Scanner à rayons X et protocoles Historique • • 1895 : Rayons X Conrad Rontgen • • 1963 : Attenuation Rx. Cormack • • 1967-71: Medical Application. • G.N Hounsfield Histoire : Beatles & CT Scanner ??? the Beatles’ record company, EMI, (Electronic and Musical Industries) was able to fund Hounsfield to do his research and the scanner was ready be used in hospitals in the 1970’s. ► Au cours de ces années se sont produits également de forts importants développements de l’informatique, avec une augmentation considérable des vitesses de calcul ► la scanographie à rayons-X est née, au départ avec le but de visualiser la boîte crânienne ; les radios classiques du crâne [ par transmission ] étaient impuissantes dans ce domaine Introduction ► Les principes de base (physiques et mathématiques) de la tomographie à rayons-x, ainsi que les principaux composants du scanner et leur rôle ► 1960 les différents appareils d’imagerie radiologique ont eu comme objectif la visualisation de l’anatomie humaine ► Durant les trente dernières années la technologie a largement évolué, Les principales étapes du développement de la scanographie à rayons-x sont ► 1972 : Invention de la tomographie à rayons-x par Godfrey Hounsfield et installation du premier prototype crâne dit de première génération ► 1976 : apparition des premiers scanners corps entier dit de seconde génération (transmission –rotation) ► 1981 : disponibilité sur le marché des premiers scanners corps entier de troisième génération (rotation – rotation) améliorant considérablement les durées d’acquisition ► 1989 : apparition des premiers scanners à rotation continue ► 1991 : introduction sur le marché des premiers scanners avec acquisition spiralée, ouvrant la voie à une imagerie de volume ► 1993 : installation du premier prototype de scanner multi-barrette (deux barrettes) permettant des la scanographie vasculaire 1998 : introduction barrettes (quatre ouvrant la voie cliniques nouvelles cardiaque. des scanners multibarrettes et plus) à des applications telles que l’imagerie En résumé, durant ces trente dernières années les progrès accomplis ont permis: 1) de gagner un facteur 100 sur la rapidité d’acquisition et de reconstruction 2) de gagner un facteur 30 sur la résolution spatiale et d'améliorer considérablement la résolution en contraste 3) d’améliorer le confort du patient, par un raccourcissement important du temps d’examen ( la résolution tomporelle) FORMATION DE L'IMAGE ► Le scanner : Chaîne radiologique avec un tube à rayons X + des détecteurs disposés en couronne (semi conducteurs) ► Mesure de l’atténuation d’un faisceau de rayons X qui traverse un segment du corps ► Le tube + les détecteurs tournent autour de l’objet à examiner ► Multiples profils d’atténuation sont obtenus à des angles de rotation différentes ► Ces données sont projetées numérisés sur une matrice de reconstruction puis transformées en image analogique Différents profils d’atténuation Atténuations La valeur de l’atténuation est définie par la relation Log Io/I = µx Io : intensité incidente du faisceau I : intensité émergente µ : coefficient d’atténuation de l’objet traversé x : épaisseur de l’objet ► Multiples mesures d’atténuations sont effectuées selon différents angles de rotation du tube ► L’atténuation mesurée par un détecteur dépend de toutes les structures traversées et donc la valeur de µ est une valeur moyenne. ► Le faisceau rencontre des structures de densité et d'épaisseur différentes. L’atténuation dépend donc de plusieurs inconnues µ1x1, µ2x2, ….µnxn Projections ► Les projections sont échantillonnées et numérisées. Ces données converties ou données brutes sont des valeurs numériques avec une adresse spatiale ► Avec n projections obtenues selon des angles différents, il est possible de reconstruire une image du plan de coupe étudié ► Ces projections sont rétro-projetées sur une matrice de reconstruction ► Chaque profil d’atténuation est projeté selon le même angle qu‘à l’acquisition ► A partir des valeurs d’atténuation mesurées par chaque détecteur, l’ordinateur calcule la densité de chaque pixel de la matrice ► Ces calculs complexes reposent sur un principe simple : connaissant la somme des chiffres d’une matrice selon tous ses axes (rangées, colonnes et diagonales), on peut en déduire tous les chiffres contenus