See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/337001210 COURS D'INTRODCTION A L'EXPLOITATION DES MINES Book · November 2019 CITATIONS READS 0 51,337 1 author: Yannick Ilunga Yano University of Kolwezi 23 PUBLICATIONS 5 CITATIONS SEE PROFILE All content following this page was uploaded by Yannick Ilunga Yano on 28 November 2020. The user has requested enhancement of the downloaded file. COURS D’INTRODCTION L’EXPLOITATION DES MINES 2019-2020 ILUNGA YANO YANNICK Université de Kolwezi ©I2Y A COURS D’INTRODCTION L’EXPLOITATION DES MINES 2019-2020 ILUNGA YANO YANNICK Master of Business Administration Ingénieur Civil des mines ©I2Y A Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |1 AVANT‐PROPOS Nous tenons à remercier l’Eternel Dieu Créateur de l’Univers dans lequel nous menons nos études. Nous remercions également notre famille qui ne cesse de nous soutenir dans toutes nos entreprises, nos amis, nos collègues ainsi que toute connaissances qui nous est trop chère. Nous remercions également les autorités académiques, en commençant par notre cher Président de la République avec tout son gouvernement, notre cher gouverneur de la province du Lualaba avec tout son gouvernement, notre Recteur avec toute son équipe rectorale, ainsi que notre doyen avec son équipe décanale. Ce cours d’introduction à l’exploitation des mines ne requiert pas de prérequis, néanmoins les notions suivantes sont nécessaires : La géologie La cristallographie La pétrographie La minéralogie Quarante-cinq heures sont suffisantes pour une bonne introduction à l’exploitation des mines, aucun logiciel n’est obligatoire, néanmoins une calculatrice, une latte, un compas, une équerre ou un logiciel de dessin assisté par ordinateur sont important pour l’appréhension de l’exploitation des mines. Nous vous serons reconnaissons si vous adressez toute remarque sur ce cours au +243 994 690 333 ou à l’adresse [email protected] . ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |2 CHAPITRE I. GENERALITES Depuis l’aube des temps, l’homme cherche à satisfaire ses besoins par la création des outils et instruments, nous voyons les montres pour la mesure de temps, les téléphones pour les communications, les vêtements pour l’habillements, etc. Ces outils et instruments font intervenir les éléments que nous retrouvons dans la nature : le fer, le cuivre, le coltan, le cobalt, etc. Pour s’en procurer, l’homme se voue aux activités d’extraction de ses éléments de la croute terrestre, activités que nous appelons exploitation des mines. Ainsi donc, quelques définitions sont nécessaires pour aborder l’exploitation des mines Contribution des mines à la civilisation L’exploitation des mines pourrait bien être la seconde plus ancienne activité de l'humanité après l'agriculture qui est la première activité dans le développement de la civilisation humaine. Les deux secteurs classés ensemble comme les industries primaires ou fondamentales de la civilisation. Pour ce qui de notre pays, la République Démocratique du Congo, l’industrie minière occupe une place privilégiée pour l’économie nationale (Kampata, 2018) : + 75 millions de tonnes de cuivre + 6 millions de tonnes de cobalt +750 tonnes d’or + 700 millions de carat de diamant + 800,000 tonnes de cassitérite La localisation des ressources se présente comme suit : ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |3 Figure 1. Les richesses de la République Démocratique du Congo Peu de choses ont changé dans l’importance de ces industries depuis le début de la civilisation. Si l'on considère la pêche et l'exploitation forestière dans le cadre de l'agriculture et de la production de pétrole et de gaz dans le cadre de l'exploitation minière, alors l’agriculture et les mines continuent de fournir tous les produits de base, les ressources utilisées par la civilisation moderne. De la préhistoire à nos jours, l'exploitation minière a joué un rôle important dans l'existence humaine. Actuellement le terme extraction est utilisé dans son contexte le plus large comme englobant l'extraction de toute substance naturelle minérale solide, liquide ou gaz de la terre ou autre organe céleste pour des fins utilitaires. La plus importante de ces utilisations pour les minéraux sont identifiés dans le tableau 1. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |4 L'histoire de l'exploitation minière est fascinante. Il parallèle à l'histoire de la civilisation, avec de nombreuses époques culturelles importantes associées à et identifiés par divers minéraux ou leurs dérivés : 1. L’âge de pierre (4000 avant Jésus-Christ), 2. L’Age du bronze (4000 à 5000 avant Jésus-Christ) 3. L'âge du fer (1500 à 1780 avant Jésus-Christ), 4. L’Age de l’acier (1780 à 1945), 5. Et de l'âge nucléaire (1945 à aujourd'hui). Beaucoup de repères dans Le voyage de l'histoire : Marco Polo en Chine, Les voyages de Vasco de Gama en l'Afrique et en Inde, La découverte de Christophe Colomb du Nouveau Monde, et le moderne rué vers l'or qui ont conduit à l'établissement de la Californie, l'Alaska, l'Afrique du Sud, Australie, et le Klondikecanadienne ont été réalisé avec des minéraux fournissant une incitation majeure. Table 1. Utilisations des minéraux dans la civilisation humaine ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |5 L'abondance de minéraux fournit également un procédé de création de richesse. Les minéraux peuvent être commercialisés sur le marché libre, permettant aux pays qui les posséder d’obtenir des devises précieuses en provenance de pays qui ne les ont pas. Cela se traduit généralement dans les pays riches en minéraux en grandes civilisations du monde tandis que les pays qui n’en ont pas, souffrent généralement d'une norme inférieure de vie. Pour en savoir plus sur ce sujet, voir la Section 6. La possibilité d'utiliser les ressources minérales comme un moyen de créer de la richesse ouvre la possibilité que les pays tenteront de contrôler l'ensemble du marché d’un minéral particulier, pour créer un cartel économique de ce minéral. En 1973, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a tenté de contrôler les prix du pétrole dans une audacieuse manœuvre pour obtenir des bénéfices exceptionnels sur le produit. Malgré son succès dans le court terme, le cartel a finalement perdu en efficacité en raison de la production accrue du produit ailleurs et la difficulté au contrôle de leurs propres pays membres. Depuis quelques années, l'OPEP a réussi à réglementer les prix du pétrole dans une impressionnante démonstration de la valeur de posséder et la production de certains des minéraux les plus précieux du monde. Autres cartels ont également été tentés. Cependant, la plus grande liberté dans le commerce international fait maintenant une telle tentative moins susceptible de réussir. Terminologie Il y a beaucoup de termes et expressions uniques à l'exploitation minière qui caractérisent le terrain et identifient l'utilisateur de ces termes comme '' mineur. '' L'étudiant de l'exploitation minière est donc conseillé de se familiariser avec tous les termes utilisés dans l'exploitation minière, en particulier ceux qui sont propres à soit aux mines ou aux minéraux. La plupart de la terminologie de l'exploitation minière est introduit dans les sections de ce cours où ils sont, plus applicables. Certains termes généraux sont mieux définis dès le départ de ceux qui sont décrits ici. Les trois termes suivants sont étroitement liés : 1. Mine : une excavation faite dans la terre pour extraire les minéraux ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |6 2. Mines : l'activité, la profession et l'industrie concernée par l'extraction des minéraux 3. Génie minier : la pratique d'appliquer les principes du génie au développement, la planification, l'exploitation, la fermeture, et la valorisation des mines Certains termes de distinguer différents types de minerais extraits. Géologiquement, on peut distinguer les catégories de minéraux suivants : 4. Minéral : un élément minéral d'origine naturelle ou composé ayant une structure interne ordonnée et une composition chimique caractéristique, forme cristalline, et les propriétés physiques 5. Roche : tout agrégat formé naturellement d'un ou plusieurs types de minéraux particuliers. Les différences économiques dans la nature des gisements de minéraux est évident dans les termes suivants : 6. Minerai : un ensemble des minéraux qui ont une utilité et une valeur suffisante pour être exploité avec profit. 7. Gangue : les particules minérales sans valeur dans un gisement de minerai qui doit être mis au rebut. 8. Déchet ou stérile : le matériel associé à un gisement de minerai qui doit être exploité pour obtenir du minerai et qui doit ensuite être jeté. La gangue est un type particulier de déchets. 9. Un gisement est une concentration de minéral ou de minerais dans le sol ou le sous-sol. Dans le cas d'un minerai on considère la concentration pour dire si un gisement est exploitable ou non : travaux préliminaires des mines, effectués généralement par sondage (carrotage). 10. Un bassin est, au sens restreint, un bassin versant d'un fleuve (une rivière). Au sens large, c'est une région géologique sédimentaire. 1. Un bassin minier est l'ensemble d'une zone exploitée ou exploitable, généralement un ensemble de mines de charbon. 2. Un sillon houiller est un bassin houiller suivant l'allongement d'une ou plusieurs failles. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |7 3. Un bassin de décantation est destiné à séparer les boues d'épuration lors du traitement des eaux (pompage de mine ou carrière, traitement du minerai...) 11. Carrière : Exploitation d'un gisement de matériaux non-concessibles (par exemple : roches destinées à l'empierrement, à la construction, à la sculpture, où à être transformées (granites, marbres, calcaires, gypses, etc.), que ce soit en travaux de surface ou en souterrain. 12. Concession désigne l'action de concéder un droit, une terre... et par extension, ce droit, cette terre... 1. Concession minière possibilité donnée à un exploitant d'exploiter une mine même en l'absence de l'autorisation du ou des propriétaires du sol. 2. Renonciation, retrait abandon ou annulation de titre minier. 13. District : Région géologique regroupant un ensemble de gisements ou de gîtes ayant une origine commune. 14. Gîte minéral : Terme synonyme de gisement, mais est réservé le plus souvent pour un gîte métallifère exploitable. Voir aussi à Gîtologie, une autre acception de ce terme. 15. Indice : En géologie ou prospection minière, un indice est, pour une substance donnée, la révélation en un point, de quelques traces qui permettent d'envisager la présence de cette substance en grande quantité dans un lieu proche. 16. Mine : Exploitation d'un gisement de matériaux concessibles (par exemple : d'or, de charbon, de cuivre, de diamant, de fer, d'uranium, etc.), que ce soit en travaux de surface ou en souterrain. 17. Exploitation recouvre l'ensemble des métiers d'extraction des matières premières telles que le pétrole, le gaz naturel, et d'autres ressources naturelles, du sous-sol. Exploitation : synonyme de mine. 18. Placer (n. m.) mot espagnol, venu du catalan placel (prononcer *placèr), place ; (le mot fait immanquablement penser à l'italien piacere, plaisir…) : Accumulation de minéraux exploitables (or, pierres précieuses, monazite, cassitérite, ilménite, etc.) et/ou minerais divers, dans une zone alluvionnaire (gisement alluvionnaire). 19. Secteur, quartier d'une exploitation minière. Également région minière (synonyme de district). ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |8 Une subdivision des types de minerais extraits par l'humanité est également commune. Ces termes sont souvent utilisés dans l'industrie faisant la différence entre les carburants, les métaux et les minéraux non métalliques. Ce qui suit sont les termes les plus courants utilisés dans cette différenciation : 20. Minerais métalliques : les minerais de métaux ferreux (fer, manganèse, molybdène, le tungstène et), les métaux de base (cuivre, plomb, zinc, étain etc.), les métaux précieux (or, argent, les métaux du groupe du platine), et les minéraux actifs (uranium, le thorium et le radium). 21. Minéraux non métalliques (aussi connu comme les minéraux industriels) : les non combustibles, les minerais qui ne sont pas associés à la production de métaux. Ces minéraux comprennent le phosphate, potasse, sel gemme, trona, sable, gravier, le calcaire, le soufre, et plein d'autres. 22. Les combustibles fossiles (aussi connu comme les combustibles minéraux): les substances minérales organiques qui peuvent être utilisés comme combustibles, comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel, houille méthane, gilsonite, et les sables bitumineux. Il convient de noter que l'ingénieur des mines est associé à l'extraction de près de toutes ces ressources minérales. Cependant, la production de pétrole et de gaz naturel a évolué pour devenir une industrie distincte avec une spécialisée de technologie propre. Ces produits minéraux ne seront pas discutés en détail ici. L'essence de l'exploitation minière pour extraire les richesses de la terre est de conduire à une excavation ou fouilles de la surface du gisement minéral. Normalement, ces ouvertures dans la terre sont destinées à permettre au personnel d'entrer dans le dépôt souterrain. Cependant, les forages sont parfois utilisés pour extraire des valeurs minérales de la terre. Ces champs de forages sont aussi appelés les mines, car ils sont les moyens d'exploiter un gisement minéral, même si personne ne pénètre dans le domaine géologique du gisement. Notez que lorsque la rentabilité économique d'un gisement minéral a été établie avec une certaine confiance, minerai ou gisement de minerai sont préférés comme terme descriptif ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Page |9 de l’occurrence minéral. Toutefois, le charbon et les dépôts de minéraux industriels ne sont souvent pas ainsi désignés, même si leur la rentabilité a été fermement établi. Si l'excavation est utilisée pour l'exploitation minière entièrement ouverte ou à partir de la surface, il est appelé une mine de surface ou mine à ciel ouvert. S’il se compose d'excavation pour passage humain sous la surface de la terre, il est appelé une mine souterraine. Les détails de la procédure, mise en œuvre, et équipement utilisé dans la mine donne la méthode d'extraction. Ceci est déterminé par les circonstances géologiques, physiques, environnementaux, économiques et juridiques qui concernent le dépôt de minerai extrait. L'exploitation minière n’est jamais faite correctement dans l'isolement, ni une entité en soi. C’est précédé par des investigations géologiques qui localisent le dépôt et analyses économiques qui prouvent financièrement la faisabilité. Après l'extraction du combustible, minéral industriel, ou de minerai métallique, la matière d'exécution de la mine est généralement nettoyée ou concentrée. Cette préparation ou l'enrichissement du minerai dans un produit de qualité supérieure est appelé la transformation des minéraux. Les produits minéraux enfin produits peuvent alors subir une nouvelle concentration, le raffinement ou la fabrication lors de la conversion, de la fusion, le raffinage ou de fournir des produits de consommation. L’étape finale dans la conversion d'une matière minérale en un produit utile est le marketing. Très souvent, les fouilles dans la terre sont utilisées à d'autres fins que l'exploitation minière. Ceuxci comprennent des travaux de génie civil et militaire dans laquelle l'objet est de produire une ouverture stable d'une taille, l'orientation et la permanence souhaitée. Les exemples sont des tunnels de véhicules, des tunnels d'eau, et d'égout, ainsi que le stockage souterrain les installations, les zones d'élimination des déchets, et les installations militaires. Beaucoup d'entre ces fouilles sont réalisées au moyen de la technologie minière type. Professionnellement, les domaines d'activité associés aux industries des minéraux sont liés à la phase dans laquelle se produit une activité. La localisation et l’exploration d’un gisement fait partie de la géologie et des sciences de la terre. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 10 Le Génie minier, déjà défini, englobe la preuve (avec le géologue), la planification, le développement et l'exploitation d'un gisement minéral. L’ingénieur des mines peut également être impliqué dans la fermeture et la réhabilitation de la propriété de la mine, même s’il ou elle peut partager ces fonctions avec celles du domaine de l'environnement. Les domaines du traitement, de raffinage, et de la fabrication sont attribués à la métallurgie, bien qu'il existe souvent un certain chevauchement dans la zone de traitement minéral avec le génie minier. Composition de la terre Pour bien comprendre l’exploitation des mines, la géologie est d’une importance capitale. Nous parlons de la géologie comme la science qui étudie la terre. La Terre est une planète tellurique, c'est-à-dire une planète essentiellement rocheuse à noyau métallique, contrairement aux géantes gazeuses, telles que Jupiter, essentiellement constituées de gaz légers (hydrogène et hélium). Il s'agit de la plus grande des quatre planètes telluriques du Système solaire, que ce soit par la taille ou la masse. De ces quatre planètes, la Terre a aussi la masse volumique globale la plus élevée, la plus forte gravité de surface, le plus puissant champ magnétique global, la vitesse de rotation la plus élevée et est probablement la seule avec une tectonique des plaques active (Terre, 2019). La surface externe de la Terre est divisée en plusieurs segments rigides, ou plaques tectoniques, qui se déplacent lentement sur la surface sur des durées de plusieurs millions d'années. Environ 71 % de la surface est couverte d'océans d'eau salée, les 29 % restants étant des continents et des îles. L'eau liquide, nécessaire à la vie telle que nous la connaissons, est très abondante sur Terre, et aucune autre planète n'a encore été découverte avec des étendues d'eau liquide (lacs, mers, océans) à sa surface. La Terre est principalement composée de fer (32,1 %55), d'oxygène (30,1 %), de silicium (15,1 %), de magnésium (13,9 %), de soufre (2,9 %), de nickel (1,8 %), de calcium (1,5 %) et d'aluminium (1,4 %), le reste (1,2 %) consistant en de légères traces d'autres éléments. Les éléments les plus denses ayant tendance à se concentrer au centre de la Terre (phénomène de différenciation planétaire), on pense que le cœur de la Terre est composé ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 11 majoritairement de fer (88,8 %), avec une plus petite quantité de nickel (5,8 %), de soufre (4,5 %) et moins de 1 % d'autres éléments. Le géochimiste F. W. Clarke a calculé que 47 % (en poids, soit 94 % en volume) de la croûte terrestre était faite d'oxygène, présent principalement sous forme d'oxydes, dont les principaux sont les oxydes de silicium (sous forme de silicates), d'aluminium (aluminosilicates), de fer, de calcium, de magnésium, de potassium et de sodium. La silice est le constituant majeur de la croûte, sous forme de pyroxénoïdes, les minéraux les plus communs des roches magmatiques et métamorphiques. Après une synthèse basée sur l'analyse de 1 672 types de roches, Clarke a obtenu les pourcentages présentés dans le tableau ci-contre : ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 12 Tableau 1. Composition chimique de la terre Composé Formule Silice Composition Continentale Océanique SiO2 60,2 % 48,6 % Al2O3 15,2 % 16,5 % CaO 5,5 % 12,3 % MgO 3,1 % 6,8 % Oxyde de fer(II) FeO 3,8 % 6,2 % Oxyde de sodium Na2O 3,0 % 2,6 % K2O 2,8 % 0,4 % Oxyde de fer(III) Fe2O3 2,5 % 2,3 % Eau H2O 1,4 % 1,1 % CO2 1,2 % 1,4 % TiO2 0,7 % 1,4 % P2O5 0,2 % 0,3 % 99,6 % 99,9 % Oxyde d'aluminium Oxyde de calcium Oxyde de magnésium Oxyde de