Ministère de l’enseignement supérieur République de côte d’ivoire Et de la recherche scientifique ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023 Niveau : Master 2 PRODUCTIONS ANIMALES THEME Bronchite infectieuse aviaire NOM DES ETUDIANTS GBENRO NABILATOU AJOBI ADESEWA KANE GBATO SERANAUD KONAN KOUAKOU BA JUNIOR N’GORAN KONAN MEDARD SOUMAHORO ZIBO OLIVIER YEO KATIENEFOWA KEVIN ZOUZOU AMENAN VANESSA Nom du professeur M. YAHYA KARAMOKO Sommaire INTRODUCTION .................................................................................................................... 3 I. CARACTERISTIQUE DU PATHOGENE ................................................................ 4 II. MODE DE TRANSMISSION ...................................................................................... 5 III. MANIFESTATION CLINIQUE ET DONNE EPIDEMIOLOGIQUE ............... 5 1. Manifestation clinique ............................................................................................... 5 2. Epidémiologie ............................................................................................................. 6 IV. TRAITEMENT ET PREVENTION ........................................................................ 6 1. Traitement .................................................................................................................. 6 2. Prévention................................................................................................................... 6 V. DIAGNOSTIQUE ......................................................................................................... 7 CONCLUSION ......................................................................................................................... 7 INTRODUCTION La bronchite infectieuse aviaire (BI) est principalement une infection des voies respiratoires supérieures causée par le virus de la bronchite infectieuse aviaire appartenant à la famille des Coronaviridae. Cette maladie peut être trouvée dans le monde entier et prend diverses formes cliniques, la principale étant la maladie respiratoire qui se développe après l’infection des tissus des voies respiratoires à la suite d’une inhalation ou d’une ingestion. 3 I. CARACTERISTIQUE DU PATHOGENE La bronchite infectieuse aviaire est une maladie virale aiguë et hautement contagieuse. Elle a pour agent pathogène le virus. De façon générale l’on l’associe aux voies respiratoires, mais il se réplique également dans le système digestif et même dans le système reproducteur. La bronchite infectieuse aviaire provoque des troubles respiratoires chez les oiseaux avec un taux de mortalité élevé. Il est possible de l’éviter grâce à un vaccin. Elle est l’une des maladies les plus courantes chez les oiseaux terrestres. Son agent pathogène est capable d’affecter d’autre espèce mais pas toutes. Elle peut se manifester à tout âge chez l’animal. C’est une maladie non zoonotique. Le virus de la bronchite infectieuse est un virus à ARN simple brin et se réplique dans le cytoplasme des celle infectées. Les nouveaux virions apparaissent environ 3à 4 heures après le début de l’infection. La classification se présente comme suit : Domaine : Riboviria Ordre : Nidovirales Sous-ordre : Cornidovirineae Famille : Coronaviridae Sous-famille : Orthocoronavirinae Genre : Gammacoronavirus Sous-genre : Igacovirus Espèce : Avian coronavirus Figure 1 : image du VBI 4 II. MODE DE TRANSMISSION La transmission du virus de la bronchite infectieuse aviaire (VBI) est extrêmement rapide au sein d’un troupeau et entre les bâtiments d’un même élevage. La transmission horizontale directe par voie respiratoire est la transmission la plus importante, et la transmission indirecte est possible par l’eau, alimentation ou du matériel d’élevage contaminés. Il n’y a pas de transmission verticale rapportée, bien que certains faits aient montré la présence d’VBI dans des œufs pondus jusqu’à 43 jours après la guérison clinique des reproducteurs, l’incubation d’œufs issus de reproducteurs infectés permet d’obtenir des poussins viables et indemnes d’VBI. Et la transmission vectorielle de la bronchite infectieuse n’a jamais été démontrée. III. MANIFESTATION CLINIQUE ET DONNE EPIDEMIOLOGIQUE 1. Manifestation clinique Cette maladie infecte les oiseaux de tout âge, après une courte incubation de (20 à36 heures), elle ne se limite pas seulement au système respiratoire et peut attaquer d’autre organe en affectant leur fonction. Les signes cliniques les plus représentatifs sont les suivants : Toux, écoulement nasal et écoulement oculaire, difficulté respiratoire (celui-ci ouvre le bec ou à des bruits respiratoires), selle liquide, augmentation de la consommation