dans la matrice De la matrice à l’image ► La matrice est un tableau composé de n lignes et n colonnes définissant un nombre de carrés élémentaires ( voxels). Les matrices actuelles sont le plus souvent en 512 x 512 ► Pixel de la matrice de reconstruction correspond une valeur d’atténuation ou de densité ► En fonction de sa densité, chaque pixel est représenté sur l’image par une certaine valeur dans l’échelle des gris (En fonction de sa densité) ► Les densités des différents tissus sont exprimés en unités Hounsfield UH ► Les UH varies –1000 à +1000 ► avec le choix d’une valeur de zéro pour l’eau ► -1000 pour l’air ►+1000 pour le calcium. ► La fenêtre : qui correspond aux densités qui seront effectivement traduites en niveaux de gris à l’écran ► Deux paramètres définissent la fenêtre utile de densités - le niveau ( level ( L) ) : valeur centrale des densités visualisées - la largeur de la fenêtre (window (w)) détermine le nombre de niveaux de densité Remarque : En augmentant la fenêtre, l’image s’enrichit de niveaux de gris mais le contraste diminue entre les structures de l’image. En diminuant la fenêtre, le contraste augmente CONSTITUTION D'UN SCANOGRAPHE Statif ► Plusieurs générations de scanners se sont succédées. Troisième génération ► La quasi totalité des appareils en service sont du type 3ème génération ► 3ème génération : Le tube + détecteurs effectuent un mouvement de rotation autour du patient ► 500 à 1000 détecteurs couvre la largeur du sujet (50 cm pour l’abdomen) Rotation continue et acquisition hélicoïdale ► seul le mode d’acquisition séquentiel est utilisé Jusqu’en 1989 ►Acquisition séquentiel : chaque rotation de 360 ° donne une coupe ► Le lit avance pour réaliser la coupe suivante. Cette procédure est répétée coupe après coupe ► En 1989 apparaît l’acquisition spiralée ou hélicoïdale ► Acquisition spiralée (hélicoïdale) : rotation continue du tube autour du lit en déplacement pendant l’acquisition des données brutes ► Des progrès techniques ont rendu Le développement de cette technologie et ceci grâce aux contacteurs ou “ slip ring ” qui permettent sans câblage, le transfert de l’énergie électrique nécessaire à l’alimentation du tube pendant sa rotation ► Actuellement la plupart des appareils actuels sont à rotation continue ► La vitesse de rotation sur les scanners les plus récents est de 0,5 seconde/360° ► Cette vitesse soumet le tube à une force centrifuge très élevée Géométrie ► On distingue des scanners à géométrie courte et à géométrie longue selon la valeur, fixée par le constructeur : Géométrie longue 110cm } distance foyer détecteurs Géométrie courte 90 cm ► Plus de mA en géométrie longue qu’en géométrie courte Chaîne radiologique Générateur de rayons X ► Le générateur alimente le tube à rayons X Il délivre une haute tension continue (80 à 140 kV) ► Milliampèrage constant (de 10 à 500 mA) ► Puissance totale disponible de 50 à 60 kW ► Le plus souvent Le générateur est placé (« embarqué ») dans le statif Tube ► Le tube doit être extrêmement performant : 1) d’absorber de fortes contraintes thermiques donc une capacité calorique élevée 2) d'évacuer la chaleur : une dissipation thermique importante permettant de réaliser une deuxième hélice si la première a porté le tube à sa charge thermique maximale ►Anode tournante, à foyer fin de l’ordre du mm avec émission continue de rayon x ► supporter des contraintes mécaniques de la force centrifuge des statifs de dernière génération dont la vitesse de rotation est de 0,5 seconde pour 360° Filtrage et collimation ► Le filtrage et la collimation permettent la mise en forme du faisceau de rayons X Filtrage ► Effectué par une lame métallique de faible épaisseur permettant d’ obtenir un spectre de rayonnement étroit, d’approcher le monochromatisme (Ex ≈ cte) Collimations primaires et secondaires La collimation primaire - Elle calibre le faisceau de rayons X en fonction de l’épaisseur de coupe désirée et limite l’irradiation inutile La collimation secondaire (placée avant le détecteur) : -Elle doit être parfaitement alignée avec le foyer et la collimation primaire. -Elle limite le rayonnement diffusé par le patient Système de détection Détecteurs ► transforment les photons X en signal électrique, on distingue deux types de détecteurs : Scanner monocoupe et multicoupes