MIEUX VOIR QUE LES SATELLITES ESPIONS - LARRY DOSSEY

Telechargé par pierrealberthayen
MIEUX VOIR QUE LES SATELLITES
ESPIONS
DR LARRY DOSSEY
(Un extrait de ‘’One Mind – How our individual mind is part of a greater Consciousness and why it
matters’’)
Le Dr Larry Dossey est un pionnier, en ce qui concerne l'apport de la compréhension scientifique
dans le domaine de la spiritualité, avec des preuves rigoureuses. Chirurgien militaire au Vietnam et
ancien chef du personnel de l'hôpital de Dallas au Texas, il vit aujourd'hui à Santa Fe, au Nouveau-
Mexique, avec son épouse Barbara. Il donne aussi des conférences dans le monde entier,
notamment dans des hôpitaux et dans des universités de médecine. Auteur d’une douzaine
d’ouvrages qui ont figuré sur la liste des best-sellers du New York Times, il a reçu de nombreuses
récompenses pour ses travaux et il est régulièrement invité sur les plateaux de télévision et à la
radio (notamment par Oprah Winfrey, la ‘’papesse’’ de la télévision américaine). Il est également
rédacteur en chef de la revue Explore : The Journal of Science & Healing.
Le remote viewing est la capacité supposée d'une personne à acquérir des informations
concernant une cible qui est cachée à la perception physique, généralement à une certaine
distance. Les physiciens Russell Targ et Harold Puthoff ont introduit ce terme en 1974, sur la
base d'expériences qu'ils ont menées au SRI International, anciennement connu sous le nom
de Stanford Research Institute.
1
Un exemple qui implique la sécurité nationale s'est produit au cours de l'administration du
président Carter, lorsqu’un bombardier russe Tu-22 s'est écrasé dans une épaisse jungle
africaine au Zaïre. Les satellites espions n'ayant pas réussi à localiser l'avion, l'armée de l'air
et la CIA ont pu le retrouver en ajoutant le remote viewing à leurs méthodes habituelles.
Racontant l'incident quelques années plus tard, Carter a déclaré : "Elle [l’observateur à
1
Voir notamment : Russell Targ et Harold E. Puthoff, Mind-Reach. Scientists Look at Psychic Ability.
distance] est entrée en transe, et pendant qu'elle était en transe, elle a donné des chiffres de
latitude et de longitude. Nous avons focalisé nos caméras satellites sur ce point et l'avion
était là". La description de Carter, qu’il s’est rappelé quelques années plus tard, est un
résumé simplifié. Deux observateurs à distance étaient en fait impliqués, et plusieurs
séances ont été nécessaires pour faire correspondre leurs dessins avec les images
photographiques et cartographiques à haute résolution. Cependant, le résultat final est
qu'ils ont effectivement localisé l'avion russe abattu grâce au remote viewing, alors que les
méthodes conventionnelles avaient échoué, et que celui-ci a été récupéré pour l’analyse du
renseignement. Lorsqu'une photo réelle du site du crash a été prise, elle montrait la queue
de l'avion qui dépassait d'une rivière brune et turbulente. L'un des croquis dun observateur
à distance correspondait à cette photo avec des détails étonnants.
L'Esprit universel rend la taille d'un groupe non pertinente. Si un individu possède une
information, elle est en principe disponible pour tout le monde, en vertu de la connectivité
et de l'intégration de tous les esprits en un seul. Cela ne signifie pas que l'information en
question se manifestera nécessairement dans l'esprit des 7 milliards de Terriens. Cela
dépend de nombreux facteurs, comme l'ouverture d'esprit et la pertinence de l'information
par rapport aux besoins, aux souhaits et aux intentions d'un individu. Approfondissons un
peu les choses.
L’OPÉRATION DEEP QUEST
L'un des individus les plus créatifs que je connaisse est Stephan A. Schwartz, avec qui j'ai le
plaisir de travailler à Explore : The Journal of Science & Healing, où il est chroniqueur.
Stephan est aussi chercheur principal au Center for Brain, Mind, and Healing de l'Institut
Samueli, et chercheur associé au laboratoire des sciences cognitives des Laboratories for
Fundamental Research. Il est responsable d’une publication sur le Web quotidienne sur
schwartzreport.net.
