LA REVALORISATION DE MA VIE - CAROLE ALDERMAN

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LA REVALORISATION DE MA VIE
Une interview de Mme Carole Alderman sur
Radio Sai Global Harmony
Mme Carole Alderman est la directrice de l’Institut Britannique de l’Education Sathya Sai
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aux valeurs humaines, du Royaume-Uni. Pendant ces trois dernières décennies, Carole a
consacré son temps et son énergie à promouvoir le Programme d’Education des Valeurs
Humaines dans les écoles et auprès des enseignants de Grande-Bretagne et dans d’autres
pays. Dans un entretien accordé à Heart2Heart, Carole nous a parlé de son travail et sa vie
et de l’inspiration qu’elle trouve auprès de son Maître divin, Sathya Sai Baba. Voici quelques
extraits de cet entretien.
H2H : Sai Ram et bienvenue pour cet épisode spécial qui consistera en un entretien avec
Mme Carole Alderman. Carole Alderman est la directrice de l’Institut Britannique
d’Education Sathya Sai aux valeurs humaines, basé au Royaume-Uni et aujourd’hui, elle va
nous parler de l’introduction des cinq valeurs humaines de Bhagavan dans le système
britannique des écoles privées. Bienvenue, Carole.
Carole Alderman (CA) : Merci.
H2H : Avant d’en arriver à l’ordre du jour, voudriez-vous raconter brièvement à nos lecteurs
à quoi ressemblait votre vie, avant que Bhagavan n’y entre ?
CA : En fait, c’était
totalement différent, parce
que j’ai eu une adolescence et
une jeunesse très difficiles. Je
me suis mariée tôt et j’ai eu
des enfants. Je suis devenue
indépendante, quand j’étais
très jeune et j’ai quitté la
maison. J’ai vécu des
moments très, très durs dans
une situation abusive. Plus
tard, à la trentaine, j’ai
découvert par hasard l’Ecole
des Sciences Economiques de Mme Carole Alderman
Londres, où j’ai étudié la
philosophie. Ma fille aînée, une très belle jeune fille qui avait 16 ans à l’époque, a eu un
accident de voiture, presque fatal, ce qui a eu un impact profond sur moi. Cela m’a fait
complètement repenser mon système de valeurs. Je me suis inscrite à l’Ecole des Sciences
Economiques et j’ai étudié la philosophie où nous étudiions le Védanta, les Upanishads et des
sujets connexes. C’était la première fois où j’avais entendu dire la vérité…Ce que je
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BISSE : British Institute of Sathya Sai Education
considérais être la vérité. Quand j’avais 6 ans, je fréquentais volontiers les différentes églises
de ma ville natale, Ramsgate, une ville côtière du Kent, en Angleterre.
C’était agréable. J’ai eu une enfance heureuse. J’aimais jouer sur la plage et j’avais beaucoup
de parents à visiter. Mais comme je l’ai dit, j’ai quitté tôt la maison – je voulais me lancer
dans l’aventure de la vie. Et chose assez amusante, je voulais apprendre la philosophie. Mais
je m’étais mise dans cette situation, en épousant mon premier mari et puis, au bout du compte,
je suis arrivée à la philosophie.
H2H : Vers quelle période était-ce ? Dans les années 70, peut-être ?
CA : Oui, vers la fin des années 70. Et cinq ans après être entrée dans cette école de
philosophie, j’ai entendu parler de Sathya Sai Baba. A cette époque, je m’étais remariée et
j’avais un merveilleux mari. J’ai toujours dit que mes deux maris étaient comme Ravana et
Rama. Donc, j’avais ce mari merveilleux et nous étudiions tous les deux à l’école de
philosophie…Et nous étions arrivés à un point où nous étudiions les commentaires d’Adi
Shankara sur les Brahmasutras et je ne comprenais pas ce dont il parlait. Puis, mon mari et
moi, nous sommes partis en vacances et…des choses étranges ont commencé à se produire –
des choses inhabituelles.
H2H : Dans quel genre ?
CA : Eh bien, avant de partir, mon mari
s’est rendu à la bibliothèque et il a
remarqué un livre qui dépassait des
rayonnages. Il l’a pris et il s’agissait de
‘’Sai Baba : l’homme des miracles’’, de
M. Horward Murphet. Il l’a ramené à la
maison et il a dit : ‘’Ce sera un bon livre
pour toi pour emmener en vacances !’’
C’était le premier livre qu’il ait jamais
pris dans une bibliothèque pour moi et
depuis lors, il a rarement emprunté un
livre. C’était la première chose qui était
curieuse avoir pris ce livre pour moi à
la bibliothèque.
Nous avons toujours des vacances
merveilleuses et ensoleillées et l’été
était superbe en Angleterre, cette année-
là. Mais nous sommes allés en France et
Le célèbre livre de M. Howard Murphet il pleuvait à verse. Aussi, nous avons dû
rester cloîtrés à l’intérieur. C’était en
août 1983.