Scanner monocoupe ► Le scanner monocoupe contient une seule couronne de détecteurs ►De 500 à 900 éléments sont disposés sur environ 50 ° en éventail ►Une seule coupe est acquise par rotation Scanner multi-coupes ► Le scanner multicoupes comporte de multiples couronnes de détecteurs (de 8 à 34 actuellement) ►Le principe est la subdivision de la couronne de détecteurs Par exemple Si un scanner monocoupe possède une couronne avec 900 éléments Le scanner multicoupe équivalent, dans le cas d’une subdivision en 16 possédera une matrice de 900x16 soit 14400 éléments ► L’arrangement des détecteurs dans les scanners multicoupes actuels varie selon les constructeurs ► On distingue ainsi des détecteurs systèmes et asymétriques: - symétriques : tous les détecteurs ont la même largeur - asymétriques : la largeur des détecteurs croit au fur et à mesure qu’ils s’écartent de l’axe de rotation PARAMETRES D'ACQUISITION ET DE RECONSTRUCTION Paramètres d’acquisition Collimation primaire ► C’est la largeur de collimation du faisceau de rayons X à la sortie du tube ►Détermine l’épaisseur nominale de coupe en acquisition monocoupe Elle peut varier de 1 à 10 mm temps de rotation ► Depuis plusieurs années les scanners hélicoïdaux monocoupe permettent d’atteindre des temps d’acquisition sur 360° de 0,75 à 0,8 secondes ► Le temps de rotation est de 0,5 secondes pour 360° sur les appareils les plus récents multicoupes et tous les examens peuvent bénéficier de cette vitesse de rotation ► Ce temps de rotation conditionne le temps d’acquisition d’une séquence . Il permet d’obtenir un temps d’acquisition par coupe plus court, de 250 msec Pitch ► Rapport entre la distance parcourue par la table d’examen pendant une rotation de 360° et l’épaisseur de collimation ►Exple : durant une acquisition en pitch 1 la table d’examen effectue un déplacement égal à l’épaisseur de collimation ► Le pitch décrit l’étirement de l’hélice : plus la vitesse de déplacement de la table est importante, plus l’hélice est ouverte et la densité spatiale des mesures est faible Paramètres de reconstruction Matrice de reconstruction ► La matrice de reconstruction est habituellement une matrice de 512x512 ►Elle détermine en fonction du champ de reconstruction (FOV, Field Of View) la taille du pixel Taille du pixel (en mm) = champ de reconstruction (FOV en mm) / nombre de lignes ou de colonnes de la matrice. QUALITE DE L'IMAGE ET IRRADIATION Les principaux facteurs de qualité de l’image en scanner sont : ► La résolution spatiale ► La résolution en contraste ► La résolution temporelle Certains artefacts peuvent dégrader la qualité de l’image. La qualité de l’image est indissociable de la dose délivrée donc de l’irradiation. Résolution spatiale ► Dépend de la taille du pixel de la matrice de reconstruction, qui est fonction du champ de vue et du nombre de lignes et de colonnes de la matrice (le plus souvent 512*512) ► Elle est identique en scanner hélicoïdal à celle obtenue en scanner séquentiel Résolution en contraste ► Possibilité de différencier des structures à faible contraste ► En scanner cérébral, la substance blanche et la substance grise Résolution temporelle ► Le scanner multicoupes permet des temps d’acquisitions 4 à 8 fois plus courts que le scanner monocoupe ► L’apport essentiel du scanner multicoupes est l’amélioration de la résolution temporelle ► Il devient possible de réaliser des coupes: fines avec un pitch faible sur un volume important en un temps très court ► Ces gains de temps substantiels sont surtout utiles pour limiter les artefacts d’exploration des organes mobiles ► Augmenter les possibilités d’exploration en apnée ► Etude multiphasique après injection d’iode Artefacts ► Résultent d’une discordance entre les valeurs de densité de l’image reconstruite et les valeurs réelle d’atténuation ► Les artefacts de volume partiel ► Les artefacts de mouvement ► Les artefacts de sous échantillonnage ► Les artefacts de volume partiel sont limitées par le chevauchement des coupes. ► Les artefacts de mouvement sont atténués avec les scanners qui offrent des temps d’acquisition courts ► Les artefacts de sous échantillonnage sont dus: à une insuffisance de mesures Ils se traduisent par des lignes fines au sein de l’image. ► Pour les corriger, il faut augmenter le nombre de mesures en diminuant