LA REVALORISATION DE MA VIE – Une interview de Mme Carole Alderman sur Radio Sai Global Harmony Mme Carole Alderman est la directrice de l’Institut Britannique de l’Education Sathya Sai1 aux valeurs humaines, du Royaume-Uni. Pendant ces trois dernières décennies, Carole a consacré son temps et son énergie à promouvoir le Programme d’Education des Valeurs Humaines dans les écoles et auprès des enseignants de Grande-Bretagne et dans d’autres pays. Dans un entretien accordé à Heart2Heart, Carole nous a parlé de son travail et sa vie et de l’inspiration qu’elle trouve auprès de son Maître divin, Sathya Sai Baba. Voici quelques extraits de cet entretien. H2H : Sai Ram et bienvenue pour cet épisode spécial qui consistera en un entretien avec Mme Carole Alderman. Carole Alderman est la directrice de l’Institut Britannique d’Education Sathya Sai aux valeurs humaines, basé au Royaume-Uni et aujourd’hui, elle va nous parler de l’introduction des cinq valeurs humaines de Bhagavan dans le système britannique des écoles privées. Bienvenue, Carole. Carole Alderman (CA) : Merci. H2H : Avant d’en arriver à l’ordre du jour, voudriez-vous raconter brièvement à nos lecteurs à quoi ressemblait votre vie, avant que Bhagavan n’y entre ? CA : En fait, c’était totalement différent, parce que j’ai eu une adolescence et une jeunesse très difficiles. Je me suis mariée tôt et j’ai eu des enfants. Je suis devenue indépendante, quand j’étais très jeune et j’ai quitté la maison. J’ai vécu des moments très, très durs dans une situation abusive. Plus tard, à la trentaine, j’ai découvert par hasard l’Ecole des Sciences Economiques de Mme Carole Alderman Londres, où j’ai étudié la philosophie. Ma fille aînée, une très belle jeune fille qui avait 16 ans à l’époque, a eu un accident de voiture, presque fatal, ce qui a eu un impact profond sur moi. Cela m’a fait complètement repenser mon système de valeurs. Je me suis inscrite à l’Ecole des Sciences Economiques et j’ai étudié la philosophie où nous étudiions le Védanta, les Upanishads et des sujets connexes. C’était la première fois où j’avais entendu dire la vérité…Ce que je 1 BISSE : British Institute of Sathya Sai Education considérais être la vérité. Quand j’avais 6 ans, je fréquentais volontiers les différentes églises de ma ville natale, Ramsgate, une ville côtière du Kent, en Angleterre. C’était agréable. J’ai eu une enfance heureuse. J’aimais jouer sur la plage et j’avais beaucoup de parents à visiter. Mais comme je l’ai dit, j’ai quitté tôt la maison – je voulais me lancer dans l’aventure de la vie. Et chose assez amusante, je voulais apprendre la philosophie. Mais je m’étais mise dans cette situation, en épousant mon premier mari et puis, au bout du compte, je suis arrivée à la philosophie. H2H : Vers quelle période était-ce ? Dans les années 70, peut-être ? CA : Oui, vers la fin des années 70. Et cinq ans après être entrée dans cette école de philosophie, j’ai entendu parler de Sathya Sai Baba. A cette époque, je m’étais remariée et j’avais un merveilleux mari. J’ai toujours dit que mes deux maris étaient comme Ravana et Rama. Donc, j’avais ce mari merveilleux et nous étudiions tous les deux à l’école de philosophie…Et nous étions arrivés à un point où nous étudiions les commentaires d’Adi Shankara sur les Brahmasutras et je ne comprenais pas ce dont il parlait. Puis, mon mari et moi, nous sommes partis en vacances et…des choses étranges ont commencé à se produire – des choses inhabituelles. H2H : Dans quel genre ? CA : Eh bien, avant de partir, mon mari s’est rendu à la bibliothèque et il a remarqué un livre qui dépassait des rayonnages. Il l’a pris et il s’agissait de ‘’Sai Baba : l’homme des miracles’’, de M. Horward Murphet. Il l’a ramené à la maison et il a dit : ‘’Ce sera un bon livre pour toi pour emmener en vacances !’’ C’était le premier livre qu’il ait jamais pris dans une bibliothèque pour moi et depuis lors, il a rarement emprunté un livre. C’était la première chose qui était curieuse – avoir pris ce livre pour moi à la bibliothèque. Le célèbre livre de M. Howard Murphet Nous avons toujours des vacances merveilleuses et ensoleillées et l’été était superbe en Angleterre, cette annéelà. Mais nous sommes allés en France et il pleuvait à verse. Aussi, nous avons dû rester cloîtrés à l’intérieur. C’était en août 1983. H2H : Vous étiez donc confinés chez vous ! CA : Oui. Et j’étais emballée par le livre ! Je l’ai lu d’un bout à l’autre, ce qui est très inhabituel – d’habitude, je sélectionne des bribes et des passages. Mais j’ai vraiment aimé ce livre et j’aimais les enseignements ; ils étaient si simples et si directs et non pas voilés et compliqués. J’étais donc enthousiaste et je voulais tout de suite écrire pour