Textes liturgiques : © AELF, Paris.
« Cest à Antioche que pour la première fois
les disciples reçurent le nom de chrétiens »
(Actes 11, 2)
Volet 1 :
Ouvrir les
Écritures
INTRODUCTION À LA LUMIÈRE DE ST JEAN : Celui qui demeure
dans l’amour demeure en Dieu et Dieu en lui (1 Jean 4, 16)
CATÉCHÈSE DE BENOÎT XVI (paragraphe 4)
Pour comprendre la mission de l’Église, nous devons revenir au Cénacle les
disciples restèrent ensemble (Lc 24, 49), priant avec Marie, la « Mère », dans l’attente
de l’Esprit promis. C’est de cette icône de l’Église naissante que toute communauté
chrétienne doit en permanence s’inspirer. La fécondité apostolique et missionnai-
re n’est pas d’abord le résultat de méthodes et de programmes pastoraux savam-
ment élaborés et « efficaces », mais le fruit de l’incessante prière communautaire
(cf. Paul VI, Exhort. apost. Evangelii Nuntiandi, n. 75). En outre, l’efficacité de la
mission présuppose que les communautés soient unies, à savoir qu’elles aient « un
seul cœur et une seule âme » (Ac 4, 32), et qu’elles soient disposées à témoigner de
l’amour et de la joie que l’Esprit Saint répand dans le cœur des fidèles (Ac 2, 42). Le
Serviteur de Dieu Jean-Paul II écrivait qu’avant même d’être une action, la mission
de l’Église est un témoignage et un rayonnement (cf. Encycl. Redemptoris Missio,
n. 26). C’est ce qui se passait au début du christianisme, quand les païens, écrit Ter-
tullien, se convertissaient en voyant l’amour qui régnait entre les chrétiens : « Voyez
- disent-ils - comme ils s’aiment » (cf. Apologétique, n. 39 § 7).
/…/
En concluant ce rapide aperçu sur la Parole de Dieu dans la Bible, je vous invite
à remarquer combien l’Esprit Saint est le don le plus grand que Dieu fait à l’homme,
et donc le témoignage suprême de son amour pour nous, un amour qui s’exprime
concrètement comme un « oui à la vie » que Dieu veut pour chacune de ses créatu-
res. Ce « oui à la vie » prend sa forme la plus accomplie en Jésus de Nazareth et dans
sa victoire sur le mal par la rédemption.
Parcours de préparation aux JMJ : Fiche 6
1
« La fécondité
apostolique (…)
est le fruit de
l’incessante prière
communautaire »
Chrétien, c’est un nom qui se reçoit. C’est recevoir la gloire de Jésus, faire « com-
me » lui vivre et mettre en pratique le commandement de l’amour : « Ce qui montrera
à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns
pour les autres. » (Jn 13, 35). C’est recevoir la vie de Dieu selon la prière de Jésus à
son Père : « Qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Que
leur unité soit parfaite » (Jn 17, 22-23).
Aimer les autres, c’est donc devenir ce que nous sommes : chrétiens, accepter
d’être le lieu de passage de la mort de soi à la vie. Et ne pas aimer, c’est mourir :
« Parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort
à la vie. Celui qui n’aime pas reste dans la mort. » (1 Jn 3, 14)
Après avoir été témoin de la Passion et de la Résurrection, saint Jean rappelle aux
disciples l’urgence de la confession de foi dans l’amour : 1 Jean 4, 15-16 : « Celui qui
proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous,
nous avons reconnu et nous avons cru que l’amour de Dieu est parmi nous. Dieu est
amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui. »
Exercice :
Lire ce texte avec
sa Bible en consultant
les références
bibliques.
DE JÉRUSALEM À ANTIOCHE :
L’OUVERTURE AUX PAÏENS
Pour aimer comme
le Christ
Textes liturgiques : © AELF, Paris.
PAROLE DE DIEU : la fondation de l’Église dAntioche ( Actes 11,
22 à 26)
2
/…/
Nous sommes les fruits de cette mission de l’Église par l’action de l’Esprit Saint.