la vitesse de rotation Comment Mesurer l’irradiation ? On peut apprécier l’irradiation à l’aide ► kilovolts (kV) ►Milliampères (mA) ►Milliampères-secondes (mAs) La dose délivrée D = (kV2 x I x t) / d2 ►Elle ne donne pas une bonne estimation de la dose reçue car elle ne prend pas en compte la géométrie du faisceau et la collimation ►Elle permet par contre de connaître les paramètres permettant de diminuer l’irradiation : si la distance d n’est pas modifiable, l’intensité I et le kilovoltage sont les facteurs prépondérants sur lesquels on peut agir La dose absorbée ► La dose absorbée par l’organisme dépend de la dose délivrée et correspond à l’énergie reçue par l’organisme qui s’exprime en mGy ►Elle dépend: de la dose délivrée, de la région examinée ainsi que de l’épaisseur de coupe choisie ► Pour connaître la dose absorbée, on utilise un index de dose obtenu à partir de mesures sur fantômes (tête et corps) effectuées à l’aide de dosimètres thermoluminescents ou de chambres à ionisation ► cet index de dose, c’est la C.T.D.I. (Computed Tomographie Dose Index). La C.T.D.I. ► La C.T.D.I. se définit comme la dose délivrée par une coupe d’épaisseur donnée T ► Elle est calculée par convention pour une valeur délivrée de 100 mA par coupe (CTDI normalisée). ► La C.T.D.I. s’affiche lors du choix des paramètres et va varier en fonction : - du kilovoltage choisi - du milliampèrage choisi - de l’épaisseur de coupe choisie La dose efficace ► L’appréciation du risque nécessite une prise en compte de la radiosensibilité des organes irradiés : c’est la mesure de la dose efficace (exprimée en sieverts, unité de radioprotection) obtenue en pondérant la dose absorbée par le facteur de pondération de chaque organe du volume exploré ► Cette dose efficace permet d’avoir un ordre de grandeur du risque de l’examen réalisé ► En résumé, on dispose pour mesurer l’irradiation : - d’un index, la CTDI qui apprécie la dose absorbée par coupe - de la dose efficace qui exprime le risque en fonction de la région explorée Comment diminuer l’irradiation ? ► On dispose de moyens techniques (principalement l’adaptation manuelle ou automatique des KV et mA) et de moyens dits « comportementaux » Moyens techniques Le choix du pitch ► L’influence du pitch sur l’irradiation diffère en acquisition monocoupe et multicoupes Choix des kV ► La dose délivrée étant proportionnelle au carré de la tension, la baisse du kilovoltage constitue en théorie le moyen le plus efficace de réduire l’irradiation Modulation des mA ► Adaptation des mAs en fonction de la région explorée les mAs peuvent être réduits pour l’exploration des régions à fort contraste naturel (sinus, poumons) ► Par contre les mAs doivent être maintenus élevés dans les régions à faible contraste naturel (cerveau, foie) Le choix de l’épaisseur de coupe ► La diminution de l’épaisseur de coupe augmente l’irradiation Moyens comportementaux ► C’est sûrement le moyen le plus efficace de réduire l’irradiation Limiter les acquisitions inutiles ► La rapidité d’acquisition des scanners hélicoïdaux permet en un temps d’examen identique à celui des appareils séquentiels d’effectuer plus d’acquisitions ► Le gain de temps d’exploration a des effets sur la dose délivrée aux patients Techniques de substitution ► L’échographie de l’appareil génital chez la femme ou l’IRM du foie Les logiciels de reconstruction, de visualisation et de post-traitement 1/ Logiciel de reconstruction de l’image C’est le logiciel qui transforme les données brutes accumulées durant une séquence d’acquisition en images 2/ Logiciel de visualisation et de manipulation de l’image Dans cette catégorie, nous trouvons une multitude de fonctions servant à l’observateur à mieux visualiser l’information qu’il recherche et la mettre en évidence pour lui comme pour le médecin prescripteur. ► Les fonctions les plus importantes sont 1. Fenêtrage 2. Agrandissement 3. Filtrage 4. Inversion des niveaux de gris 1. Mesures 2. Annotations 3. Addition et soustraction des images 3/ Logiciel de post-traitement 1. Largement employés par les radiologues et les manipulateurs. 