découvrir où ce sage avait vécu et quels enseignements il avait laissé. H2H : Vous avez dit ‘’avait vécu’’…Pourquoi ? CA : Parce que j’ai supposé qu’il était mort. Puis, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas réellement trouver beaucoup de choses en France. Si j’attendais d’être rentrée en Angleterre, j’avais des contacts et je pourrais trouver. Sur le chemin du retour, j’ai commencé à remarquer des petites coïncidences. Nous étions venus en voiture et nous sommes arrivés au port. Mais le port était fermé à cause de la météo et donc, nous avons suivi la côte jusqu’au port suivant. Bien que nous étions les derniers, nous avons pu embarquer dans le bateau qui rentrait en Angleterre et qui traversait la Manche. Nous sommes rentrés et nous avons pris la route pour retourner chez nous à Londres. Et sur cette route, il y a quelque part un dangereux virage en épingle à cheveux que nous connaissons très bien. En arrivant dans ce virage en épingle à cheveux, j’étais sur le point de dire à mon mari ‘’ralentis !’’, parce que je ralentis toujours dans ce virage. Mais alors, ceci m’a traversé la tête – ‘’ne lui dit pas de ralentir, il a conduit prudemment pendant plus de 3000 km.’’ Donc, je ne l’ai pas fait, j’ai continué à lui parler et j’ai vu la voiture qui commençait à déraper. Je l’ai vu perdre le contrôle du volant ; la voiture s’est mise à zigzaguer et nous allions percuter un mur de béton à 100 km/h. Nous étions à quelques mètres. Puis, les paroles du livre, prononcées par Sai Baba, ‘’Quel que soit le Nom par lequel tu M’appelles, Je serai avec toi’’ m’ont traversé l’esprit. Et j’ai dit : ‘’Sai Baba, je suis chrétienne, Seigneur Jésus-Christ, prends pitié de moi.’’ Je me suis préparée au crash et j’ai pensé : ‘’A présent, je vais mourir.’’ Et puis j’ai pensé que cela allait être très intéressant, parce qu’alors, je verrais ce qu’il en était de la réincarnation ! Et cela m’intéressait beaucoup. H2H : Une réaction très inhabituelle pour quelqu’un qui vit un accident ! CA : Je voyais tout très clairement et nous avons percuté le mur. La voiture a été projetée à travers la route, a percuté le mur de l’autre côté, elle a rebondi en arrière et elle tournoyait. Mais la route était dégagée et nous n’avons heurté personne. La voiture s’est arrêtée dans le sens contraire sur la bande d’arrêt d’urgence, à l’écart de la voie principale. Mon mari m’a dit : ‘’Tu vas bien, chérie ?’’ J’ai répondu ‘’oui’’ et il m’a dit de sortir de la voiture. Je suis donc sortie de la voiture. Et à part les sièges, les fenêtres et le pare-brise, la voiture était une épave totale. Elle était complètement broyée. H2H : Et vous étiez indemnes ? CA : Complètement indemnes. En fait, je me sentais très heureuse. Je me sentais réellement euphorique et heureuse…Comme si j’avais été tenue dans la main de Dieu. C’était une expérience tout à fait inhabituelle. Le coffre de la voiture ne voulait pas s’ouvrir ; il était complètement écrasé. Quand nous avons enfin réussi à ouvrir le coffre, il y avait un bidon d’essence abîmé et pas une seule goutte n’avait coulé. H2H : Mon Dieu ! C’est vraiment inhabituel ! CA : Nous étions indemnes ! Et juste à ce moment-là, une voiture de police est arrivée. La police a dit : ‘’Normalement, nous ne prenons pas cette route. Mais il y a dix minutes, la pensée nous a traversé l’esprit d’emprunter cette route pour rentrer au poste.’’ Ils ont appelé l’organisme d’assistance pour les automobilistes et on nous a remorqués jusqu’à la maison…C’était très facile. Je me sentais très heureuse. Mon mari avait une égratignure d’un demi centimètre sur la cheville et c’était tout, en ce qui concerne nos blessures. Pas de coup du lapin ni rien d’autre. H2H : C’était comme si vous aviez été protégée, lorsque vous avez invoqué le nom de Jésus. CA : Oui, et Sai Baba. Parce qu’on aurait dit qu’on sortait d’une partie d’autos tamponneuses ! H2H : Et après cela, comment avez-vous procédé dans votre quête ? CA : Quand je suis rentrée, j’ai parlé de l’accident à ma fille, qui était là avec une amie. Environ dix minutes plus tard, je l’avais tout à fait oublié et je leur lisais des passages de ce livre, Sai Baba, l’homme des miracles. Deux jours plus tard, la jeune fille qui était là (l’amie de ma fille) m’a dit qu’il y avait une photo de cet homme dans la voiture de son moniteur d’auto-école. Je lui ai dit d’essayer de découvrir qui Il était et elle m’a rappelé et elle a dit que je pourrais découvrir plus de choses à Son sujet dans un magasin de Swiss Cottage. H2H : Et c’était un quartier éloigné pour vous... CA : Eh bien, c’est un quartier de Londres, mais il est situé de l’autre côté de Londres, par rapport à l’endroit où je vis. C’était un endroit de Londres où je n’allais jamais. Et le jeudi, ma fille m’a téléphoné et elle m’a dit : ‘’Maman, rencontrons-nous avant que tu n’ailles au cours de philosophie et prenons ensemble un café.’’ Et j’ai dit : ‘’D’accord, où es-tu ?’’ Et elle a répondu : ‘’A Swiss Cottage !’’ H2H : Quelle coïncidence ! CA : C’était tout à fait une coïncidence parce que, comme je l’ai dit, c’était tout à fait en dehors de mon chemin. Nous sommes allées là-bas, nous nous sommes rendues au magasin et l’homme qui était à l’entrée a demandé qui nous cherchions. J’ai dû dire ‘’Sai Baba’’, bien que ce n’était pas mon intention de le lui dire…Parce que j’étais un peu réservée. Mais il m’a tout dit, il m’a donné une photo et il m’a dit de contacter M. Victor Kanu. Et dès que j’ai appris que Sai Baba était une personne vivante, j’ai eu le sentiment extrêmement puissant que je devais partir maintenant, que je devais y aller maintenant, cet après-midi…Je devais faire ma valise, je devais aller à l’aéroport , je devais aller voir cette personne, maintenant. Mais bon, nous sommes allés chez les Kanu et nous avons eu une conversation très agréable. Je me suis arrangée avec lui pour aller voir Sai Baba à Pâques, trois semaines plus tard, avec mon mari et ma fille – celle qui avait eu l’accident. Elle aussi est venue. C’était en avril 1984 que j’ai vu pour la première fois Sai Baba. Et aussitôt que je L’ai vu… H2H : Quelle a été votre première réaction ? CA : WOW ! Je n’avais jamais réalisé que Dieu était ainsi ! Si puissant ! Si beau ! Parce que je savais que j’allais voir Dieu et je n’avais jamais réalisé que Jésus devait être ainsi. Beaucoup plus grand que tout ce que j’aurais pu imaginer. Quelle puissance ! Et mon mari savait qu’il était arrivé auprès d’un Avatar. Il l’a réalisé en Le voyant. Mon mari n’est plus revenu pendant douze ans, mais moi, je suis venue pratiquement chaque année, après cela. H2H : Dites-moi quelque chose…Votre foi en Son avatarité se fondait sur la littérature que vous aviez lue et sur la série de coïncidences qui s’étaient produites dans votre vie. Et quand vous L’avez vu, la première fois, vous avez été convaincue. Vous n’avez-vous pas eu besoin d’une autre expérience personnelle ? CA : Non, parce qu’il y avait cette grande puissance dans Son être. Ce n’était pas l’être ni la charpente, ce n’était pas le corps – c’était ce qui émanait de lui. Ce que c’était ? C’était quelque chose d’autre...Quelque chose que jamais je n’avais expérimenté dans cette vie, auparavant. Je ne peux pas dire plus que cela. C’était une connaissance intuitive. H2H : Je comprends ce que vous voulez dire. Maintenant, si l’on considère le fait que vous êtes venue ici pour la première fois en 1984, aujourd’hui, en 2008, vous êtes devenue un instrument si efficace pour ce qui est de propager Son message du programme d’Education aux Valeurs Humaines dans tellement d’écoles, en Europe, en Amérique du Nord et particulièrement, au Royaume-Uni. Comment ceci est-il arrivé ? Comment avez-vous opéré la transition entre arriver face à face avec Dieu et devenir un instrument aussi efficace ? CA : A peu près deux ans avant que je n’aie entendu parler de Sathya Sai, j’avais été complètement désillusionnée par le système pédagogique qui touchait à l’éducation de mes enfants. J’avais vu qu’on ne leur apprenait rien concernant la loi, pas même la grammaire, à l’école. Ou la moralité. Je savais que dans une vingtaine d’années, la société serait plongée dans un environnement social très mauvais. Elle était sur la mauvaise pente. J’étais très soucieuse concernant l’éducation des enfants et j’ai prié concernant cette question. Quand je suis rentrée après avoir vu Sathya Sai…même avant cela, je pense, après avoir vu Victor Kanu, il avait organisé une conférence sur les valeurs humaines à Monstead et j’y avais participé. J’ai commencé à travailler bénévolement pour Victor Kanu, en tant qu’assistante. Je pratiquais la méditation, à l’époque, grâce à l’école de philosophie, et sa femme semblait penser que j’avais une influence paisible sur lui. Je travaillais comme une sorte de secrétaire pour Victor et je lui donnais toute l’aide que je pouvais. Après mon retour, j’ai continué de l’aider et je l’ai aidé pendant 5 ans avec l’EVH au Royaume-Uni et pour toutes les conférences – je suis même allée à Accra, la capitale du Ghana, pour la première conférence africaine sur l’EVH. Et puis, quand Victor est parti – je pense que c’était en 1989 – nous n’avons plus eu d’EVH au Royaume-Uni pendant quatre ans, je pense. Puis, un nouveau président est arrivé et j’ai suggéré à sa femme que nous recommencions l’EVH et quelques années plus tard, on m’a demandé d’être la présidente nationale. Ce qui n’était pas du tout ce que je voulais – je ne le voulais