H2H : Vous étiez donc confinés chez vous !
CA : Oui. Et j’étais emballée par le livre ! Je l’ai lu d’un bout à l’autre, ce qui est très
inhabituel d’habitude, je sélectionne des bribes et des passages. Mais j’ai vraiment aimé ce
livre et j’aimais les enseignements ; ils étaient si simples et si directs et non pas voilés et
compliqués. J’étais donc enthousiaste et je voulais tout de suite écrire pour découvrir où ce
sage avait vécu et quels enseignements il avait laissé.
H2H : Vous avez dit ‘’avait vécu’’…Pourquoi ?
CA : Parce que j’ai supposé qu’il était mort. Puis, je me suis rendu compte que je ne pouvais
pas réellement trouver beaucoup de choses en France. Si j’attendais d’être rentrée en
Angleterre, j’avais des contacts et je pourrais trouver. Sur le chemin du retour, j’ai commencé
à remarquer des petites coïncidences. Nous étions venus en voiture et nous sommes arrivés au
port. Mais le port était fermé à cause de la météo et donc, nous avons suivi la côte jusqu’au
port suivant. Bien que nous étions les derniers, nous avons pu embarquer dans le bateau qui
rentrait en Angleterre et qui traversait la Manche. Nous sommes rentrés et nous avons pris la
route pour retourner chez nous à Londres.
Et sur cette route, il y a quelque part un dangereux virage en épingle à cheveux que nous
connaissons très bien. En arrivant dans ce virage en épingle à cheveux, j’étais sur le point de
dire à mon mari ‘’ralentis !’’, parce que je ralentis toujours dans ce virage. Mais alors, ceci
m’a traversé la tête – ‘’ne lui dit pas de ralentir, il a conduit prudemment pendant plus de
3000 km.’’ Donc, je ne l’ai pas fait, j’ai continué à lui parler et j’ai vu la voiture qui
commençait à déraper. Je l’ai vu perdre le contrôle du volant ; la voiture s’est mise à
zigzaguer et nous allions percuter un mur de béton à 100 km/h. Nous étions à quelques mètres.
Puis, les paroles du livre, prononcées par Sai Baba, ‘’Quel que soit le Nom par lequel tu
M’appelles, Je serai avec toi’’ m’ont traversé l’esprit. Et j’ai dit : ‘’Sai Baba, je suis
chrétienne, Seigneur Jésus-Christ, prends pitié de moi.’’ Je me suis préparée au crash et j’ai
pensé : ‘’A présent, je vais mourir.’’ Et puis j’ai pensé que cela allait être très intéressant,
parce qu’alors, je verrais ce qu’il en était de la réincarnation ! Et cela m’intéressait beaucoup.
H2H : Une réaction très inhabituelle pour quelqu’un qui vit un accident !
CA : Je voyais tout très clairement et nous avons percuté le mur. La voiture a été projetée à
travers la route, a percuté le mur de l’autre côté, elle a rebondi en arrière et elle tournoyait.
Mais la route était dégagée et nous n’avons heurté personne. La voiture s’est arrêtée dans le
sens contraire sur la bande d’arrêt d’urgence, à l’écart de la voie principale. Mon mari m’a dit :
‘’Tu vas bien, chérie ?’’ J’ai répondu ‘’oui’’ et il m’a dit de sortir de la voiture. Je suis donc
sortie de la voiture. Et à part les sièges, les fenêtres et le pare-brise, la voiture était une épave
totale. Elle était complètement broyée.
H2H : Et vous étiez indemnes ?
CA : Complètement indemnes. En fait, je me sentais très heureuse. Je me sentais réellement
euphorique et heureuse…Comme si j’avais été tenue dans la main de Dieu. C’était une
expérience tout à fait inhabituelle. Le coffre de la voiture ne voulait pas s’ouvrir ; il était
complètement écrasé. Quand nous avons enfin réussi à ouvrir le coffre, il y avait un bidon
d’essence abîmé et pas une seule goutte n’avait coulé.
H2H : Mon Dieu ! C’est vraiment inhabituel !
CA : Nous étions indemnes ! Et juste à ce moment-là, une voiture de police est arrivée. La
police a dit : ‘’Normalement, nous ne prenons pas cette route. Mais il y a dix minutes, la
pensée nous a traversé
l’esprit d’emprunter cette
route pour rentrer au poste.’’
Ils ont appelé l’organisme
d’assistance pour les
automobilistes et on nous a
remorqués jusqu’à la
maison…C’était très facile.
Je me sentais très heureuse.
Mon mari avait une
égratignure d’un demi
centimètre sur la cheville et
c’était tout, en ce qui
concerne nos blessures. Pas
de coup du lapin ni rien
d’autre.