2. La plupart d’entre eux ne sont pas spécifiques aux scanners X. 3. Ils sont utilisés avec d’autres modalités telles que l’IRM, SPECT / CT la radiologie numérique Reconstruction multi plan (MPR) • A partir des données volumiques (coupes jointives) l’opérateur peut reconstruire une image dans un plan quelconque dans l’espace ( droit au oblique) Reconstruction à l'aide de l'algorithme MIP (Maximal Intensity Projection ou Minimum Intensity Projection) • Cette technique est très utilisée pour les études vasculaires car, en utilisant une injection de produit de contraste, les vaisseaux correspondent souvent aux pixels d'intensité maximale Reconstruction tri dimensionnelle (3D) Endoscopie virtuelle Permet à partir d’une acquisition volumique de visualiser – avec une camera virtuelle – l’intérieur des organes creux tels que les bronches, le tube digestif, le colon…., Denta scan 1. Permet une reconstruction mandibulaire en vue de la préparation d' interventions de stomatologie, 2.Permet également la conception de prothèses personnalisées Cardiac Scoring Après une acquisition volumique des artères coronariennes il permet de calculer un coefficient (score) proportionnel à la densité de calcification des artères coronaires Fusion d’images Consiste à fusionner deux images anatomiquement identiques, acquises soit: 1. A des temps différents 2. Soit avec deux modalités différentes Généralement en fusionne deux images ou les renseignements sont complémentaires : 1. Anatomiques 2. Fonctionnels D'autres logiciels existent avec une utilisation plus spécifique • Exemple : pour une acquisition abdominale avec une épaisseur de collimation de 5.0 mm et avec une haute tension tube de 140kV, la dose reçue par le patient à 1 cm sous la peau est de : • 153.47 mGy à 100 mAs, • 230.21 mGy à 150 mAs, • 306.94 mGy à 200 mAs Applications cliniques des scanners multibarrettes 1. Imagerie neuroradiologique 2. L’imagerie pulmonaire 3.Imagerie abdominale et pelvienne 4.L’imagerie vasculaire crânienne, abdominale & périphérique 5. Carotides & Polygone de Willis 6. Aorte thoracique et artères pulmonaires 7. Artères coronaires 8. Aorte abdominale et artères iliaques 9. Artères rénales 10. L’imagerie ostéo-articulaire 1. Imagerie neuroradiologique 1. Les données peuvent être acquises en mode axial conventionnel ou hélicoidal. 2. L'exploration de la fosse postérieure est de meilleure qualité par la fusion d'images en coupes fines. 3. L'acquisition multicoupes avec épaisseur millimétrique est intéressante pour l'exploration d'un traumatisme crânien 4. L'exploration du rachis cervical ou lombaire est réalisée par des acquisitions hélicoidales, des reconstructions en plans obliques sont obtenues à partir d'une coupe sagittale de référence 5. L'analyse ORL est également simplifié par l'acquisition en coupes fines d'un volume. 6.Les explorations nasosinusiennes réalisées à dose réduite et avec des coupes millimétriques offrent des images frontales ou sagittales de grande qualité en densité et en résolution spatiale. 8. Les coupes sub-millimétriques apportent la résolution spatiale nécessaire à l'exploration de l'oreille interne. 9.Les traumatismes du massif facial sont étudiés au mieux grâce à une acquisition hélicoïdale suivie par l'étude de coupes reconstruites dans les plans frontal,sagittal ou obliques . 10.L' efficacité diagnostique est obtenue par l’utilisation d'algorithmes de reconstruction avec des filtres adaptés (bilan de fractures complexes et recherche des hématomes). 2. L’imagerie pulmonaire 1. La rapidité d'acquisition autorise une meilleure coopération du patient, par conséquent un dépistage plus précis de nodules pulmonaires. 2. La vitesse influence la qualité de diagnostique pour les patients avec des troubles respiratoires (fibrose pulmonaire, embolie, pneumopathie ..) 3. Les coupes sub millimétriques montrent des détails anatomiques précis dans les pathologies pulmonaires. 3. Imagerie abdominale et pelvienne 1. L'acquisition volumique multi-coupes permet d'améliorer la détection des tumeurs intraparenchymateuses (meilleure résolution spatiale, meilleure résolution en densité 2.De nombreuses pathologies hépatiques ne sont détectées qu'au stade précoce - phase artérielle. 3. La caractérisation des tumeurs est simplifié par l'enchaînement de plusieurs hélices en phase artérielle et parenchymateuses (foie, pancréas, reins) 4. Le radiologue peut mieux détecter et caractériser les hémangiomes hépatiques, les carcinomes hépatocellulaires, les métastases... 