Conférence des évêques catholiques du Canada - Journée nationale de prière en solidarité avec les peuples autochtones 2014
Vendredi, 07 Novembre 2014 - Mis à jour Vendredi, 07 Novembre 2014
La Journée nationale de prière en solidarité avec les peuples autochtones est célébrée le 12
décembre depuis 2002 par l'Église du Canada. Cette année et durant la prochaine année, les
membres du Conseil autochtone catholique du Canada se joignent aux évêques pour réfléchir
sur les défis pastoraux pour les familles, leurs besoins et le rôle qu'elles jouent dans
l'évangélisation. Ainsi, ils désirent honorer les anciens qui les ont aidés à nourrir leur propre foi :
-
« Mon père était un leader spirituel, dans les traditions et dans l'Église. Sa foi ardente a joué un
grand rôle dans le développement de ma foi personnelle. Il a assuré le fondement et la
préparation de ma "marche terrestre" en enseignant une manière de vivre conforme aux sept
enseignements ancestraux. Bien que ceux-ci n'aient jamais été mentionnés par leur nom, j'ai
appris plus tard leurs noms français : respect, humilité, honnêteté, compassion (courage),
vérité, sagesse et amour sans condition . Les
enseignements transmis par les anciens peuvent aider à découvrir un chemin de guérison.
C'est en les intégrant à notre vie quotidienne que nous pouvons atteindre l'équilibre, l'harmonie
et le bien-être. Nous pouvons apprendre à utiliser les dons qui nourrissent, fortifient, donnent
une orientation et nous aident à trouver le sens du cercle de vie. Cela enrichira notre vie
spirituelle, nous amènera à mieux comprendre, apprécier et respecter la richesse de notre
culture autochtone, rehaussera et renforcera grandement notre relation spéciale avec Dieu le
Créateur. » —
Rosella Kinoshameg, Anishnabe, Première nation Wikwemikong
- « Quand j'étais plus jeune, les anciens qui servaient Notre Seigneur à l'église St. Paul de
ma communauté ont eu beaucoup d'influence sur moi. Je les ai vus servir le Seigneur dans la
maison de Dieu de bien des façons. Il y avait ceux qui accueillaient les gens qui venaient à
l'église avec un grand sourire et une chaude poignée de main, ceux qui travaillaient à recueillir
des fonds pour l'église, et ceux qui assistaient aux veillées mortuaires et aux funérailles et qui
s'efforçaient de réconforter les familles en une période difficile. Quand je suis revenu à l'Église,
un ancien m'a encouragé à lire au lutrin. Ces gens ne parlaient pas des pensionnats. Je savais
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