UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
ET DE SOCIOLOGIEET DE SOCIOLOGIE
ET DE SOCIOLOGIE
Département de SOCIOLOGIE
Département de SOCIOLOGIE Département de SOCIOLOGIE
Département de SOCIOLOGIE
Mémoire de Maîtrise
Présenté par : TOTOAVY Razanamihanta Elhyvie
MEMBRES DU JURY :
Président : M. RAMANDIMBIARISON Jean Claude, Professeur Titulaire
Juge : M. SOLOFOMIARANA Rapanoël Allain, Maître de conférences
Rapporteur : Mme RAMANDIMBIARISON Noëline, Professeur
Date de soutenance : 17 Mars 2009
Année Universitaire : 2007 – 2008
RÉFLEXIONS
RÉFLEXIONSRÉFLEXIONS
RÉFLEXIONS
SUR LA RÉUSSITE
SUR LA RÉUSSITESUR LA RÉUSSITE
SUR LA RÉUSSITE
ET L’ÉCHEC SCOLAIRES
ET L’ÉCHEC SCOLAIRESET L’ÉCHEC SCOLAIRES
ET L’ÉCHEC SCOLAIRES
:
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CONTR
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CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT
IBUTION AU DÉVELOPPEMENT IBUTION AU DÉVELOPPEMENT
IBUTION AU DÉVELOPPEMENT
BASÉ SUR L’ÉDUCATION
BASÉ SUR L’ÉDUCATIONBASÉ SUR L’ÉDUCATION
BASÉ SUR L’ÉDUCATION
Cas du Lycée St Pierre Canisius et du CEG Ambohipo
Cas du Lycée St Pierre Canisius et du CEG AmbohipoCas du Lycée St Pierre Canisius et du CEG Ambohipo
Cas du Lycée St Pierre Canisius et du CEG Ambohipo
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INTRODUCTION
La lutte contre la pauvreté reste un objectif primordial pour l’Etat malgache ou plus
précisément pour le Gouvernement avec le Ministère de l’Education Nationale et de la
Recherche Scientifique (MENRS). Ce défi vise à la réduction de la pauvreté de plus de 80%
des Malgaches actuellement à 50% en 2012 dans le but d’un développement rapide et durable.
Dans ce cas, l’investissement dans l’éducation est l’un des aspects les plus importants pour
assurer le bien-être de la population et aussi pour contribuer au développement humain afin
d’accéder à un développement économique et social durable. C’est pour toutes ces raisons que
nous avons choisi le thème relatif à l’éducation ou plus exactement la réflexion sur les
résultats scolaires dont la réussite et l’échec. Ce dernier reste un obstacle quand on parle de
l’enseignement ; donc, notre analyse va se concentrer surtout sur les diverses difficultés
rencontrées par les élèves du fait que la réussite scolaire explique le succès de l’éducation qui
fait partie des aspects favorisant le développement d’un pays.
Puisque Madagascar se préoccupe de l’avenir de sa population, l’Etat précise dans le troisième
engagement du MAP (Madagascar Action Plan) la « transformation de l’éducation ». Le MAP
se présente comme le plan audacieux du Gouvernement du régime actuel pour atteindre
l’objectif d’un développement rapide et durable d’après le Président de la République. Cela
signifie que l’éducation tient une place importante dans le cadre du développement national.
En ce cas, il faut bien analyser l’éducation à Madagascar; comprendre les problèmes et trouver
des solutions correctes pour l’enseignement en tant que pilier dans l’essor de la pauvreté à un
pays en voie de développement comme le nôtre. Le problème de l’éducation est alors
incontournable en parlant du progrès.
De ce fait, l’enseignement intéresse tous les citoyens quelle que soit leur classe.
Par conséquent, chaque individu a le droit d’accéder à l’éducation et pour la plupart des pays,
elle est gratuite et obligatoire pour la classe primaire.
A Madagascar, le niveau d’instruction de la population est encore bas, ce qui explique
l’état de pauvreté de notre pays ; sur le plan international, l’indication évalue que l’éducation
est une des composantes majeures de l’IDH (Indice du Développement Humain).
Alors, le niveau intellectuel des gens ou l’accès à l’éducation mesuré par le taux
d’alphabétisation des adultes et la scolarisation primaire, secondaire, supérieure sont un indice
de la pauvreté ou du développement d’un pays.
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Alors, pour améliorer le niveau de vie des habitants, il faut voir le plan éducationnel afin que
la population soit bien éduquée.
Plus de 50% des Malgaches sont analphabètes, ceci explique la pauvreté et renforce le
retard du pays au développement car une population non instruite trouve de la difficulté à
s’épanouir et à comprendre la réalité.
De ce fait, les dirigeants ou le MENRS appliquent le programme « Education Pour Tous »
proposé par l’UNESCO dont la préoccupation est de dispenser une éducation de base à tous,
enfants, jeunes ou adultes.
En conséquence, ce programme semble réussir car le taux de scolarisation a beaucoup
augmenté ces dernières années.
D’ailleurs, plusieurs élèves trouvent des difficultés au cours de leurs études ; soit ils échouent,
soit ils ne réussissent pas à continuer jusqu’à la fin leurs études.
Si 57% des élèves sont entrés dans les écoles primaires, seulement 31% peuvent continuer
leurs études au Collège ou aux écoles secondaires du premier cycle.
Par la suite, 9% vont continuer au Lycée et il n’y a que 3% des élèves qui ont la chance de
poursuivre l’enseignement supérieur à l’Université.
La réduction de ces pourcentages nous montre l’arrêt de la scolarité à cause de plusieurs
facteurs qui entravent le déroulement de l’enseignement.
Compte tenu de l’objectif du MAP, en 2012, il faut que 56% des élèves terminent
l’enseignement secondaire du premier cycle, alors qu’il n’y avait que 19% en 2003.
Aussi, 14% devront obtenir le diplôme de baccalauréat contre 7% auparavant.
Ces pourcentages ne sont pas encore suffisants et il semble que le Gouvernement devrait
toujours faire un grand effort pour accompagner chaque individu, acteur du développement à
être conscient de l’importance de l’éducation sur soi-même d’abord et puis, sur toute la
société.
Certes, l’abandon scolaire reste encore un problème majeur et beaucoup d’élèves ne peuvent
pas accéder à une éducation normale du fait que le nombre d’enfants ayant obtenu un diplôme
à chaque niveau n’augmente pas mais tend se réduire la plupart du temps.
D’un autre côté, le problème de l’échec scolaire est un phénomène inévitable pendant le
parcours scolaire et le taux de réussite reste encore faible pour chaque niveau d’étude, malgré
les efforts des responsables de l’enseignement.
Pour analyser l’éducation alors, il faut réfléchir sur les conséquences de la
scolarisation, soit la réussite, soit l’échec.
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