
 
La séquence proposée appartient au domaine de sciences et technologie, plus précisément 
au thème « Le vivant, sa diversité et les fonctions qui le caractérisent ». 
Ce sujet porte sur les besoins des végétaux chlorophylliens, qui s’adresse à une classe de 
CM1, est au programme de cycle 3 dans les programmes du Bulletin officiel du 26 novembre 
2015. Dans cette séquence nous répondrons à la question suivante :  
« Quels sont les besoins des végétaux verts pour leur croissance et leur développement ? » 
 
Nous aborderons dans une première partie les fondements scientifiques relatifs au sujets ce 
qui comprend les connaissances scientifiques, les fondements institutionnels en lieu avec le 
bulletin officiel et le socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi que 
la démarche d’investigation. La présentation de la séquence constituera la deuxième partie. 
 Partie I : Synthèse des fondements scientifiques 
 
1.  Les connaissances scientifiques : 
Les étapes de la vie d’une plante a
̀ fleur sont la germination, le développement de l’appareil 
végétatif (racines, tiges et feuilles) et sa croissance, suivis de la floraison, de la pollinisation et 
de la fructification. Nous allons ici nous intéresser aux besoins des végétaux chlorophylliens 
durant leur développement et leur croissance, qui sont différents de ceux nécessaires a
̀ la 
germination. 
Les végétaux grandissent grâce a
̀ deux phénomènes : la multiplication cellulaire et l’élongation 
cellulaire. Ces deux phénomènes ont lieu dans des structures localisées aux extrémités des 
tiges (bourgeon) et des racines (coiffe racinaire).  
La plante, pour se développer puise dans le sol et donc dans la terre des éléments essentiels 
comme les sels minéraux :  calcium,  potassium issus de  la matière  organique. On  appelle 
matière organique toutes les matières produites par les êtres vivants. Feuilles mortes, poils ou 
plumes qu'on trouve par terre sont de la matière organique.  
La croissance des végétaux chlorophylliens s’effectue a
̀ l’aide de la lumière comme source 
d’énergie. En effet, les végétaux chlorophylliens n’ont besoin pour se nourrir que de matières 
minérales  (eau,  éléments  minéraux  et  dioxyde  de  carbone)  et  de  lumière.  Ce  sont  des 
organismes autotrophes : ils  sont capables  de  synthétiser  leur  propre  matière  organique 
(indispensable a
̀ leur croissance) a
̀ partir uniquement de matières minérales. L’autotrophie se 
différencie de l’hétérotrophie. 
Les  végétaux  chlorophylliens  étant  autotrophes,  ils  sont  le premier  maillon de  la  chaine 
trophique, ils sont appelés des producteurs primaires. 
Comment l’eau et les sels minéraux sont puisés ? 
Les végétaux chlorophylliens absorbent l’eau et les sels minéraux du sol par les racines au 
niveau des poils absorbants. Les substances prélevées a
̀ l’aide des poils absorbants vont alors 
circuler dans toute la plante a
̀ l’aide des vaisseaux de xylème. Dans ces vaisseaux, la sève 
brute va circuler jusqu’aux feuilles et celles-ci vont prélever le dioxyde de carbone présent 
dans l’air (au niveau des stomates). La montée des eaux est assurée par la transpiration des 
feuilles qui provoque un phénomène de pompage et, dans une moindre mesure, la poussée 
racinaire.  
 
Comment les végétaux transforment la matière minérale en matière organique ? 
Cette transformation est possible grâce au mécanisme de la photosynthèse. 
La  photosynthèse  est  aussi  le  processus  qui  transforme  le  carbone  minéral  (CO2 
atmosphérique) en carbone organique C6H12O6. 
 La photosynthèse produit un déchet lors de la première phase : le dioxygène rejeté en partie 
par les plantes dans l’atmosphère. La formation de glucose s’accompagne de la formation de 
dioxygène qui permet à l’atmosphère de s’enrichir en O2 : d’où l’expression : « les végétaux 
sont les poumons de la Terre ». On s’aperçoit aujourd’hui que les arbres longtemps considérés 
comme seuls « poumons » ne sont pas la seule source d’O2, les algues qui se trouvent à la 
surface des océans enrichissent en O2 les mers mais aussi l’atmosphère en proportion non 
négligeable.