absolument pas, parce que je ne suis pas une enseignante, je ne suis pas une personne publique et je n’avais réellement pas l’impression d’y connaître quoi que ce soit ou d’être capable de faire ou d’organiser quelque chose. Mais j’ai accepté le poste, parce qu’il n’y avait personne d’autre de disponible, à ce moment-là – tout le monde était parti ou avait pris des directions différentes. Donc, ce qui s’est passé, c’est que nous avons Le logo de l’Institut Britannique d’Education organisé une réunion et nous avons appelé Sathya Sai qui vise l’excellence humaine différentes personnes, de tout le pays. On était au via les cinq valeurs humaines de la vérité, mois de février. Nous avons décidé d’offrir un la conduite juste, la paix, l’amour et cadeau EVH pour l’anniversaire de Sathya Sai en la non-violence novembre – 15 plans de leçons – un plan de leçon pour chacune des cinq valeurs dans chacun des trois groupes d’âge. J’avais demandé à plusieurs personnes de m’envoyer de la documentation – des histoires, des chants, etc. Après avoir reçu la documentation, j’ai trouvé que rien ne correspondait et que rien n’était approprié pour des écoles occidentales. Toute la documentation provenait d’Orient et avait des connotations religieuses et je savais que nous ne pouvions pas la présenter d’une manière religieuse. H2H : Et l’EVH ne s’occupe d’aucune religion…Elle s’occupe des valeurs qui se situent audelà et au-dessus de la religion. CA : C’était tout ce qu’il y avait, à l’époque. Alors, je me suis tournée vers la photo de Swami et j’étais complètement désespérée. ‘’Je ne peux pas le faire. Je ne suis pas enseignante…Je ne sais pas faire des plans de leçon, je ne sais pas faire de plans de leçon…S’il Te plaît, aide-moi, je n’y arrive pas.’’ Au mois de novembre suivant, j’ai assisté à Son anniversaire et nous avions concocté un livre qui contenait 50 plans de leçons et qui fut plus tard divisé pour former les trois premiers livres. H2H : Comment ce miracle est-il arrivé ? CA : Il est arrivé parce qu’après avoir demandé de l’aide, des gens qui avaient les compétences nécessaires se sont mis à me téléphoner et j’ai commencé à trouver de la documentation convenable. Je devais emprunter le portable de mon mari et je travaillais dans un coin de la salle à manger à rassembler toute cette documentation. Chaque fois que je butais sur une difficulté, et j’avais peut-être besoin d’une activité particulière pour le plan d’une leçon particulière, endéans les 24 heures, je recevais le coup de téléphone d’un expert d’une compétence spécifique. Par exemple, peut-être un professeur d’art dramatique qui pouvait me trouver quelque chose ou quelqu’un d’autre voulant aider dans cette activité. C’est arrivé ainsi. H2H : Ainsi, il semble que l’univers ait coopéré à la réalisation de cet objectif gigantesque et grandiose, parce que vous aviez prié Swami et parce que vous vous étiez abandonnée à Lui…Dites-moi plus sur la façon dont Swami est personnellement intervenu dans le processus. Vous parliez de Son intérêt pour les livres que vous avez écrits et des bénédictions qu’Il vous a données sous la forme d’un japamala. CA : Eh bien, au mois de novembre, je suis venue pour la célébration de l’Anniversaire et j’avais ce livre divisé en trois parties avec 50 plans de leçons. A cette époque, nous pouvions apporter des livres au darshan. C’était un livre assez gros et pesant. Et je le prenais chaque jour avec moi pour me rendre au darshan et j’attendais qu’Il m’accorde un entretien pour pouvoir le Lui montrer et Lui demander Son avis et Il ne m’appelait pas. Jour après jour, j’étais assise là avec ce livre et finalement, j’ai pensé : ‘’Bien. Tu ne le veux pas…Il n’est pas bon.’’ Je ne savais pas s’il était bon ou pas, parce que je ne suis pas enseignante, pas dans les écoles privées, en tout cas. Donc, j’étais assise là et j’ai dit : ‘’Bien Swami ! Ce livre a manifestement nécessité beaucoup de mois et une somme impressionnante de travail. Mais s’il n’est pas bon, Tu ne le veux pas et je ne le veux pas…Donc, je vais le brûler. H2H : (Gloussements) C’est assez radical ! CA : Eh bien…J’étais dévouée à Swami. S’Il ne le voulait pas, alors, il n’était pas bon. C’est qu’il était nul. Alors, je m’en débarrasse ! Mais bon, j’ai attendu quelques jours, je n’ai pas agi dans la précipitation. Après deux jours, Il m’a appelée pour un entretien, Il a examiné le livre et Il l’a béni. Il m’a demandé si j’allais promouvoir l’Education Sathya Sai des Valeurs Humaines au Royaume-Uni et j’ai dit, plutôt audacieusement : ‘’C’est mon intention, Swami !’’ Et puis j’ai pensé : ‘’Oh ! Mais cela va être très difficile !’’ Avant que les mots ‘’J’ai besoin de Votre aide, cela va être difficile’’ ne m’aient seulement traversé l’esprit, Il a remué Sa main et Il a matérialisé ce collier particulier qui compte 101 grains. Il l’a passé au-dessus de ma tête et autour de mon cou et Il a dit : ‘’Ne l’enlevez jamais.’’ J’ai dit : ‘‘Hein ?’’ Et Il a dit : ‘’Ne l’enlevez JAMAIS.’’ Donc, je ne l’enlève jamais. En aucun cas. Et un des effets – je le sais parce qu’une fois, je l’ai enlevé accidentellement – c’est qu’il est complètement relié à Lui. Si je pense à faire quelque chose qui n’est pas bien, je sais tout de suite que je ne dois pas le faire. Et comme je l’ai dit, je le sais parce qu’il y a quelques années, je l’ai ôté accidentellement avec un autre collier et je ne l’ai pas porté pendant deux jours…J’ai dit à quelqu’un de faire quelque chose qui était mal. Je veux dire, sur le moment, cela semblait tout à fait justifié, mais en fait, c’était mal ; ce n’était pas authentique. Donc, aussitôt que j’ai retrouvé le collier, je l’ai remis, j’ai été rapidement trouver cette personne et je lui ai dit : ‘’Ne faites pas ce que je vous ai dit de faire, ce n’est pas juste.’’ H2H : ‘’Donc, quand vous le portez, vous sentez que vous êtes reliée à Swami et si vous pensez quelque chose qui n’est pas approprié, que se passe-t-il ?’’ CA : ‘’Je reçois comme un choc dans la tête.’’ (A SUIVRE) Heart2Heart Juillet 2009 MES EXPERIENCES AVEC L’ESSVH : DES EXPERIENCES QUI N’ONT PAS DE PRIX ! (DEUXIEME PARTIE) H2H : Parlez-nous un peu de la nature de votre travail actuel dans lequel vous êtes si profondément impliquée. Vous avez fait beaucoup d’ateliers, vous avez un programme très chargé pendant toute l’année et vous êtes une organisation agréée – l’Institut Britannique d’Education Sathya Sai. En tant que directrice, que pouvez-vous nous en dire ? CA : C’est une société à responsabilité limitée par garantie qui possède tous les documents nécessaires requis au Royaume-Uni. C’est une organisation caritative agréée, ce qui est une bonne chose parce que, même si cela nécessite beaucoup de travail administratif, cela confère de la respectabilité. H2H : Et je crois que son mandat, c’est de publier du matériel pédagogique pour les enseignants et de réaliser des recherches sur les effets de l’ESSVH. Quelle a été la réponse, jusqu’à présent ? CA : Actuellement, nous avons un conseil de gestion qui gère les différents aspects, mais jusqu’il y a quelques années, j’étais responsable de tout et j’avais réellement une surcharge de travail. Je pense que les dix premières années, je travaillais 6,5 jours par semaine et presque 15 heures par jour. Mais Swami me donnait toujours l’énergie. Même si je devais faire un atelier et si j’étais malade, dès que je commençais l’atelier, je n’étais plus malade jusqu’à la fin de l’atelier. Donc, il n’y avait pas de souci. Mais nous avons développé un très bon matériel pédagogique au Royaume-Uni, au fil des ans. H2H : Et vous avez formé des enseignants, des éducateurs ? CA : Nous avons formé des éducateurs, nous avons formé un groupe d’éducateurs au Pays de Galles, mais nous avons des groupes généraux et souvent des groupes mixtes, parce que la formation concerne en partie le développement personnel et les gens viennent aussi pour cet aspect. Nous avons des exercices de réflexion et un exercice de conscience que j’ai emprunté à l’école de philosophie. H2H : Quand vous approchez une école privée pour mettre en place cette éducation pour leurs professeurs, leurs parents ou la communauté de l’école, comment faites-vous exactement pour la présenter ? CA : Eh bien, en fait, c’est généralement plutôt l’inverse. Une des choses que nous faisons, c’est organiser des écoles de vacances ou des classes de week-end. Par exemple, il y a quelques années, nous avons démarré une Ecole de Week-end Sathya Sai à Wembley (au nord-ouest de Londres). Et elle a si bien réussi à changer le comportement des enfants ! Il y a plus d’enfants qui viennent maintenant, parce que l’école où nous organisons ce programme nous a aussi demandé de commencer des cours d’Education Sathya Sai aux Valeurs Humaines pour les enfants de l’école. Nous avons une école à plein temps à Leicester, une Ecole Sathya Sai qui compte 50 ou 60 enfants. Mais nous avons aussi une école publique à Leicester, qui compte environ 450 enfants et dont la directrice est très enthousiaste concernant l’ESSVH. Tous ces enfants ont chaque semaine une leçon d’ESSVH et un de nos enseignants qui pratique l’ESSVH depuis de nombreuses années montre aux professeurs comment intégrer les valeurs dans le curriculum. Donc, il aide à mettre en place les plans de travail avec eux. H2H : Donc, vous éduquez les éducateurs à l’introduire dans leurs classes. CA : Pour que les enseignants sachent comment faire ressortir les valeurs dans leurs classes en