Stephan est un véritable Indiana Jones. Ses recherches et ses aventures l'ont conduit dans
les coins les plus reculés de la planète. La passion de Stephan Schwartz est d'explorer
comment la conscience opère dans le monde. Il est sans doute le plus connu pour son rôle
dans le développement du remote viewing, qu'il utilise depuis près de 20 ans pour localiser
et reconstruire des sites archéologiques dans le monde entier, dont beaucoup ont échappé
aux découvertes pendant des siècles. Cela inclut des expéditions au Grand Banc des
Bahamas pour trouver l'emplacement du brick Leander ; en Jamaïque, avec l'Institut
d'archéologie nautique, pour sonder la baie de Sainte-Anne et localiser l'emplacement de la
caravelle engloutie de Christophe Colomb, lors de son quatrième et dernier voyage ; et à
Alexandrie, en Égypte, ce qui a permis la première cartographie moderne du port oriental
d'Alexandrie et la découverte de nombreuses épaves. L'aventure égyptienne a également
permis de découvrir le palais de Marc-Antoine à Alexandrie, le complexe du palais
ptolémaïque de Cléopâtre et les vestiges du phare de Pharos, l'une des sept merveilles du
monde antique.
2
2
https://www.youtube.com/watch?v=klCzHhYYQjQ
Schwartz était fasciné par les prémices du remote viewing. Comment des individus
ordinaires pouvaient-ils connaître des choses à distance dans l'espace et le temps ?
Comment pouvaient-ils avoir des prémonitions d'événements futurs ou décrire des sites
éloignés qu'ils n'avaient jamais vus ou dont ils n'avaient jamais entendu parler ?
La plupart des personnes qui découvrent ce domaine pour la première fois imaginent qu'un
genre de signal doit passer entre le capteur et le site éloigné, comme les signaux
électromagnétiques impliqués dans les transmissions de radio et télévision. Mais lorsque
Schwartz a passé en revue les expériences scientifiques réalisées, il n'a découvert aucune
preuve du passage d'un quelconque signal électromagnétique. D'une part, la distance n'était
pas un facteur dans ces événements. Si un signal électromagnétique était impliqué, on
s'attendrait à ce qu'il s'affaiblisse avec la distance, ce qui signifie que la puissance et la
précision du remote viewing devraient diminuer avec la distance croissante entre
l’observateur à distance et le site ou l'événement auquel il tente d'accéder. Les données ont
montré que ce n'était pas le cas : la distance n'avait aucune importance. De plus, le remote
viewing ne pouvait pas être bloqué, même si l’observateur était placé dans des puits de
mine, des cavernes ou des cages de Faraday, qui sont des boîtes métalliques qui bloquent la
plupart des types de signaux électromagnétiques. Tout bien considéré, il semblait que rien
de physique n'ait été transmis ou reçu lors du remote viewing.
Il y avait une exception possible : les ondes électromagnétiques de très basse fréquence
(ELF). Il s'agit d'ondes très longues, de l'ordre de plusieurs kilomètres, par opposition aux
ondes courtes et à haute fréquence que l'on voit dans les transmissions radio ou télévisées.
Les ondes ELF ont un fort pouvoir de pénétration et peuvent traverser des barrières
physiques. Les eaux profondes constituent l'un des rares boucliers infaillibles contre leur
passage.
La transmission d'ondes ELF pourrait-elle expliquer le remote viewing ? Une des façons de
répondre à cette question était de réaliser une expérience de remote viewing en plaçant
l’observateur à une grande profondeur sous la surface de l'océan. Si l'expérience réussissait,
ce serait une preuve solide que les ondes ELF ne sont pas impliquées dans le processus,
puisqu'elles seraient bloquées par l'eau de mer au-delà d'une certaine profondeur.
Schwartz avait déjà servi aux plus hauts échelons de la marine américaine et il connaissait les
rouages de la hiérarchie navale. Au cours de l'été 1977, il a pu avoir accès pendant trois jours
à un petit submersible de recherche, le Taurus, qui devait subir des essais en mer près de
l'île de Santa Catalina, au large du sud de la Californie.
