Telechargé par mounadarfaoui1

SCANNER

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Scanner
à rayons X
et
protocoles
Historique
• • 1895 : Rayons X Conrad Rontgen
• • 1963 : Attenuation Rx. Cormack
• • 1967-71: Medical Application.
• G.N Hounsfield
Histoire : Beatles & CT Scanner ???
the Beatles’ record company, EMI, (Electronic and Musical Industries)
was able to fund Hounsfield to do his research and the scanner
was ready be used in hospitals in the 1970’s.
► Au cours de ces années se sont produits
également
de
forts
importants
développements de l’informatique, avec
une augmentation considérable des
vitesses de calcul
► la scanographie à rayons-X est née, au
départ avec le but de visualiser la boîte
crânienne ; les radios classiques du crâne
[ par transmission ] étaient impuissantes
dans ce domaine
Introduction
► Les principes de base (physiques et
mathématiques) de la tomographie à
rayons-x, ainsi que les principaux
composants du scanner et leur rôle
► 1960 les différents appareils d’imagerie
radiologique ont eu comme objectif la
visualisation de l’anatomie humaine
► Durant les trente dernières années la
technologie a largement évolué, Les
principales étapes du développement de
la scanographie à rayons-x sont
► 1972 : Invention de la tomographie à
rayons-x par Godfrey Hounsfield et
installation du premier prototype crâne dit
de première génération
► 1976 : apparition des premiers scanners
corps entier dit de seconde génération
(transmission –rotation)
► 1981 : disponibilité sur le marché des
premiers scanners corps entier de
troisième génération (rotation – rotation)
améliorant considérablement les durées
d’acquisition
► 1989 : apparition des premiers scanners
à rotation continue
► 1991 : introduction sur le marché des
premiers scanners avec acquisition
spiralée, ouvrant la voie à une imagerie de
volume
► 1993 : installation du premier prototype
de scanner multi-barrette (deux barrettes)
permettant des la scanographie vasculaire
1998 : introduction
barrettes (quatre
ouvrant la voie
cliniques nouvelles
cardiaque.
des scanners multibarrettes et plus)
à des applications
telles que l’imagerie
En résumé, durant ces trente dernières
années les progrès accomplis ont permis:
1) de gagner un facteur 100 sur la rapidité
d’acquisition et de reconstruction
2) de gagner un facteur 30 sur la résolution
spatiale et d'améliorer considérablement la
résolution en contraste
3) d’améliorer le confort du patient, par un
raccourcissement important du temps
d’examen ( la résolution tomporelle)
FORMATION DE L'IMAGE
► Le scanner : Chaîne radiologique
avec un tube à rayons X + des
détecteurs disposés en couronne
(semi conducteurs)
►
Mesure de l’atténuation d’un
faisceau de rayons X qui traverse un
segment du corps
► Le tube + les détecteurs tournent
autour de l’objet à examiner
► Multiples profils d’atténuation sont obtenus
à des angles de rotation différentes
► Ces données sont projetées numérisés sur
une matrice de reconstruction puis
transformées en image analogique
Différents profils d’atténuation
Atténuations
La valeur de l’atténuation est définie par la
relation
Log Io/I = µx
Io : intensité incidente du faisceau
I : intensité émergente
µ : coefficient d’atténuation de l’objet traversé
x : épaisseur de l’objet
► Multiples mesures d’atténuations sont
effectuées selon différents angles de
rotation du tube
► L’atténuation mesurée par un détecteur
dépend de toutes les structures traversées
et donc la valeur de µ est une valeur
moyenne.
► Le faisceau rencontre des structures de
densité et d'épaisseur différentes.
