Richard Tremblay et Djamal Rebaïne chapitre 3 : algèbre de Boole et circuit logiques
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CHAPITRE 3
LES CIRCUITS LOGIQUES.
1. Les circuits logiques
L'ordinateur est un dispositif électronique sophistiqué qui traite l'information mise sous forme
d'impulsions électriques traduisant les chaînes binaires utilisées pour représenter les symboles
qu’on y introduit codés sous forme d’une suite bits. Rappelons qu’un ordinateur ne comprend que
les impulsions électriques.
Les traitements, pour leur part, sont essentiellement réalisés à l'aide d'opérations telles l'addition,
la soustraction, la multiplication, la division, la comparaison. Plus fondamentalement, les
opérations sont composées d'opérations logiques qui sont effectuées par des circuits logiques de
base appelés portes. Une porte est en fait un circuit combinatoire à une ou plusieurs entrées et à
au moins une sortie. Les conditions aux entrées d'une porte déterminent l'état des sorties. Il existe
trois portes de base correspondant aux trois opérations logiques: OU, ET, NON.
1.1. Algèbre de Boole .
On dit que les portes OU, ET, NON sont des opérateurs booléens, parce qu'ils impliquent ou
traitent des variables booléennes, c'est à dire des variables logiques qui ne peuvent prendre que
deux valeurs: 0 et 1. Le terme booléen vient du nom du mathématicien anglais George Boole
(1815-1864), qui fit une analyse mathématique de la logique.
L'ensemble des règles relatives au traitement des variables booléennes est appelé algèbre de
Boole ou treillis booléen.
Nous reviendrons plus loin aux règles du treillis booléen. Mais d'abord, regardons de plus près les
trois portes fondamentales: OU, ET, NON.
La porte OU .
L'opération OU appliquée à une ou plusieurs variables conduit à l'addition logique de ces
variables (résumée dans la table de vérité qui suit). Elle est aussi appelée réunion et elle est notée
par le signe ∪, ou plus simplement par +.