plus d’avoir une leçon qui leur est consacrée chaque semaine. Je pense que nous n’aurions pas pu le faire, si nous n’avions pas eu les livres. Actuellement, il y a six livres qui sont en vente à la librairie de Prasanthi Nilayam et il y en a encore trois qui sont en cours de conception – deux qui sont réexaminés par les écoles et un qui est en cours d’écriture. Si nous n’avions pas un ensemble de livres, un pour chaque année, nous ne pourrions pas le faire ainsi. Les ressources prêtes à l’emploi font en sorte qu’il est très simple pour les enseignants d’enseigner l’EVH. H2H : Oui, il est merveilleux d’avoir un matériel si bien documenté sous la main, parce qu’alors, il devient très facile pour l’enseignant de l’adapter. Ma question suivante, Carole, c’est : qu’y a-t-il dans ce programme d’Education Sathya Sai aux Valeurs Humaines qui attire tellement les éducateurs qui se soucient de leurs étudiants pour que le système des écoles privées britannique l’accueille avec autant de chaleur et d’enthousiasme ? CA : Tim Foster, le directeur d’une école primaire de Leicester (Abbey Primary Community School), est très enthousiaste par rapport à l’Education Sathya Sai des Valeurs Humaines. Il m’a dit récemment que si nous pouvions l’introduire dans 10 % des écoles anglaises, cela changerait tout simplement le pays. Nous n’aurions plus de problèmes avec tous les maux sociaux que nous avons actuellement. Bien sûr, elle unirait les gens des différentes religions, parce que les cinq valeurs sont inhérentes à l’être humain. Elles sont le facteur unifiant entre toutes les religions. Toutes les religions possèdent ces valeurs – elles parlent toutes de conduite juste, d’amour, de vérité et de paix. Et la non-violence viendra automatiquement, si elles ont les quatre autres valeurs. Et effectivement, le feedback des écoles qui utilisent le programme est fort impressionnant. Au Royaume-Uni, le système des écoles privées a accepté le fait qu’il doit enseigner les valeurs. Donc, il y a assez bien de programmes des valeurs au Royaume-Uni. D’après moi, ce programme particulier a un aspect spirituel. Il augmente l’estime de soi des enfants, il améliore leur comportement, il leur donne de la dignité et il les rend heureux. Et c’était l’un de nos objectifs – rendre les enfants heureux. Parce que les enfants sont très malheureux, s’ils n’ont pas de système de valeur. Les enfants heureux de l’ESSVH …et leur nombre augmente chaque jour ! Ils aiment les sessions EVH pour ce qu’elles leurs font : calmer l’esprit et rayonner la paix et l’amour H2H : Et il est difficile de croire, par exemple dans un pays en voie de développement que des enfants d’un pays comme le Royaume-Uni peuvent être malheureux, eux qui ont accès à toutes les commodités de base, à tout le confort et à tout le luxe de la vie. C’est tout à fait révélateur. CA : Et un tiers de tous les suicides du Royaume-Uni concerne des étudiants qui ont récemment quitté l’université. H2H : C’est l’effondrement moral qui se produit dans les sociétés occidentales. CA : C’est vraiment terrible ! Bien sûr, ce n’est pas comme cela partout. Il y a aussi beaucoup de bons enfants, bien équilibrés… H2H : Absolument ! CA : Mais l’éducation des valeurs améliore sûrement énormément les enfants. Elle change l’esprit de toute l’école. H2H : Quelles sont les réactions des parents ? CA : Les réactions sont très positives. C’est toujours positif, quand c’est fait adéquatement avec un professeur qui s’efforce, d’une manière ou d’une autre, de pratiquer les valeurs. Parce que tout est dans la pratique, ce n’est pas tant une question d’enseigner. H2H : Et dans le fait d’être un modèle, parce que si le professeur exemplifie les valeurs qu’il (ou elle) enseigne, il est plus probable que les étudiants suivent. L’EVH confère la joie aux enfants, comme aux parents ! CA : C’est tout à fait impératif ! Vous ne pouvez pas enseigner quelque chose à un enfant, si vous ne le faites pas vous-même. H2H : Et sous cet aspect, Bhagavan est le plus grand Maître, parce que c’est un modèle parfait. Parlez-nous un peu du Club des Bonnes Valeurs que vous avez mis en place. CA : Le Club des Bonnes Valeurs se situe à Leicester. Il est dirigé par Dipak Fakey Kumar qui a conçu les jeux de société. Les différentes classes ont des leçons d’EVH qui utilisent les livres d’ESSVH, ainsi que les jeux et les sports. Elles s’engagent également dans du travail de service communautaire et elles organisent des événements. Comme événement récent, on peut citer une journée antidrogue. Le club est destiné aux enfants de tous les âges. Il y a à peu près 160 enfants maintenant. Il est localisé à l’école primaire de Leicester (Abbey Primary Community School), dont je vous ai parlé, l’école