L’atténuation dépend donc de plusieurs
inconnues µ1x1, µ2x2, ….µnxn
Projections
► Les projections sont échantillonnées et
numérisées. Ces données converties ou
données brutes sont des valeurs
numériques avec une adresse spatiale
► Avec n projections obtenues selon des
angles différents, il est possible de
reconstruire une image du plan de coupe
étudié
► Ces projections sont rétro-projetées sur
une matrice de reconstruction
► Chaque profil d’atténuation est projeté
selon le même angle qu‘à l’acquisition
► A partir des valeurs d’atténuation mesurées
par chaque détecteur, l’ordinateur calcule la
densité de chaque pixel de la matrice
► Ces calculs complexes reposent sur un
principe simple : connaissant la somme des
chiffres d’une matrice selon tous ses axes
(rangées, colonnes et diagonales), on peut
en déduire tous les chiffres contenus dans la
matrice
De la matrice à l’image
► La matrice est un tableau composé de n
lignes et n colonnes définissant un nombre
de carrés élémentaires ( voxels). Les
matrices actuelles sont le plus souvent en
512 x 512
► Pixel de la matrice de reconstruction
correspond une valeur d’atténuation ou de
densité
► En fonction de sa densité, chaque pixel est
représenté sur l’image par une certaine
valeur dans l’échelle des gris (En fonction de
sa densité)
► Les densités des différents tissus sont
exprimés en unités Hounsfield UH
► Les UH varies –1000 à +1000
► avec le choix d’une valeur de zéro pour
l’eau
► -1000 pour l’air
►+1000 pour le calcium.
► La fenêtre : qui correspond aux densités
qui seront effectivement traduites en
niveaux de gris à l’écran
► Deux paramètres définissent la fenêtre
utile de densités
- le niveau ( level ( L) ) : valeur centrale
des densités visualisées
- la largeur de la fenêtre (window (w))
détermine le nombre de niveaux de
densité
Remarque : En augmentant la fenêtre,
l’image s’enrichit de niveaux de gris mais
le contraste diminue entre les structures
de l’image. En diminuant la fenêtre, le
contraste augmente
CONSTITUTION D'UN SCANOGRAPHE
Statif
► Plusieurs générations de scanners se sont
succédées.
Troisième génération
► La quasi totalité des appareils en service
sont du type 3ème génération
► 3ème génération :
Le tube + détecteurs effectuent un mouvement
de rotation autour du patient
► 500 à 1000 détecteurs couvre la largeur du
sujet (50 cm pour l’abdomen)
Rotation continue et acquisition
hélicoïdale
► seul le mode d’acquisition séquentiel est
utilisé Jusqu’en 1989
►Acquisition séquentiel : chaque rotation de
360 ° donne une coupe
► Le lit avance pour réaliser la coupe
suivante. Cette procédure est répétée
coupe après coupe
► En 1989 apparaît l’acquisition spiralée ou
hélicoïdale
► Acquisition spiralée (hélicoïdale) : rotation
continue du tube autour du lit en
déplacement pendant l’acquisition des
données brutes
► Des progrès techniques ont rendu Le
développement de cette technologie et ceci
grâce aux contacteurs ou “ slip ring ” qui
permettent sans câblage, le transfert de
l’énergie
électrique
nécessaire
à
l’alimentation du tube pendant sa rotation
► Actuellement la plupart des appareils
actuels sont à rotation continue
► La vitesse de rotation sur les scanners
les plus récents est de 0,5 seconde/360°
► Cette vitesse soumet le tube à une force
centrifuge très élevée
Géométrie
► On distingue des scanners à géométrie
courte et à géométrie longue selon la valeur,
fixée par le constructeur :
Géométrie longue 110cm
} distance foyer détecteurs
Géométrie courte 90 cm
► Plus de mA en géométrie longue qu’en
géométrie courte
Chaîne radiologique
Générateur de rayons X
► Le générateur alimente le tube à rayons X Il
délivre une haute tension continue (80 à 140 kV)
► Milliampèrage constant (de 10 à 500 mA)
► Puissance totale disponible de 50 à 60 kW
► Le plus souvent Le générateur est placé («
embarqué ») dans le statif
Tube
► Le tube doit être extrêmement performant :
1) d’absorber de fortes contraintes thermiques
donc une capacité calorique élevée
2) d'évacuer la chaleur : une dissipation
thermique importante permettant de réaliser
une deuxième hélice si la première a porté le
tube à sa charge thermique maximale
►Anode tournante, à foyer fin de l’ordre du mm
avec émission continue de rayon x
► supporter des contraintes mécaniques de
la force centrifuge des statifs de dernière
génération dont la vitesse de rotation est
de 0,5 seconde pour 360°
Filtrage et collimation
► Le filtrage et la
collimation permettent
la mise en forme du
faisceau de rayons X
Filtrage
► Effectué par une lame métallique de faible
épaisseur permettant d’ obtenir un spectre
de rayonnement étroit, d’approcher le
monochromatisme (Ex ≈ cte)
Collimations primaires et secondaires
La collimation primaire
- Elle calibre le faisceau de rayons X en
fonction de l’épaisseur de coupe désirée et
limite l’irradiation inutile
La collimation secondaire (placée avant le
détecteur) :
-Elle doit être parfaitement alignée avec le
foyer et la collimation primaire.