Nous portons en nous le sceau de l’amour du Père en Jésus Christ qu’est l’Esprit
Saint. Ne l’oublions jamais, parce que l’Esprit du Seigneur se souvient toujours de
chacun et qu’il veut, en particulier à travers vous les jeunes, susciter dans le monde
le vent et le feu d’une nouvelle Pentecôte.
22 L’Église de rusalem entendit parler de tout cela, et l’on envoya Barna-
bé jusqu’à Antioche. 23 À son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu,
il fut dans la joie. 24 Il les exhortait tous à rester d’un coeur ferme attachés
au Seigneur ; c’était un homme de valeur, rempli d’Esprit Saint et de foi.
Une foule considérable adhéra au Seigneur. 25 Barnarepartit pour aller
à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche. 26 Pendant toute
une ane, ils furent ensemble les hôtes de l’Église, ils instruisirent une foule
considérable ; et cest à Antioche que, pour la première fois, les disciples
reçurent le nom de « chrétiens ».
Quelles sont les villes traversées par Pierre et Paul ? Qui rencontrent-ils ? Que
disent-ils ? Quelles sont les réactions ? Qu’est-ce qui permet à la communauté de Jé-
rusalem, in fine, de se réjouir de ce que l’Esprit Saint à ouvert aux païens les portes
de la foi (Cf. Actes 15) ?
Exercice :
Repérer sur une carte
l’itinéraire missionnaire
de Pierre (Actes 3-11)
puis de Paul (Actes
11-15).
À consulter : http://
www.vatican.va/re-
demptoris_mater/
ÉCLATS DE PIERRE (Mosque de la chapelle Redemptoris Mater) :
Paroi de la Jérusalem céleste
Exercice :
Qu’est-ce que cette
représentation de
la Jerusalem céleste
avec au centre la
mère du Sauveur
(Redemptoris Ma-
ter), en haut la Trinité
(inspirée de l’icône
de Roublev) et autour
des figures de saint
nous dit de l’identité
du chrétien?
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3
1 Être porteur du Nom du Seigneur, c’est toute la vocation d’Israël, le sens
même de son élection, la raison d’être de sa mission. En Dt 28, 9-10 (et Dt 4) : « Le
Seigneur fera de toi le peuple qui lui est consacré ainsi qu’il l’a promis, si tu gardes
les commandements du Seigneur ton Dieu et si tu marches dans ses voies. Tous les
peuples de la terre verront que tu portes le nom du Seigneur et ils te craindront ».
2 Is 49, 6 (et 42, 6) : « Je t’ai destinée à être la lumière des nations… ». Israël est
considéré, non pas seulement comme serviteur, mais comme l’expression de la lu-
mière divine. Entrer au service de Dieu, c’est participer au salut de Dieu. Porter le
nom de Dieu, c’est porter le nom qui sauve (comme être chrétien signifie recevoir
l’onction de Jésus-Christ, « Dieu sauve ». Cette prophétie est appliquée à Jésus en Luc
2, 32, reprise en Actes 13, 47.
3 « Beaucoup demandent : ‘Qui nous fera voir le bonheur ?’ Sur nous Seigneur,
que s’illumine ton visage. » (Ps 4, 7) Le bonheur veut se montrer, se manifester au
monde. Il prend nos visages, image et ressemblance, pour renvoyer à l’Image par-
faite qu’est le Christ.
4 Poursuivre la lecture des Actes : La Parole croissait et se multipliait (Actes 3-15)
La prédication des Apôtres provoque des adhésions comme des oppositions. A
travers les embûches et persécutions, et précisément en raison d’elles, la Parole se
propage. Elle gagne les païens de Terre Sainte et de l’actuelle Turquie. Les commu-
nautés chrétiennes se multiplient. Lire l’histoire des origines de l’Église, nous com-
munique la force et la simplicité des premiers missionnaires. Plongé dans l’Esprit, le
Christ nous promet une même fécondité.
