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Ce document qui est une Re-saisie du programme officiel de sciences
physiques a été conçu pour un usage personnel.
Classe de SECONDE S
Programme
Instruction
Commentaire
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
***********
INTSTITUT PÉDAGOGIQUE NATIONAL
***********
S.R.A.E.S
***********
DÉPARTEMENT DE SCIENCES PHYSIQUES
RÉPUBLIQUE GABONAISE
UNION TRAVAIL - JUSTICE
***********
COPIE DU PROGRAMME OFFICIAL DE SCIENCES PHYSIQUES_2nde S_Ed.1994
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PROGRAMME OFFICIEL DE SCIENCES PHYSIQUES
CLASSE DE SECONDE S
INSTRUCTION GÉNÉRALE
Il convient :
De se limiter aux connaissances et aux savoir-faire exposés dans le programme et les
instructions officiels ;
De définir et faire connaître aux élèves, dans une pédagogie de contrat, les
connaissances exigibles à la fin de la classe de seconde ;
D’ouvrir davantage l’enseignement sur le monde extérieur en ne négligeant pas les
applications techniques, les aspects économiques et l’histoire des sciences ;
D’aider les élèves à améliorer leurs méthodes de travail ;
De développer, au cours de séances de travaux pratiques, leur habileté manuelle, leur
faculté d’observation, leur curiosité, leur goût de la recherche ;
De montrer aux élèves que certaines capacités développées en sciences physiques se
retrouvent dans d’autres disciplines et contribuent à leur formation générale.
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1. PHYSIQUE
1.1. ÉLECTRICITÉ
Les objectifs généraux du programme d’électricité sont très modestes.
Rappelons-les :
Savoir mesurer une intensité et une tension ;
Savoir utiliser la loi des nœuds et l’additivité des tensions ;
Savoir utiliser la relation    pour un circuit série ;
Réinvestir les connaissances acquises dans une réalisation pratique ;
Savoir réaliser un schéma à partir d’un montage électrique, et inversement.
Le premier de ces objectifs est relatif à savoir-faire expérimental :
Les élèves doivent savoir mesurer avec sûreté les intensités et les tensions dont il est question
en cours. Cela implique la connaissance de leurs ordres de grandeur, la prévision du sens des
courants continus et du signe des tensions correspondantes. Les deux objectifs suivants ont trait
à la connaissance scientifique des lois de l’électrocinétique pour le courant continu. Il s’agit de
lois simples, mais dont la maitrise permet de comprendre le fonctionnement de nombreux
dispositifs électriques et électroniques.
On cherchera donc, lors de séances d’exercices ou de travaux pratiques (TP) à diversifier les
situations où ces lois pourront être utilisées ou vérifiées.
Les autres objectifs concernent le côté pratique de l’électricité. Il s’agit de rendre les élèves
capables d’utiliser une démarche scientifique pour identifier, prévoir ou réaliser la fonction de
tel ou tel système. La connaissance des lois précédentes permet alors de simplifier les
procédures de mesures, lorsque l’on cherche à recueillir des renseignements d’ordre
expérimental, ou de calculer les caractéristiques d’un dispositif que l’on veut construire.
Le programme d’électricité comprend trois parties d’importance sensiblement égale pour
lesquelles on recherchera une présentation aussi intégrée que possible.
Programme
I. Intensité et tension
I.1. Courant électrique continu : circulation des porteurs de charge, sens conventionnel du
courant. Détermination du sens du courant et mesure de l’intensité du courant. Notion de
quantité d’électricité.
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Instructions :
Objectif : maîtriser l’usage d’un appareil multicalibres et multifonctions.
est identique en tous points d’un circuit non bifurqué et    lors d’une bifurcation.
On ne choisira que des situations le sens du courant est connu. On notera ce sens par une
flèche sur le circuit.
L’intensité du courant dans ces conditions apparaitra toujours comme positive; le professeur ne
soulèvera pas les problèmes d’algébrisation des intensités en classe de seconde.