-Elle limite le rayonnement diffusé par le
patient
Système de détection
Détecteurs
► transforment les photons X en signal
électrique, on distingue deux types de
détecteurs :
Scanner monocoupe et multicoupes
Scanner monocoupe
► Le scanner monocoupe contient une
seule couronne de détecteurs
►De 500 à 900 éléments sont disposés
sur environ 50 ° en éventail
►Une seule coupe est acquise par rotation
Scanner multi-coupes
► Le scanner multicoupes comporte de
multiples couronnes de détecteurs (de 8 à
34 actuellement)
►Le principe est la subdivision de la couronne
de détecteurs
Par exemple
Si un scanner monocoupe possède
une couronne avec 900 éléments
Le scanner multicoupe équivalent,
dans le cas d’une subdivision en
16
possédera une matrice de
900x16 soit 14400 éléments
► L’arrangement des détecteurs dans les
scanners multicoupes actuels varie selon les
constructeurs
►
On distingue ainsi des détecteurs
systèmes
et
asymétriques:
- symétriques : tous les détecteurs ont la
même
largeur
- asymétriques : la largeur des détecteurs
croit
au
fur
et
à
mesure qu’ils s’écartent de l’axe de rotation
PARAMETRES D'ACQUISITION ET
DE RECONSTRUCTION
Paramètres d’acquisition
Collimation primaire
► C’est la largeur de collimation du faisceau
de rayons X à la sortie du tube
►Détermine l’épaisseur nominale de coupe
en acquisition monocoupe Elle peut varier
de 1 à 10 mm
temps de rotation
► Depuis plusieurs années les scanners
hélicoïdaux
monocoupe
permettent
d’atteindre des temps d’acquisition sur 360°
de 0,75 à 0,8 secondes
► Le temps de rotation est de 0,5 secondes
pour 360° sur les appareils les plus récents
multicoupes et tous les examens peuvent
bénéficier de cette vitesse de rotation
► Ce temps de rotation conditionne le
temps d’acquisition d’une séquence . Il
permet d’obtenir un temps d’acquisition
par coupe plus court, de 250 msec
Pitch
► Rapport entre la distance parcourue par
la table d’examen pendant une rotation de
360° et l’épaisseur de collimation
►Exple : durant une acquisition en pitch 1 la
table d’examen effectue un déplacement
égal à l’épaisseur de collimation
► Le pitch décrit l’étirement de l’hélice :
plus la vitesse de déplacement de la
table est importante, plus l’hélice est
ouverte et la densité spatiale des
mesures est faible
Paramètres de reconstruction
Matrice de reconstruction
► La matrice de reconstruction est
habituellement une matrice de 512x512
►Elle détermine en fonction du champ de
reconstruction (FOV, Field Of View) la taille
du pixel
Taille du pixel (en mm) = champ de
reconstruction (FOV en mm) / nombre de
lignes ou de colonnes de la matrice.
