SERIE REFLEXE
I : Restitution de connaissances
Exercice 1 :
1.
Définissez les termes ou expressions ci-après : Réflexe, arc réflexe, réflexe myotatique, fuseau
neuromusculaire, motoneurone, voie afférente, voie efférente.
2.
Citez dans l’ordre les principales structures impliquées dans l’accomplissement d’un réflexe inné.
3.
Citez les principaux caractères d’un réflexe inné.
4.
Citez les principaux caractères des réflexes conditionnels.
5.
Qu’appelle-t-on réflexe monosynaptique, réflexe polysynaptique ? Citez-en des exemples.
Exercice 2 : QCM : relevez la ou les bonnes réponses
1.
La zone de la racine dorsale site entre le ganglion spinal et la moelle épinière :
a.
Comporte des axones.
b.
Comporte des dendrites.
c.
Conduit un message nerveux afférent.
d.
Conduit un message nerveux efférent.
2.
La section de la racine antérieure du nerf rachidien impliqué dans le réflexe myotatique entraîne la
dégénérescence :
a.
Des fibres sensitives.
b.
Du nerf rachidien entier.
c.
Des bouts centraux des motoneurones.
d.
Des bouts riphériques des motoneurones.
3.
La percussion du tendon rotulien chez un individu provoque une :
a.
Contraction du muscle fléchisseur de la jambe.
b.
Augmentation de la fréquence des potentiels d’action au niveau des fibres sensitives (Ia)
innervant le muscle étiré.
c.
Augmentation de la fréquence des potentiels d’action au niveau des motoneurones (α) innervant le
muscle fléchisseur de la jambe.
d.
Augmentation de la fréquence des potentiels d’action au niveau des motoneurones (α) innervant le
muscle extenseur de la jambe.
4.
La voie nerveuse qui intervient dans l’inhibition de l’activité du muscle antagoniste d’un réflexe
myotatique :
a.
Est monosynaptique.
b.
Comporte un neurone sensitif et deux neurones moteurs.
c.
Comporte un neurone sensitif, un interneurone inhibiteur et un neurone moteur.
d.
Comporte deux synapses neuro-neuroniques, lune excitatrice et l’autre inhibitrice.
II/ Compétences méthodologique
Exercice 1:
A.
Lorsqu’on passe d’un milieu à température tiède à un autre milieu à température basse, sans se couvrir, on
constate l’apparition de frisson.
Pour connaitre la nature de ce phénomène, on a réalisé les observations et les expériences suivantes :
-
Expérience 1 :
Chez un sujet, l’intensité du frisson croît avec l’augmentation de la surface de la peau exposée au
froid.
1.
Quel est le rôle de la peau dans le frisson ? Que représente le froid ?
-
Expérience 2 :
chez un chien, on place des électrodes au niveau d’une racine rachidienne dorsale ; ces électrodes
sont reliées à un oscilloscope. Lorsque l’animal est soumis au froid par contact avec de la glace, on enregistre un
passage d’influx nerveux.
2.
Quel est le rôle des fibres nerveuses activées ?
3.
Expliquez à l’aide d’un schéma comment se traduit le passage de l’influx nerveux sur l’écran de l’appareil.
-
Expérience 3
:
Chez un autre chien, on sectionne certaines racines rachidiennes ventrales avant de l’exposer au
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froid. Les frissons réapparaissent partout sauf dans les muscles innervés par les fibres nerveuses coupées.
4.
Quels les jouent les racines ventrales dans le mécanisme du frisson ?
-
Expérience 4 :
Chez un autre chien, on truit l’hypothalamus. L’animal ne frissonne plus quand il est soumis
au froid.
5.
se situe l’hypothalamus ? Situez-le dans le schéma ci-dessous.
6.
Quel est son le dans le mécanisme du frisson ?
7.
En faisant la synthèse de toutes ces observations, précisez la nature du phénomène étudié et citez les
structures anatomiques qui permettent la action du frisson.
8.
Refaites le schéma ci-dessous en y ajoutant le trajet de l’influx nerveux correspondant à la réaction du
frisson.
Exercice 2 :
On a représenté, sur la figure ci-contre, une partie des nerfs
innervant la glande sous-maxillaire (glande salivaire). Dans
le but de dégager le mécanisme de la sécrétion salivaire, on
pratique les expériences suivantes :
Expérience A :
l’introduction de vinaigre dans la
gueule d’un chien provoque une sécrétion salivaire
abondante.
Expérience B :
la stimulation électrique d’un
point précis du bulbe rachidien provoque également la salivation.
Expérience C :
on sectionne en I le nerf appelé « corde du tympan », puis on stimule le bout périphérique du
nerf section; la glande sous-maxillaire verse alors une salivation abondante. La stimulation du bout
central ne donne aucun effet.
Expérience D
:
la corde du tympan étant intacte, on sectionne en II le nerf lingual. La stimulation du bout
périphérique du nerf section n’est suivie d’aucune salivation
:
en revanche, si on stimule le bout central
de ce nerf, la glande déverse une salive abondante.
1.
A quel type de réaction correspond la salivation ? justifiez la réponse.
2.
Analysez chacune des expériences en précisant le rôle de chacune des structures anatomiques évoquées.
3.
En vous référant à la figure ci-contre, faites une représentation du trajet de l’influx nerveux
responsable
de la réaction salivaire observée lorsqu’on introduit du vinaigre dans la gueule d’un
chien. Comment
appelle-t-on ce trajet ?
B.
Un autre chien est placé dans un local à température tiède. Juste avant de l’emmener dans un autre
local où la
température est réglée à 0°C, son maitre lui fait voir un morceau de glace. Après quelques
jours de rétition de
cet essai, la vue de la glace, à elle seule, devient capable de déclencher le frisson chez l’animal me s’il
reste dans le local tiède.
9.
Interprétez ce comportement.
10.
Représentez le circuit neuronique correspondant à la action du frisson provoquée par la vue de la glace.
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