H2H : C’était comme si vous aviez été protégée, lorsque vous avez invoqué le nom de Jésus.
CA : Oui, et Sai Baba. Parce qu’on aurait dit qu’on sortait d’une partie d’autos tamponneuses !
H2H : Et après cela, comment avez-vous procédé dans votre quête ?
CA : Quand je suis rentrée, j’ai parlé de l’accident à ma fille, qui était là avec une amie.
Environ dix minutes plus tard, je l’avais tout à fait oublié et je leur lisais des passages de ce
livre, Sai Baba, l’homme des miracles. Deux jours plus tard, la jeune fille qui était là (l’amie
de ma fille) m’a dit qu’il y avait une photo de cet homme dans la voiture de son moniteur
d’auto-école. Je lui ai dit d’essayer de découvrir qui Il était et elle m’a rappelé et elle a dit que
je pourrais découvrir plus de choses à Son sujet dans un magasin de Swiss Cottage.
H2H : Et c’était un quartier éloigné pour vous...
CA : Eh bien, c’est un quartier de Londres, mais il est situé de l’autre côté de Londres, par
rapport à l’endroit où je vis. C’était un endroit de Londres où je n’allais jamais. Et le jeudi, ma
fille m’a téléphoné et elle m’a dit : ‘’Maman, rencontrons-nous avant que tu n’ailles au cours
de philosophie et prenons ensemble un café.’’ Et j’ai dit : ‘’D’accord, où es-tu ?’’ Et elle a
répondu : ‘’A Swiss Cottage !’’
H2H : Quelle coïncidence !
CA : C’était tout à fait une coïncidence parce que, comme je l’ai dit, c’était tout à fait en
dehors de mon chemin. Nous sommes allées là-bas, nous nous sommes rendues au magasin et
l’homme qui était à l’entrée a demandé qui nous cherchions. J’ai dû dire ‘’Sai Baba’’, bien
que ce n’était pas mon intention de le lui dire…Parce que j’étais un peu réservée. Mais il m’a
tout dit, il m’a donné une photo et il m’a dit de contacter M. Victor Kanu.
Et dès que j’ai appris que Sai Baba était une personne vivante, j’ai eu le sentiment
extrêmement puissant que je devais partir maintenant, que je devais y aller maintenant, cet
après-midi…Je devais faire ma valise, je devais aller à l’aéroport , je devais aller voir cette
personne, maintenant.
Mais bon, nous sommes allés chez les Kanu et nous avons eu une conversation très agréable.
Je me suis arrangée avec lui pour aller voir Sai Baba à Pâques, trois semaines plus tard, avec
mon mari et ma fille celle qui avait eu l’accident. Elle aussi est venue. C’était en avril 1984
que j’ai vu pour la première fois Sai Baba. Et aussitôt que je L’ai vu…
H2H : Quelle a été votre première réaction ?
CA : WOW ! Je n’avais jamais réalisé que
Dieu était ainsi ! Si puissant ! Si beau !
Parce que je savais que j’allais voir Dieu et
je n’avais jamais réalisé que Jésus devait
être ainsi. Beaucoup plus grand que tout ce
que j’aurais pu imaginer. Quelle puissance !
Et mon mari savait qu’il était arrivé auprès
d’un Avatar. Il l’a réalisé en Le voyant.
Mon mari n’est plus revenu pendant douze
ans, mais moi, je suis venue pratiquement
chaque année, après cela.
H2H : Dites-moi quelque chose…Votre foi
en Son avatarité se fondait sur la littérature
que vous aviez lue et sur la série de
coïncidences qui s’étaient produites dans
votre vie. Et quand vous L’avez vu, la
première fois, vous avez été convaincue.
Vous n’avez-vous pas eu besoin d’une autre
expérience personnelle ?
CA : Non, parce qu’il y avait cette grande
puissance dans Son être. Ce n’était pas l’être ni
la charpente, ce n’était pas le corps – c’était ce
qui émanait de lui. Ce que c’était ? C’était
quelque chose d’autre...Quelque chose que
jamais je n’avais expérimenté dans cette vie,
auparavant. Je ne peux pas dire plus que cela.
C’était une connaissance intuitive.
H2H : Je comprends ce que vous voulez dire.
Maintenant, si l’on considère le fait que vous
êtes venue ici pour la première fois en 1984,
aujourd’hui, en 2008, vous êtes devenue un
instrument si efficace pour ce qui est de propager
Son message du programme dEducation aux
Valeurs Humaines dans tellement d’écoles, en
Europe, en Amérique du Nord et
particulièrement, au Royaume-Uni. Comment
ceci est-il arrivé ? Comment avez-vous opéré la
transition entre arriver face à face avec Dieu et
devenir un instrument aussi efficace ?
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