À cette époque, les chercheurs de la Marine avaient découvert la profondeur à laquelle les
ondes ELF pénètrent dans l'eau de mer. Ainsi, si les observateurs à distance dans le sous-
marin pouvaient décrire avec succès des personnes, des lieux ou des événements à la
surface, pendant qu'ils se trouvaient en dessous du niveau de pénétration des ondes
électromagnétiques ELF et de plus haute fréquence, alors le mécanisme du remote viewing
ne pouvait pas impliquer la transmission de signaux électromagnétiques. "Et je me suis dit,"
dit Schwartz, "que tant qu’à faire, je vais aussi voir s'il est possible pour les observateurs à
distance de localiser une épave inconnue jusqu'alors au fond de la mer."
3
3
“Nonlocal Awareness and Visions of the Future.” Interview de Stephan A. Schwartz par Daniel Redwood :
https://healthy.net/2019/08/26/nonlocal-awareness-and-visions-of-the-future/
L'expérience est connue sous le nom de Deep Quest. Les physiciens Russell Targ et Hal
Puthoff de l'Institut de recherche de Stanford y ont participé, ainsi que le physicien nucléaire
Edwin May.
Schwartz a remis des cartes nautiques de la région à deux visionneurs à distance - l'artiste
new-yorkais Ingo Swann et la photographe californienne Hella Hammid. À l'époque, Swann
et Hammid étaient considérés par beaucoup comme les deux ‘’voyants’’ les plus
performants des États-Unis. Schwartz leur a demandé d'indiquer sur les cartes
l'emplacement de l'épave inconnue et de décrire ce que l'on pouvait y trouver. Les deux
observateurs à distance ont renvoyé leurs cartes marquées des emplacements de plusieurs
épaves coulées, dont la plupart ont été confirmés par le Bureau des sites marins de l'U.S.
Coast and Geodetic Survey. Il y avait cependant un site, marqué à la fois par Swann et
Hammid, pour lequel le Bureau n'avait aucune référence. Non seulement les deux
observateurs à distance ont indiqué indépendamment ce même site sur leurs cartes
marines, mais ils l'ont également décrit de la même manière : un voilier avec un petit
moteur à vapeur sur le pont. Ils ont signalé que le moteur à vapeur du bateau avait pris feu,
environ 90 ans auparavant, en provoquant par là le naufrage du bateau. Les chercheurs
découvriraient la barre arrière du bateau gisant, la roue vers le bas et la tige qui en sortait,
avec un treuil à proximité. Ils ont dessiné ces objets. En outre, Hammid a signalé qu'ils
trouveraient un bloc de granit sur le site, et qu’il mesurait environ 1,5 m X 1,6 m X 1,2 m.
Sachant que les sceptiques tenteraient de déboulonner l'expérience, Schwartz avait invité la
scientifique, Anne Kahle, spécialiste renommée de l'espace et chef du groupe de recherche
sur les applications terrestres des satellites, du Jet Propulsion Laboratory, à venir assister à
tout, du début à la fin, et à conserver et contrôler tous les enregistrements de l'expérience.
"Je voulais être certain", a déclaré Schwartz, "que nous avions une chronologie claire et
irréprochable du moment où ils [les visionneurs à distance] ont fait les prévisions, de ce
qu'étaient ces prévisions et de ce qui a été découvert sur le site." L'objectif était de combler
toutes les lacunes et d'exclure les explications alternatives, de sorte que si l'expérience
réussissait, l'explication la plus probable serait l'exercice d'une sorte de savoir à distance de
la part de Swann et Hammid.
Le premier jour de l'expérience, Schwartz a fait embarquer Swann et Hammid, les deux
observateurs à distance, dans le submersible, et il leur a demandé de décrire l'endroit où se
cachaient les physiciens Puthoff et Targ dans la région de Palo Alto, loin sur le littoral de la
Californie. L'un des observateurs à distance a signalé qu'ils se cachaient dans un grand arbre
et qu'ils étaient en train d'y grimper, et c'est précisément ce que faisaient les physiciens à ce
moment-là.