POUR OUVRIR PLUS LARGEMENT L’ÉCRITURE
FIGURES D’ÉGLISE : L’Église catholique en Chine
Le 27 mai 2007, le Pape Benoît XVI adressait une lettre aux Catholiques de Chine.
Elle est un message très fort d’encouragement au milieu des épreuves. C’est aussi
une offre de dialogue ouvert et ferme avec les autorités politiques. En effet, après
leur arrivée au pouvoir (1949) et l’expulsion de tous les prêtres et religieux(ses)
étrangers, les Communistes ont imposé une « Association de l’Église patriotique » qui
fut obligée de rompre tous liens avec Rome (1957). Cette persécution a culminé lors
de la révolution culturelle (1966-1976). Il n’y avait alors plus aucune église d’ouverte
dans cet immense pays. Aujourdh’ui, les 12 et 14 millions de Chinois catholiques
sont au défi de refaire leur unité. Ceci dans l’accueil mutuel et le respect des souf-
frances passées. Ils pourront ainsi contribuer davantage à la vie d’une société qui
change très vite.
Petite Histoire du catholicisme en Chine
Premières traces Une stèle retrouvée en 1625 à Xi’an (centre du pays) atteste
de la présence de chrétiens nestoriens au VIIe siècle. Puis, entre le XIIIe siècle et
le XVIe siècle, durant la dynastie mongole des Yuan, une mission franciscaine est
présente en Chine. Mais elle devra partir lorsque la dynastie sera renversée. Le chris-
tianisme prêché alors manquait de nuance et d’adaptation à la culture chinoise
Mission jésuite en Chine Au terme d’une formidable aventure mis-
sionnaire en Inde, aux Moluques et au Japon, Saint François Xavier meurt le
3 décembre 1552 sur l’île de Sancian, sans avoir atteint le continent chinois.
Trente ans plus tard, le Père Mattéo Ricci et ses compagnons partent de
Canton. En 1601, ils arrivent à Pékin. D’une part, ces jésuites s’inspirent de
la culture et des moeurs chinoises et, d’autre part, ils introduisent la science
occidentale, en particulier, les mathématiques et l’astronomie. Ils entrepri-
rent une évangélisation par le haut en s’intégrant au groupe des lettrés.
Plusieurs se convertirent. Un siècle plus tard, la Querelle des Rites leur fut
fatale. Celle-ci portait sur la compatibilité du culte traditionnel rendu aux
ancêtres avec la foi chrétienne. Les jésuites la pensaient possible. Les dominicains et
franciscains non. Après des jugements romains contradictoires, l’interdiction romaine
portera un coup fatal au développement de l’Eglise en Chine. En effet, l’Empereur
s’appuyera sur cette interdiction pour déclarer le catholicisme indésirable.
XIXe siècle et 1ère moitié du XXe siècle Après la première guerre de l’opium
(1850), les missions catholiques reprirent dans les zones côtières. Cependant, cette
Volet 2 :
Découvrir
l’Église, corps
du Christ
À découvrir : http://
francechine.mepasie.
net/
Textes liturgiques : © AELF, Paris.
4
nouvelle arrivée des missionnaires européens se fait sont la protection des canons
anglais ou français. Cette ambiguïté pèsera sur la mise en place de l’Église. Jusqu’à
l’avènement de la République populaire de Chine, de nombreux échanges cultu-
rels sino-occidentaux se firent par l’intermédiaire des missions chrétiennes. Celles-ci
fondèrent de nombreux hôpitaux et écoles. Le pays comptait alors trois millions
de pratiquants. Parmi les cent trente-sept diocèses du pays, vingt-neuf avaient un
chinois pour évêque.
Depuis lavènement de la République populaire de Chine D’emblée,
le gouvernement communiste considère la religion comme un « opium du peuple ».
