La « petite Renaissance »
Dans la seconde moitié du VIIIe siècle sur le Vieux Continent se produisit un renouveau de
l’activité commerciale, intellectuelle et religieuse initié par l’empereur Charlemagne,
personnalité dominante du Haut Moyen Âge (période qui s’étend du début du Ve siècle
jusqu’à l’aube du XIIe siècle). L’Empire Carolingien, maintenu par les successeurs de
Charlemagne devait durer presque un siècle et demi au cours duquel il connut une authentique
renaissance qui s’affirma dans la première moitié du IXe siècle. Les routes de l’Europe au
cours de ces longues périodes furent à nouveau fréquentées. Mais c’en était fini des antiques
chaussées romaines ; le temps avait fait son œuvre d’une part, et, après le passage successif
des barbares et des paysans, elles avaient été saccagées et pillés, car le matériau dont ces voies
étaient faites, blocs de pierres d’excellente qualité s’était révélé d’une grande utilité pour la
construction des habitations. De nombreux manoirs furent construits à partir de la pierre
extraite des chaussées romaines. Toutes ces raisons firent qu’il restait bien peu de choses des
larges voies qui traversaient jadis les montagnes et franchissaient les rivières sur des ponts
ingénieux, la plupart détruits. Les chemins et les sentiers de l’Empire carolingien, s’ils
s’inspirèrent de la voie romaine étaient beaucoup plus modestes.
Carte de l'Europe de l'Ouest
Le féodalisme : localisation du commerce
Le féodalisme avait fait de timides apparitions dans la première moitié du VIIIe siècle, voici
qu’il resurgit avec toute sa vigueur au début du Xe siècle. A cette époque, le système féodal
de vassalité prédomine en Allemagne, en Angleterre et dans une grande partie de la France.
Système rigide dans lequel le paysan, serf de la glèbe, devait se plier au joug de la terre. Au
sommet régnaient les grands seigneurs féodaux, propriétaires d’immenses territoires et
auxquels devaient se soumettre d’autres propriétaires moins bien nantis, les vassaux. Le
féodalisme est un système très local qui est quasiment indépendant de l’extérieur. Les
seigneurs assurent la protection des vassaux car les routes ne sont plus très sûres. De ce fait, le
Xe siècle fut la période la plus obscure de l’histoire de l’Europe. Les chemins se vidèrent de
leurs voyageurs, seuls les troupes de soldats les parcouraient, lors d’inévitables incursions
guerrières. Les cités et les villes laissées à l’abandon, ressemblaient alors à des fantômes de
pierre. Rome qui, un siècle avant notre ère, avait hébergé un demi-million de personnes, selon
les calculs les moins optimistes, ne recensait au Xe siècle pas plus de cinquante mille âmes,
soumises à toutes sortes d’actes de violence et d’humiliations de la part d’une noblesse avide.
Les routes au service des pèlerinages
Malgré tout, à partir de la moitié du XIe siècle, l’activité commerciale commença à redonner
des signes de vies. Le chemin de Santiago, qui conduisait jusqu’aux confins du Nord-Est de
l’Espagne, là où selon la légende, reposait les restes de l’apôtre Jacques le Majeur, devint la
route la plus fréquenté d’Europe. Les pèlerins partant de France traversaient les Pyrénées pour
aller se recueillir sur la tombe du saint apôtre. Le chemin de Compostelle ou « chemin
français » était surveillé de manière efficace par le célèbre ordre militaire des Templiers, et
ses chevaliers avaient pour mission de nettoyer le chemin des pillards et des malfaiteurs,
bandits de grands chemins et filous de tout poil qui le hantaient. En fait, ce zèle se confondait
parfois à quelques excès, à tel point qu’en deux occasions le Pape dut mettre un frein à
l’excessive ferveur de certains chevaliers. En plus des pèlerins, qui voyagèrent habituellement
à pied et par groupes peu nombreux, beaucoup d’autres voyageurs en transit empruntaient le
chemin français : montreurs, acteurs, ambulants, bambocheurs, femmes de mœurs légères,
arracheurs de dents, barbiers, drapiers, commerçants en vin, marchants de bois, vendeurs
d’eau, vendeurs de reliques (toutes certainement fausses) ; toutes sortes de prêtres et de frères,
les membres d’ordres mineurs tels celui des frères mendiants.
L’activité commerciale au Moyen Âge
Le commerce au Moyen Âge
Le Moyen Âge se divise en deux grandes étapes :
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