COPIE DU PROGRAMME OFFICIAL DE SCIENCES PHYSIQUES_2nde S_Ed.1994
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Instructions :
Objectif : maîtriser l’usage d’un appareil multicalibres et multifonctions.
est identique en tous points d’un circuit non bifurqué et lors d’une bifurcation.
On ne choisira que des situations où le sens du courant est connu. On notera ce sens par une
flèche sur le circuit.
L’intensité du courant dans ces conditions apparaitra toujours comme positive; le professeur ne
soulèvera pas les problèmes d’algébrisation des intensités en classe de seconde.
Commentaires :
Le programme recommande de choisir des situations où le sens du courant est connu. En notant
ce sens par une flèche sur le circuit et en attribuant une valeur positive à l’intensité du courant
correspondant, on choisit le parti de la simplicité, sans nuire aux généralisations qui devront
nécessairement être faites dans les classes ultérieures. Les dipôles passifs et symétriques, que
l’on peut effectivement définir comme ceux qui possèdent une caractéristique courant-tension
présentant une symétrie par rapport à l’origine, seront provisoirement définis comme des
dipôles dans lesquels une même portion de circuit extérieur, comportant un générateur, débite
le même courant, lorsqu’on les retourne. Ces deux définitions sont bien évidemment
équivalentes : dans le premier cas, on parle de l’intensité (algébrique) traversant le dipôle
étudié ; dans le second, l’intensité positive dont il est question est celle qui parcourt la portion
de circuit extérieure au dipôle. Mais, quelle que soit la définition adoptée, la pratique
expérimentale consiste bien, le plus souvent, utilisant un circuit sans bifurcation, à retourner le
dipôle et observer ce que devient le couple ( ), compté par rapport au reste du circuit. Si la
définition algébrique est plus générale, elle est aussi plus abstraite et n’est pas nécessaire à la
plupart des réalisations pratiques. L’algèbre doit venir après les premières analyses, et
seulement lorsqu’elle est vraiment nécessaire et qu’elle apporte une simplification réelle à la
description des phénomènes.
La vérification de la loi des nœuds donnera l’occasion de faire remarquer que
l’insertion d’un appareil (ici un ampèremètre) dans une branche du circuit, perturbe légèrement
l’ensemble du système étudié. On notera toutefois que la perturbation ainsi apportée peut être
évitée si l’on dispose d’un nombre suffisant d’ampèremètre placés à demeure. Elle peut aussi,
si l’on s’en donne la peine, être évaluée, et l’on corrige alors ses effets. Il n’en est pas de même
en ce qui concerne les erreurs entachant les indications des appareils : on ne peut les connaître
à priori. On dispose toutefois, en ce qui les concerne, d’indications fournies par le constructeur,
et l’on peut, à leur sujet, pratiquer quelques observations de type statistique. Sur deux ou trois
exemples, on précisera l’information fournie par le constructeur concernant la valeur absolue
de l’erreur absolue « maximale » que l’on peut commettre sur tel ou tel calibre d’un appareil :
la probabilité pour que cette erreur « maximale » soit atteinte est généralement faible, mais, si
la collection d’appareils dont on dispose n’est pas réétalonnée périodiquement, elle peut être
dépassée pour un ou deux d’entre eux. On pourra donc estimer l’incertitude absolue sur une
mesure directe de courant ou de tension grâce à l’indication du constructeur, mais en indiquant
qu’un caractère probabiliste s’attache à cette notion. Pour une collection d’ampèremètre à
aiguille datant de quelques années, par exemple, la probabilité pour qu’une erreur de mesure