Présentation sur Trokosi au Ghana

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Présentation sur Trokosi au Ghana
Le Ghana est un pays diversifié sur le plan ethnique, abritant de nombreux groupes différents.
Akans : Le groupe Akan est le plus grand au Ghana, et il comprend des sous-groupes tels que
les Ashanti et les Fanti.
Mole-Dagbon : Ce groupe habite principalement les régions du nord du royaume de Dagbon.
Ewe : Les Ewes se trouvent au Togo et dans la région de la Volta au Ghana.
Ga-Dangme : Ils occupent la région côtière.
En plus de ces groupes, il existe d’autres groupes ethniques au Ghana tels que les
Gurma, Les grusi, les Guang
Le Trokosi est une pratique de servitude rituelle au Ghana, au Togo et au Bénin. Elle
implique la sélection d’une jeune fille par sa famille pour servir dans un sanctuaire en tant que
forme d’expiation des crimes commis par un autre membre de la famille. Ce système ancien
reflète le contrôle patriarcal profondément basé dans les sociétés rurales traditionnelles du
Ghana. Le terme Trokosi signifie littéralement “esclave de dieu” en éwé, tandis
que Fiashidi se compose des syllabes “Fia”, “asi” et “di”, signifiant respectivement “roi”,
“femme” et “épouser”. Les jeunes filles vierges sont données en sacrifice pour expirer les
péchés de leurs familles et elles restent au service de la divinité pendant des années et même
toute leur vie.
C’est une pratique controversée qui soulève des questions sur les droits de l’homme et la
dignité des femmes.
Appelé trokosi ou fiashidi au Ghana, ou servitude rituelle dans la tribu Ewe au Ghana, au
Togo et au Benin, en Afrique de l’Ouest. Le nom signifie “les femmes des dieux,” mais celles
qui ont été libérées disent que les trokosi ne sont rien d’autre que des esclaves parce que les
prêtres les retiennent comme esclaves dans les lieux de culte. De plus, elles travaillent toute la
journée dans les champs sans être payées ou nourries et on doit dire à voix haute que les
prêtres les violent régulièrement. Les filles sont emmenées dès l’âge de 4 ans, mais elles
grandissent dans l’esclavage, donc on trouve des trokosi de tous âges.
Enfin, d’après la coutume, si une trokosi meurt ou parvient à s’échapper, elle doit être
remplacée par une autre fille de la même famille, donc c’est un cercle vicieux.
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