QUALITE DE L'IMAGE ET
IRRADIATION
Les principaux facteurs de qualité de l’image
en scanner sont :
► La résolution spatiale
► La résolution en contraste
► La résolution temporelle
Certains artefacts peuvent dégrader la qualité
de l’image. La qualité de l’image est
indissociable de la dose délivrée donc de
l’irradiation.
Résolution spatiale
► Dépend de la taille du pixel de la matrice de
reconstruction, qui est fonction du champ de
vue et du nombre de lignes et de colonnes de
la matrice (le plus souvent 512*512)
► Elle est identique
en scanner hélicoïdal
à celle obtenue en scanner
séquentiel
Résolution en contraste
► Possibilité de différencier des structures à
faible contraste
► En scanner cérébral, la substance blanche
et la substance grise
Résolution temporelle
► Le scanner multicoupes permet des temps
d’acquisitions 4 à 8 fois plus courts que le
scanner monocoupe
► L’apport essentiel du scanner multicoupes est
l’amélioration de la résolution temporelle
► Il devient possible de réaliser des coupes:
fines
avec un pitch faible
sur un volume important
en un temps très court
► Ces gains de temps substantiels sont surtout
utiles pour limiter les artefacts d’exploration des
organes mobiles
► Augmenter les possibilités d’exploration en
apnée
► Etude multiphasique après injection d’iode
Artefacts
► Résultent d’une discordance entre les
valeurs de densité de l’image reconstruite
et les valeurs réelle d’atténuation
► Les artefacts de volume partiel
► Les artefacts de mouvement
► Les artefacts de sous échantillonnage
► Les artefacts de volume partiel sont limitées
par le chevauchement des coupes.
► Les artefacts de mouvement sont atténués
avec les scanners qui offrent des temps
d’acquisition courts
► Les artefacts de sous échantillonnage sont
dus:
à une insuffisance de mesures
Ils se traduisent par des lignes fines au sein de
l’image.
► Pour les corriger, il faut augmenter le nombre
de mesures en diminuant la vitesse de rotation
Comment Mesurer l’irradiation ?
On peut apprécier l’irradiation à l’aide
► kilovolts (kV)
►Milliampères (mA)
►Milliampères-secondes (mAs)
La dose délivrée
D = (kV2 x I x t) / d2
►Elle ne donne pas une bonne estimation
de la dose reçue car elle ne prend pas en
compte la géométrie du faisceau et la
collimation
►Elle permet par contre de connaître les
paramètres
permettant
de
diminuer
l’irradiation : si la distance d n’est pas
modifiable, l’intensité I et le kilovoltage sont
les facteurs prépondérants sur lesquels on
peut agir
La dose absorbée
► La dose absorbée par l’organisme
dépend de la dose délivrée et correspond
à l’énergie reçue par l’organisme qui
s’exprime en mGy
►Elle dépend: de la dose délivrée, de la
région examinée ainsi que de l’épaisseur
de coupe choisie
► Pour connaître la dose absorbée, on utilise un
index de dose obtenu à partir de mesures sur
fantômes (tête et corps) effectuées à l’aide de
dosimètres
thermoluminescents
ou
de
chambres à ionisation
► cet index de dose, c’est la C.T.D.I. (Computed
Tomographie Dose Index).
La C.T.D.I.
► La C.T.D.I. se définit comme la dose
délivrée par une coupe d’épaisseur
donnée T
► Elle est calculée par convention pour
une valeur délivrée de 100 mA par
coupe (CTDI normalisée).
► La C.T.D.I. s’affiche lors du choix des
paramètres et va varier en fonction :
- du kilovoltage choisi
- du milliampèrage choisi
- de l’épaisseur de coupe choisie
La dose efficace
► L’appréciation du risque nécessite une
prise en compte de la radiosensibilité des
organes irradiés : c’est la mesure de la
dose efficace (exprimée en sieverts,
unité de radioprotection) obtenue en
pondérant la dose absorbée par le facteur
de pondération de chaque organe du
volume exploré
► Cette
dose efficace permet d’avoir un
ordre de grandeur du risque de
l’examen réalisé
► En résumé, on dispose pour mesurer
l’irradiation :
- d’un index, la CTDI qui apprécie la dose
absorbée par coupe
- de la dose efficace qui exprime le risque
en fonction de la région explorée
Comment diminuer l’irradiation ?