potassium Dioxyde de carbone Dioxyde de titane Pentoxyde phosphore Total ©I2Y de Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 13 Formation des roches L'intérieur de la Terre, comme celui des autres planètes telluriques, est stratifié, c'est-à-dire organisé en couches concentriques superposées, ayant des densités croissantes avec la profondeur. Ces diverses couches se distinguent par leur nature pétrologique (contrastes chimiques et minéralogiques) et leurs propriétés physiques (changements d'état physique, propriétés rhéologiques). La couche extérieure de la Terre solide, fine à très fine relativement au rayon terrestre, s'appelle la croûte ; elle est solide, et chimiquement distincte du manteau, solide, sur lequel elle repose ; sous l'effet combiné de la pression et de la température, avec la profondeur, le manteau passe d'un état solide fragile (cassant, sismogène, « lithosphérique ») à un état solide ductile (plastique, « asthénosphérique », et donc caractérisé par une viscosité plus faible, quoiqu'encore extrêmement élevée). La surface de contact entre la croûte et le manteau est appelée le Moho ; il se visualise très bien par les méthodes sismiques du fait du fort contraste de vitesse des ondes sismiques, entre les deux côtés. L'épaisseur de la croûte varie de 6 kilomètres sous les océans jusqu'à plus de 50 kilomètres en moyenne sous les continents. La croûte et la partie supérieure froide et rigide du manteau supérieur sont appelés lithosphère ; leur comportement horizontalement rigide à l'échelle du million à la dizaine de millions d'années est à l'origine de la tectonique des plaques. L'asthénosphère se trouve sous la lithosphère et est une couche convective, relativement moins visqueuse sur laquelle la lithosphère se déplace en « plaques minces ». Des changements importants dans la structure cristallographique des divers minéraux du manteau, qui sont des changements de phase au sens thermodynamique, vers respectivement les profondeurs de 410 kilomètres et de 670 kilomètres sous la surface, encadrent une zone dite de transition, définie initialement sur la base des premières images sismologiques. Actuellement, on appelle manteau supérieur la couche qui va du Moho à la transition de phase vers 670 kilomètres de profondeur, la transition à 410 kilomètres de profondeur étant reconnue pour ne pas avoir une importance majeure sur le processus de convection mantellique, au contraire de l'autre. Et l'on appelle donc manteau inférieur la zone comprise entre cette transition de phase à 670 ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 14 kilomètres de profondeur, et la limite noyau-manteau. Sous le manteau inférieur, le noyau terrestre, composé à presque 90 % de fer métal, constitue une entité chimiquement originale de tout ce qui est au-dessus, à savoir la Terre silicatée. Ce noyau est lui-même stratifié en un noyau externe liquide et très peu visqueux (viscosité de l'ordre de celle d'une huile moteur à 20 °C), qui entoure un noyau interne solide encore appelé graine. Cette graine résulte de la cristallisation du noyau du fait du refroidissement séculaire de la Terre. Cette cristallisation, par la chaleur latente qu'elle libère, est source d'une convection du noyau externe, laquelle est la source du champ magnétique terrestre. L'absence d'un tel champ magnétique sur les autres planètes telluriques laisse penser que leurs noyaux métalliques, dont les présences sont nécessaires pour expliquer les données astronomiques de densité et de moment d'inertie, sont totalement cristallisés. Selon une interprétation encore débattue de données sismologiques, le noyau interne terrestre semblerait tourner à une vitesse angulaire légèrement supérieure à celle du reste de la planète, avançant relativement de 0,1 à 0,5° par an. Tableau 2. Couche géologique de la terre Profondeur62 Couche Densité km 0–35 Croûte Épaisseur Température g/cm3 km 2,2–2,9 35 Lithosphère °C 0–1 100 35–60 25 Manteau supérieur 60–670 3,4–4,4 Asthénosphère 610 1 100–2 000 670–2 890 Manteau inférieur 4,4–5,6 2 220 2 000–4 000 2 890–5 100 Noyau externe 9,9–12,2 2 210 4 000–6 000 ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine 5 100–6 378 Noyau interne P a g e | 15 12,8–13,1 1 278 6 000 Figure 2. Coupe de la terre depuis le noyau jusqu'à l'exosphère Progrès De La Technologie Dans Le Secteur Minier Comme l'un des plus anciens efforts de l'humanité et certainement l'un des premiers organisés, l’industrie minière a une histoire ancienne et vénérable. Pour comprendre les pratiques minières modernes, il est utile de tracer le l'évolution de la technologie minière, qui (comme l'a souligné plus tôt dans ce chapitre) a en parallèle l'évolution humaine et le progrès de la civilisation. L'exploitation minière dans sa forme la plus simple a commencé avec les humains paléolithiques quelque 450.000 années avant Jésus-Christ, il y a des années, en témoignent les silex qui ont été trouvés avec les os de premiers humains à partir de l'âge de pierre ancien. Nos ancêtres extrayaient ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 16 des morceaux de masses en vrac de silex ou facilement accessible aux affleurements et, en utilisant des méthodes brutales de creusement ; le silex, leur forme en outils et des armes. Par le nouvel âge de pierre, les humains avaient progressé pour l'exploitation minière souterraine dans les ouvertures systématiques de 2 à 3 pieds (0,6 à 0,9 m) de hauteur et plus de 30 pieds (9 m) de profondeur. Cependant, la plus ancienne mine connue, une mine d'hématite à Bomvu Ridge, le Swaziland est de l’Age de la pierre ancienne et présumée être âgée d'environ 40.000 ans. Les premiers mineurs utilisés des méthodes brutales de contrôle au sol, la ventilation, le transport, le levage, l'éclairage, et la casse de la roche. Néanmoins, les mines ont atteint des profondeurs de 800 pieds (250 m) par des périodes égyptiennes. Les Minéraux métalliques ont aussi attiré l'attention de l'homme préhistorique. En Italie, les métaux ont été utilisés sous leur forme native, probablement obtenus par lavage de gravier de rivière dans des dépôts de placers. Avec l'avènement de l'âge de bronze et de fer, cependant, les humains ont découvert la fusion et ont appris à réduire les minerais en pur métaux ou alliages, ce qui a grandement amélioré leur capacité à utiliser ces métaux. Le premier défi pour les premiers mineurs était de briser le minerai et la détacher de la masse de roche environnante. Souvent, les outils bruts en os, de bois, et pierre ne suffisaient pour la roche dure, à moins que la roche contienne des crevasses ou des fissures qui pourraient être ouvertes par coincement ou indiscrets. En conséquence, ils ont vite mis au point une technique révolutionnaire appelée réglage de feu, par lequel il fallait d'abord chauffées la roche pour la développer, puis aspergé avec de l'eau froide afin de se contracter. Ce fut l'un des premiers grands progrès dans la science de la roche et la rupture eu un impact plus que toute autre découverte jusqu'à la dynamite qui a été inventé par Alfred Nobel en 1867. La technologie minière, comme celle de toute l'industrie, languie pendant les âges. Notamment, un développement politique en 1185 a amélioré la réputation de l'exploitation minière et le statut des mineurs, quand l'évêque de Trente a accordé une charte aux mineurs ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 17 dans son domaine. Il a donné aux mineurs des lois juridiques ainsi que les droits sociaux, y compris le droit à la participation et revendications minérales. Un jalon dans l'histoire de l'exploitation minière, l'édit a eu des conséquences à long terme qui persistent à ce jour. Le plus grand impact sur le besoin et l'utilisation de minéraux, cependant, était fournies par la révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle. Avec l'explosion de la demande pour les minéraux est venue l’amélioration spectaculaire dans le secteur minier de la technologie, en particulier dans les concepts scientifiques et la mécanisation, qui ont continué jusqu'à ce jour. Au cours des deux derniers siècles, il y a eu de grands progrès dans le secteur minier, la technologie dans de nombreux domaines différents. Ce progrès est souvent fait dans une évolution plutôt que d'une manière révolutionnaire. Pourtant, chaque fois dans un certain temps, une découverte révolutionnaire arrive et change le processus de l'exploitation minière profondément. Durant le XIXe siècle, l'invention de la dynamite était l'avance plus importante. Au XXe siècle, l'invention de l'équipement minier continu, qui extrait les minéraux comme le charbon doux sans l'utilisation d'explosifs, était peut-être le plus notable de ces accomplissements. Le premier mineur continu a été testé dans environ 1940, avec son utilité grandement accrue par le développement des inserts de carbure de tungstène en 1945 par McKenna Metals Company (maintenant Kennametal). En 1950, le mineur continu avait commencé à remplacer les autres méthodes d'extraction de charbon. L'ère de l'exploitation mécanisée avait commencé. Il est impossible de donner la chronique de tous les développements qui ont fait ce qu’est l'exploitation minière est aujourd'hui. Une chronologie plus complète des événements importants est décrite dans Tableau 2. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Table 2. Progrès de la technologie minière ©I2Y P a g e | 18 Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 19 Étapes de la vie d'une mine La séquence globale des activités dans le secteur minier moderne est souvent comparée à la série des cinq étapes dans la vie d'une mine : 1. La Prospection, 2. L’Exploration 3. Le Développement, 4. L’exploitation, 5. La remise en état. Prospection et exploration, Précurseurs à l’exploitation, sont liées et parfois combinées. Les géologues et ingénieurs miniers partagent souvent la responsabilité de ces deux étapes- les géologues sont plus impliqués pour les teneurs, les ingénieurs miniers plus avec le poids. De même, Le développement et l'exploitation sont des étapes étroitement liées ; ils sont généralement considérés comme constituant l'exploitation minière proprement et sont propre à l’ingénieur des mines. La remise en état a été ajoutée à ces étapes depuis la première édition, afin de refléter les temps de fermeture et remise en état du site de la mine. Elle est devenue une partie nécessaire du cycle de vie de la mine en raison des exigences de la société pour un environnement plus propre et des lois plus strictes régissant la fermeture d'une mine. L'ensemble du processus de développer une mine avec les futures utilisations de la terre à l'esprit est appelée développement durable. Ce concept a été défini dans un livre intitulé Notre avenir à tous comme '' développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. '' Les idées qui y sont présentés ont été largement approuvé comme un moyen pratique de fournir pour les générations futures. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Table 3. Etape de la vie d'une mine ©I2Y P a g e | 20 Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 21 Prospection Prospection, la première étape dans l'utilisation d'un gisement minéral, est la recherche pour les minerais ou d'autres minéraux précieux (charbon ou non métallifères). Parce minérale dépôts peuvent être situés soit égale ou inférieure à la surface de la terre, à la fois directe et des techniques indirectes de prospection sont utilisées. La méthode directe de la découverte, limitée normalement à la surface des dépôts, se compose de l'examen visuel de l'exposition soit (éperon) du dépôt ou de fragments détachés (float) qui ont résisté loin de l'affleurement. Géologique des études de l'ensemble de la région augmentent cette technique simple, directe. Au moyen de la photographie aérienne, cartes géologiques, et l'évaluation structurelle d'une région, le géologue rassemble les preuves par des méthodes directes pour localiser les gisements minéraux. Précis cartographie et d'analyse structurelle, plus microscopiques études d'échantillons aussi activer le géologue pour localiser la cache ainsi que la minéralisation de surface. L'outil scientifique le plus précieux employé dans la recherche indirecte caché gisements minéraux est la géophysique, la science de la détection des anomalies à l'aide mesures physiques de la pesanteur, sismiques, magnétiques, électriques, électricité, electromagnétique, et les variables radiométriques de la terre. Les méthodes sont appliquées de l'air, en utilisant des avions et des satellites ; sur la surface de la terre; et sous la terre, en utilisant des méthodes qui sondent en dessous de la topographie. Geochemtère, l'analyse quantitative du sol, des échantillons de roche, et de l'eau, et la géobotanique, l'analyse des modèles de croissance de la plante, peut également être utilisé comme la prospection outils. Exploration La deuxième étape dans la vie d'une mine, exploration, détermine aussi précisément que possible de la taille et de la valeur d'un gisement minéral, en utilisant des techniques similaires mais plus raffiné que ceux utilisés dans la prospection. La ligne de démarcation entre prospection et d’exploration n’est pas nette; en fait, une distinction peut ne pas être ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 22 possible dans certains cas. Exploration déplace généralement à la surface et endroits souterrains, en utilisant une variété de mesures pour obtenir une plus positive Image de l'ampleur et la teneur du gisement. Des échantillons représentatifs peuvent être soumis à des produits chimiques, la métallurgie, des rayons X, spectrographique, ou radiométrique techniques d'évaluation qui sont destinés à améliorer les connaissances de l'enquêteur du dépôt minéral. Les échantillons sont obtenus par l'écaillage des affleurements, des tranchées, tunnel, et le forage; en outre, diagraphies peuvent être prévues pour étudier le maquillage géologique et structural du gisement. Rotary, percussion, ou de diamant forets peuvent être utilisées à des fins d'exploration. Cependant, foreuses au diamant sont favorisée parce que les noyaux qu'ils donnent fournissent la connaissance de la géologie la structure. Le noyau est normalement divisé le long de son axe; une moitié est analysée, et la autre moitié est conservée intacte pour complément d'étude géologique. Une évaluation des échantillons permet le géologue ou ingénieur des mines à calculer le tonnage et la teneur ou la richesse, du dépôt minéral. Il ou elle estime les coûts d'exploitation minière, évalue la récupération des minéraux précieux, détermine les coûts environnementaux, et évalue d'autres facteurs prévisibles dans un effort toreacha conclusion abouttheprofitabilityofthemineraldeposit.Thecrux de l'analyse est la question de savoir si la propriété est juste un autre minéral dépôt ou un corps minéralisé. Pour un gisement de minerai, l'ensemble du processus est appelé l’estimation de réserve, thatis, the examination and valuation oft heorebody .Atthe conclusion , de cette étape, le projet est développé, échangé à une autre partie, ou abandonné. Développement Dans la troisième étape, le développement, le travail de l'ouverture d'un gisement minéral pour l'exploitation est effectué. Avec elle commence l'exploitation effective du dépôt, aujourd'hui appelé le minerai. L'accès à la caution doit être acquise soit (1) par le décapage surcharger, ce qui est le sol et / ou de la roche couvrant le dépôt, pour exposer la minerai près de la surface pour l'exploitation minière ou (2) par des ouvertures d'excavation à partir de la surface de un accès plus profondément enterré dépôts pour se préparer à l'exploitation minière souterraine. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 23 Dans les deux cas, certains travaux préliminaires de développement, tels que l'acquisition de eau et de droits miniers, l'achat de terres de surface, préparation de financement, et la préparation des demandes de permis et une déclaration d'impact environnemental (EIE), sera généralement nécessaire avant tout développement a lieu. Lorsque ceux-ci mesures qui ont été obtenus, la fourniture d'un certain nombre d'exigences d'accès routes, sources d'énergie, les systèmes de transport des minéraux, du traitement des minéraux les installations, les zones d'élimination des déchets, des bureaux et d'autres installations de soutien-must précéder l'exploitation minière réelle dans la plupart des cas. Décapage des morts-terrains seront ensuite procéder si les minéraux doivent être extraits à la surface. Les considérations économiques déterminer le coefficient de recouvrement, le taux de déchets de minerai récupéré supprimé; ce peut varier de jusqu'à 45 km / tonne (38 m / tonne) pour les mines de charbon au plus bas 1,0 km / tonne (0,8 m / tonne) dans les mines métalliques. Certaines mines non métalliques ont pas surchargé de supprimer; le minéral est tout simplement creusé à la surface. Développement pour l'exploitation minière souterraine est généralement plus complexe et cher. Il exige de la planification et l'aménagement d'ouvertures d'accès pour l'exploitation minière, de la sécurité, et la permanence. Les principales ouvertures peuvent être des puits, pentes, ou galeries d'accès; chacun doit être prévu pour permettre le passage des travailleurs, des machines, minerai, des déchets, de l'air, l'eau et les services publics. Beaucoup de mines de métaux sont situés le long raide trempage dépôts et donc sont ouverts à partir des puits, tandis que les dérives, les descenderies et montages pour desservir les zones de production. Beaucoup de mine de charbon et des mines non métalliques sont trouvés des dépôts à peu près horizontaux. Leurs ouvertures primaires peuvent être dérives ou des entrées, qui peut être nettement différents de ceux des mines métalliques. Exploitation L'exploitation, la quatrième étape de l'exploitation minière, est associé à la récupération effective de minéraux provenant de la terre en quantité. Bien que le développement puisse se poursuivre, l'accent dans la phase de production est en production. Habituellement, juste assez développement est effectué avant l'exploitation afin d'assurer que la production, une fois commencé, peuvent fonctionner sans interruption pendant toute la durée de vie de la mine. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 24 La méthode d'exploitation choisie pour l'exploitation est principalement déterminée par les caractéristiques minérales du gisement et les limites imposées par la sécurité, la technologie, les préoccupations environnementales et l'économie. Conditions géologiques, tels que la pente, la forme et la puissance du gisement et la roche environnante, joue un rôle dans la sélection de la méthode. Les méthodes d'exploitation traditionnelles tombent en deux grandes catégories en fonction du lieu: la mine de surface ou l'exploitation souterraine qui comprenne les méthodes d'excavation mécaniques tels que ciel ouvert et méthodes aqueuses telles que l'or et à l'exploitation minière de la solution. Underwriters l'exploitation minière du sol est généralement classé en trois catégories de méthodes: non pris en charge, pris en charge, et la spéléologie. Réclamation La dernière étape dans le fonctionnement de la plupart des mines est la remise en état, le processus de la fermeture d'une mine et reprofiler, revégétalisation, et la restauration de l'eau et la valeur des terres. Le meilleur moment pour commencer le processus de remise en état d'une mine est avant les premières fouilles sont initiées. En d'autres termes, les ingénieurs de la planification minière devraient planifier la mine afin que le processus de remise en état est considéré et la coût global de l'exploitation minière ainsi que la remise en état est minimisé, et pas seulement le coût de mine elle-même. La nouvelle philosophie dans l'industrie minière est la durabilité, que est, la satisfaction des besoins économiques et environnementaux du présent tout renforcer la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins (National Association minière, 1998). Lors de la planification pour la valorisation des mines tout donné, il ya beaucoup de préoccupations qui doivent être abordées. Le premier d'entre eux est la sécurité du site de la mine, en particulier si la zone est ouverte au grand public. La suppression de bureau les bâtiments, les installations de transformation, le matériel de transport, les services publics, et d'autres des structures de surface doivent généralement être réalisées. La compagnie minière est ensuite nécessaire pour sceller tous les puits de mine, galeries d'accès, et autres ouvertures qui peuvent présenter les dangers physiques. Toutes les hautes structures ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 25 existantes ou d'autres structures géologiques peut exiger atténuation pour prévenir les blessures ou la mort en raison de défaillances géologiques. La deuxième grande question sera traitée au moment de la remise en état d'un site minier est la restauration de la surface de la terre, de la qualité de l'eau, et l'élimination des déchets domaines afin que la pollution à long terme de l'eau, érosion des sols, production de poussière, ou problèmes de végétation ne se produisent pas. La restauration de plantes indigènes est souvent un partie très importante de ce processus, comme les plantes aident à construire un sol stable structurer et naturaliser la région. Il peut être nécessaire de placer soigneusement toute ROCK ou résidus avec des propriétés productrices d'acide dans des endroits où les précipitations peu d'effet sur la production d'acide et la matière est minimisée. La même chose peut être vraie de certains des métaux lourds qui polluent les cours d'eau. Planification des terrils, bassins de résidus, et d'autres zones perturbées aidera à prévenir les problèmes de pollution, mais les travaux d'assainissement peuvent également être nécessaires pour compléter la phase de remise en état de l'exploitation minière et de satisfaire les organismes de réglementation. La dernière préoccupation de l'ingénieur de la planification de la mine peut être l'utilisation ultérieure de la terre après l'extraction est terminée. Anciens sites miniers ont été convertis en les refuges fauniques, des centres commerciaux, terrains de golf, des aéroports, des lacs souterrains, des installations de stockage, les développements immobiliers, les zones d'élimination des déchets solides, et d'autres usages qui peuvent profiter à la société. En planifiant la mine pour un développement ultérieurement, les planificateurs mines peuvent améliorer la valeur de la terre et de l'aide converti extrait à un usage que le public prendra en considération favorable. La réussite de la récupération d'une mine permettra d'améliorer l'opinion publique de l'industrie minière et de garder la compagnie minière dans les bonnes grâces des organismes de réglementation. La cinquième étape de la mine est donc d'une importance primordiale et devrait être prévu le plus tôt possible dans la vie de la mine. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 26 Opérations unitaires de l'industrie minière Pendant les étapes de développement et d'exploitation de l'exploitation minière lorsque naturelle les matériaux sont extraits de la terre, des opérations unitaires sont remarquablement similaires normalement employé. Les opérations de l'unité de l'exploitation minière sont les étapes de base utilisée pour produire des minéraux de la caution, et les opérations auxiliaires qui sont utilisés pour les soutenir. Les étapes qui contribuent directement à l'extraction minière sont les opérations de production, qui constituent le cycle des opérations de production. Les étapes auxiliaires qui soutiennent le cycle de production sont appelés opération auxiliaire ations. Le cycle de production emploie des opérations unitaires qui sont normalement regroupés en rupture de rocs et de manutention des matériaux brisés composés généralement de la manipulation de forage et le dynamitage, et des matériaux englobe chargement ou excavation et le transport (transport horizontal) et parfois de levage (vertical ou le transport incliné). Ainsi, le cycle de production de base est constitué de celles-ci unité opérations : Le cycle de production : forage ; explosion ; chargement ; transport Bien que les opérations de production aient tendance à être séparé et cyclique dans la nature, la tendance dans le secteur minier moderne et tunnel est d'éliminer ou de combiner des fonctions et d'augmenter la continuité de l'extraction. Par exemple, dans le charbon et d'autres roches tendres , les mineurs continus cassent et chargent le minéral pour éliminer forage et de dynamitage ; aléseuses effectuent les mêmes tâches dans la roche de mi-dure. Le cycle des opérations en surface et souterraine diffère principalement par l'échelle de l'équipement. Machines spécialisées ont évolué pour répondre aux besoins uniques des deux régimes. Dans les mines de surface moderne, les trous de mine de 3 à 15 pouces (75 à 380 mm) de diamètre sont exécutés par forage rotative à percussion ou de placement d’explosifs lorsque la roche consolidée doit être retiré. La charge explosive est ensuite insérée et explosé pour réduire la masse de minerai à une gamme de taille adapté pour excavation. Le matériau arraché est chargé à la pelle, dragline ou chargeuse sur pneus en unités-général de transport ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 27 par camions pour le transport, pour le Chemin de fer les wagons sont également utilisés pour le transport, et des convoyeurs à bande sont souvent utilisés après que le matériau soit broyé. Le sol et le charbon sont souvent déplacés de la même manière, le dynamitage est parfois inutile. Dans l'extraction de la pierre de taille, les blocs sont souvent libérés sans dynamitage, en utilisant des scies à fil ou autres appareils mécaniques. Dans l'exploitation minière souterraine, le cycle de production est similaire, bien que l’équipement utilisé puisse être réduit en taille. Les petits trous de forage sont utilisés, camions sont parfois remplacés par des voitures de navette, et de convoyeurs à courroie sont plus fréquents. Le Charbon, le sel, la potasse et le trona sont souvent exploités sans l'utilisation d'explosifs ou afin de réduire la consommation d'explosifs. En plus des opérations du cycle de production, certaines opérations auxiliaires doivent être effectuées dans de nombreux cas. En mines souterraines, ceux-ci généralement incluent un soutien toit, une ventilation et une climatisation, une alimentation, un pompage, l'entretien, l'éclairage, les communications, et la livraison de l'air comprimé, de l'eau, et des produits vers les sections de travail. Dans les mines de surface, les opérations auxiliaires primaires comprennent ceux assurant la stabilité des talus, le pompage, l’alimentation, l’entretien des pistes, l’élimination des déchets, et la fourniture de matériel pour les centres de production. Économie des industries des minéraux Production minérale Il a été estimé que seulement une fraction de 1% de la surface de la terre est reposante sur des dépôts de minéraux ayant une valeur commerciale. De cette ressource, les États-Unis extraient près de 60 milliards de dollars en valeurs minières en 1997 : 27 milliards $ La consommation mondiale de minéraux a augmenté à un point que plus de minéraux ont été utilisés dans le XXe siècle ont été utilisées. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 28 FIGURE 1.2. US dépendance nette d'importation pour les matériaux de base non combustibles minéraux sélectionnés en 1998. Source: US Geological Survey (1999). Depuis le début de l'histoire. Cela a eu lieu parce que nous sommes maintenant une société cela dépend de voitures, les trains et les avions de transport; télé- téléphones, la télévision et les ordinateurs pour les communications; engrais et lourde machines pour notre production agricole; minéraux industriels pour la construction de la maison des produits; et au charbon et les centrales nucléaires de notre énergie électrique. Ces des services humains et industriels, à leur tour dépendent de la production de minéraux et les produits minéraux en grandes quantités. Les États-Unis produit un très grand tonnage de produits minéraux, mais elle a néanmoins devenir un importateur majeur et croissant des minéraux. Ce pays importe actuellement plus de 70% de sa potasse, le chrome, le tungstène, l'étain et le cobalt, ainsi que la quasi-totalité (plus de 90%) de sa spath fluor, le manganèse et le minerai d'aluminium. Bien qu'il ait augmenté les importations de de nombreux minéraux, les Etats-Unis se produisent également plus des métaux du groupe du platine, l'or et les diamants. Conservation des ressources minérales est actuellement un problème important pour le grand public. La société devient beaucoup plus consciente de la nécessité d’économiser l'énergie, les minéraux et l'environnement. En conséquence, l'industrie minière l'industrie a approuvé une politique qui favorise l'extraction de minéraux dans une plus de manière durable (National Mining Association, 1998). Cette politique favorise l'exploitation minière tant que les effets sur l'environnement ou le bien-être économique ne sont pas un fardeau pour les générations futures. Les groupes écologistes extrémistes souvent tenté de faire pression pour des contrôles réglementaires punitives des activités minières et même l'interdiction de l'exploitation minière. Cependant, les besoins sociétaux dictent qu’un compromis entre point de vue écologiste le plus strident et le minéral le plus ouvert concept de développement sera adopté pour le présent et l'avenir. Ce texte ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 29 tente de présenter une approche équilibrée à l'exploitation minière dans le monde de l'environnement dans lequel nous vivons. Economie minière Le caractère unique de minéraux que les produits économiques représente la complexité de l'économie de minéraux et l'activité de l'exploitation minière. Les minéraux sont inégalement répartis et, contrairement aux produits agricoles ou forestiers, ne peut pas se reproduire ou être remplacé. Un gisement minéral peut donc être considérable comme un atout s’appauvrissant dont la production est limitée à la zone dans laquelle il se produit. Ces facteurs imposent des limites à une société minière dans les domaines des pratiques commerciales, le financement, et les pratiques de production. Parce que ses minéraux actifs sont constamment épuisés, une société minière doit découvrir outre réserve ou les acquérir par achat de rester dans l'entreprise minière. D'autres caractéristiques particulières des industries minérales sont associées à d’ opérations. Les coûts de production ont tendance à augmenter avec la profondeur et la baisse de qualité. Ainsi, faibles coûts d'exploitation sont extraits en premier, suivi par les dépôts plus difficiles à la mine. En outre, les prix des produits de base sont soumis aux fluctuations des prix du marché en réponse offre et la demande, ce qui peut rendre le risque financier de long terme minéraux projettent très risqué. Un changement dans la technologie minière ou de traitement peut modifierait radicalement le paysage économique. Le modèle d’utilisation, en termes de l'intensité d'utilisation (lb / habitant ou kg / habitant) et de la consommation totale de métaux sur le marché mondial pour les métaux non ferreux, montre que l'intensité de l'utilisation de beaucoup de ces métaux continue à descendre alors que la consommation globale monte). Toute balançoire dans l'intensité d'utilisation en raison de la substitution ou de recyclage peut grandement influer sur le prix d'un métal de marché. Les sociétés minières doivent donc maintenir leurs prix bas par d'autres améliorations de la productivité, ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 30 ou le prix du marché gouttes peuvent facilement créer de grandes difficultés économiques. Certains minéraux, tels que les métaux précieux, le fer, et la plupart des métaux de base, peut être recyclé économiquement, ce qui affecte les marchés pour fraîchement extrait métal. Cette pratique est bonne et favorable pour l'avenir de l'humanité, mais il peut créer des problèmes économiques si le prix de marché est affecté. Les substituts pour un minéral particulier peuvent être développés, en particulier si le prix du minéral reste élevé. Par exemple, les matières plastiques et l'aluminium ont souvent été substitué pour le cuivre, et le plastique ont été substitués par une variété de d'autres métaux ainsi que pour le verre. À certains moments de l'histoire récente de certains minéraux ont eu des exceptions à l'économie lois parce que leurs prix ont été fixés par décret ou cartels gouvernement. Prix officiel de l'or, de l'argent, et l'uranium ont été réglementés par le gouvernement action, même si maintenant ils fluctuent dans les marchés du monde libre. Cartels de contrôle diamants industriels, l'huile, le mercure et l'étain ont fortement influencé leur les prix du marché au cours de certaines périodes de temps. Cependant, beaucoup de ces cartels ont affaiblis ou effondrés en raison de la concurrence de nouveaux fournisseurs. Il est reconnu depuis longtemps qu'un pays riche en minéraux donné peut suivre un modèle assez prévisible dans son développement économique, sur la base de l'état de son industrie des minéraux. Cinq périodes ont été identifiées qui reflètent les périodes de découverte, l'exploitation et l'épuisement dès son industrie minérale. Les périodes caractéristiques de l'industrie minérale développement ment sont présentés dans la figure 1.3; Chacun est décrit dans la liste suivante. Période de développement de la mine : exploration, la découverte de nouveaux quartiers, de nombreuses petites mines de travail ; première reconnaissance d'importants gisements et le développement des plus grandes mines ; l'augmentation rapide de la production de métaux. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 31 Période de développement de la fonderie : Moins de nouvelles découvertes ; petites mines extrêmement fatiguées, mais en augmentant la production de grandes mines ; de nombreuses fonderies en compétition pour le minerai. Période du développement industriel : la baisse des coûts, le niveau de l'augmentation vivant ; l'accumulation rapide de la richesse ; expansion interne et externe marchés ; l'approche du zénith de la puissance commerciale. Période d'épuisement rapide des matières premières peu coûteuses à la maison : l'augmentation des coûts de l'exploitation minière et des matériaux produits ; de plus en plus d'énergie est nécessaire pour obtenir la même quantité de matière première. Mines et fonderies continué à diminuer. Certains marchés étrangers sont perdus ; les importations étrangères, à la fois des matières premières et des produits manufacturés, envahissent le marché de la maison. Période de diminuer les marchés internes et externes : Augmentation de la dépendance sur les sources étrangères de matières premières apporte l’augmentation des coûts de fabricants. Cette période peut être caractérisée par une diminution de norme vivre avec ses problèmes sociaux et politiques d'accompagnement; les quotas, les tarifs, les subventions, les cartels et autres expédients artificiels sont utilisés dans l'effort de maintenir un prix compétitif dans les marchés intérieurs et mondiaux. C'est une période de baisse du pouvoir commercial. Comme exemples de courant-jour du cycle à la figure 1.3, beaucoup moins développées pays entrent dans la période 1, l'Australie dans la période 2, la Russie durant la période 3, les États-Unis en période de 4, et le Royaume-Uni et le Japon dans la période 5. Certains économistes soutiennent que ce cycle est simpliste et qu'elle peut être modifiée par la technologie ou de dévouement à la production efficace. Par exemple, ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 32 Japon après la Seconde Guerre mondiale née des cendres pour devenir une puissance mondiale sans le bénéfice de vastes ressources minérales. Les Japonais avaient précédemment extrait presque tous leurs minéraux peu coûteux. Cependant, ils ont acheté brut matériaux sur le marché libre, créé automobile et de l'électronique efficace industrie, et ont prospéré au moyen de la '' valeur ajoutée '' au minéral des produits. À certains moments au cours de son histoire, le gouvernement américain a maintenu une réserve de minéraux stratégiques pour se prémunir contre les pénuries en cas de guerre ou économique chantage. La pratique est devenue courante après 1939 et a fortement augmenté après 1946 en raison des tensions de la guerre froide. Plus récemment, le gouvernement a été réduire ses stocks. Ce changement est le résultat d'un meilleur accès aux minéraux partout dans le monde et une scène politique mondiale moins menaçant depuis l'éclatement de l'Union soviétique. Sociétés minières ont souvent été critique du stockage politique, dans la mesure où les gros achats comme soudaines de la réserve peut avoir des effets drastiques sur le prix d'un produit donné. Une histoire instructive des Etats-Unis des minéraux stratégiques stocks est donnée par Perkins (1997). Un autre aspect de l'économie minérale concerne le financement et la commercialisation des mines et de propriétés minières. Les entreprises minières sont financées en grande partie de la même manière que d'autres entreprises En raison des risques financiers plus élevés, cependant, le retour sur investissement attendu est supérieur et la période de récupération raccourcie dans une entreprise minière. Propriétés minières ainsi que les mines sont commercialisables. Le prix de vente est déterminé généralement par une évaluation fondée sur le rapport d'un ingénieur ou un géologue; la valeur de l'avenir bénéfice est généralement actualisée à la date d'achat dans le calcul de la présente valeur de la propriété. Propriétés minérales peuvent être déterminées à avoir une valeur parce qu'ils sont très riches, très grand, facilement accessible, en grande demande, avantageusement situé, bon marché exploitable, ou militairement stratégique. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 33 APPLICATIONS INFORMATIQUES ET USAGE Dans le monde d'aujourd'hui, les ordinateurs sont de plus en plus utile pour trouver plus d'application de la composition, de calculs d'ingénierie, la recherche bibliographique, et communications générales maintenant plus que jamais. Il est peut-être intéressant de comparer les progrès dans le domaine des calculs au cours des dernières décennies. Les deux auteurs de ce texte ont été formés comme ingénieurs pour effectuer leurs calculs sur une règle à calcul dans leurs études universitaires respectifs. Vous, l'étudiant, avez été probablement introduit à des ordinateurs à l'école élémentaire et le plus probable êtes devenu tout à fait compétents dans leur utilisation avant d'entrer dans votre premier cours du niveau collégial. C’est donc important que vous continuiez à développer vos compétences sur les ordinateurs pour chaque aspect de votre avenir en tant que professionnels. Le premier aspect d'ordinateurs considérés ici est leur utilisation dans la récupération d’informations de valeur dans vos études. Pour fournir des informations utiles, le World Wide Web (WWW) fournis des sites pour introduction à des sources de données utiles de minéraux et d'autres renseignements d'intérêt aux minéraux d’ingénieurs. Les adresses Web sont à jour au moment de la publication ; cependant, sites Web sont en constante évolution. Votre navigateur Web peut être nécessaire de fournir l'accès à des sites énumérés ici à une date ultérieure. Ça devrait être noté avec le préfixe '' http: // '' qui est omis dans tous les sites WWW énumérés dans ce livre. Vous devez ajouter le préfixe à chaque adresse. US Geological Survey o www.usgs.gov Energy Information Administration, US Department of Energy o www.eia.doe.gov Institut national de la sécurité et santé au travail o www.cdc.gov/niosh/homepage.html ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 34 Mine Safety and Health Administration o www.msha.gov o Society for Mining, de la métallurgie, et de l'exploration, Inc. www.smenet.org Bureau des mines de surface, ministère de l'Intérieur o www.osmre.gov Ces sites seront utiles pour vous dans vos missions à venir et dans votre ainsi que dans votre vie professionnelle. THÈME SPÉCIAL : ANALYSE ÉCONOMIQUE d'un minéral Préparer une analyse sommaire de la production et des données économiques pertinentes pour plusieurs produits minéraux importants, en utilisant le tableau 1.4 en tant que format. Obtenir statistiques pour la production minière (monde et nationale) et les importations nationales, les exportations, de la ferraille, des changements des stocks (gouvernementaux et privés), et la consommation nette (total et par utilisation). Déterminer les données pour l'année la plus récente disponible. Etat de prix des produits de base, de préférence sur une base commeexploité ($ / tonne du minérale, FOB de la mine). ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine Tableau 3.. Analyse économique des produits minéraux ©I2Y P a g e | 35 Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 36 Sélectionnez les produits métalliques et les produits non métalliques vous souhaitez étudier en se référant à et en utilisant les références suivantes: 1. Page web US Geological Survey (www.usgs.gov). Ce site de référence donne un résumé de deux pages de plus de 30 produits métalliques primaires et minéraux non métalliques produites aux Etats-Unis. Il ne peut pas tous fournir, cependant, avec toutes les informations dont vous avez besoin pour compléter le résumé dans le tableau 3. 2. US Geological Survey, Enquête produits minéraux (1999 ou plus). Ce volume est produit annuellement. Il couvre plus de 80 produits métalliques et produits minéraux non métalliques. Chaque produit est résumée dans environ de deux pages à l’aide des statistiques. 3. US Geological Survey, Annuaire des minéraux (1995 ou dernière édition). La plus complète des analyses de la production minérale est fournie dans cet annuaire, qui est imprimé pour plusieurs années. Il est produit en trois volumes, avec le plus grand (Vol. 3) couvrant les statistiques de la production des États-Unis pour tous les minéraux non combustibles. Plus d'informations sont disponibles ici que dans toute autre référence, bien que les données puissent être âgées de deux à cinq ans. 4. Ingénierie et Mining Journal (mensuel), '' les prix, American Metal Marché. '' Cette revue mensuelle fournit les prix payés pour les métaux à une date précise chaque mois ; il est utile pour le prix actuel. 5. Des informations similaires sur la production de charbon peuvent être trouvées dans les références statistiques contenues dans celui-ci sont généralement pour un ou deux ans. 6. Energy Information Administration, Industrie du charbon annuel (2000 ou plus dernière édition). Cette ressource offre plusieurs centaines de pages chaque année sur les statistiques primaires de la production de charbon aux États-Unis, y compris l'information d’état-par-état, production, l'emploi, les prix, distribution, les exportations et les importations. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 37 7. page Web Energy Information Administration (www.eia.doe.gov). Cette ressource offre exactement les mêmes informations que précédemment cité publication, ainsi que de nombreuses autres sources d'information disponibles pour téléchargement. PROBLÈMES o Sélectionnez l'un des sites Web indiqués à la section et écrire un résumé d'une ou deux pages des éléments importants du site Web. Évaluer l'utilité des informations trouvées ici. Nous pouvons vous demander de les partager avec vos camarades de classe pour une utilisation future. o Allez sur le site web de la Commission géologique américain (www.usgs.gov) et de trouver la liste des minéraux métalliques et non métalliques produit aux EtatsUnis. Choisissez celui que vous connaissez le moins et écrire une page le résumé de la matière minérale et son image de production aux États-Unis. o Faites de même pour la République Démocratique du Congo. EXPLOITATION A CIEL OUVERT Principale Procédure dans le monde entier, la production aux États-Unis environ 85% de tous Minéraux, excluant le pétrole et le gaz naturel. Presque tous les minerais métalliques (98%), environ 97% des minerais non métalliques, et 61% du charbon aux Etats-Unis sont extraits en utilisant des méthodes de surface (US Geological Survey, 1995; énergie Information Administration, 2000), et la plupart de ceux-ci sont extraits à ciel ouvert ou par des méthodes à ciel ouvert. Dans les mines à ciel ouvert, une méthode d'extraction mécanique, d'un dépôt épais est généralement extrait dans des bancs ou des étapes, bien que les dépôts minces puissent exiger qu'un seul banc ou une face. La mine à ciel ouvert est généralement utilisée pour exploiter un gisement près de la surface ou de celui qui a un faible rapport de découverture. Il nécessite souvent un investissement important en capital, mais se traduit généralement par une productivité élevée, faible coût d'exploitation, et de bonnes conditions de sécurité.Les méthodes d'extraction aqueuses dépendent de l'eau ou un autre liquide (par exemple, l'acide sulfurique dilué, une solution de cyanure faible, ou le carbonate d'ammonium) l'extrait le minéral. L'exploitation des placers ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 38 est utilisée pour exploiter les gisements peu consolidée comme le sable et le gravier ou commune graviers contenant de l'or, de l'étain, diamants, platine, titane, ou du charbon. La méthode hydraulique utilise un flux à haute pression de l'eau qui est dirigée contre le gisement minéral (normalement, mais pas toujours un placer), la sous-cotation, et entraînant son élimination par l'action érosive de l'eau. Le dragage effectué à partir d'un vaisseau flottant, accomplit l'extraction des minéraux mécaniques ou hydrauliques. La Solution comprend à la fois l’extraction par forage, telles que les méthodes utilisées pour extraire le chlorure de sodium ou le soufre, et lessivage, soit par sondages ou dans des décharges ou des tas sur la surface. Placer et l'exploitation minière de la solution sont parmi les plus économiques de toutes les méthodes d'exploitation minière, mais ne peut être appliqué à des catégories limitées de gisements minéraux. Figure 3. Design d'une mine à ciel ouvert O Figure 4. Mine de cuivre à ciel ouvert-Utah (États-Unis) ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 39 Voici une représentation d’un gisement et de sa topographie : Figure 5. Gisement et topographie Topog LES TRAVAUX PREPARATOIRES Le plan de la fosse finale Dans une exploitation à ciel ouvert, on vise à enlever un minimum de stériles de recouvrement pour atteindre les volumes minéralisés ayant la plus grande valeur marchande, afin d’obtenir le meilleur rendement possible pour les investissements consentis. Plus la teneur d’un gisement est élevée, plus celui-ci a de valeur. Pour limiter les investissements au minimum et extraire les minéralisations les plus intéressantes, on trace un plan détaillé d’exploitation, prévoyant de façon précise le découpage et l’extraction du minerai. Les gisements étant souvent de forme irrégulière, on procède d’abord à une vaste campagne de sondages pour ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 40 établir le profil géologique du terrain et déterminer la position et les limites du gisement. L’extension du gisement détermine le périmètre de la mine. Le plan d’une mine à ciel ouvert dépend des caractéristiques géologiques et minéralogiques du terrain. La plupart des mines à ciel ouvert exploitées par fosse ont la forme générale d’un cône, leur forme précise étant toujours dictée par celle du gisement à exploiter. Les fosses sont creusées en gradins concentriques reliés par des pistes aménagées en spirale ou en lacets du bord de la fosse jusqu’au fond. Quelle que soit l’étendue de la mine, le plan prévoit le profil de la fosse, les infrastructures de gestion (par exemple, entrepôts, bureaux, maintenance) et de transport, le matériel d’exploitation, le taux de découverte admissible et le rythme de production visé. Ces deux derniers facteurs déterminent la durée de vie de la mine, qui correspond soit à l’épuisement du gisement, soit à l’atteinte du seuil de rentabilité. L’échelle des exploitations à ciel ouvert modernes varie des petites exploitations privées, produisant quelques centaines de tonnes de minerai par jour, aux gros complexes industriels exploités par des sociétés d’Etat ou par des multinationales et produisant plus de 1 million de tonnes de minerai par jour. Les exploitations les plus importantes peuvent couvrir une superficie de plusieurs kilomètres carrés. L’enlèvement des morts‐terrains Les terrains stériles consolidés ou non consolidés qui doivent être enlevés pour mettre à nu le gisement minéralisé constituent la découverte. Il y a avantage à enlever le moins de stériles de recouvrement possible pour atteindre les minéralisations intéressantes, mais lorsque celles-ci gisent à une grande profondeur, il faut se résoudre à enlever un volume de stériles plus important. La plupart des procédés d’enlèvement de morts-terrains sont cycliques et exigent l’interruption des opérations d’extraction (foration, tir et chargement) et d’évacuation (transport), en particulier lorsque le recouvrement est dur et doit être fragmenté aux explosifs. Font exception à cette règle l’exploitation hydraulique par dragage et l’extraction de certains types de matériaux meubles par des pelles mécaniques sur roues. On appelle coefficient de recouvrement le rapport de la quantité de stériles enlevés à la quantité de minerai extrait. Des coefficients de 2:1 à 4:1 ne sont pas rares dans les grandes exploitations. A partir de 6:1, l’exploitation tend à être moins rentable, selon la ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 41 nature du produit extrait. Les stériles peuvent être utilisés en remblayage, pour la construction des pistes de circulation de la mine, ou être vendus comme remblais. Le choix des matériels d’exploitation Ces matériels sont choisis en fonction du plan d’exploitation du gisement. Les facteurs à prendre en compte comprennent : le profil de la fosse et la topographie des terrains environnants, le volume de minerai à extraire, la distance et la vitesse de transport des matériaux depuis les chantiers d’abattage jusqu’aux installations de traitement, et la durée de vie de la mine. La plupart des mines à ciel ouvert modernes sont exploitées au moyen d’installations de foration mobiles, de pelles hydrauliques, de chargeuses, de pelles à benne traînante (draglines) et de camions. L’étendue de la mine dicte la quantité et la capacité du matériel requis pour réaliser le plan d’exploitation. En règle générale, on choisit les plus grandes capacités disponibles afin de réaliser des économies d’échelle, en veillant toutefois à faire correspondre la capacité des engins qui travaillent ensemble. S’il est possible de remplir un gros camion avec une chargeuse de faible capacité, cette association n’est pas efficace. De même, on peut utiliser une pelle de capacité supérieure à celle des camions, mais il faudrait alors accélérer la rotation de ces derniers ; cette option ne constitue d’ailleurs pas une utilisation efficace de la pelle, puisque le contenu d’un godet plein doit être déversé dans plus d’un camion. En tentant de surcharger les camions, on risque de compromettre la sécurité sur le chantier. Le matériel doit être choisi en fonction également de la capacité des services de maintenance. La réparation des gros engins se fait souvent à l’endroit même où la défaillance est survenue, en raison de la difficulté d’amener les engins à l’atelier. Dans la mesure du possible, les services de maintenance de la mine seront conçus en fonction du nombre et de la taille des matériels utilisés. Lorsqu’on fait usage de nouveaux engins de plus grande capacité, les infrastructures doivent être modifiées en conséquence. Cela peut vouloir dire élargir et renforcer les pistes de circulation, agrandir et rééquiper les ateliers de maintenance, etc. Les méthodes classiques d’exploitation à ciel ouvert L’exploitation par fosse et par découverte sont les deux principales méthodes d’exploitation à ciel ouvert; elles comptent pour plus de 90% dans la production mondiale de surface. Ces deux méthodes se distinguent essentiellement par la disposition dans l’espace des volumes minéralisés ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 42 et par les moyens mécaniques mis en œuvre pour l’extraction du minerai. En terrain meuble, le procédé est pratiquement continu, l’extraction et l’évacuation s’enchaînant. En roche dure, il est discontinu : la foration des trous de mine et l’abattage aux explosifs se font dans un premier temps, suivis du chargement et de l’évacuation des matériaux abattus. La méthode par découverte s’applique aux gisements stratiformes et peu profonds. Divers matériels peuvent être utilisés : pelles, camions, draglines, pelles mécaniques, racleurs, etc. La méthode est utilisée surtout pour l’exploitation de gisements en roches tendres et elle est particulièrement développée dans les mines de charbon. A l’inverse, l’exploitation par fosse est réservée à l’extraction de minerai encaissé dans des roches dures, disséminé ou en veines profondes. Le minerai est extrait d’ordinaire par pelles et transporté par camions. Plusieurs minerais métallifères sont extraits par cette méthode, notamment les minerais aurifères, argentifères et cuprifères. Les carrières constituent un type particulier d’exploitation par fosse, intéressant les gisements de roches très denses et bien consolidées. Les matériaux extraits sont fragmentés ou concassés pour produire de la pierre à bâtir ou du granulat, comme dans le cas de la dolomie et de la roche calcaire, ou broyés et combinés avec d’autres substances chimiques pour produire du ciment et de la chaux. Par souci d’économie, les matériaux destinés à la construction sont extraits de carrières situées à proximité de l’ouvrage, de manière à faciliter les transports. La pierre de taille — par exemple la pierre à dalles, le granit, le calcaire, le marbre, le grès et l’ardoise — forme une deuxième catégorie de matériaux destinés à la construction. Les blocs destinés à la taille sont extraits dans les régions possédant les formations minérales recherchées. Les minéralisations sont souvent trop diffuses ou irrégulières, pas suffisamment étendues ou trop profondes pour être extraites à ciel ouvert ; elles doivent alors être exploitées par des méthodes souterraines. Les possibilités des méthodes à ciel ouvert sont limitées par plusieurs facteurs, dont la topographie, l’altitude, la situation géographique, l’éloignement, le climat, la présence ou non d’infrastructures telles que routes et sources d’alimentation en électricité et en eau, la réglementation relative à l’exploitation minière et à la protection de l’environnement, la stabilité des talus, la gestion des stériles de recouvrement, le transport des produits, etc. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 43 La topographie et l’altitude : la topographie et l’altitude sont deux facteurs déterminants dans l’étude de faisabilité et le plan de développement d’un projet minier. En règle générale, un gisement est plus difficile à exploiter à haute altitude et en terrain accidenté. L’exploitation d’un gisement à teneur élevée situé en région montagneuse et difficile d’accès peut être moins rentable que celle d’un minerai à teneur plus faible mais situé en terrain plat. A une altitude plus basse, les conditions climatiques sont généralement moins susceptibles de compliquer l’exploration, la mise en exploitation et la production. La topographie et la situation géographique déterminent le choix de la méthode d’exploitation de même que la rentabilité de la mine. La décision de mise en exploitation d’une mine est fondée sur les résultats de la reconnaissance du gisement et des études de faisabilité, celles-ci définissant les méthodes applicables à l’extraction et au traitement du minerai à extraire. Les données à connaître pour établir le plan d’exploitation comprennent la configuration et l’étendue du gisement, la teneur en minerai, le volume ou le tonnage total de matériaux à déplacer, y compris les stériles de recouvrement, et d’autres facteurs tels que les caractéristiques hydrologiques de la région, l’accès à une source d’alimentation en eau pour les opérations minières, les sources d’énergie disponibles, l’espace nécessaire au stockage des stériles, les infrastructures de transport, les possibilités de logement (par exemple la proximité d’agglomérations pouvant répondre aux besoins de la main-d’œuvre). Le transport peut exiger des infrastructures diverses : routes, canalisations, aéroports, voies ferrées, voies d’eau et ports, selon les cas. Les mines à ciel ouvert s’étendent généralement sur une grande surface, et les infrastructures requises n’existent pas toujours. Il faut alors commencer par construire les routes et installer les services et les logements nécessaires. L’ouverture de la fosse se fait en même temps que l’aménagement des installations de traitement : terrils, concasseurs, concentrateurs, fonderies et raffineries, selon le degré d’intégration de la mine. Comme ces opérations nécessitent de lourds investissements, elles peuvent être menées par phases, de manière que les ventes des premiers produits extraits puissent servir à financer les travaux ultérieurs de développement. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 44 La production et le matériel La foration et le tir de mines La foration mécanique de trous de mine et l’abattage aux explosifs sont les premières étapes de l’extraction dans la plupart des exploitations par fosse et constituent les méthodes les plus courantes pour l’enlèvement des morts-terrains durs. Il existe différents moyens mécaniques permettant de fragmenter la roche, mais le tir de mines demeure la méthode la plus largement pratiquée ; en effet, aucun des moyens mécaniques existants ne permet de mettre en œuvre une énergie de fragmentation comparable à celle des explosifs. L’emploi de nitrate d’ammonium est très répandu pour l’abattage de roches dures. Le matériel de foration est choisi en fonction de la nature du minerai à extraire, ainsi que de la vitesse et de la profondeur de foration nécessaires pour atteindre la production quotidienne visée. A titre d’exemple, pour abattre une tranche de minerai de 15 m, on fore à une distance de 15 m de la face de la taille 60 trous ou plus, selon la longueur du front. Cette opération doit se faire suffisamment à l’avance pour permettre la préparation du chantier en vue de l’évacuation des produits abattus. Le chargement Dans les mines à ciel ouvert modernes, le chargement s’effectue le plus souvent au moyen de pelles à câbles, de pelles hydrauliques ou de pelles en butte. En fosse, les engins de chargement sont utilisés ensemble avec des camions qu’ils peuvent remplir du contenu de trois à cinq godets. Divers autres facteurs entrent cependant en ligne de compte dans le choix de ces engins. Pour le chargement de blocs anguleux ou en terrain humide, les pelles sur chenilles sont préférables. Par contre, les chargeuses sur pneus, d’un coût bien moindre, conviennent pour le chargement de matériaux de plus faible calibre et faciles à extraire. Ces chargeuses sont très maniables et particulièrement bien adaptées aux opérations exigeant des déplacements rapides et aux opérations de mélange de matériaux. Elles sont souvent utilisées pour reprendre les produits apportés par camions à proximité des concasseurs, les transporter et les déverser dans ces derniers. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 45 Les pelles hydrauliques et les pelles à câbles présentent des avantages et des limites d’utilisation similaires. Les pelles hydrauliques ne sont pas adaptées à l’excavation en roche dure. Les capacités des pelles à câbles sont supérieures à celles des pelles hydrauliques. Les pelles à câbles de grande capacité, pouvant contenir une charge utile de l’ordre de 50 m3 ou davantage, sont donc plus avantageuses dans les mines où la production dépasse 200 000 tonnes par jour. Les pelles hydrauliques, par contre, sont d’une plus grande souplesse d’emploi ; la précision et la souplesse de manœuvre du godet permettent en effet de prendre sélectivement des matériaux à la partie supérieure ou à la partie inférieure du front de taille. Cette possibilité de séparer le minerai des stériles aux points de chargement a l’avantage de réduire la quantité de matériaux à transporter aux installations de traitement. Le transport Le transport des produits dans les mines à ciel ouvert se fait généralement à l’aide de camions. Bien souvent, l’utilisation des camions se limite aux transports entre les points de chargement des produits et le point de transfert, qui peut être un concasseur de chantier ou un convoyeur. La souplesse du transport par camions l’a fait préférer au transport par voie ferrée, qui avait eu la faveur jusque dans les années soixante. Toutefois, le coût du transport par camions dans les mines exploitées à ciel ouvert, métallifères ou autres, représente en général plus de 50% des frais d’exploitation de la mine. Ces coûts ont pu être réduits grâce surtout à l’introduction du concassage en fosse et du transport continu par convoyeurs à bande. Les progrès technologiques dont ont bénéficié les camions (moteurs diesel et commandes électriques, par exemple) ont conduit à la construction de véhicules de capacité de plus en plus grande. Plusieurs constructeurs proposent déjà des camions d’une capacité de 240 tonnes, et l’on peut s’attendre à voir dans un avenir prochain des capacités dépassant 310 tonnes. Qui plus est, la technologie de la répartition assistée par ordinateur et de la localisation par satellite permet une utilisation et une répartition plus efficaces des camions. Les pistes peuvent être à un ou à deux sens de circulation, et la circulation se faire à gauche ou à droite. La circulation à gauche permet au conducteur, surtout dans le cas de très gros camions, de mieux voir la position des pneus sur la piste. La sécurité est également mieux assurée en circulation ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 46 à gauche, du fait qu’elle évite le risque de collision du côté du conducteur. La pente des pistes de circulation est en général limitée de 8 à 15% sur une longue distance, la pente optimale ne dépassant pas 7 à 8%. Dans les longues rampes, les impératifs de sécurité et de drainage obligent à ménager des tronçons d’au moins 45 m où la pente est inférieure à 2% pour chaque tronçon fortement pentu de 460 m. La construction de banquettes de sûreté (parapets en terre) entre les pistes et le bord des excavations fait partie des saines pratiques des mines à ciel ouvert. On édifie aussi des banquettes médianes sur les pistes à deux sens de circulation. Dans le cas de pistes en lacets, il est utile d’aménager, au bas de longues et fortes pentes, des voies de détresse à pente montante. Des pistes bien tracées et bien construites ont un effet positif sur la productivité, car elles autorisent des vitesses de circulation plus élevées, réduisent les temps d’arrêt nécessaires pour la maintenance et la réparation des véhicules et occasionnent moins de fatigue au volant. Un bon entretien des pistes de circulation réduit les coûts d’exploitation et de réparation ainsi que la consommation de carburant et augmente la durée de vie des pneus. En conditions optimales, la voie ferrée est la plus avantageuse pour le transport du minerai sur de longues distances. Cependant, pour des raisons pratiques, elle a été supplantée dans bien des mines à ciel ouvert par les camions diesel ou électriques qui offrent, avec les systèmes de transport continu par convoyeur, une plus grande souplesse d’emploi. Le transport ferroviaire admet pour la montée en charge une pente de l’ordre de 0,5%, avec un maximum de 3%. L’acquisition de locomotives et la construction de voies ferrées imposent de très lourds investissements, qui ne peuvent être rentabilisés sur la durée que dans une exploitation à forte production. La manutention continue Le concassage du minerai en fosse et l’évacuation des produits par un système de transport continu est une pratique apparue au milieu des années cinquante et qui s’est étendue depuis. Par rapport aux méthodes traditionnelles, la mise en place d’un concasseur dans la mine même, associée à un système de transport, a permis d’augmenter la production et de réduire les frais d’exploitation de façon sensible. Les coûts de construction et d’entretien du réseau de pistes sont ainsi réduits, de même que ceux liés au personnel de conduite des véhicules et à la consommation de carburant. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 47 La principale raison d’installer un concasseur en fosse est de permettre l’évacuation des produits par convoyeurs. Les installations de concassage en fosse peuvent être permanentes, amovibles ou mobiles. Dans la plupart des cas, elles sont modulaires, de manière à pouvoir être déplacées pour suivre l’enfoncement de la fosse. Leur déplacement peut s’avérer nécessaire aussi bien tous les ans que tous les dix ans. Le temps requis pour l’opération peut se mesurer en heures, en jours, voire en mois, selon la taille et la complexité de l’installation et la distance de déplacement. Le transport par convoyeurs offre, par rapport au transport par camions, plusieurs avantages : démarrage instantané, fonctionnement automatique et continu, fiabilité élevée, disponibilité pouvant atteindre 90 à 95%, etc. De plus, il n’est pas entravé par les intempéries et il nécessite une main-d’œuvre beaucoup moins nombreuse ; l’exploitation et l’entretien d’un parc de camions peuvent en effet exiger jusqu’à dix fois plus de personnel qu’un système de convoyeurs de capacité équivalente. Le transport par convoyeurs peut admettre une pente de 30%, alors que la pente maximale admise pour le transport par camions est généralement de l’ordre de 10%. La tolérance d’une plus forte pente peut se traduire par une réduction du volume de morts-terrains qu’il est nécessaire d’enlever et de la longueur des pistes qu’il faut construire. Par ailleurs, dans les mines de charbon à ciel ouvert, les convoyeurs sont fréquemment couplés à des pelles mécaniques sur roues, ce qui élimine totalement le recours au transport par camions. L’extraction par lixiviation La lixiviation, le plus courant des deux procédés d’extraction par mise en solution aqueuse, est employée pour l’extraction de minerais solubles lorsque cette option est plus efficace ou plus économique que les méthodes classiques d’extraction. La lixiviation peut être la méthode principale d’extraction (dans certaines mines d’or et d’argent, par exemple) ou peut compléter les procédés pyro-métallurgiques classiques (comme dans le cas de minerais pauvres en oxyde de cuivre). Indépendamment des considérations d’ordre pratique ou économique, toutes les variantes de l’extraction par lixiviation ont en commun deux caractéristiques : 1. Le minerai est extrait de façon conventionnelle, puis déposé en tas ; et ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine 2. P a g e | 48 Le tas est arrosé avec une solution chimique aqueuse capable d’attaquer de façon sélective le métal recherché pour donner un sel de ce métal, la solution contenant le sel métallique étant ensuite récupérée en vue d’extraire le métal. L’application du procédé de lixiviation est limitée par le volume de minerai à extraire, les propriétés du ou des minéraux recherchés et de la roche encaissante, ainsi que par la superficie disponible pour la mise en tas du minerai et le drainage, la taille du tas conditionnant la rentabilité de l’opération. La mise en tas du minerai dans une exploitation où la lixiviation est le principal procédé d’extraction est soumis aux mêmes conditions que dans n’importe quelle autre mine à ciel ouvert, à la différence près que le minerai reste en tas au lieu d’être transporté à un atelier de traitement. Dans les mines où se pratiquent à la fois la pyro-métallurgie et l’hydrométallurgie, les minerais destinés à l’une et à l’autre de ces méthodes sont entassés séparément. Par exemple, le minerai de sulfure de cuivre est généralement traité par les procédés pyro-métallurgiques et acheminé aux installations correspondantes. Par contre, le minerai d’oxyde de cuivre se prête mal à ces procédés ; il est donc acheminé au tas destiné à l’extraction par lixiviation. La solution d’attaque, appelée solvant, est déversée sur le tas de minerai ; elle dissout et entraîne le métal qu’il renferme à une vitesse prévisible, déterminée par les caractéristiques physiques du tas, la nature et la quantité utilisée, la teneur en métal du minerai et les propriétés du métal à extraire. Les solvants les plus utilisés en exploitation minière par lixiviation sont les solutions alcalines diluées de cyanure de sodium pour l’or, les solutions d’acide sulfurique pour le cuivre, de dioxyde de soufre pour le manganèse et d’acide sulfurique en association avec le sulfate ferrique pour l’uranium. Dans le cas de l’uranium et des sels solubles, la lixiviation est généralement pratiquée sur place, par injection du solvant approprié dans les gisements, sans extraction conventionnelle du minerai. Ce procédé est avantageux pour l’exploitation de minerais pauvres. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 49 Les risques pour la sécurité et la santé Les risques pour la sécurité et la santé liés à la phase d’extraction mécanique du minerai, qui précède l’extraction par lixiviation du métal, sont essentiellement les mêmes que dans les méthodes classiques d’extraction à ciel ouvert, avec toutefois une différence: le minerai non lixiviable doit subir un concassage primaire en fosse avant d’être acheminé par convoyeurs à l’atelier de traitement pyro-métallurgique, alors que le minerai lixiviable est en règle générale transporté du chantier au tas par camions. Le personnel affecté à la lixiviation est donc moins exposé au risque delésions, aux poussières et au bruit provenant du concassage. Les principaux risques dans une mine à ciel ouvert sont liés à la manutention des matériaux, aux glissades, aux chutes, aux machines, aux outils à main, aux engins de transport électriques et aux sources de courant. Cependant, les opérations de lixiviation présentent des dangers propres: risque d’exposition aux produits chimiques lors du transport, de l’application des solvants et des opérations de raffinage chimique ou électrolytique. Les travailleurs peuvent aussi être exposés à des vapeurs acides dans le voisinage des cuves d’électrolyse. Dans le cas de l’uranium, le risque d’exposition aux rayonnements ionisants est présent dans les opérations d’extraction, et encore plus élevé dans les opérations de concentration. L’abattage hydraulique L’abattage hydraulique consiste à extraire au moyen d’un jet d’eau sous pression des matériaux peu ou non consolidés, de manière à former une boue dont peuvent ensuite être extraits les métaux recherchés. Cette méthode convient principalement aux dépôts métalliques et aux conglomérats, bien qu’elle puisse aussi être appliquée à l’exploitation du charbon, du grès et des résidus des ateliers métallurgiques. L’application la plus courante et la mieux connue de l’abattage hydraulique est l’exploitation des placers, où l’on récupère dans les sédiments alluvionnaires (placers) les grains de métaux tels que l’or, le titane, l’argent, l’étain et le tungstène. Le choix de la méthode hydraulique se fait en considérant les éléments ci-après : sources d’eau et de pression, pente du terrain, distance séparant le front de taille et les installations de traitement, degré de consolidation du gisement à exploiter et surface disponible pour la mise en tas des stériles. Comme pour les autres méthodes d’exploitation à ciel ouvert, sa mise en œuvre dépend des caractéristiques ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 50 du site. L’abattage hydraulique est relativement peu onéreux et d’une grande souplesse d’emploi du fait qu’il fait appel à des matériels simples, robustes et mobiles. Pour ces raisons, il est souvent pratiqué en régions éloignées, où l’existence d’infrastructures n’est pas restrictive. Dans l’abattage hydraulique, l’eau est à la fois agent d’abattage et de transport des produits. Elle est amenée sous pression au gisement, où des jets puissants désagrègent le gravier et les matériaux non consolidés et les acheminent vers des installations de collecte et de traitement. La pression hydraulique peut être l’effet de la pesanteur de la colonne liquide (c’est le cas dans l’exploitation de matériaux fins très meubles) ou être portée à plusieurs milliers de kilogrammes par centimètre carré (comme dans l’abattage de dépôts non consolidés). On emploie parfois pour l’extraction de matériaux plus compacts des bouteurs, niveleuses ou autres engins mobiles du même genre. Traditionnellement, et aujourd’hui encore dans les petites exploitations, les boues sont collectées par des rigoles et des bassins de faible volume. Les exploitations plus importantes utilisent des pompes, des bassins de captage et de décantation et des installations de séparation. Selon le volume du gisement à exploiter, la commande des lances à eau peut être manuelle, contrôlée à distance ou assistée par ordinateur. L’impact de l’exploitation minière à ciel ouvert sur l’environnement L’exploitation des mines à ciel ouvert et des carrières a des effets très visibles sur l’environnement. La dégradation du site, la destruction de la végétation et la disparition de la faune indigène en sont les signes les plus marquants. Les mines à ciel ouvert sont en outre une source fréquente de contamination des eaux de ruissellement et des eaux souterraines, en particulier dans les mines où se pratiquent l’extraction par lixiviation et l’abattage hydraulique. En raison de la vigilance accrue des mouvements écologiques partout dans le monde et de la surveillance aérienne, les sociétés minières ne peuvent plus se livrer à l’exploitation sauvage de gisements et quitter subrepticement le site en fin d’exploitation. Dans la plupart des pays développés, des lois et des règlements ont été adoptés à cet effet, et les organisations internationales encouragent les pays où ces instruments n’existent pas encore à en faire autant. En vertu des dispositions en vigueur, tout projet minier doit comporter un ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 51 volet de gestion de l’environnement. Il est notamment exigé que l’exploitation minière soit précédée d’études d’impact sur le milieu, qu’un programme de réhabilitation progressive du site minier — prévoyant la remise en état du terrain, le reboisement, le rétablissement de la végétation et la réintroduction de la faune indigène, etc.. Il importe évidemment que ces dispositions ne restent pas lettre morte et ne soient pas qu’une simple déclaration d’intention annexée au dossier soumis pour l’obtention du permis d’exploitation. Les principes fondamentaux de protection de l’environnement devraient être acceptés et mis en pratique par les exploitants, auxquels il incombe de les faire connaître à l’ensemble du personnel. Lorsque le gisement est sous l’eau, on utilise des godets, des draglines ou des jets submergés pour extraire les matériaux meubles : argile, limon, sable, gravier et autres matériaux associés. Ceux-ci sont remontés du fond par voie mécanique ou hydraulique et transportés à une station de lavage sur l’installation flottante d’exploitation ou sur la terre ferme, pour être séparés et épurés. Les risques pour la sécurité et la santé Les risques liés à l’abattage hydraulique sont différents de ceux des autres méthodes d’exploitation à ciel ouvert. Les opérations de foration, de tir, de transport et de concassage étant très réduites, les principaux risques proviennent des équipements hydrauliques, du déplacement manuel des équipements mobiles, des sources de courant et de pression, de la possibilité d’éboulement du front d’abattage et des opérations d’entretien. Les risques pour la santé proviennent principalement de l’exposition au bruit et aux poussières. En raison de l’utilisation d’eau, le risque d’exposition aux poussières est moins grand que dans les autres méthodes d’exploitation à ciel ouvert. EXPLOITATION SOUTERRAINE Les exploitations souterraines- non soutenue, soutenu ou foudroyés- se différencient par le type de soutènement du mur ou de toit utilisé, la configuration et la taille des ouvertures de production, et de la direction dans les opérations minières. Les méthodes non prises en charge de l'exploitation minière sont utilisées pour extraire les gisements minéraux qui sont à peu près de ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 52 tableau (plus plat ou fortement trempage) et sont généralement associés à un fort minerai et la roche environnante. Ces méthodes sont appelées non pris en charge parce qu'ils n’utilisent pas artificielle piliers pour aider à l'appui des ouvertures. Cependant, des quantités généreuses de boulonnage de toit et des mesures de soutien localisées sont souvent utilisées. L’exploitation par Chambres et piliers est la méthode la plus courante non pris en charge, utilisé principalement pour les plateurs ou des dépôts lits, comme le charbon, le trona, le calcaire et le sel. Le Soutien du toit est fourni par des piliers naturels de minerai qui sont encore debout dans un schéma systématique. L’exploitation minière par piliers et Stoppe (un chantier est une ouverture de production dans une mine de métal) est une méthode similaire à celle utilisée dans les mines de charbon plus épais, pour plus de corps minéralisés irréguliers se produisent ; les piliers sont espacés de manière aléatoire et situés dans minerai à faible teneur de sorte que le minerai à haute teneur peut être extraite. Ces deux méthodes comptent pour la quasi-totalité de l'exploitation minière souterraine dans des dépôts horizontaux dans le États-Unis et une très forte proportion du tonnage souterrain ainsi. Deux autres méthodes appliquées aux dépôts pentés sont également incluses dans la Catégorie non pris en charge. En retrait abattage, l'exploitation minière progresse vers le haut, avec tranches horizontales de minerai étant soufflés sur la longueur du chantier. Une portion du minerai abattu est autorisée à s'accumuler dans le chantier de fournir une plateforme de travail pour les mineurs et est ensuite retirée du chantier par goulottes. L’abattage des sous niveaux diffère de retrait abattage en fournissant des sous- niveaux à partir de laquelle les tranches verticales sont sablées. De cette manière, le chantier est exploité horizontalement d'une extrémité à l'autre. Retrait abattage est plus approprié qu’abattage sous-niveau pour le minerai fort et plus faible paroi rocheuse. Méthodes d'exploitation pris en charge sont souvent utilisées dans les mines avec une faible structure de la roche. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 53 Extraire et remblayer est le plus commun de ces méthodes et est principalement utilisé à fort pendage dépôts métalliques. La méthode de coupe et remblai est pratiquée à la fois dans la pronation (vers le haut) et dans les directions (à la baisse) sournoises. Comme chaque tranche horizontale est prise, les vides sont remplis avec une variété de types de remplissage à soutenir les murs. Le remplissage peut être stériles, les résidus, les résidus cimentés, ou d’autres matériaux appropriés. Couper l'exploitation minière et de remplissage est l'un des plus populaires méthodes utilisées pour gisements filoniens et a récemment augmenté en cours d'utilisation. Square-ensemble abattage implique également le remblayage des vides miniers ; cependant, il repose principalement sur le bois fixe pour soutenir les murs lors de l'extraction. Cette méthode d'extraction est rapide disparaissant en Amérique du Nord en raison du coût élevé de la main-d'œuvre. Toutefois, il trouve encore une utilisation occasionnelle dans l'extraction de minerais à haute teneur ou dans les pays où la main-d'œuvre les coûts sont faibles. Stull abattage est une méthode d'exploitation pris en charge en utilisant du bois ou de la roche boulons sous forme de tableaux, de tangage corps minéralisés. Elle est l'une des méthodes qui peuvent être appliquée aux corps minéralisés qui ont trempettes entre 10 ° et 45 °. Il utilise souvent piliers artificiels de déchets pour soutenir le toit. Méthode Spéléologique sont variées et polyvalent et impliquent spéléologie le minerai et / ou la roche sus-jacente. L'affaissement de la surface se produit normalement par la suite. Longue taille est une méthode d’exploitation particulièrement bien adapté à l’horizontal, généralement le charbon, à une certaine profondeur. Dans ce procédé, une face d'une longueur considérable (Un long visage ou le mur) est maintenue, et que l'exploitation progresse, le recouvrant strates sont ont cédé, favorisant ainsi la rupture du charbon lui-même. Une différente méthode, méthode de sous-niveau, est employé pour un tableau de trempage ou dépôt massif. Comme la mine progresse vers le bas, chaque nouveau niveau est cédé dans la mine des ouvertures, avec les matériaux de minerai en cours de récupération, tandis que les rochent restent derrière. La méthode est une grande échelle ou méthode de minage en vrac qui est très productive, de faible ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 54 coût, et utilisé principalement sur les dépôts massifs qui doivent être souterrain extrait. Il est le plus applicable à faible ou modérément forte minerai organismes qui décomposent facilement quand cédé. Les deux blocs foudroyés et longues tailles l'exploitation minière sont largement utilisés en raison de leur haute productivité. En plus de ces méthodes conventionnelles, les méthodes innovantes de l'exploitation minière sont également en évolution. Ceux-ci sont applicables aux dépôts inhabituels ou peuvent employer inhabituelle techniques ou de l'équipement. Les exemples incluent l'automatisation, l'excavation rapide, gazéification souterraine ou liquéfaction, et l'exploitation minière en haute mer. Il existe des mines souterraines partout dans le monde, qui témoignent de la multitude de méthodes et de matériels d’exploitation existants. On compte environ 650 mines souterraines dont la production annuelle unitaire dépasse 150 000 tonnes, ce qui représente au total 90% de la production de minerai en Occident. De plus, il y aurait quelque 6 000 mines souterraines produisant moins de 150 000 tonnes de minerai par an. Chaque mine constitue un cas particulier, les installations et les méthodes d’exploitation étant dictées par la nature et les caractéristiques du gisement, la situation géographique, les conditions géologiques ainsi que par des considérations d’ordre économique telles que les marchés existants et les possibilités de financement. Certaines mines sont exploitées de façon continue depuis plus d’un siècle, alors que d’autres viennent tout juste d’être ouvertes. Les mines sont des lieux de travail dangereux, et la tâche des mineurs est pénible. Ils sont exposés à toutes sortes de risques : éboulements, inondations, explosions, feux et incendies, exposition aux poussières, au bruit, à la chaleur et à d’autres facteurs ambiants néfastes, sans compter les risques d’accidents mécaniques ou électriques. La sécurité et la protection de la santé des mineurs font partie intégrante d’une saine pratique minière et constituent une obligation légale dans la plupart des pays. Une mine souterraine est en quelque sorte une usine aménagée au sein de la terre en vue d’extraire de la roche en place les minéraux utiles qu’elle renferme. L’accès au gisement et l’abattage du minerai, c’est-à-dire de la roche qui renferme un mélange de minéraux dont au moins un peut être traité pour obtenir un produit commercialisable, s’effectuent par foration et tir à l’explosif. Le ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 55 minerai est remonté à la surface, où il est traité pour obtenir un concentré riche en valeur marchande. L’exploitation d’un gisement dans les profondeurs de la terre nécessite des infrastructures spéciales : un réseau de puits et de galeries communiquant avec la surface et permettant la circulation du personnel, le transport du matériel et du minerai. On accède au fond par un puits d’extraction, duquel partent des galeries menant aux chantiers. Les différents niveaux d’exploitation sont reliés par des galeries appelées plans inclinés. Toutes les excavations souterraines doivent être desservies par dessystèmes d’aérage (amenée d’air frais et évacuation d’air vicié), d’alimentation en électricité, en eau et en air comprimé, d’exhaure, de roulage et de communications. Les appareils et les systèmes de levage La présence d’une mine est matérialisée à la surface par le chevalement édifié à l’aplomb du puits d’extraction. Celui-ci est l’artère principale de circulation empruntée par les mineurs et par laquelle le matériel et les fournitures sont acheminés au fond et le minerai et les stériles ramenés à la surface. Les caractéristiques du puits et de la machinerie d’extraction varient en fonction de la capacité requise, de la profondeur de la mine, etc. Une mine doit toujours avoir au moins deux puits, de façon qu’il y ait une sortie de secours en cas d’urgence. La circulation dans les puits et l’extraction des matériaux sont assujetties à des règles très strictes. La machinerie d’extraction (molettes, treuil, câbles, freins, etc.) est conçue avec une ample marge de sécurité et fait l’objet de vérifications périodiques. Les parois du puits sont inspectées régulièrement par une personne placée sur la cage d’extraction même. Des boutons d’arrêt placés à chacune des recettes permettent d’actionner le frein d’urgence. Des barrières ferment l’accès au puits lorsque la cage n’est pas à la recette. Lorsque la cage arrive et qu’elle s’immobilise, un signal commande le déverrouillage de la barrière. Une fois que le personnel est monté dans la cage et que la barrière est refermée, un deuxième signal commande le déverrouillage de la cage pour permettre sa descente ou sa remontée dans le puits. Selon le cas, la manœuvre peut être commandée par un préposé de cage ou par les mineurs eux-mêmes, qui suivent ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 56 alors les instructions affichées à chaque recette. Les mineurs sont généralement très conscients du danger lié à la circulation dans les puits et les accidents sont rares. Les sondages de reconnaissance La reconnaissance du gisement doit nécessairement précéder son exploitation. Il faut localiser exactement sa position et en déterminer la configuration tridimensionnelle (longueur, largeur et épaisseur). Figure 6. Chargeuse . L’exploration du massif rocheux se fait par foration au diamant, à partir de la surface ou d’une galerie souterraine. L’outil de foration, une couronne dont le bord d’attaque est garni de diamants, découpe une carotte cylindrique qui est remontée à l’intérieur du train de tiges portant l’outil. Une fois extraite, la carotte est examinée afin de déterminer la puissance et la composition des couches traversées. Des échantillons sont prélevés, puis les parties minéralisées sont découpées et analysées en vue de déterminer leur teneur métallique. La localisation exacte du gisement implique une vaste campagne de forage (voir figure 6). Les travaux préparatoires Les travaux préparatoires comprennent toutes les excavations nécessaires à la mise en place des infrastructures de production et pour assurer la continuité des opérations au cours de la phase ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 57 d’exploitation. Les principaux ouvrages, réalisés par foration, tir à l’explosif et déblocage, sont les puits, les galeries, les plans inclinés et les cheminées verticales ou inclinées. Le fonçage des puits Le fonçage d’un puits consiste à creuser une cheminée verticale dans le massif rocheux à partir de la surface. Il exige un matériel spécial (chevalement de fonçage, treuil et cuffat d’extraction, benne preneuse, etc.) et une main-d’œuvre expérimentée. Ce travail est généralement confié à un entrepreneur plutôt qu’au personnel de la mine. L’équipe de fonçage est exposée à plusieurs dangers. Elle travaille au fond d’un puits vertical profond. Le personnel, le matériel et les déblais sont tous transportés dans le même cuffat. Les travailleurs se trouvant au fond ne sont pas protégés contre les chutes de blocs ou autres objets. De toute évidence, il s’agit d’un travail réservé à des personnes expérimentées. Le percement des galeries et des plans inclinés Une galerie est une voie de communication horizontale servant au transport du minerai et des stériles ; son percement fait partie des travaux préparatoires courants. Dans les exploitations mécanisées, l’abattage de la roche se fait à l’aide de jumbos de foration à deux bras orientables portant des perforatrices électrohydrauliques. La section des galeries est généralement de 16 m2, et les trous de mine sont forés à 4 m de profondeur. Les trous de mine sont chargés d’une quantité appropriée d’explosif en vrac — en général du nitrate d’ammonium et fuel-oil (ANFO) —, au moyen d’un chargeur pneumatique spécial. L’amorçage est assuré par des détonateurs non électriques à court retard (Nonel). Le marinage se fait au moyen de chargeuses à godet d’une capacité d’environ 3 m3 (voir figure 5). Les déblais sont évacués et chargés dans des camions. Les plans inclinés sont des galeries reliant deux ou plusieurs niveaux différents. Ils ont une pente comprise entre 1:7 et 1:10 (pente très raide par comparaison à celles des routes ordinaires) et offrent une bonne adhérence aux engins lourds motorisés. Les plans inclinés sont souvent creusés en spirale, en montant ou en descendant, à la manière d’un escalier en colimaçon. Le creusement des plans inclinés fait aussi partie des ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 58 travaux préparatoires courants ; on utilise à cette fin le même matériel que pour le percement des galeries. Figure 7. Méthodes de creusement des montages Le creusement des cheminées Une cheminée, ou montage, est une voie verticale ou très inclinée servant à la circulation du personnel, du matériel, du minerai ou de l’air entre différents niveaux de la mine. Le creusement des cheminées est une tâche difficile et dangereuse, mais indispensable. Les méthodes utilisées vont du creusement manuel, par fora-tion de trous au marteau-perforateur et tir à l’explosif, jusqu’à la foreuse de montage (voir figure 6). Le creusement manuel Le creusement manuel d’une cheminée est un travail difficile et dangereux qui demande beaucoup d’agilité, de force physique et d’endurance. Il ne peut être confié qu’à des mineurs expérimentés et en parfaite forme physique. En règle générale, la cheminée est divisée en deux compartiments par une cloison de bois. L’un sert de train d’échelle pour accéder au front d’attaque, de passage pour les canalisations d’air, etc. L’autre recueille la roche abattue, qui est utilisée comme plancher de travail pour la foration et le chargement de la volée suivante. La cloison de bois est déplacée au fur et à mesure de l’avancement du front. Il faut, après chaque tir, remonter l’échelle jusqu’au front d’attaque, mettre en place la cloison, forer les trous de mine et les charger. Toutes ces opérations sont exécutées dans un espace exigu et mal aéré, par un mineur seul, puisqu’il n’y a pas de place ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 59 pour deux. L’industrie cherche des solutions de remplacement moins laborieuses et moins dangereuses au creusement manuel des cheminées. La plate‐forme de montage La plate-forme de montage remplace l’échelle et élimine en grande partie les difficultés du creusement manuel. Il s’agit d’une sorte d’ascenseur qui grimpe dans la cheminée le long d’une crémaillère ancrée dans la roche et qui sert de plancher de travail pour la foration et le chargement des trous de mine. Ce véhicule permet de creuser de très hautes cheminées beaucoup plus sûrement qu’avec la méthode manuelle. Le creusement de cheminées n’en reste pas moins un travail très dangereux. La foreuse de cheminée La foreuse de cheminée ou foreuse de montage est une machine puissante qui disloque et fragmente le massif (voir figure 74.12). Elle travaille à partir du niveau de tête, en forant d’abord un trou pilote d’environ 300 mm de diamètre aboutissant au niveau de base. L’outil de foration est remplacé par un trépan de diamètre égal à celui que doit avoir la cheminée, et la machine est remise en marche inverse, rappelant le trépan qui agrandit en remontant le trou initial pour donner à la cheminée sa dimension finale. Les soutènements Les soutènements — qu’il s’agisse du toit ou des parements — sont des ouvrages de protection essentiels pour la sécurité du personnel travaillant au fond. Ils sont particulièrement importants dans les mines mécanisées employant des engins montés sur pneumatiques, car la section des galeries est beaucoup plus grande dans ce cas que celle des galeries où circulent des engins sur rails (25 m2 contre 10 m2, en général). A 50 m de hauteur, le toit d’une galerie est bien trop éloigné pour qu’un mineur puisse estimer les risques d’effondrement à l’aide d’une barre de décrottage. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 60 Différentes techniques sont mises en œuvre pour assurer la stabilité du toit et des parements des excavations. Ainsi, dans le creusement à l’explosif, on rapproche les trous de mine des parements et on les charge avec des explosifs de faible brisance, ce qui permet d’obtenir un contour régulier sans ébranler le massif. Le massif rocheux renferme cependant souvent des fissures qui ne sont pas apparentes à la surface et le risque de chutes de blocs est toujours présent. Le boulonnage du toit permet de réduire ce risque. Il consiste à insérer et à ancrer des tiges d’acier dans des trous préalablement forés. Le boulonnage serre les unes contre les autres les différentes strates du toit, empêche les fissures de se propager, aide à stabiliser le massif rocheux et assure ainsi une plus grande sécurité des ouvrages souterrains. Figure 8. Machine à forer les montages ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 61 Les méthodes d’exploitation souterraine Le choix de la méthode d’exploitation dépend des dimensions et de la configuration du gisement, de la valeur des minéraux qu’il renferme, de la composition, de la stabilité et de la résistance du massif rocheux et des impératifs de production et de sécurité (parfois conflictuels). Les méthodes d’exploitation minière ont connu une évolution ininterrompue depuis l’Antiquité. Il sera surtout question ici des méthodes mises en œuvre dans les mines partiellement ou entièrement mécanisées dans la dernière partie du XXe siècle. Chaque mine est un cas particulier, mais toutes ont en commun la recherche de la rentabilité et de la sécurité. L’exploitation par chambres et piliers dans le cas de gisements horizontaux ou quasi horizontaux Cette méthode s’applique aux formations dont le pendage, nul à modéré, ne dépasse pas 20° (voir figure 7). Ces formations sont souvent d’origine sédimentaire. Le toit des galeries peut être boulonné si sa stabilité pose problème. L’exploitation par chambres et piliers est l’une des principales méthodes utilisées dans les mines de charbon souterraines. L’abattage du minerai se fait par tir de mines horizontales, en avançant sur plusieurs fronts et en formant des vides (chambres) séparés par des piliers de minerai laissés en place pour empêcher le toit de s’effondrer. On obtient ainsi d’ordinaire un quadrillage régulier de chambres et de piliers dont les dimensions relatives représentent un compromis entre deux impératifs : assurer la stabilité du massif rocheux et récupérer la plus grande part possible du minerai. Cela implique une étude approfondie de la résistance des piliers, de la portée de la couche supérieure et d’autres facteurs encore. On utilise couramment des boulons d’ancrage pour augmenter la résistance des piliers. Les chambres servent de voies de roulage pour le transport par camions du minerai vers le silo de stockage. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 62 Le front de taille est attaqué par foration et tir de mines, de la même manière que le front d’attaque lors du percement des galeries. La largeur et la hauteur du front correspondent aux dimensions de la galerie, qui peuvent être assez importantes. Dans les mines de hauteur normale, on utilise des jumbos de foration. Si la couche a moins de 3 m d’épaisseur, on utilise des appareils de foration de plus faible encombrement. Les gisements puissants sont exploités en partant du haut, pour que les travaux de stabilisation du toit puissent être exécutés à une hauteur commode pour les mineurs. Le reste est abattu par tranches horizontales, au moyen de tir de mines horizontales parallèles à la surface libre. Les matériaux abattus sont chargés dans des camions sur le chantier. Habituellement, on utilise pour cette opération des chargeuses et des camions à benne basculante ordinaires. Pour les galeries de faible hauteur, il existe des chargeuses et des camions spéciaux. L’exploitation par chambres et piliers est une méthode très productive. La sécurité est fonction de la hauteur des chambres et des dispositifs de soutènement mis en place. Le principal danger vient des chutes de blocs et de la circulation du matériel. L’exploitation par chambres et piliers dans le cas de gisements pentus L’exploitation par chambres et piliers en gisement pentu concerne les gisements tabulaires à pendage compris entre 15° et 30°, soit une pente trop forte pour les véhicules sur pneus et trop faible pour la chute libre du minerai par gravité. La méthode traditionnelle d’exploitation des gisements pentus repose sur le travail manuel. Les mineurs forent les trous de mine avec des perforatrices à main, et les matériaux abattus sont déblayés par des racleurs. Le travail sur ce type de chantier est difficile. Les mineurs doivent escalader les tas de matériaux abattus en portant une perforatrice, les câbles et les poulies du racleur. En plus des risques d’accidents et de chutes de blocs, ils sont exposés au bruit, aux poussières, à un aérage parfois déficient et à la chaleur. Si le gisement se prête à une exploitation mécanisée, on procède par chambres en gradins de manière à obtenir une surface dont la pente convient aux véhicules sur pneus. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 63 L’exploitation commence par le traçage de chambres horizontales, à partir d’une galerie servant à la fois d’accès et de roulage. Le premier étage horizontal suit le toit. L’étage suivant est tracé un peu plus bas dans la même direction, et ainsi de suite en descendant, de façon à obtenir un découpage en gradins. Des piliers de minerai sont laissés en place pour supporter le toit. Après avoir tracé complètement deux ou trois chambres contiguës, on passe à l’étage inférieur, en laissant un long pilier de minerai. Des parties de ce pilier peuvent être récupérées ultérieurement, en pratiquant des recoupes et des refentes depuis le chantier situé au- dessous. Les engins modernes montés sur pneumatiques sont bien adaptés à l’exploitation par gradins. L’abattage peut se faire de façon entièrement mécanique au moyen des matériels mobiles courants. Figure 9. Exploitation par chambres et piliers d’un gisement horizontal Les matériaux abattus sont évacués par des chargeuses et placés dans des camions pour leur évacuation. Si la chambre n’est pas assez haute pour permettre le chargement des camions, celui-ci peut se faire sur des aires spéciales aménagées dans la voie de roulage. L’exploitation par chambres‐magasins L’exploitation par chambres-magasins est une méthode d’exploitation classique, sans doute la plus répandue durant la majeure partie du siècle dernier. Elle a été généralement remplacée depuis par ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 64 des méthodes mécaniques, mais elle se pratique encore dans de nombreuses exploitations de petite taille dans le monde. La méthode s’applique aux gisements de forme régulière et fortement pentus, inclus dans un massif rocheux. Elle ne peut être utilisée que si le minerai n’est pas de nature à s’altérer lorsqu’il est laissé en place après abattage (les minerais sulfurés, par exemple, ont tendance à s’oxyder et à se décomposer lorsqu’ils sont exposés à l’air). L’exploitation par chambres-magasins est caractérisée par le déblocage par gravité, les matériaux abattus tombant directement dans des berlines sur rails via des trémies, ce qui évite le chargement manuel qui est traditionnellement la tâche la plus répandue et la plus fastidieuse du travail de mineur. En effet, jusqu’à l’apparition de la chargeuse à godet sur pneumatiques, dans les années cinquante, il n’existait aucune machine de chargement de fond. Dans l’exploitation par chambres-magasins, le minerai est enlevé par tranches horizontales en partant du bas. La plus grande partie des matériaux abattus est provisoirement laissée en place et utilisée comme plancher de travail pour la préparation de la volée suivante ou comme soutènement provisoire des parements. Comme la fragmentation augmente le volume de la roche d’environ 60%, quelque 40% des matériaux abattus sont soutirés au fur et à mesure par la voie de base afin de laisser un espace de travail suffisant entre le minerai abattu et le front de taille. Le reste est soutiré après l’abattage de la dernière tranche. L’exploitation par chambres-magasins n’est pas mécanisable, car il faut travailler sur le minerai abattu et accéder au chantier par des échelles à travers des montages. Les seuls matériels qui conviennent sont ceux qui sont assez légers pour être maniés par un mineur seul. Le marteauperforateur avec béquille(s) et vérin pneumatique, pesant 45 kg, est l’outil de foration le plus répandu. Debout sur le dessus du tas, le mineur place la mèche, ancre-la ou les béquilles au sol, appuie le marteau-perforateur contre la roche et procède à la foration ; il s’agit d’un travail pénible. L’exploitation par tranches montantes remblayées La méthode par tranches montantes remblayées convient à l’exploitation de gisements fortement pentus inclus dans un massif rocheux dont la stabilité est bonne à moyenne. Le minerai est abattu et déblayé par tranches horizontales prises en montant, le remblai étant mis en place au fur et à mesure. Cette méthode permet de modifier les limites du chantier ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 65 en cours de progression, afin d’extraire les minéralisations les plus intéressantes, laissant en place celles qui le sont moins. Une fois l’abattage et le déblocage terminés, les vides sont remblayés de manière à former un plancher de travail pour la foration de la volée suivante et à assurer le soutènement des parements de la chambre. Les travaux préparatoires à l’exploitation par tranches montantes remblayées dans une mine exploitée sans rails comprennent le creusement au niveau principal d’une galerie de roulage en direction, la pratique d’une saignée à la base du gisement et la mise en place de drains en vue du remblayage hydraulique, le creusement d’un plan en spirale avec accès aux chantiers ainsi que le creusement d’une cheminée à remblai et d’aérage entre le niveau en exploitation et le niveau supérieur. L’abattage peut se faire par gradins renversés, les vides étant remblayés avec des matériaux secs ou humides. Le minerai est abattu par tranches de 3 à 4 m d’épaisseur, par tir de mines verticales forées en montant, de sorte que la totalité du front peut être forée, puis mise à feu en une seule volée. Les trous montants sont forés au moyen de perforatrices montées sur chariot. Le tir de mines montantes laisse un toit irrégulier, dont la hauteur après déblocage est d’environ 7 m. Avant que les travailleurs ne soient autorisés à revenir sur le chantier, il faut procéder à un postdécoupage au moyen de tirs de faible intensité pour éliminer les saillies dangereuses, puis détacher les blocs susceptibles de tomber. Cette opération s’effectue au moyen de marteaux-perforateurs à main, les mineurs se tenant sur les tas de matériaux abattus. L’abattage de front se fait en exploitation sans rails. Les vides sont remblayés avec du sable amené dans la mine par des canalisations en plastique. Les vides sont presque complètement remplis, le sable formant une surface suffisamment dure pour les engins sur pneus. L’exploitation est entièrement mécanisée, avec forage par jumbos et déblocage par chargeuses. Le front de taille est une paroi verticale de 5 m de hauteur, à la base de laquelle ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 66 on pratique une saignée de 0,5 m pour le dégagement du minerai. Les trous de mine sont forés horizontalement jusqu’à une profondeur de 5 m. Le volume abattu par volée dépend de la surface du front de taille, mais ne saurait se comparer à celui obtenu avec la méthode des gradins renversés. Cependant, le rendement de l’exploitation mécanisée est largement supérieur à celui de l’exploitation manuelle, et la stabilité du toit est assurée en même temps que l’abattage par le jumbo de foration qui fore simultanément les trous de découpage et les trous d’abattage. La chargeuse, véhicule équipé d’une benne de grande capacité et monté sur pneus larges, est un engin bien adapté au déblocage et au transport sur remblai. Dans une exploitation à double front de taille, le jumbo de fora-tion attaque l’un des fronts tandis que la chargeuse évacue les matériaux abattus à l’autre front, ce qui permet d’optimiser l’utilisation du matériel et d’augmenter la production. La méthode par sous-niveaux abattus se pratique en chantiers ouverts. Le remblayage consolidé des vides permet la récupération ultérieure des piliers laissés en place, de sorte que l’on obtient un taux très élevé de récupération du minerai. Les travaux préparatoires en vue de l’abattage par sous-niveaux sont importants et complexes. Le gisement est découpé en panneaux d’environ 100 m de hauteur, dans lesquels sont tracés des sousniveaux reliés par un plan incliné. Les panneaux sont ensuite subdivisés en chambres et piliers alternants, et une voie de desserte est tracée à la base du gisement que l’on équipe de points de soutirage. L’abattage par sous-niveaux laisse un vide rectangulaire dans toute l’épaisseur exploitée. La partie inférieure de la chambre est aménagée en forme d’entonnoir, de manière que les matériaux abattus glissent vers les points de soutirage. Des galeries sont creusées dans les niveaux supérieurs pour le passage de l’engin de foration des longs trous verticaux La roche fragmentée occupant un espace supérieur à son volume en place, il faut avant de forer les trous de mine pratiquer une rouillure de quelques mètres de largeur pour permettre le foisonnement du minerai. On obtient cette rouillure en agrandissant une cheminée sur toute la hauteur de la chambre. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 67 Commence alors la foration des trous de mine (voir figure 9) dans les sous-niveaux, en suivant exactement le schéma établi par les spécialistes, qui précise le nombre, la position, la direction et la profondeur des trous. Tous les trous du premier niveau sont forés avant de passer au niveau supérieur. Pendant la foration au niveau supérieur, les premières mines sont chargées et tirées selon un plan de tir conçu pour abattre en une volée un important volume de roche. Le minerai abattu tombe au fond de la chambre, puis est évacué par les chargeuses aux points de soutirage. En règle générale, la foration des trous de mine se fait préalablement au chargement et au tir, de sorte que le cycle de production puisse se dérouler sans interruption. Figure 10. Exploitation par sous-niveaux, avec foration en éventail et chargement aux points de soutirage L’abattage par sous-niveaux est une méthode d’exploitation productive, en grande partie parce que la foration des longs trous de mine peut être entièrement mécanisée et que l’appareil de foration peut travailler sans interruption. La méthode est aussi relativement sûre, du fait que la foration se ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 68 fait en galeries, et l’évacuation des matériaux à partir de points de soutirage. Les travailleurs ne sont donc pas exposés aux chutes de blocs. La méthode par tranches montantes abattues à l’aide de charges concentrées De même que l’abattage par sous-niveaux et par chambres-magasins, l’exploitation à l’aide de charges concentrées s’applique à des gisements fortement pentus. La technique de tir à l’explosif est cependant différente. Le minerai est abattu avec des charges concentrées d’explosif placées dans des mines verticales de grand diamètre (environ 165 mm) à près de 3 m de la face libre de la roche. L’explosion crée une excavation en forme de cône. Les matériaux abattus demeurent dans la chambre pour la durée de l’exploitation, servant de soutènement aux parois. La stabilité du massif n’est pas une condition aussi incontournable que dans la méthode des sous-niveaux abattus. Les travaux préparatoires sont pratiquement les mêmes que pour l’abattage par sous- niveaux, mais ils comprennent en outre le creusement d’une galerie au toit et d’une galerie au mur, la première pour permettre la foration, le chargement et le tir de mines en début d’exploitation, et la deuxième pour servir de surface de dégagement du minerai lors du tir et, éventuellement, d’accès à une chargeuse (commandée à distance de l’extérieur de la chambre) pour prendre le minerai abattu aux points de soutirage. L’affaissement des terrains de couverture (des barrières doivent être mises en place pour interdire l’accès de la mine). Dans cette méthode, la foration est immédiatement suivie de la fragmentation du massif rocheux aux explosifs. Le minerai et les stériles tombent par gravité au fond de la chambre et sont évacués par des galeries situées sous le niveau exploité. Cette méthode est considérée comme sûre, puisque les mineurs travaillent toujours dans des espaces ayant la dimension d’une galerie. En exploitation rabattante par charges concentrées, les trous de mine, verticaux ou quasiverticaux, sont généralement disposés suivant un quadrillage de 4 m × 4 m, et les charges sont placées à une distance calculée pour provoquer la formation d’une fracture continue en dessous. Le tir détache une tranche horizontale de minerai d’environ 3 m d’épaisseur. Le minerai abattu tombe dans la chambre inférieure. Une partie seulement du minerai est soutirée, le reste demeurant dans la chambre pour soutenir les parements durant ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 69 l’exploitation. Après l’abattage de la dernière tranche, qui emporte la galerie supérieure, la chambre est vidée complètement et préparée en vue du remblayage. Le gisement est souvent exploité par chambres primaires et secondaires. Les chambres primaires sont exploitées les premières, puis remblayées avec un matériau consolidé. Après un temps d’attente approprié, on peut récupérer le minerai des piliers séparant les chambres primaires, en formant les chambres secondaires. Cette méthode, associée au remblayage consolidé, autorise une récupération presque totale des réserves exploitables. La méthode par sous‐niveaux foudroyés L’exploitation par sous-niveaux foudroyés s’applique aux gisements moyennement à fortement pentus de grande profondeur. Le minerai doit être de nature à pouvoir être fragmenté à l’explosif en blocs maniables. La méthode entraîne l’éboulement du toit et Les travaux préparatoires sont importants. Des galeries d’accès doivent être tracées dans le gisement à intervalles verticaux assez rapprochés (de 10 à 20 m) et suivant une disposition déterminée. Celle-ci est la même à tous les sous-niveaux, sauf qu’elle est légèrement décalée d’un sous-niveau à l’autre, de sorte que les galeries d’un sous- niveau donné se trouvent entre celles du sous-niveau supérieur. Une coupe verticale montrerait une disposition en losanges, avec un espacement régulier dans le sens horizontal et dans le sens vertical. Bien que les travaux de creusement soient ici importants, il s’agit d’une opération simple qui se prête bien à la mécanisation. Le creusement simultané de plusieurs galeries à différents sous-niveaux implique une utilisation optimale du matériel. Lorsque la préparation d’un sous-niveau est terminée, de longs trous de mine verticaux sont forés en éventail au plafond des galeries. La foration une fois terminée à ce sous- niveau, l’engin de foration est amené au sous-niveau inférieur. Le tir de mines fragmente la roche, qui se disloque du toit et tombe verticalement sur le mur du sous-niveau inférieur, en laissant un front droit. Une coupe verticale montrerait des chantiers en escalier, où les travaux à chaque sous-niveau sont en avance d’une opération sur ceux du sousniveau inférieur. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 70 Les matériaux foudroyés renferment un mélange de minerai et de stériles. Les premiers matériaux évacués par la chargeuse sont constitués exclusivement de minerai. Au fur et à mesure que le déblocage progresse, la proportion de stériles augmente. Lorsque l’opérateur juge qu’elle est trop élevée, il passe au chantier suivant. Pendant ce temps, les boutefeux prépareront la prochaine volée. Les chargeuses, disponibles en diverses capacités, sont parfaitement adaptées aux travaux de déblocage des sous-niveaux ; leur benne une fois remplie, elles transportent les matériaux à quelque 200 m, les déversent dans la cheminée d’évacuation et retournent au chantier pour un nouveau chargement. Le foudroyage par sous-niveaux est caractérisé par un schéma régulier et des opérations répétitives (creusement de galeries, foration, chargement et bourrage de trous, tir de mines, chargement et transport du minerai) réalisées de façon indépendante. L’exploitation se déroule en continu d’un sous-niveau à l’autre, de sorte que les équipes et le matériel travaillent avec le maximum d’efficacité. En fait, la mine est semblable à une usine organisée en secteurs. La méthode est toutefois moins sélective que les autres et le taux d’extraction du minerai n’est pas des plus élevés. Les matériaux foudroyés contiennent quelque 20 à 40% de stériles, et la perte de minerai peut varier entre 15 et 25%. L’exploitation par foudroyage de blocs Le foudroyage de blocs est une méthode d’exploitation à grande échelle, qui convient aux massifs de grandes dimensions dans chaque direction, d’un volume de l’ordre de 100 millions de tonnes et aptes à la désagrégation (il faut que les tensions internes favorisent la désagrégation de la masse après dépilage d’une tranche de minerai à la base du bloc). On peut extraire, d’une mine exploitée par cette méthode, de 10 à 30 millions de tonnes de minerai par année. Les conditions d’application de la méthode en limitent l’utilisation à quelques gisements dans le monde ; elle est utilisée notamment dans quelques mines de cuivre, de fer, de molybdène et de diamant. Le terme blocs se rapporte au découpage des unités d’exploitation. Le gisement, en effet, est découpé en unités de grandes dimensions, les blocs, qui renferment chacun un volume de minerai représentant plusieurs années de production. Le foudroyage est provoqué en pratiquant une saignée ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 71 horizontale à la base du bloc. Des forces tectoniques naturelles considérables, semblables à celles qui causent le déplacement des continents, créent dans le massif des tensions qui provoquent la dislocation des blocs en fragments de taille permettant leur passage vers les points de soutirage. Souvent, cependant, les mineurs doivent intervenir pour morceler les fragments trop gros. L’exploitation par foudroyage de blocs nécessite une planification à long terme et des travaux préparatoires importants, comprenant le traçage d’un réseau complexe de voies sous le bloc à extraire. Les travaux varient d’une mine à une autre, mais comprennent généralement le souscavage du bloc, le découpage de la base en entonnoirs, le creusement de cheminées pour la descente du minerai aux points de soutirage, l’installation de cribles pour retenir les fragments trop gros et le chargement dans les berlines. La base du bloc sous la saignée est découpée en entonnoirs pour conduire le minerai foudroyé vers les cheminées dans lesquelles il descend par gravité au niveau de soutirage ; il est repris par des chargeuses et transporté aux cheminées d’évacuation. Les fragments trop gros pour la benne des chargeuses sont morcelés à l’explosif aux points de soutirage ; d’autres, moins gros, sont débités sur les cribles. Ceux-ci, constitués d’un grillage de grosses barres parallèles, servent à retenir les fragments de dimension excessive et sont d’un emploi courant dans les mines exploitées par blocs foudroyés ; le morcellement se fait de plus en plus souvent par voie hydraulique. Les excavations pratiquées dans une mine exploitée par blocs foudroyés sont soumises à de fortes pressions du terrain. Aussi les puits et les galeries doivent-ils avoir la plus petite section praticable, ce qui n’élimine pas pour autant la nécessité d’un boulonnage ou d’un gunitage pour assurer l’intégrité du chantier. Exécuté correctement, le foudroyage de blocs est une méthode peu coûteuse et productive. La difficulté réside dans la prédiction du comportement du massif. De plus, l’envergure des travaux préparatoires crée des délais importants avant le début de la production, délais qui peuvent avoir un effet négatif sur les projections financières des investisseurs. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 72 L’exploitation par longues tailles Les longues tailles conviennent aux gisements en couches de forme régulière, d’épaisseur réduite et de grande extension horizontale (par exemple une veine de charbon, une couche de potasse ou les «reefs», ces bancs de conglomérats aurifères exploités en Afrique du Sud). C’est l’une des principales méthodes utilisées pour l’extraction du charbon. Le minerai est abattu par tranches sur un front se déplaçant parallèlement à lui-même dans la veine. Une allée est maintenue ouverte au front de taille, et on laisse le toit s’ébouler à l’arrière-taille à une distance sûre des mineurs et de leur matériel. Les travaux préparatoires comprennent le traçage des galeries d’accès aux chantiers et de transport du minerai au puits d’extraction. La couche à exploiter étant d’épaisseur réduite et de grande extension horizontale, il est généralement possible de l’exploiter par un réseau assez simple de galeries. Les galeries de roulage sont tracées dans la couche même. La distance entre deux galeries de roulage voisines détermine la longueur du front de taille. Le remblayage Le remblayage des chambres vides empêche la roche encaissante de s’effondrer. Il conserve au massif rocheux sa stabilité intrinsèque, ce qui, d’une part, garantit la sécurité des mineurs et, d’autre part, autorise une meilleure exploitation du gisement. Le remblayage est surtout associé à l’exploitation par tranches montantes, mais il se pratique aussi lorsque sont utilisés les sous-niveaux abattus ou l’abattage par charges concentrées. La méthode traditionnelle consiste à déverser les déblais de traçage dans les chambres vides plutôt que de les remonter à la surface. En exploitation par tranches montantes remblayées, par exemple, la roche stérile est étendue dans la chambre vide au moyen de racleurs ou de bulldozers. En remblayage hydraulique, on utilise comme remblai les résidus de l’atelier de concentration du minerai, qui sont amenés au fond par des trous forés garnis de plastique. Les résidus sont d’abord décantés pour ne retenir que la fraction grossière, soit le sable, qui est véhiculé en suspension dans l’eau, à une concentration d’environ 65% de sable. Un ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 73 liant hydraulique ajouté à la dernière coulée consolide la surface du remblai, qui forme alors une aire de roulement assez lisse pour permettre la circulation des engins sur pneus. En abattage par sous-niveaux et en exploitation rabattante par charges concentrées, les chambres vides sont remblayées avec du sable et de la roche. La roche, extraite d’une carrière à proximité de la mine, est concassée et criblée, puis amenée au fond par des cheminées spécialement prévues à cette fin (les cheminées à remblai) et transportée aux chantiers par camions. Pour les chambres primaires, un coulis de ciment et de cendres volantes est projeté sur le remblai avant sa mise en place. Ce liant consolide le remblai, de sorte qu’il forme un pilier artificiel permettant l’exploitation de chambres secondaires. Le remblai de ces chambres n’est généralement pas consolidé, sauf les dernières couches qui servent de surface de roulement pour l’évacuation du minerai. Le matériel des exploitations souterraines La mécanisation des mines souterraines progresse partout où les conditions le permettent. Les engins sur pneus à moteur diesel, à quatre roues motrices articulées, sont d’un emploi courant dans les chantiers du fond (voir figure 74.16). Le jumbo pour les forages de développement Cet engin est indispensable dans une mine ; il est utilisé pour tous les travaux de creusement en massif rocheux. Il comporte des perforatrices hydrauliques montées sur un ou deux bras orientables. Grâce à cet engin, un opérateur travaillant seul peut forer 60 trous de mine de 4 m de profondeur en quelques heures. L’appareil de foration au front Cet engin (voir figure 11) fore des trous disposés en éventail dans les galeries d’exploitation, couvrant une grande surface et permettant d’abattre un volume important de minerai. Il est utilisé en abattage par sous-niveaux, en foudroyage de sous-niveaux, en foudroyage de blocs et en exploitation rabattante par charges concentrées. Il est équipé d’une puissante perforatrice hydraulique et d’un carrousel de rallonges, que l’opérateur commande à distance et en sécurité. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 74 Le roulage souterrain Le minerai est transporté des chantiers d’abattage à une station de culbutage située à proximité du puits d’extraction. Pour le transport sur de plus longues distances, des galeries de roulage spéciales sont aménagées, souvent avec voies ferrées pour le transport par trains de berlines. Le roulage sur rails avec locomotives électriques est plus efficace et moins polluant que les camions diesel ; il permet de transporter de plus gros volumes de minerai sur de plus longues distances. Le chargeur de trous de mine Le chargeur de trous de mine est un complément indispensable du jumbo de foration. Il comporte une plate-forme de service à commande hydraulique, un réservoir d’explosif ANFO (nitrate d’ammonium et fioul) sous pression et un flexible de chargement, ce qui permet à l’opérateur de charger une volée en très peu de temps. Des détonateurs Nonel de mise à feu non électrique peuvent être mis en place en même temps, pour régler la chronologie de la mise à feu. La chargeuse La chargeuse (voir Figure 5) est un véhicule à usages multiples, utilisé notamment pour l’évacuation du minerai et la manutention des matériaux. Elle existe en diverses dimensions, de sorte que les mineurs peuvent choisir le modèle le plus approprié à la situation ou à la tâche à exécuter. Contrairement aux autres engins à moteur diesel utilisés dans la mine, la chargeuse fonctionne le plus souvent à plein régime durant de longues périodes, et cela sans interruption. C’est ainsi qu’elle produit des quantités importantes de fumées et de gaz d’échappement. Le système d’aérage doit être capable de diluer et d’extraire ces polluants, de manière à satisfaire aux normes de qualité de l’air dans les aires de chargement. La manutention du minerai Des chantiers au puits d’extraction, le minerai passe par plusieurs postes où il subit des manutentions diverses. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 75 Le racleur est un engin de déblayage constitué d’un godet traîné sur le sol qui prend les matériaux abattus et les transporte à la cheminée d’évacuation. Le godet est mû par un système de tambours, de câbles et de poulies. Le racleur ne nécessite aucune préparation du plancher ; il peut prendre le minerai sur le tas tel qu’il est. La chargeuse est un véhicule sur pneus à moteur diesel qui transporte une charge correspondant à la capacité de sa benne, du tas à la cheminée d’évacuation. La cheminée d’évacuation est une voie verticale ou fortement inclinée dans laquelle le minerai descend par gravité. Plusieurs cheminées peuvent être aménagées côte à côte et reliées à la base par une bande transporteuse collectrice, ce qui permet d’acheminer le minerai des niveaux supérieurs vers un unique point de soutirage au niveau de roulage. La cheminée d’évacuation est fermée à sa base par une trappe. En règle générale, elle débouche juste au-dessus de la galerie de roulage, de sorte qu’à l’ouverture de la trappe le minerai tombe directement dans les berlines. A proximité du puits d’extraction se trouve une station de culbutage, où les berlines déversent leur charge dans un silo de stockage. La station de culbutage est munie d’une grille qui retient les blocs de dimension excessive. Ceux-ci sont débités aux explosifs ou par pression hydraulique. Un concasseur primaire peut être installé en aval de la grille, pour réduire le calibre des matériaux. A la base du silo à minerai se trouve une trémie doseuse qui assure automatiquement que le volume et le poids de la charge qui sera déversée dans le skip ne dépassent pas la capacité de celui-ci, ni celle du treuil d’extraction. Lorsque le skip, une benne élévatrice, arrive à la recette, le fond de la trémie doseuse s’ouvre pour le remplir. Le skip chargé est remonté à la surface par le treuil d’extraction, où il se vide par ouverture du fond dans une trémie de stockage. La manœuvre du skip peut être commandée automatiquement, l’opération étant surveillée par télévision en circuit fermé. ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 76 Bibliography Kampata, D. (2018). Exploitation minière pendant dix dernières années et son impact sur le développement. Récupéré sur http://mines-rdc.cd/fr/wp- content/uploads/documents/documents/Pr%C3%A9sentation%20du%20Coordo% 20Kampata%20%C3%A0%20KOLWEZI_2018.pdf?x57237 Terre. (2019, Octobre 17). Récupéré sur Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre Contents AVANT-PROPOS ........................................................................................................................................................ 1 CHAPITRE I. GENERALITES...................................................................................................................................... 2 Contribution des mines à la civilisation ..................................................................................................................................... 2 Terminologie ............................................................................................................................................................................. 5 Composition de la terre ........................................................................................................................................................... 10 Formation des roches ............................................................................................................................................................. 13 Progrès De La Technologie Dans Le Secteur Minier ............................................................................................................. 15 Étapes de la vie d'une mine .................................................................................................................................................... 19 Prospection et exploration .................................................................................................................................................... 19 Le développement et l'exploitation........................................................................................................................................ 19 La remise en état .................................................................................................................................................................. 19 Prospection ........................................................................................................................................................................... 21 Exploration ............................................................................................................................................................................ 21 Développement ....................................................................................................................................................................... 22 Exploitation ............................................................................................................................................................................ 23 Réclamation .......................................................................................................................................................................... 24 Opérations unitaires de l'industrie minière .............................................................................................................................. 26 Économie de les industries des minéraux .............................................................................................................................. 27 Production minérale ................................................................................................................................................................ 27 Economie minière ................................................................................................................................................................... 29 APPLICATIONS INFORMATIQUES ET USAGE ................................................................................................................... 33 THÈME SPÉCIAL : ANALYSE ÉCONOMIQUE d'un minéral ............................................................................................... 34 PROBLÈMES ........................................................................................................................................................................ 37 EXPLOITATION A CIEL OUVERT ............................................................................................................................ 37 LES TRAVAUX PREPARATOIRES........................................................................................................................................ 39 Le plan de la fosse finale ...................................................................................................................................................... 39 L’enlèvement des morts-terrains........................................................................................................................................... 40 Le choix des matériels d’exploitation .................................................................................................................................... 41 ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine P a g e | 77 Les méthodes classiques d’exploitation à ciel ouvert ........................................................................................................... 41 La production et le matériel ..................................................................................................................................................... 44 La foration et le tir de mines.................................................................................................................................................. 44 Le chargement ...................................................................................................................................................................... 44 Le transport ........................................................................................................................................................................... 45 La manutention continue ......................................................................................................................................................... 46 L’extraction par lixiviation ........................................................................................................................................................ 47 Les risques pour la sécurité et la santé .................................................................................................................................. 49 L’abattage hydraulique ............................................................................................................................................................ 49 L’impact de l’exploitation minière à ciel ouvert sur l’environnement ....................................................................................... 50 Les risques pour la sécurité et la santé .................................................................................................................................. 51 EXPLOITATION SOUTERRAINE .............................................................................................................................. 51 Les appareils et les systèmes de levage ................................................................................................................................ 55 Les sondages de reconnaissance .......................................................................................................................................... 56 Les travaux préparatoires ....................................................................................................................................................... 56 Le fonçage des puits ............................................................................................................................................................... 57 Le percement des galeries et des plans inclinés .................................................................................................................... 57 Le creusement des cheminées ............................................................................................................................................... 58 Le creusement manuel............................................................................................................................................................ 58 La plate-forme de montage ................................................................................................................................................... 59 La foreuse de cheminée ....................................................................................................................................................... 59 Les soutènements ................................................................................................................................................................... 59 Les méthodes d’exploitation souterraine ................................................................................................................................ 61 L’exploitation par chambres et piliers dans le cas de gisements horizontaux ou quasi horizontaux ..................................... 61 L’exploitation par chambres et piliers dans le cas de gisements pentus................................................................................ 62 L’exploitation par chambres-magasins ................................................................................................................................... 63 L’exploitation par tranches montantes remblayées ................................................................................................................ 64 La méthode par sous-niveaux foudroyés ................................................................................................................................ 69 L’exploitation par foudroyage de blocs ................................................................................................................................... 70 L’exploitation par longues tailles ............................................................................................................................................. 72 Le remblayage ........................................................................................................................................................................ 72 Le matériel des exploitations souterraines ............................................................................................................................. 73 Le jumbo pour les forages de développement...................................................................................................................... 73 L’appareil de foration au front ............................................................................................................................................... 73 Le roulage souterrain ............................................................................................................................................................ 74 Le chargeur de trous de mine ............................................................................................................................................... 74 La chargeuse ........................................................................................................................................................................ 74 La manutention du minerai ................................................................................................................................................... 74 Bibliography ............................................................................................................................................................... 76 ©I2Y Cours d’introduction à l’exploitation des mine ©I2Y View publication stats P a g e | 78