émotions que nous et de prendre à cœur l’histoire vraie suivante rapportée dans ‘’To
Kill Cow Means To End Human Civilization (Tuer les vaches signifie la fin de la
civilisation humaine)’’ par le Dr Sahadeva Dasa du Mouvement Hare Krishna.
Un moine bouddhiste qui enseignait la méditation dans une prison en Australie eut la
surprise un jour de voir un prisonnier à l’air imposant et redoutable et connu pour
des faits de violence venir apprendre la méditation. On aurait dit le candidat le plus
improbable qui soit ! Mais sa vie avait été totalement bouleversée et voici comment :
il avait travaillé dans l’abattoir de la prison et il tuait quotidiennement une grande
quantité de vaches, de moutons et de porcs.
Ces créatures pleuraient, gémissaient et criaient et tentaient désespérément de
s’échapper dès qu’elles arrivaient à l’abattoir. Elles savaient ce qui allait advenir et il
était difficile de bien viser et d’être précis avec elles, parce que leur terreur et leur
angoisse ne leur permettaient pas de rester immobiles. Mais un jour, une certaine
vache s’avança lentement, à dessein et volontairement jusqu’à l’endroit fatidique avec
la tête baissée et sans tenter le moins du monde de s’échapper. Elle se tint là, en
silence, puis elle leva la tête et elle regarda fixement son bourreau sans bouger.
Complètement décontenancé, le boucher la fixa à son tour, dans l’incapacité
d’agir…Le regard de la vache ne cilla pas et tandis qu’il la fixait, il remarqua que son
œil gauche se remplissait de larmes. Les larmes augmentèrent et elles coulèrent le
long de sa joue en formant une rivière de larmes luisantes. Puis, il constata que le
même phénomène se produisait avec l’œil droit. La vache était en train de pleurer !
C’est alors qu’il craqua et que lui-même se mit à pleurer. Il fut dans l’incapacité de
tuer la vache et pour faire bref, il devint végétarien à partir de là. Les pleurs de la
vache avaient totalement bouleversé sa vie.
Comme le dit Sathya Sai Baba :
‘’Tout ce qui est vivant tente de le rester. Aucun être vivant ne voudrait se
livrer comme nourriture pour un autre être vivant. Les animaux, les
oiseaux et les poissons ressentent aussi le désir de vivre, comme les
humains. Eux aussi lutteraient, crieraient et éprouveraient de la douleur
en étant blessés tout comme nous le serions si nous étions capturés et