5. Le temps d'acquisition améliore la coopération du patient (le temps d' apnée étant plus court en comparaison des systèmes mono coupe). 6. le radiologue a la possibilité de reconstruire des coupes avec des épaisseurs plus fines (intérêt de la technologie des détecteurs matriciels), à des positions différentes, avec des algorithmes différents pour privilégier le contraste ou les rapports vasculaires intra hépatiques. 7. L'étude du pancréas en coupes fines permet une visualisation parfaite des petits carcinomes et d'identifier le cholédoque et le canal de Wirsung 8. Les structures vasculaires sont analysées au mieux en utilisant l'algorithme MIP L’imagerie vasculaire crânienne, abdominale & périphérique Les performances techniques des scanners multibarrettes offrent des facteurs de qualité supérieurs à ceux obtenus par l'acquisition mono coupe. 1- Les coupes sont plus fines 2- La vitesse d'acquisition du volume est plus rapide. 3- Le temps de reconstruction des images est réduit par l'évolution technologique des processeurs. 4- La puissance de post traitement des consoles spécialisées vont de plus vers une interactivité en temps réel. 5-La puissance du tube RX et de son générateur associé permettent un enchaînement de plusieurs hélices (injection). 6- L'effet conjugué de ces paramètres améliore considérablement les explorations vasculaires. 7- Les outils de post traitement une analyse détaillée des anévrismes, sténoses occlusions ( MIP) offrent Carotides & Polygone de Willis 1-Grâce au scanners multi-barrettes, les carotides peuvent être explorées sur une grande zone anatomique (de la crosse de l'aorte aux siphons carotidiens et au polygone de Willis) 2-La détection des anévrismes cérébraux est simplifiée par l'acquisition multicoupes et par le post traitement ou reformat avec MIP. Aorte thoracique et artères pulmonaires 1- Aorte thoracique et artères pulmonaires sont parfaitement analysées en utilisant les coupes fines et la vitesse de rotation de l'acquisition hélicoïdale. 2- Des logiciels de reconstruction multi reformat permettent une orientation les axes des vaisseaux pour étudier l'extension d'une embolie pulmonaire 3- La technologie multicoupes fines pour l'exploration de l'aorte thoracique améliore l’ efficacité diagnostique pour le bilan de dissection Artères coronaires 1- L'acquisition multi-coupes et la synchronisation des données en fonction du rythme cardiaque offrent une vision de plus en plus détaillée des artères coronaires et des branches. 2- La conjonction de la résolution spatiale, temporelle et en densité donne une identification correcte des plaques athéromateuses Aorte abdominale et artères iliaques L'aorte abdominale et artères iliaques sont acquises en une seule hélice avec des coupes fines. Artères rénales La détection de sténoses chez des patients hypertendus est simplifiée par l'utilisation des multicoupes avec une collimation millimétrique et par l'analyse des artères rénales en MIP d'un volume acquis pendant la phase artérielle L’imagerie ostéo-articulaire 1-L'exploration ostéo articulaire se trouve considérablement améliorée par l'acquisition volumique multi coupes. La couverture anatomique est plus importante, même avec des coupes millimétriques ou sub millimétriques. 2- En une seule acquisition volumique, le radiologue réalise des plans selon différentes incidences pour un bilan traumatique. 3- La résolution est de grande qualité et l'analyse isotropique renseigne parfaitement le radiologue dans le cas de fractures complexes du poignet ou de la cheville. 4- La reconstruction interactive dans différents plans augmente la capacité de diagnostic. 5- Les examens arthro scanner montrent de petites lésions des articulations grâce à la qualité isotropique de l 'acquisition sub millimétrique. L’imagerie cardiaque 1- La résolution temporelle et la bonne synchronisation avec une acquisition multicoupes d’épaisseur millimétrique donnent un examen cardiaque de bonne qualité à la fois sur le plan résolution spatiale et sur le plan résolution densité. 2-La combinaison de la rotation rapide avec le pitch permet d'ajuster la variable du battement cardiaque en fonction de chaque patient. 3- Un travail de reconstruction d'images chevauchées avec un traitement en volume ou multiple reformat apporte une vision morphologique détaillée du cœur.