►
On dispose de moyens techniques
(principalement l’adaptation manuelle ou
automatique des KV et mA) et de moyens dits
« comportementaux »
Moyens techniques
Le choix du pitch
► L’influence du pitch sur l’irradiation diffère en
acquisition monocoupe et multicoupes
Choix des kV
► La dose délivrée étant proportionnelle au
carré de la tension, la baisse du kilovoltage
constitue en théorie le moyen le plus
efficace de réduire l’irradiation
Modulation des mA
► Adaptation des mAs en fonction de la
région explorée les mAs peuvent être
réduits pour l’exploration des régions à fort
contraste naturel (sinus, poumons)
► Par contre les mAs doivent être
maintenus élevés dans les régions à faible
contraste naturel (cerveau, foie)
Le choix de l’épaisseur de coupe
► La diminution de l’épaisseur de coupe
augmente l’irradiation
Moyens comportementaux
► C’est sûrement le moyen le plus efficace
de réduire l’irradiation
Limiter les acquisitions inutiles
► La rapidité d’acquisition des scanners
hélicoïdaux permet en un temps d’examen
identique à celui des appareils séquentiels
d’effectuer plus d’acquisitions
► Le gain de temps d’exploration a des
effets sur la dose délivrée aux patients
Techniques de substitution
► L’échographie de l’appareil génital chez la
femme ou l’IRM du foie
Les logiciels de reconstruction, de
visualisation et de post-traitement
1/ Logiciel de reconstruction de l’image
C’est le logiciel qui transforme les données brutes
accumulées durant une séquence d’acquisition
en images
2/ Logiciel de visualisation et de
manipulation de l’image
Dans cette catégorie, nous trouvons une
multitude de fonctions servant à l’observateur à
mieux
visualiser l’information qu’il recherche et la mettre
en évidence pour lui comme pour le médecin
prescripteur.
► Les fonctions les plus importantes sont
1. Fenêtrage
2. Agrandissement
3. Filtrage
4. Inversion des niveaux de gris
1. Mesures
2. Annotations
3. Addition et soustraction des images
3/ Logiciel de post-traitement
1. Largement employés par les radiologues et
les manipulateurs.
2. La plupart d’entre eux ne sont pas spécifiques
aux scanners X.
3. Ils sont utilisés avec d’autres modalités telles
que l’IRM, SPECT / CT la radiologie
numérique
Reconstruction multi plan (MPR)
• A partir des données volumiques
(coupes jointives) l’opérateur peut
reconstruire une image dans un plan
quelconque dans l’espace ( droit au
oblique)
Reconstruction à l'aide de l'algorithme MIP
(Maximal Intensity Projection ou Minimum
Intensity Projection)
• Cette technique est très utilisée
pour les études vasculaires car, en
utilisant une injection de produit
de contraste, les vaisseaux
correspondent souvent aux pixels
d'intensité maximale
Reconstruction tri dimensionnelle (3D)
Endoscopie virtuelle
Permet à partir d’une acquisition
volumique de visualiser – avec une
camera virtuelle – l’intérieur des
organes creux tels que les
bronches, le tube digestif, le
colon….,
Denta scan
1. Permet une reconstruction
mandibulaire en vue de la préparation
d' interventions
de stomatologie,
2.Permet également la conception de
prothèses personnalisées
Cardiac Scoring
Après une acquisition volumique
des artères coronariennes il
permet de
calculer un coefficient (score)
proportionnel à la densité de
calcification des artères coronaires
Fusion d’images
Consiste à fusionner deux images
anatomiquement identiques, acquises
soit:
1. A des temps différents
2. Soit avec deux modalités différentes
Généralement en fusionne deux images ou les
