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Elisa Lorne S07
15/02/21 10h-11h
Agathe Godfrin Pharmacologie Angoulvant
CONTRACEPTION, MENOPAUSE ET CANCER
I. POINT HISTORIQUE
On vient de loin, il y a 100 ans il y avait interdiction de toute propagande en faveur de la
contraception. Les premiers essaies ont eu lieu dans les années 50 grâce à deux femmes, une
infirmière et une autre femme riche, qui ont ledes fonds pour payer un chercheur en
hormonologie dans le but de velopper la pilule contraceptive
1920 : interdiction toute « propagande » pour contraception
1954 : 1ers essais à Porto Rico: contraception orale (Enovid®)
1967 : Loi Neuwirth, autorisation contraception (contraceptifs oraux & stérilets)
1974 : loi Neuwirth & Veil, autorisation aux mineures, abrogation prescription sur carnet à
souche ; remboursement c. Soc.
1975 : loi Veil, autorisant l’IVG
1999 : 1ère spéciali « contraception urgence » (pilule du lendemain)
2000 : infirmières scolaires peuvent dispenser la contraception d’urgence
2010 : renouvellement contraceptifs possible par pharmacien ou infirmier pour durée max. 6
mois si ordonnance
1960
Pilule CO (=Contraception Orale) : USA, puis Allemagne et Australie
Initialement en Europe c’était réservé aux femmes mariées
1970
Assez rapidement on a vu apparaitre les premiers incidents thromboemboliques
Pilule microP(microprogestatif) rapports d’accidents thrombo-emboliques veineux sous
contraception orale
1980
On continue de développer ces pilules notamment en faisant apparaitre des pilules
biphasiques, puis triphasique pour mimer au plus proche le cycle hormonal
Rôle béfique K ovaire et endométrial
1990 apparitions pilule minidosées
Années 2000 :
Apparition de CO continue pour les femmes qui souhaitent ne pas avoir de cycle, continuer la
plaquette pendant un mois pour ne plus avoir de règles
Apparition de la dernière génération de progestatifs G4
Apparition de contraception sous d’autre formes : anneau ou patch
2010 Apparition des estrogènes naturels dans les pilules (estradiol)
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II. RAPPELS RAPIDES SUR LE CYCLE MENSTRUEL
La prof nous fait un rapide rappel des hormones et nous invite à revoir les cours d’hormonologie :
Mouvement des hormones avec l’estradiol en 1ere phase puis progestérone dans la
deuxième phase du cycle
Pic de FSH ET LH jouant sur l’ovulation
Les hormones oestroprogestatives sont synthétisées et relarguées sous influence des
gonadotrophines FSH et LH elles-mêmes gulées par le GnRH, hormone hypothalamique
Il y a une retrorégulation gative des œstrogènes et des progestatifs au niveau des
gonadotrophines et c’est cette action renforcée des oestroprogestatifs qui va avoir un effet anti
gonadotrope qui est le principal effet contraceptif de pilule oestroprogestative. Il y a d’autres effets
riphériques que lon va voir par la suite.
A retenir : Donc sous l’influence de la contraception oestroprogestative, on va bloquer la situation
pule des gonadotrophines et donc bloquer l’ovulation : cest cet effet anti gonadotrope qui est le
principal effet contraceptif
Sur ce schéma c’est la me chose : on voit une
représentation de veloppement folliculaire avec
lovulation à gauche
En présence de pilule droite), il n’y a plus
d’ovulation, plus de veloppement folliculaire avec
aplatissement de ction de FSH et LH + absence
de pic
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Les effets ripriques expliquent notamment
laction des microprogestatifs, il n’y a pas ce blocage
gonadotrope (en tout cas il nest pas psent tout le
temps, il peut l’être mais pas tout le temps )
On voit sous pilule, qu’elle soit oestroprogestative ou
progestative, une modification avec atrophie de
l’endomètre en deuxième partie de cycle ce qui
explique qu’on n’a pas de règles lorsqu’on arte la
pilule mais on a ce qu’on appelle des morragies de
privation
On a des modifications de la glaire cervicale qui devient plus épaisse et imperméable aux spz et
baisse de la motili tubaire
Donc ces effets périphériques participent à l’effet contraceptif
Donc les contraceptifs oraux oestroprogestatifs ont un mécanisme d’action qu’on appelle « triple
verrou » :
Action centrale= blocage ovulation : effet anti gonadotrope avec suppression du pic
ovulatoire de LH et FSH
Action progestative riprique
modification glaire cervicale : épaissie et imperméable aux spermatozoïdes
atrophie de l’endomètre => impropre à la nidation, volume règles, ↓motilité tubaire
=> hémorragie de privation 2-3 j après dernier comprimé
III. LES DIFFERENTES CONTRACEPTIONS
Les différentes contraceptions qu’on a notre disposition sont bien évidemment la classique pilule
oestroprogestative ou microprogestative base uniquement de progestatifs). Ce sont des
contraceptions par voies orales. Il existe d’autres contraceptions par d’autres voies
d’administrations, les plus connues sont les implants qui offrent une contraception pendant plusieurs
mois ou années, les stérilets qui peuvent être laiss en place pendant plusieurs années , les
injections intramusculaires de macroprogestatifs, la voie vaginale avec l’anneau, la voie
transdermique avec les patchs. On parlera aussi de la contraception d’urgence sachant que c’est une
thode avec laquelle il faut être prudent car ce n’est pas une thode de contraception
régulière !!!!! (la prof fait le même cours aux sages-femmes qui lui disent quaujourd’hui quand elles
prescrivent la contraception, elles donnent la pilule et la contraception durgence en même temps
juste au cas où, ce qui n’est pas la bonne attitude car la contraception d’urgence dabord ne marche
pas tout le temps et doit être utilisée en cas d’accident). D’autres spermicides peuvent être utilisés
(moins sollicis de façon chronique). Elle ne parlera pas des stérilets et préservatifs qui sont
évidemment d’autres moyens contraceptifs.