d’eau, ponte anormale (œufs écalés, déformés, hardé...), léthargie. Figure 2 : poulet atteint de la BI Figure 3 : effet de la BI les œufs 5 2. Donnée épidémiologie L’épidémiologie descriptive : L'infection naturelle de cette maladie est décrite chez les poulets et les faisans qui sont les seuls hôtes du virus. La Bronchite infectieuse est une infection virale aiguë, hautement contagieuse des poulets de tous âges ayant des effets néfastes sur la qualité et la production des œufs, et se caractérise par une dépression élevée pendant la période de croissance en particulier dans les poules pondeuses. Dans un élevage, la maladie évolue sous une forme clinique aiguë en 48 heures chez les sujets de moins de six semaines. La morbidité est proche de 100%. La mortalité est souvent faible. L’incubation est courte (18-36h), variant selon la dose infectant, la voie d’inoculation, la souche et l’état général de l’animal. L’épidémiologie analytique : Les réservoirs du virus sont majoritairement les animaux infectés (malades ou porteurs sains), qui excrètent ce dernier par aérosols (jetage, toux) et par les fientes. L’excrétion virale par le jetage dure environ deux semaines, avec un taux maximal d’excrétion pour les oiseaux infectés à 2 semaines d’âge. L’excrétion fécale peut par contre durer jusqu’à 20 semaines. Le stress peut favoriser l’excrétion. Etant donné que plusieurs variantes peuvent circuler au sein d’une population, un oiseau peut être contaminé plusieurs fois. De plus, le virus étant résistant environ un mois dans un environnement de poulailler, le matériel d’élevage ainsi que la litière ou l’aliment peuvent devenir à leur tour des sources potentielles de virus. IV. TRAITEMENT ET PREVENTION 1. Traitement Il n’existe pas de traitement efficace sur les premiers effets du virus de la bronchite infectieuse. L’approche vise à soulager les symptômes. Il est également recommandé de réduire la quantité de protéines apportées dans l’alimentation et d’ajouter des électrolytes à l’eau afin d’éviter les déséquilibres métaboliques, d’autre part des antibiotiques sont presque toujours prescrits car ils aident à contrôler les infections opportunistes qui apparaissent au cours de l’évolution virale. La probabilité que l’oiseau affecté meure est ainsi réduite. 2. Prévention La prévention et le contrôle de cette maladie se font par la vaccination. Il existe des vaccins vivants atténués et inactivés, selon la souche pathogène à traiter et la population d’oiseaux 6 affectée. La question de la vaccination est complexe, car si certains vaccins contrôlent plus d’une souche, pour d’autres stéréotypes, il n’y en a pas. C’est pourquoi l’identification du virus est si nécessaire dans de nombreux cas, une dose ne protègera pas adéquatement l’animal. Par ailleurs, il est nécessaire d’isoler les spécimens infectés au fur et à mesure de leur apparition. La mortalité causée par la bronchite infectieuse aviaire est élevée, vous ne pouvez que soulager les symptômes et espérer que votre animal surmonte la maladie. Il est à noter que le lieu de vie des animaux doit toujours être soigneusement désinfecté, autrement le virus ne disparaîtra pas de l’environnement. V. DIAGNOSTIQUE Pendant la période d’infection aigüe, l’isolation du virus de prélèvements de la trachée ou des poumons peut être effectuée. Si l’infection date de plus d’une semaine, un prélèvement du cloaque est plus fiable. RT-PCR peut être effectué sur des prélèvements de l’oropharynx. La précipitation sur gel d’agarose et le test d’anticorps immuno-fluorescents peuvent aussi détecter le virus. Lors de la nécropsie, un épanchement catarrhal ou caséeux jaune est présent dans la trachée, les narines, les sinus et les sacs aériens. L’histopathologie de la trachée révèle une perte de cils et une infiltration d’hétérophiles. Les reins sont pales et gonflés, et les tubules sont distendus par les urates si une néphrite est présente. Une inflammation hétérophilique et une dégénération sont aussi évidents. La détection des anticorps viraux est de valeur pour la surveillance et le suivi de la vaccination. L’immunodiffusion sur gel d’agarose, l’ELISA, la séroneutraliation et l’inhibition de l’hémagglutination peuvent tous être utilisés à cette fin. Ceci peut aussi donner des informations sur le type du virus rencontré. CONCLUSION En définitive, il faudrait retenir que la bronchite infectieuse est causé par un virus et touche principalement les oiseaux terrestres. Elle est transmise suivant deux modes et elle est non zoonotique. Pour éviter cette maladie sur sa ferme il est nécessaire d’entretenir une bonne hygiène et aussi faire vacciner ces animaux. Le RT-PCR et ELISA son utilisé pour diagnostiquer cette maladie. 7