renseignements sont complémentaires :
1. Anatomiques
2. Fonctionnels
D'autres logiciels existent avec une utilisation
plus spécifique
• Exemple : pour une acquisition abdominale
avec une épaisseur de collimation de 5.0 mm et
avec une haute tension tube de 140kV, la dose
reçue par le patient à 1 cm sous la peau est de
:
• 􀂃 153.47 mGy à 100 mAs,
• 􀂃 230.21 mGy à 150 mAs,
• 􀂃 306.94 mGy à 200 mAs
Applications cliniques des scanners multibarrettes
1. Imagerie neuroradiologique
2. L’imagerie pulmonaire
3.Imagerie abdominale et pelvienne
4.L’imagerie vasculaire crânienne, abdominale &
périphérique
5. Carotides & Polygone de Willis
6. Aorte thoracique et artères pulmonaires
7. Artères coronaires
8. Aorte abdominale et artères iliaques
9. Artères rénales
10. L’imagerie ostéo-articulaire
1. Imagerie neuroradiologique
1. Les données peuvent être acquises en mode
axial conventionnel ou hélicoidal.
2. L'exploration de la fosse postérieure est de
meilleure qualité par la fusion d'images en
coupes fines.
3. L'acquisition multicoupes avec épaisseur
millimétrique est intéressante pour
l'exploration d'un traumatisme crânien
4. L'exploration du rachis cervical ou lombaire est
réalisée par des acquisitions hélicoidales, des
reconstructions en plans obliques sont
obtenues à partir d'une coupe sagittale de
référence
5. L'analyse ORL est également simplifié par
l'acquisition en coupes fines d'un volume.
6.Les explorations nasosinusiennes réalisées à
dose réduite et avec des coupes millimétriques
offrent
des images frontales ou sagittales de
grande qualité en densité et en résolution
spatiale.
8. Les coupes sub-millimétriques apportent
la résolution spatiale nécessaire à
l'exploration de l'oreille interne.
9.Les traumatismes du massif facial sont étudiés
au mieux grâce à une acquisition hélicoïdale
suivie par l'étude de coupes reconstruites dans
les plans frontal,sagittal ou obliques .
10.L' efficacité diagnostique est obtenue par
l’utilisation d'algorithmes de reconstruction avec
des filtres adaptés (bilan de fractures
complexes et recherche des hématomes).
2. L’imagerie pulmonaire
1. La rapidité d'acquisition autorise une
meilleure coopération du patient, par
conséquent un dépistage plus précis de
nodules pulmonaires.
2. La vitesse influence la qualité de diagnostique
pour les patients avec des troubles
respiratoires
(fibrose pulmonaire, embolie, pneumopathie ..)
3. Les coupes sub millimétriques montrent des
détails anatomiques précis dans les
pathologies pulmonaires.
3. Imagerie abdominale et pelvienne
1. L'acquisition volumique multi-coupes permet
d'améliorer la détection des tumeurs
intraparenchymateuses
(meilleure résolution spatiale, meilleure
résolution en densité
2.De nombreuses pathologies hépatiques ne sont
détectées qu'au stade précoce - phase
artérielle.
3. La caractérisation des tumeurs est simplifié par
l'enchaînement de plusieurs hélices en phase
artérielle et parenchymateuses (foie, pancréas,
reins)
4. Le radiologue peut mieux détecter et
caractériser les hémangiomes hépatiques, les
carcinomes hépatocellulaires, les métastases...
5. Le temps d'acquisition améliore la coopération
du patient (le temps d' apnée étant plus court
en comparaison des systèmes mono coupe).
6. le radiologue a la possibilité de reconstruire
des coupes avec des épaisseurs plus fines
(intérêt de la technologie des détecteurs
matriciels), à des positions différentes, avec
des algorithmes différents pour privilégier le
contraste ou les rapports vasculaires intra
hépatiques.
