Conclusion
120
Les différences de fréquence de l’infection en fonction de la durée
d’hospitalisation obtenues ne sont pas significatives, ce facteur étant
fortement lié à l’acte opératoire.
La durée de l’opération doit être considérée comme un facteur de
risque de développement de l’infection très important. En effet plus
l’opération est longue, plus le risque infectieux est grand.
Malgré les progrès réalisés dans les techniques d’hygiène
hospitalière, les infections nosocomiales persistent toujours surtout en
milieu chirurgical. et l’émergence de souches multirésistantes atteint un
niveau inquiétant
Pour essayer de réduire ces infections, il est important de prendre
en compte l’ensemble des facteurs susceptibles de les favoriser.
La diffusion des souches multirésistantes nosocomiales devra être
systématiquement évitée par l’emploi raisonnable des antibiotiques à
large spectre et des antibiotiques récents (céphalosporines de 4
ème
génération).
Aujourd’hui des mesures devront être prises basées principalement
sur une meilleure politique de prévention intégrant à la fois une
utilisation rationnelle des antibiotiques, une meilleure chimioprophylaxie,
une organisation rigoureuse des services d’hospitalisation et une
éducation des malades, personnel et visiteurs.
Une telle entreprise pourra efficacement être menée au sein d’un
comité de lutte contre l’infection nosocomiale qui à l’instar de ceux