Commentaires :
Le programme recommande de choisir des situations où le sens du courant est connu. En notant
ce sens par une flèche sur le circuit et en attribuant une valeur positive à l’intensité du courant
correspondant, on choisit le parti de la simplicité, sans nuire aux généralisations qui devront
nécessairement être faites dans les classes ultérieures. Les dipôles passifs et symétriques, que
l’on peut effectivement définir comme ceux qui possèdent une caractéristique courant-tension
présentant une symétrie par rapport à l’origine, seront provisoirement définis comme des
dipôles dans lesquels une même portion de circuit extérieur, comportant un générateur, débite
le même courant, lorsqu’on les retourne. Ces deux définitions sont bien évidemment
équivalentes : dans le premier cas, on parle de l’intensité (algébrique) traversant le dipôle
étudié ; dans le second, l’intensité positive dont il est question est celle qui parcourt la portion
de circuit extérieure au dipôle. Mais, quelle que soit la définition adoptée, la pratique
expérimentale consiste bien, le plus souvent, utilisant un circuit sans bifurcation, à retourner le
dipôle et observer ce que devient le couple ( ), compté par rapport au reste du circuit. Si la
définition algébrique est plus générale, elle est aussi plus abstraite et n’est pas nécessaire à la
plupart des réalisations pratiques. L’algèbre doit venir après les premières analyses, et
seulement lorsqu’elle est vraiment nécessaire et qu’elle apporte une simplification réelle à la
description des phénomènes.
La vérification de la loi des nœuds    donnera l’occasion de faire remarquer que
l’insertion d’un appareil (ici un ampèremètre) dans une branche du circuit, perturbe légèrement
l’ensemble du système étudié. On notera toutefois que la perturbation ainsi apportée peut être
évitée si l’on dispose d’un nombre suffisant d’ampèremètre placés à demeure. Elle peut aussi,
si l’on s’en donne la peine, être évaluée, et l’on corrige alors ses effets. Il n’en est pas de même
en ce qui concerne les erreurs entachant les indications des appareils : on ne peut les connaître
à priori. On dispose toutefois, en ce qui les concerne, d’indications fournies par le constructeur,
et l’on peut, à leur sujet, pratiquer quelques observations de type statistique. Sur deux ou trois
exemples, on précisera l’information fournie par le constructeur concernant la valeur absolue
de l’erreur absolue « maximale » que l’on peut commettre sur tel ou tel calibre d’un appareil :
la probabilité pour que cette erreur « maximale » soit atteinte est généralement faible, mais, si
la collection d’appareils dont on dispose n’est pas réétalonnée périodiquement, elle peut être
dépassée pour un ou deux d’entre eux. On pourra donc estimer l’incertitude absolue sur une
mesure directe de courant ou de tension grâce à l’indication du constructeur, mais en indiquant
qu’un caractère probabiliste s’attache à cette notion. Pour une collection d’ampèremètre à
aiguille datant de quelques années, par exemple, la probabilité pour qu’une erreur de mesure
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soit comprise à l’intérieur de l’intervalle donné par l’incertitude de classe indiqué par le
constructeur est de l’ordre de 90%
Instructions
Comprendre que la différence de potentiel est une grandeur algébrique.
Mémoriser :        .
On utilisera la symbolisation d’une tension par une flèche (Cf. illustration ci-dessous)
Savoir utiliser l’oscillographe pour visualiser des tensions variables et mesurer
algébriquement une tension constante.
Commentaire :
Le caractère algébrique des différences de potentiel est plus facilement mis en évidence lorsque
l’on dispose de multimètres numériques, mais l’usage d’un voltmètre à aiguille ou d’un
oscillographe doit permettre à chacun de désigner et de mesurer correctement une différence de
potentiel algébrique. On n’omettra pas de signaler que dans les montages pratiques utilisant du
courant continu, comme les installations électriques des automobiles, un ensemble de parties
métalliques formant un conducteur unique et ne présentant entre elles, de ce fait, aucune
différence de potentiel, constitue une référence (la masse), par rapport à laquelle on évalue de
nombreuses différences de potentiel. Si est un point de la masse, et un point du montage
ne faisant pas partie de la masse, la d.d.p  est souvent notée et appelée potentiel du
point . il est alors sous-entendu qu’il s’agit du potentiel de par rapport à la masse.
L’exemple le plus proche que la plupart des élèves auront sous les yeux sera constitué par les
alimentations stabilisées doubles dites ( . Pour ces alimentations  et 
sont les potentiels respectifs de borne de sortie positive  et négative  par rapport à la
masse de mesure prise comme référence.
D’une manière générale, on veillera à ne pas compiler artificiellement des situations théoriques.
En revanche, en fonction du niveau de la classe, on pourra profiter des faits expérimentaux
rencontrés dans des situations concrètes, pour élargir le champ de réflexion des élèves.
S’agissant par exemple des alimentations doubles rendues nécessaires par la pratique des
amplificateurs opérationnels, alimentations dont il a été question plus haut, on vérifiera que si
une telle alimentation constitue l’unique source d’énergie d’un montage, et si on utilise ses trois
bornes, un courant d’intensité , sort toujours par la borne positive dont le potentiel est le
A B

Programme
I.2. Tension électrique ou différence de potentiel (d.d.p) entre deux points d’un circuit ; sa
mesure.
I.3. Existence de tensions variables.
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