Au-delà des besoins courants de la famille, l’un des époux peut tout de même
représenter l’union conjugale si l’autre conjoint ou le juge l’y ont autorisé, ou
en cas d’urgence et d’empêchement de l’autre époux par la maladie, l’absence
ou d’autres causes semblables. Toutefois, lorsqu’il s’agit de résilier le bail du
logement de la famille ou de vendre celui-ci, il faut obtenir le consentement
exprès de l’autre conjoint.
b) Pour les couples soumis au régime matrimonial ordinaire, qui est celui de la
participation aux acquêts, les biens acquis pendant le mariage par chacun des
époux, à l’exception de ceux qui lui échoient par succession, à titre gratuit ou à
titre de réparation d’un tort moral, appartiennent en copropriété aux deux
époux.
Les époux peuvent choisir d’adopter des variantes du régime de la participation
aux acquêts ou un autre régime matrimonial. Dans ces divers cas, il est
vivement recommandé de se faire conseiller par des spécialistes avant de
prendre une décision. En effet, par exemple, le régime de la séparation de
biens n’est en principe pas approprié pour les couples où l’un des conjoints
arrêtera de travailler ou diminuera de façon importante son taux de travail
pour élever les enfants du couple, tant dans l’éventualité d’un futur divorce
que dans celle d’un veuvage.
c) Certaines institutions prévoient des avantages financiers pour les couples
mariés, comme par exemple les caisses maladie, qui accordent des rabais pour
le paiement des primes des personnes mariées.
d) Chacun des conjoints est automatiquement l’héritier de l’autre, alors que les
concubins n’obtiendront rien sans testament laissé par le défunt et pourront
même se voir refuser une part d’héritage si celle-ci laisse une réserve
héréditaire.
e) Dans le cadre de la prévoyance professionnelle, les personnes mariées sont
automatiquement bénéficiaires d’une rente en cas de décès du conjoint. S’il est
vrai que la plupart des fonds de prévoyance professionnelle ont prévu les
mêmes avantages pour les concubins, il ne s’agit pas d’un droit pour eux.
f) En ce qui concerne les enfants du couple, la situation est simple, puisque les
deux parents sont automatiquement et conjointement bénéficiaires de