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Contraceptifs par voie orale
Œstroprogestatifs (COP)
Progestatifs (CP)
Contraceptifs par une autre voie d’administration
transdermique vaginale Intra-musculaire Implants sous cutanés Stérilets (DIU au
lévonorgestrel)
Contraception d’urgence pilule du lendemain »)
Spermicides
cmes, ovules, cp vaginaux benzalkonium chlorure et miristakonium chlorure
Autres contraceptifs : pas des dicaments mais des dispositifs dicaux, ex. stérilet au cuivre,
préservatifs
A. Les estrogènes
Le principal œstrogène utilisé dans les pilules est lethinylestradiol, c’est un rivé de lestradiol qui
est donc plus sistant à la gradation patique avec une demi -vie plus longue, un tabolisme
plus lent, une action plus puissante. Cela explique qu’il va avoir des effets patiques, taboliques
et thrombotiques indésirables plus importants que les œstrogènes naturels.
Les œstrogènes naturels sont initialement beaucoup utilisés dans le traitement hormonal de la
nopause mais ils vont apparaitre pour la contraception dans les années 2000, c’est lœstradiol soit
le 17 beta soit le valérate qui vont être des formes avec moins d’effets indésirables taboliques et
thrombotiques mais attention ils ne sont pas complètement nués d ’effets indésirables, malgré
qu’ils soient naturels.
Œstrogènes naturels : 17-β-estradiol (E2) et valérate dœstradiol (son précurseur) surtout utilisés
dans le tt de la nopause
o Effet 1er passage patique
o Forme esrifiée (LP)
Œstrogènes de synthèse : éthinylestradiol
o Plus « résistants » à la gradation patique, tabolisme plus lent et action plus puissante
o Mais : effets insirables taboliques et thrombotiques
B. Contraception oestro-progestative
La contraception oestro-progestative se distingue par la dose d’œstrogène ( ethinylestradiol) et la
nature du progestatif. Puis un troisième facteur est à prendre en compte c’est la répartition de la
dose au cours du cycle hormonal. On va voir ces différentes pilules.
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3 points à prendre en compte en fonction des différentes pilules :
o Dose d’ethinylestradiol
o Nature du progestatif
o Répartition de ces doses au cours du cycle hormonal
1. Dose d’ethinylestradiol et nature du progestatif
1 ère ration : qui n’est plus beaucoup utilisée, la noréthistérone selon la prof va être retirée
du marché. Ces pilules avaient des doses d’œstrogènes et de progestérones plus importantes donc
elles étaient globalement efficaces mais avec pas mal d’effets indésirables.
EE (ethinylestradiol) 30-50 µg
Dose forte de progestatif : norethisrone
2 ème ration : on a baissé un peu les doses d’œstrogène avec une dose un peu plus allée en
progestatifs. Cependant le norgestriel va disparaitre (50 microgramme dœstradiol c’est trop) donc la
seule pilule de 2nd ration qui existe est à base de lévonorgestrel et d’éthynilestradiol entre 20 et
30 microgrammes
EE 30-50 µg
Dose allée de progestatif : norgestriel, levonorgestrel
3 ème ration : dose moindre encore. Au fur et à mesure, on a baissé les doses. Au début les
pilules avaient des doses d’éthinylestradiol qui pouvaient atteindre 100 microgrammes donc trop
fort qui ont provoqué beaucoup d’accidents comme infarctus et AVC. Les éléments
thromboemboliques arriels sont liés à la dose d’œstrogène et beaucoup moins à la dose de
progestatifs contrairement aux éléments thromboemboliques veineux qui eux sont liés aussi bien à
la dose d’œstrogène mais aussi un peu aux types de progestatifs. Les pilules de 3eme rations
sont à base de desogestriel, gestodène et norgestimate
EE 15-35 µg
Progestatif 3ème nération, moins androgénique : desogestriel, gestodène, norgestimate
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