Exercice 1 L’application
]−π
2,π
2[×]−π, π[→R3,(θ, φ)7→ X(θ, φ) =
cos(θ) cos(φ)
cos(θ) sin(φ)
sin(θ)
,
est une param´etrisation d’un ouvert de la sph`ere unit´e de R3. Etant donn´ee une
courbe lisse t7→ q(t) = (θ(t), φ(t)) ∈U=] −π
2,π
2[×]−π, π[, v´erifier que la longueur
de son image X◦cdans R3est ´egale `a la longueur de crelative `a la m´etrique
riemannienne dθ2+ (cos θ)2dφ2sur U.
Exercice 2 Soit s7→ (r(s),0, z(s)) une courbe trac´ee dans un plan vertical, para-
m´etr´ee par son abscisse curviligne. Param´etrer la surface de r´evolution engendr´ee
par la rotation de cette courbe, baptis´ee m´eridienne, autour de l’axe Oz. Calculer la
m´etrique induite dans cette param´etrisation.
1.2 Optique g´eom´etrique
La vitesse `a laquelle la lumi`ere voyage dans un milieu transparent n’est pas
constante en g´en´eral : elle d´epend du point o`u on se trouve, et parfois aussi de
la direction (milieux anisotropes). L’indice du milieu en un point q(et dans une
direction ˙q) est le quotient de la vitesse de la lumi`ere dans le vide par la vitesse de
la lumi`ere dans le milieu, n(q, ˙q) = c/v ≥1.
Le Principe de Fermat ´enonce que le trajet suivi par un rayon lumineux qui passe
par deux points Q1et Q2minimise le temps de parcours parmi tous les trajets
possibles. Le long d’un chemin t7→ q(t), la vitesse vaut v=k˙q(t)k. Par cons´equent,
le temps de parcours vaut
Zdt =Z1
vk˙q(t)kdt =Z1
cn(q(t),˙q(t)) k˙q(t)kdt.
Si le mat´eriau est isotrope (nne d´epend pas de la direction), cette int´egrale (ap-
pel´ee parfois chemin optique) s’interpr`ete comme la longueur relative `a la m´etrique
riemannienne n2ds2,conforme `a la m´etrique euclidienne. Si le mat´eriau est aniso-
trope (c’est le cas de certains cristaux), on se trouve en pr´esence d’un probl`eme plus
g´en´eral, qui motive la d´efinition suivante.
Exercice 3 On mod´elise un bloc de verre par un demi-espace optiquement homog`ene
et isotrope, i.e. d’indice constant n > 1, le complementaire ´etant vide. On consid`ere
un rayon lumineux qui entre dans le verre. On note il’angle d’incidence (angle du
rayon avec la normale `a l’interface dans le vide) et rl’angle de r´efraction (angle du
rayon avec la normale dans le verre). Etablir la loi de Snell sin(i) = nsin(r).
1.3 Probl`emes variationnels lagrangiens
D´efinition 1.2 Soit Uun ouvert de Rn. Un lagrangien (Lagrangian) sur Uest la
donn´ee d’une fonction lisse L:U×Rn×[a, b]→R. Le probl`eme variationnel associ´e
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