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Alors, pour améliorer le niveau de vie des habitants, il faut voir le plan éducationnel afin que
la population soit bien éduquée.
Plus de 50% des Malgaches sont analphabètes, ceci explique la pauvreté et renforce le
retard du pays au développement car une population non instruite trouve de la difficulté à
s’épanouir et à comprendre la réalité.
De ce fait, les dirigeants ou le MENRS appliquent le programme « Education Pour Tous »
proposé par l’UNESCO dont la préoccupation est de dispenser une éducation de base à tous,
enfants, jeunes ou adultes.
En conséquence, ce programme semble réussir car le taux de scolarisation a beaucoup
augmenté ces dernières années.
D’ailleurs, plusieurs élèves trouvent des difficultés au cours de leurs études ; soit ils échouent,
soit ils ne réussissent pas à continuer jusqu’à la fin leurs études.
Si 57% des élèves sont entrés dans les écoles primaires, seulement 31% peuvent continuer
leurs études au Collège ou aux écoles secondaires du premier cycle.
Par la suite, 9% vont continuer au Lycée et il n’y a que 3% des élèves qui ont la chance de
poursuivre l’enseignement supérieur à l’Université.
La réduction de ces pourcentages nous montre l’arrêt de la scolarité à cause de plusieurs
facteurs qui entravent le déroulement de l’enseignement.
Compte tenu de l’objectif du MAP, en 2012, il faut que 56% des élèves terminent
l’enseignement secondaire du premier cycle, alors qu’il n’y avait que 19% en 2003.
Aussi, 14% devront obtenir le diplôme de baccalauréat contre 7% auparavant.
Ces pourcentages ne sont pas encore suffisants et il semble que le Gouvernement devrait
toujours faire un grand effort pour accompagner chaque individu, acteur du développement à
être conscient de l’importance de l’éducation sur soi-même d’abord et puis, sur toute la
société.
Certes, l’abandon scolaire reste encore un problème majeur et beaucoup d’élèves ne peuvent
pas accéder à une éducation normale du fait que le nombre d’enfants ayant obtenu un diplôme
à chaque niveau n’augmente pas mais tend se réduire la plupart du temps.
D’un autre côté, le problème de l’échec scolaire est un phénomène inévitable pendant le
parcours scolaire et le taux de réussite reste encore faible pour chaque niveau d’étude, malgré
les efforts des responsables de l’enseignement.
Pour analyser l’éducation alors, il faut réfléchir sur les conséquences de la
scolarisation, soit la réussite, soit l’échec.