Il expulse vite tous les prêtres et religieux (ses) étrangers. Puis il va limiter les rela-
tions des catholiques et du Vatican.. En 1957, Pékin impose une association natio-
nale, l’Association catholique patriotique de Chine. L’article 36 de la Constitution de
la République populaire de Chine met en garde les religions contre la soumission
à toute « domination étrangère ». Ces persécutions connaîtront leur paroxysme lors
de la Révolution culturelle (1966-1976). La mort du président Mao (1976) marque le
début d’une paix civile. Une politique d’ouverture et de modernisation est inaugurée
par Deng Xiaoping (1978). Cinq religions sont désormais officiellement reconnues :
le bouddhisme, l’islam, le taoïsme, le protestantisme et le catholicisme. Car elles
sont fondées sur des Écritures canoniques et enseignent une discipline morale. Les
croyants sont ainsi invités à participer à la modernisation de la Chine. Cependant les
« associations patriotiques » demeurent, contrôlées de près par l’Etat. Toute critique
du régime est très sévèrement sanctionnée. En 1980, le cardinal français Roger Et-
chegaray sera un des premiers à renouer des contacts avec les catholiques chinois.
Quelques catholiques chinois parmi eux des prêtres peuvent de nouveau
voyager à l’étranger. Certains prêtres étrangers viennent donner des cours dans les
séminaires. Des églises sont réouvertes ou construites.
La lettre de Benoit XVI aux catholiques de Chine est un très fort encouragement
pour aujourd’hui et pour demain. Bien évidemment, le pape ne reconnait pas la di-
vision entre « deux Églises de Chine », l’une patriotique, l’autre clandestine. Même si
cette lettre a été censurée par le gouvernement chinois, la reconnaissance conjointe
par le pape et le pouvoir politique de la plupart des évêques récemment ordonnés
est un des signes d’une meilleure compréhension mutuelle. Car tous savent que la
contribution de chacun – et des catholiques pour leur part – est déterminante pour
garantir la cohésion d’un pays qui change très vite.
Quelle est la portée de ce texte ? Dans quel contexte s’inscrit-il ? Regards croisés
du père Charbonnier et de Régis Anouil, des Missions étrangères de Paris.
Les catholiques en Chine en 2007 (source : La Croix, 22 janvier 2007)
Ils seraient entre 12 et 14 millions, soit 1 % de la population.
70 % pratiqueraient dans l’église dite officielle ou publique (principalement
dans les villes) et 30 % au sein de l’église dite souterraine (surtout à la campagne).
90 % des 70 évêques officiels sont reconnus par le pape. Les évêques clandes-
tins seraient entre 20 et 50.
Pour aller plus loing voici une sélection de livres :
- La Chine des chinois, Catherine Bourzat, Liana Lévi-Seuil, 2004
- Le dit de Tiany, François Cheng, Livre de Poche, 2001
- La passagère du silence, Fabienne Verdier, Albin Michel, 2004
- Vers les chrétiens en Chine, Cardinal Roger Etchegaray, Le Cerf, 2004»
Lettre du pape Benoît
XVI à l’Église
catholique en Chine,
Salvator, juillet 2007
ou www.vatican.va
Lire cet entretien sur
www.inxl6.org/
article3300.php
FIGURES ET PAROLES DE CROYANTS :
Saint François-Xavier (1506-1552)
Nous venons de fêter les 500 ans de sa naissance (1506). Mais qui est vraiment
le saint patron des missions ? Du château de Javier (Navarre) à la Sorbonne (Paris),
de Rome à Goa, du Japon à l’île de Sancian aux portes de la Chine, une animation
raconte la vie de ce passionné du Christ et du salut des hommes : http://www.jesuites.
com/xavier/index.html. Osez le voyage.
Le Père Lebbe (1877-1940)
Ordonné prêtre chez les Lazaristes, le Père Vincent Lebbe partit en 1901 pour la
Chine afin de vivre avec les Chinois. Son seul désir était de les aider en devenant
Textes liturgiques : © AELF, Paris.
