
INTRODUCTION 
Maillon essentiel de la croissance et du développement de la société, l’entreprise fait aujourd’hui 
l’objet de nombreuses études en sciences de gestion sur son évolution, sa survie et sa pérennité. 
Son importance économique dans les pays en termes de participation à la production nationale et 
en termes d’emploi est avérée. C’est pour ces raisons que le souci majeur des Etats est d’assurer 
le  suivi  et  la  performance  des  entreprises  au  sein  de  la  communauté,  car  c’est  le  bon 
fonctionnement  de  ces  entreprises  qui  crée  de  la  richesse,  fixe  le  mode  de  vie  des  citoyens  et 
mesure la performance économique du pays. Cependant, depuis un quart de siècle, les entreprises 
vivent dans un  monde en  perpétuelles mutations  avec les  phénomènes  de mondialisation et  de 
libéralisation des échanges (cas de l’UE, CEMAC, etc.). La concurrence devient alors de plus en 
plus intense. Face à cette libéralisation des marchés, la survie des entreprises n’est plus assurée, 
beaucoup d’entreprises se trouvent alors face à des difficultés insurmontables, d’autres en situation 
de monopole s’effondrent (Kombou et Wanda, 2006). 
Dans un tel environnement, les maîtres mots demeurent : productivité, sécurité, organisation et 
optimisation  des  ressources.  L’entreprise  doit  donc  minimiser  ses  coûts  tout  en  optimisant  sa 
production pour se maintenir dans le circuit économique. Pour faire face à la mondialisation, il y 
a  lieu  de  se  projeter  sur  le  devenir  de  l’organisation  dans  tous  les  domaines  (organisationnel, 
financier, technique, comptable, etc). Une optimisation de la fonction « Achat » par la maîtrise des 
procédures,  par  exemple,  peut constituer  un  atout  stratégique  pour  garantir  la  pérennité  et  le 
développement de l’entreprise. 
En effet, une entreprise qui ne dispose pas d’une fonction « Achat » bien élaborée, s’expose à 
plusieurs  difficultés  notamment  les  tensions  de  trésorerie,  le  désordre  dans  la  structure 
organisationnelle et le manque de crédibilité auprès des partenaires (clients, banques, fournisseurs, 
etc.). Il faut relever que la plupart des faillites des entreprises sont liées en grande partie à leur 
mauvaise organisation. 
Au regard d’un tel constat, des actions à mener en amont semblent indispensables et la nécessité 
de disposer d’un référentiel de gestion tel qu’un manuel de procédures pour prévenir et détecter 
les problèmes aussi bien pour l’entreprise que ses partenaires se fait ressentir. 
Le manuel des procédures établit et détaille pour chaque activité menée par une organisation, les 
étapes,  les  intervenants  impliqués  et  les  outils  utilisés  pour  mener  à  bien  cette  activité.  Ces 
procédures permettent aux grandes entreprises d’être capables d’identifier les risques inhérents à 
leur activité et de pouvoir mettre en place des mesures de sécurité pour s’en prémunir. 
L’Imprimerie Adventiste du Cameroun (IMA), dont le siège est à Yaoundé fera l’objet de notre 
étude, le choix porté sur cette unité s’explique par l’environnement dans lequel elle évolue d’une 
part, et par la motivation de ses dirigeants à mettre en place une structure où toutes les mesures de 
sécurité sont fonctionnelles, d’autre part. Du fait de son statut d’entreprise privée, l’IMA devrait 
s’inscrire dans une démarche de gestion axée sur les résultats pour améliorer sa performance et ses