Le Royaume de Bahreïn, est un pays situé sur un archipel du Golfe

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Le Royaume de Bahreïn, est un pays situé sur un archipel du Golfe Persique au MoyenOrient dont l'essentiel du territoire est constitué par l'Île de Bahreïn. Celle-ci est reliée à son
voisin le plus proche, l'Arabie saoudite, grâce au pont du roi Fahd, de 25 Km de long.
Le 27 avril 2010, la population de l'archipel comptait 1 234 596 habitants. La moitié de la
population du Bahreïn est composée d’Arabes nationaux (570 000 personnes) alors que 84
% des 666 000 étrangers proviennent surtout d'Iran ou de l'Asie du Sud-Est . Les deux tiers
de ces Asiatiques sont des hommes.
La religion d'État est l'Islam. Selon le recensement national officiel de 2001, la population
serait à 81,2 % musulmane. Les chrétiens, en majorité issus de l'immigration,
représenteraient 9 % des habitants, les 9,8 % restants se répartiraient entre les fidèles
d'autres religions et les non-croyants. 30 juifs vivraient dans le pays.
Le Bahreïn est une monarchie, dirigée par le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa. Le parlement est
composé de deux chambres, Majlis an-Nouwwab (chambre des députés) et Majlis achChoura, de 40 sièges chacun, depuis la proclamation de la nouvelle Constitution par le roi
Hamad Al Khalifa le 14 février 2002.
La découverte du pétrole dans l'entre-deux-guerres apporta modernisation à Bahreïn et
augmenta son influence politique mondiale, doublant l'intérêt qu'avait la Grande-Bretagne
pour l'Île.
L’économie de Bahreïn est fortement tributaire du pétrole qui représente 60 % des
exportations du pays, 70 % des revenus du gouvernement et 30 % du PIB. La santé
économique du pays fluctue avec la variation du prix de l’or noir : ainsi, pendant et après la
crise du golfe Persique de 1990 à 1991. Une grande part des exportations se compose des
produits pétroliers transformés à partir de brut importé. Avec des équipements de
communication et de transport fortement développés, Bahreïn accueille de nombreuses
multinationales ayant des activités dans la région. Le secteur du bâtiment, avec de
nombreux projets, est un autre moteur de l’activité.
Néanmoins les troubles politiques qu’a connues Bahreïn en mars 2011 ont entrainé une
profonde désorganisation de son économie dont certains secteurs ont frôlé à plusieurs
reprises la paralysie. Les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration ont été immédiatement
les plus durement atteints en raison de la chute brutale du nombre de visiteurs saoudiens
notamment, de l’annulation de plusieurs salons et conventions, du suspens de plusieurs
missions d’entreprises et enfin du report du Grand Prix de Formule 1.
Le secteur financier, fleuron de l’économie nationale et représentant 25% du PIB, a aussi été
perturbé. Plusieurs banques ont dû se résoudre à délocaliser partiellement une partie de
leurs activités sur les pays voisins du CCEAG, à Doubaï notamment, en y détachant
temporairement des cadres.
Après la reprise de la situation en main par le gouvernement, l’activité économique semble
maintenant se dérouler normalement. Mais il ne faut pas se cacher que la sortie de crise
sera très longue car Bahreïn a durement terni ce qui était son meilleur actif, sa réputation.
La conjoncture internationale et les cours élevés du pétrole et de l’aluminium sont
favorables au gouvernement, qui fort de l’aide de 10 Mds $ accordée par ses partenaires du
Golfe, devrait pouvoir assumer les promesses qu’il a faites de remonter la pente.
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