5
POUR RÉCONFORTER LES FRÈRES SOUFFRANTS :
Lonction des malades
Savez-vous ce que dit le prêtre au chevet d’un malade ou d’un mourant ? «Par cet-
te onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, te réconforte par la grâce
de l’Esprit Saint». La lettre de saint Jacques, déjà, (Jc 5, 13-16) nous dit la pratique
de l’Eglise des origines. Dans la prière des frères, l’imposition des mains (l’ap-
pel de l’Esprit sur les malades comme le fit Jésus) et l’onction de l’huile (signe
de la guérison du corps entier : Lc 10, 34 et Mc 6, 13) réalisent le ministère de
guérison confié à l’Église. Le sacrement de l’onction des malades n’est pas
un sacrement réservé aux derniers moments. Il s’adresse aux fidèles dont
la santé commence à être atteinte par la maladie ou la vieillesse. Quand
la maladie devient une épreuve difficile à supporter, quand une opération
sérieuse plonge dans l’inqiétude et l’angoisse, quand les forces déclinent au
point de ne plus savoir à quoi nous servons, l’Esprit Saint nous confirme dans
la foi et l’espérance selon ce que nous prions : «Délivre-nous du mal
Aux enfants de Dieu éprouvés dans leur corps et leur foi, le sacrement
des malades : donne le réconfort, la paix et le courage, toujours ;
rétablit la santé, parfois, mystère de la foi ;
prépare au passage à la vie éternelle, à Dieu.
Exercices :
À partir de notre
expérience
de la souffrance
et de la mort
Ai-je entendu parler de ce sacrement ? Dans quelle circonstance ?
En quels termes ?
Dans ma paroisse, mon groupe, comment vit-on ce sacrement ?
Les jeunes de mon âge y sont-ils associés ?
La visite aux malades est une vraie mission de réconfort fraternel :
comment vivons-nous cette dimension de notre foi ?
Pèlerin de Sydney, ai-je quelqu’un à porter dans ma prière ? Qu’est-ce
que je demande spécialement pour lui ?
Volet 3 :
Nourrir sa vie
spirituelle
REPÈRES POUR LA VIE SPIRITUELLE
Nous le voyons dans cette fiche, l’ouverture aux païens vécu par Pierre, Paul et
les premières communautés judéo-chrétiennes est fondatrice de ce qu’est très vite
devenue l’Église.
A chaque génération et en tous lieux, les apôtres de la Bonne Nouvelle vivent
ce mystère. D’un côté, l’Evangile passe au crible une société et une culture. Il vient
révéler au grand jour les semences que l’Esprit saint y avait déposé. D’un autre côté,
cette culture donne un nouveau visage de l’Evangile. Lorsqu’elle est bien vécue, cette
rencontre est un dialogue qui enrichit tous les protagonistes. Alors que cela requiert
aussi une conversion de chacun. Une nouvelle Eglise va naître - Eglise de Jérusalem,
de France, de Chine, d’Australie… - qui apportera du neuf à l’Eglise universelle,
communion de toutes les Eglises locales. Le pape, successeur de saint Pierre, a cette
mission d’assurer ce dialogue, cette communion, cette unité. De confirmer ses frères
dans la foi. C’est aussi ce que nous vivrons à Sydney.
Les deux extraits de textes ci-dessous, très éloignés dans le temps, disent combien
les chrétiens ont à proclamer Jésus, Christ et sauveur, dans un dialogue fait de vérité
et de respect de chacun.
L’épitre à Diognète date vraisemblablement des années 160-200. A qui s’interroge
chinois comme eux. Apôtre à la manière de saint Paul, il se veut « tout à tous ». Il
apprend le mandarin, s’initie à la politesse chinoise, lit les classiques, porte des
vêtements chinois. Il sera un des artisans d’une Eglise vraiment chinoise. Avec
beaucoup, il se réjouira de l’ordination des premiers évêques chinois en 1926,
depuis le redémarrage de l’Eglise au XIX° siècle. Ayant pris le nom de Lei Ming
Yuan, il mourut à Chunghing le 24 juin 1940.
« La France, pays de missionnaires », Intervention de Mgr de Berranger (5 octo-
bre 2000), évoquant Saint françois-Xavier et le P. Lebbe : http://www.cef.fr/catho/
actus/archives/2000/20001009francemissionnaire.php
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