7. L'étude du pancréas en coupes fines permet
une visualisation parfaite des petits
carcinomes et d'identifier le cholédoque et le
canal de Wirsung
8. Les structures vasculaires sont analysées
au mieux en utilisant l'algorithme MIP
L’imagerie vasculaire crânienne,
abdominale & périphérique
Les performances techniques des scanners multibarrettes offrent des facteurs de qualité supérieurs à
ceux obtenus par l'acquisition mono coupe.
1- Les coupes sont plus fines
2- La vitesse d'acquisition du volume est plus rapide.
3- Le temps de reconstruction des images est réduit par
l'évolution technologique des processeurs.
4- La puissance de post traitement des consoles
spécialisées vont de plus vers une interactivité en
temps réel.
5-La puissance du tube RX et de son générateur
associé permettent un enchaînement de
plusieurs hélices (injection).
6- L'effet conjugué de ces paramètres améliore
considérablement les explorations vasculaires.
7- Les outils de post traitement
une analyse détaillée
des anévrismes,
sténoses
occlusions
( MIP) offrent
Carotides & Polygone de Willis
1-Grâce au scanners multi-barrettes, les carotides
peuvent être explorées sur une grande zone
anatomique
(de la crosse de l'aorte aux siphons carotidiens et au
polygone de Willis)
2-La détection des anévrismes cérébraux est simplifiée
par l'acquisition multicoupes et par le post
traitement ou reformat avec MIP.
Aorte thoracique et artères pulmonaires
1- Aorte thoracique et artères pulmonaires sont
parfaitement analysées en utilisant les coupes fines
et la vitesse de rotation de l'acquisition hélicoïdale.
2- Des logiciels de reconstruction multi reformat
permettent une orientation les axes des vaisseaux
pour étudier l'extension d'une embolie pulmonaire
3- La technologie multicoupes fines pour l'exploration
de l'aorte thoracique améliore l’ efficacité
diagnostique pour le bilan de dissection
Artères coronaires
1- L'acquisition multi-coupes et la synchronisation
des données en fonction du rythme cardiaque
offrent une vision de plus en plus détaillée des
artères coronaires et des branches.
2- La conjonction de la résolution spatiale,
temporelle et en densité donne une
identification correcte
des plaques athéromateuses
Aorte abdominale et artères iliaques
L'aorte abdominale et artères iliaques sont
acquises en une seule hélice avec des
coupes fines.
Artères rénales
La détection de sténoses chez des
patients hypertendus est simplifiée par
l'utilisation des
multicoupes
avec
une
collimation
millimétrique et par l'analyse des
artères rénales en MIP d'un volume
acquis pendant la phase artérielle
L’imagerie ostéo-articulaire
1-L'exploration ostéo articulaire se trouve
considérablement améliorée par l'acquisition
volumique multi coupes. La couverture
anatomique est plus importante, même avec des
coupes millimétriques ou sub millimétriques.
2-
En une seule acquisition volumique, le
radiologue réalise des plans selon différentes
incidences pour un bilan traumatique.
3- La résolution est de grande qualité et l'analyse
isotropique renseigne parfaitement le radiologue
dans le cas de fractures complexes du poignet
ou de la cheville.
4- La reconstruction interactive dans différents
plans augmente la capacité de diagnostic.
5- Les examens arthro scanner montrent de
petites lésions des articulations grâce à la
qualité
isotropique de l 'acquisition sub millimétrique.
L’imagerie cardiaque
1- La résolution temporelle et la bonne
synchronisation
avec
une
acquisition
multicoupes d’épaisseur millimétrique donnent
un examen cardiaque de bonne qualité à la fois
sur le plan résolution spatiale et sur le plan
résolution densité.
2-La combinaison de la rotation rapide avec le
pitch permet d'ajuster la variable du battement
cardiaque en fonction de chaque patient.
3- Un travail de reconstruction d'images
chevauchées avec un traitement en volume ou
multiple
reformat
apporte
une
vision
morphologique détaillée du cœur.
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