privée. Et comme je l’ai déjà dit, le directeur m’a dit au mois d’octobre M. Dipak Fakey Kumar a créé beaucoup de jeux de société orientés vers les valeurs et il dirige le Club des Bonnes Valeurs que si nous pouvions introduire l’ESSVH dans seulement 10 % des écoles en Angleterre, cela changerait tellement le pays. Et il ne connaît pas Sai Baba ! Ce n’est pas un adepte ! Il y a d’autres clubs d’ESSVH similaires dans tout le Royaume-Uni. H2H : Je vois. Le directeur apprécie réellement Ses valeurs, la philosophie. CA : Absolument. H2H : Cela en dit long sur la nature intégrale de ce que Bhagavan tente de nous dire. N’importe qui, avec un peu de cervelle et un peu de bon sens appréciera l’impact qu’elle a sur les enfants, partout. Parlez-moi un peu des écoles partenaires. CA : Abbey Primary Community School est une école partenaire. Il y en a aussi d’autres qui sont presque prêtes. Nous avons une vingtaine d’écoles au Pays de Galles qui font de l’EVH depuis assez longtemps. Il y a beaucoup d’écoles qui utilisent l’ESSVH à Londres et ailleurs. Je ne sais même pas combien, parce que je rencontre toujours des gens qui disent : ‘’Oh oui, j’utilise vos livres dans mon école !’’ et ils n’ont pas toujours le temps – ou très rarement – de nous contacter et de nous le faire savoir. Mais c’est un domaine que nous devrions plus investiguer. Mais nous passons réellement beaucoup de temps à mettre en place des écoles de vacances et à suivre les choses. Maintenant, dans cette nouvelle organisation chargée, ma responsabilité personnelle, c’est de développer les ressources, d’élaborer les livres et de les écrire. H2H : Des ressources pour les enseignants ? CA : Oui, parce que Swami m’a dit deux choses. Il m’a dit – et Il m’a toujours dit – ‘’Professeur’’, même si je n’ai aucun diplôme d’enseignante. Il m’a toujours enseigné d’être un professeur et d’être précise. J’ai eu beaucoup de chance à cause des interactions qu’Il a permise. Pendant six ans, j’ai été directrice du protocole, en coulisse, pour la pièce de Noël des enfants. A la fin d’une pièce de théâtre, à Noël, Bhagavan matérialise une chaîne en or pour un des acteurs H2H : Parlez-nous un peu de cela. Que vous a-t-Il enseigné, spécifiquement ? CA : Une des choses qu’Il m’a enseignées, c’est la précision, l’exactitude – je dois toujours être 100 % précise, jusqu’à la dernière personne : je me souviens que dans la première pièce dans laquelle j’étais engagée, il y avait à peu près 120 participants. Il s’attendait que je sache combien de personnes il y avait dans chaque équipe, en permanence, et que je ne quitte jamais mon poste. H2H : Que vous soyez une directrice de terrain ! CA : Et chaque fois que je recevais des listes de choses dont je pensais connaître les réponses, Il me posait toujours une question dont je n’avais pas la réponse. Toujours ! Donc, c’était assez ahurissant, mais c’était aussi merveilleux ! Il venait toujours me parler ! Mais ce qui était intéressant, je pensais, lorsqu’on m’a confié ce travail ou lorsqu’on m’a demandé si je voulais le faire, c’est qu’on m’a dit que je ne devrais pas beaucoup m’inquiéter, parce que Swami sortirait de chez Lui (Il avait alors Ses quartiers dans le Poornachandra) et qu’Il passait toujours du côté des messieurs, où les garçons étaient assis. Il ne passerait pas du côté des filles. A cette époque, je pense que nous avions à peu près 50 garçons et 80 filles. C’était un gros groupe pour la pièce de Noël. Nous emmenions tous les enfants occidentaux qui voulaient participer. Et j’ai pensé : ‘’Tien, comme c’est étrange…Un Avatar qui passe toujours du côté des garçons. C’est de la partialité ! Ce ne peut pas être le cas. Swami est au-delà du sexe, le sexe ne compte pas pour Lui.’’ Donc, j’ai pensé que si je rendais la discipline très stricte et que si les filles se conduisaient bien…alors, nous verrons ce qui arriverait ! Donc, j’ai fait reculer les enfants pour qu’ils ne s’entassent pas devant Sa porte et j’ai demandé aux filles qu’elles s’asseyent toutes, les jambes croisées…Et je les ai fait se pousser, centimètre par centimètre, en les serrant réellement dans leur carré pour laisser plus de place à Swami, au cas où Il passerait. Ainsi, j’avais au moins 50 centimètres entre les enfants et le rideau, en coulisse. Et je leur ai dit : ‘’Si Swami sort, vous devez joindre les mains et ne pas parler, à moins qu’Il ne vous le demande. Mais s’Il parle, vous devez répondre. Et le silence doit régner en permanence.’’ C’est ce que nous avons fait, et quand Swami est sorti – je me suis aplatie contre le rideau autant que j’ai pu, dans le coin – Il s’est approché, Il est passé devant moi et devant les filles. Et Il l’a fait quasiment chaque fois durant la semaine de Noël, pendant les six ans, quand j’étais là. A condition que personne ne vienne s’asseoir dans le chemin ou ne fasse de bêtise. A tel point que j’ai commencé à avoir des regrets pour les garçons et j’ai décidé de dire aux garçons ce qu’ils devaient faire, s’ils voulaient qu’Il passe de leur côté. H2H : Swami désirait de la discipline et de l’aspiration ! CA : Oui, et Il tient beaucoup à la discipline. H2H : Absolument. Et c’est tout à fait apparent ici, dans la façon dont les étudiants se conduisent et dans la manière dont l’ashram est dirigé – la discipline est la clé de la philosophie de Swami. CA : Oui, sans les sevadals, aucun d’entre nous n’aurait droit au darshan ! H2H : Absolument, ce serait le chaos total ! CA : Oui, ce serait impossible ! H2H : Finalement, je veux simplement vous demander…Quelles sont vos réflexions, quant au fait d’être une dévote Sai à l’époque actuelle, et quelle est la pertinence de Ses enseignements par rapport aux défis auxquels nous devons faire face, en tant que société, aujourd’hui ? CA : Eh bien, Ses enseignements nous disent comment vivre des vies heureuses, en fait. Parce que si nous suivons les enseignements, nous vivrons des vies heureuses qui ne seront pas chaotiques ni problématiques. Je veux dire, maintenant, ma vie est tout à fait différente, par rapport à ce qu’elle était avant. Elle est tout à fait différente. H2H : Et quelles sont les différences ? CA : Je suis heureuse ! Presque tout le temps ! Et si j’ai des problèmes, je peux me tourner vers Lui et Il les règlera pour moi. H2H : C’est un grand réconfort de savoir qu’il y a toujours quelqu’un vers qui se tourner ! CA : Oui ! Et que la vie continue, que nous créons nos propres vies…Nous récoltons ce que nous semons. Et que nous sommes ici pour servir les autres. Une fois que vous commencez à servir les autres et que vous cessez de penser à vos propres problèmes, vous n’avez pas de soucis. H2H : C’est très vrai…Parce que les soucis sont produits par le mental. CA : Et la joie de faire les ateliers et la formation avec les adultes ! Le travail est joyeux ! Et on s’amuse tellement bien ! H2H : Parlez-moi un peu des ateliers les plus mémorables que vous ayez jamais organisés. CA : Eh bien, ils le sont tous ! Ils ont tous été merveilleux ! Je veux dire, j’ai été tellement heureuse, j’ai rencontré des gens si agréables, tout autour du monde. Maintenant, j’ai fait des ateliers en Israël, en Egypte, au Maroc, au Canada… L’année passée, je crois, nous avons fait quelques heures, un simple échantillon, pour les Européens – les Européens continentaux, devrais-je dire ; géographiquement, le RoyaumeUni fait partie de l’Europe, bien sûr. C’est juste un travail plaisant. Je veux dire, j’ai vraiment de la chance ! En étant plongée dans la formation et dans l’écriture des livres EVH – je baigne littéralement dans le bonheur ! J’aime tellement cela. Mon mari m’aide énormément et il s’occupe de moi pour tout. Il fait tout ce qui est difficile, le travail administratif. Son travail, c’est la documentation et c’est ce qu’il fait. Je trouve très difficile de faire quelque chose sans lui. Je déteste aller sans lui aux grandes réunions. Parce que, c’est comme si la moitié de mon cerveau manquait ! H2H : Parce que vous travaillez si bien en équipe. Cela a été formidable de vous parler ! Avez-vous encore des réflexions à faire pour le bénéfice des auditeurs de Radio Sai concernant le message de l’ESSVH et sa valeur ? CA : Etudiez les enseignements de Swami et tout ce qu’Il vous demande de faire, faites-le ! Parce que si vous ne le faites, pas, Il vous le redemandera, simplement. Donc, vous feriez tout aussi bien de vous y mettre. Et sachez que vous pouvez le faire ! Avec Swami qui est là, nous pouvons tout faire. Parce que, je vous l’ai dit, je ne suis pas une personne publique – je déteste parler. Sauf maintenant, pour la formation…Tout ce qui a à voir avec notre EVH, c’est bon. Mais une année, Swami m’a même fait parler le jour de la Journée des Femmes ! Et donc, vous pouvez le faire ! Simplement, abandonnez tout à Swami. H2H : Clairement, vous semblez indiquer un fort sentiment d’urgence, quant à suivre Ses enseignements et à s’y fier. CA : Nous n’avons réellement pas de temps à perdre. Même si nous avons tout le temps, même si nous avons l’éternité, nous n’avons pas de temps à perdre. Transmettons Son message, pendant qu’Il est encore dans Son corps. H2H : C’est très important, très précieux. Merci, Carole, d’avoir été avec nous ! Cela a été un plaisir de vous parler ! Sairam ! CA : Merci ! Sairam ! Heart2Heart Août 2009 Pour les personnes qui le souhaitent, des ressources SSEVH en plusieurs langues, dont le français, sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.sathyasaiehv.org.uk