Avec votre groupe, rédigez une
définition (entre 2 et 5 lignes) de
votre concept et trouvez un
exemple tiré de votre pratique ou/et
des protocoles pour illustrer le
concept.
Dévolution et institutionnalisation
Définition : Ces deux outils didactiques sont propres à l'enseignant.e.
La dévolution intervient plutôt au début lorsque l’on introduit le sujet. Dévoluer
revient à contextualiser le sujet, faire un rappel du connu, cibler ce qui est attendu
des élèves par une consigne claire afin qu’ils puissent entrer dans l’apprentissage.
L’enseignant amène les élèves à s’engager dans l’activité. Pour ce qui est du lien
entre ces concepts, nous pourrions dire que la dévolution prépare
l’institutionnalisation.
L’institutionnalisation permet d’extraire d’une interaction les éléments importants
vis-à-vis du savoir en jeu, cela revient à décontextualiser ce qui vient d'être vu .
Celle-ci a pour objectif de synthétiser, de valider et de généraliser ce qui a été vu
lors de l’interaction.
Pour conclure, la dévolution concerne plutôt les connaissances tandis que
l’institutionnalisation concerne le savoir. Ces outils forment une boucle itérative car
après chaque institutionnalisation, on dévolue davantage.
Contre-exemple :
Attention ! Une mauvaise dévolution peut rapidement devenir un effet Topaze.
Différenciation a priori et a posteriori
Définition: Différenciation a priori: anticipation des difficultés et besoins des
élèves, par rapport aux informations qu’il a avant l’enseignement de la tâche.
Différenciation a posteriori: constater les besoins et les difficultés des élèves en
analysant leurs erreurs et autres infos obtenues après l’enseignement de la tâche.
Le but est ensuite d’adapter son enseignement par rapport à ces informations.
Exemples:
Exemples différenciation a priori: exercice bonus pour les élèves plus rapides,
anticiper les erreurs que feraient certains élèves et choisir de ne pas les prendre
en compte au moment de la tâche, donner la possibilité d’utiliser du matériel de
référence, donner une diversité de supports (visuels, écrits,...).
Exemples différenciation a posteriori: faire des feedbacks personnalisés,
activités des remédiations pour les élèves qui ont eu beaucoup de difficultés.
Exemple avec la phrase dictée: la première sert de diagnostique pour savoir sur
quoi il faut concentrer l’enseignement et le travail, par exemple: concentrer le
travail sur l’accord du participe passé, car cela a beaucoup posé problème dans la
première phrase dictée. Ou alors: poser des questions à un élève précis pour une
bonne raison: je sais que cet élève a de la peine avec cela, donc je lui pose une
question au moment de la correction collective. Ou alors choisir de demander à un
élève qui a de la facilité d’expliquer son raisonnement.
Hétérogénéité didactique
Définition :
Ce processus se base sur l’émergence de plusieurs processus des élèves. Il n’y a pas une
manière de faire, ni une seule bonne réponse. L’idée est, ensuite, de confronter toutes ces
réponses pour construire ensemble la bonne réponse.
Le savoir des uns et des autres n’est pas le même: on parle alors de positions didactiques
différentes
Exemple :
Gestion de l’incertitude
Définition :
Ne pas valider ou invalider directement les réponses des élèves. Utiliser les
réponses des élèves pour lancer le débat et faire réfléchir les élèves sur leurs
procédures. On peut maintenir ou réduire le degré d’incertitude. L'enseignant gère
ce que les élèves savent (certitudes) et ce qu'ils ne savent pas (incertitudes). Il doit
savoir s'arrêter au bon moment pour ne pas créer de brouillage chez les élèves.
Concepts en lien : SRRU et Hétérogénéité Didactique (HD)
Exemple :
Parler pour restituer versus parler pour penser
Définition :
Parler pour restituer = se souvenir d’une réponse ou/et donner la réponse ( 2 + 2 =
4) → faire → cycle QRV. L’élève ne comprend pas toujours ce qu’il dit. (version
simplifiée car en réalité cela dépend de ce que dit l’élève)
Parler pour penser = expliquer une notion et/ou expliquer son raisonnement →
apprendre → cycle SRRU (version simplifiée car en réalité cela dépend de ce que
dit l’élève)
Exemple :
Exemple 1.
a - à → Si on peut dire avait on met “a” sans accent.
a - à → Ici le “a” c’est le verbe de la phrase qui permet de comprendre la phrase et
de montrer ce que fait le sujet. C’est le verbe avoir donc on peut le remplacer à
l’imparfait ce qui permet d’entendre si cela fait sens dans la phrase (a = avait).
Pour le “à” c’est une préposition qui se trouve devant un nom et qui indique une
notion de lieu. On peut se servir de plusieurs astuces pour trouver quel
homophone utiliser (à Paris avait Paris).
Exemple 2.
PARLER POUR RESTITUER
“J’ai commencé par les unités. J’ai fait 4 + 3 + 6 + 7 = 20” → l’élève a dit ce qui est
écrit sur sa feuille
Dans cet exemple, l’élève répond aux questions, en restituant les règles apprises.
PARLER POUR PENSER
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