Ensuite, le submersible est descendu à un niveau inférieur au seuil ELF pour pénétrer l'eau
de mer. À ce moment-là, Puthoff et Targ avaient changé d'emplacement. L'un des
observateurs à distance a identifié ainsi le nouvel emplacement : "Ils se cachent dans un
centre commercial. Il y a de grandes baies vitrées et des gens tout autour. Le sol est
recouvert de carreaux rouges. Il y a aussi une grande roue qui tourne". La perception était de
nouveau juste. Tous ces éléments se trouvaient dans l'environnement immédiat de Puthoff
et de Targ. Ces résultats semblaient exclure la possibilité qu'un quelconque signal
électromagnétique soit échangé entre les cibles en surface et les observateurs à distance
dans le sous-marin.
Le lendemain, un navire en surface a largué un dispositif de radioguidage à l'endroit où,
d’après les visionneurs à distance, se trouvait le bateau coulé, afin de guider le sous-marin
vers le site précis. Il s'agissait d'une zone où l'équipage du submersible avait déjà plongé
pendant des semaines, bien avant que Schwartz et son équipe n'arrivent dans la région.
L'équipage n'était guère enthousiaste, disant qu'il avait déjà parcouru toute la zone et
n'avait rien trouvé qui ressemble de près ou de loin à ce que Swann et Hammid décrivaient.
Puis le système radio du sous-marin s'est mis à biper, et tout était là, exactement comme les
visionneurs à distance l'avaient décrit - le gros bloc de pierre, le treuil, la barre à l’arrière
avec la roue en bas et la tige qui pointait vers le haut. "Je pense que tout le monde," a dit
Schwartz, "y compris moi, et certainement l'équipage du sous-marin, et les gars de l'Institut
d'études marines et côtières [de l'Université de Californie du Sud], tout le monde était un
peu sidéré par cela."
Schwartz, qui a tout filmé passionnément, a réalisé un film sur cet événement, intitulé
Psychic Sea Hunt.
4
Pourrait-on invoquer une fraude ? Il est peu probable que Schwartz ait pu savoir où se
trouvait l'épave, puisqu'elle ne figurait même pas sur les cartes marines du gouvernement.
Schwartz et son équipe auraient-ils pu trafiquer le site en déposant à l'avance les pièces et
les restes du bateau coulé, avant de dire ensuite "regardez ici" ? Il n'y a aucune évidence
d’une telle possibilité et beaucoup d’évidence contre. Il aurait s’agi d'une entreprise énorme
qui aurait attiré beaucoup d'attention. De plus, lorsque le submersible Taurus est arrivé sur
le site, l'épave n'était pas discernable comme telle, n'étant qu'une ombre vague sur le fond
de l'océan. Les algues poussent progressivement sur et autour des objets coulés au fond de
l'océan. Le fait que le tapis d'algues recouvrant les parties du bateau englouti était intact
constituait la preuve irréfutable qu'elles reposaient tranquillement depuis des années et
qu'elles n'avaient pas été déposées là récemment, ni manipulées.
Dans sa description de l’opération Deep Quest dans son livre, Ouverture sur l’infini,
Schwartz a raconté comment il avait été attaqué au cours d'un dîner par un sceptique, à la
suite de cette découverte : "Comment savez-vous qu'ils n'ont pas trouvé ces choses quelque
part et qu'ils ne les ont pas juste balancées par-dessus bord, avant de s’en retourner
marquer votre carte ?", a-t-il dit. "A cause des algues", a répondu Schwartz, "ce qui l’a réduit
à un silence bredouillant".
D’autres experts de Deep Quest ont défendu la découverte contre les accusations des
sceptiques. Don Walsh, alors doyen de l'Institut d'études marines et côtières de l'Université
de Californie, et qui avait effectué la plongée la plus profonde dans un submersible, a
déclaré dans un documentaire télévisé : "Nous connaissons les submersibles. Nous
connaissons l'ingénierie des profondeurs océaniques. Ils [Schwartz et l'équipe de remote
viewing] auraient dû nous battre sur tous les plans. Je dis simplement que cela n'est pas
arrivé par hasard".
4
https://www.youtube.com/watch?v=BEC-GBTTLBg
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !