Telechargé par Rahma Soussou

partie 2

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PLAN
Introduction
Multimédia
L’image
La vidéo
Bibliographie
20
DÉFINITION : LE SON

Définition 1: C’est un phénomène ondulatoire dû à un
phénomène physique, c'est donc un phénomène continu
(analogique) qui peut-être produit par vibration.

Définition 2: Le son est une onde sinusoïdale produite par la
vibration mécanique d'un support fluide ou solide et propagée
grâce à l'élasticité du milieu environnant sous forme d'ondes
longitudinales.

Par extension, le son désigne la sensation auditive liée à cette
vibration

L'onde sonore est représentée le plus souvent par une courbe
sinusoïdale.
21
DÉFINITION : SON ET PROJET MULTIMÉDIA
Deux types d’utilisation:
 Contenu Sonore
 Narration
 Description de contenu (voice-overs)
 Musique (chanson)
 Ambiance sonore
 Fond sonore (musique d’accompagnement)
 Effets sonores (clic sonore)
22
PROPRIÉTÉS DU SON
Le son sous forme d’onde (spectre de modulation d'amplitude)
 Fréquence :
• L’inverse de la période (1/p)
• C’est la hauteur (grave, aigu)
• Nombre de pics (crête) par seconde
• Unité : Hz (1 Hz= 1pics par seconde)
• Plage audible : 20 Hz - 20KHz
23
PROPRIÉTÉS DU SON

Les sons dont les fréquences sont plus faibles que la plus petite fréquence audible
(donc, du côté des graves) sont appelés les infrasons (20 Hz chez l'homme).

Les sons dont les fréquences sont plus élevées que la plus haute fréquence audible
(donc, du côté des aigus) sont appelés les ultrasons (20 000 Hz chez l'homme).

Les fréquences les plus utilisées par l'Homme sont comprises entre 1 et 3 KHz.
Mais, la plage audible est de 20Hz à environ 20 KHz (non audibles : infrasons et
ultrasons)

Largeur de bande : différence entre plus haute et plus basse fréquence Intensité
(volume)
24
PROPRIÉTÉS DU SON ~ INTENSITÉ

Intensité (différence de pressions)

L'intensité correspond à l’amplitude (différence de pression).

Exprimée en décibels (dB) qui sont des unités logarithmiques.
25
PROPRIÉTÉS DU SON ~ INTENSITÉ
26
PROPRIÉTÉS DU SON ~ INTENSITÉ
I: l’intensité sonore en W.m-2
 L: niveau d’intensité sonore en dB.

 I0
est une constante correspondant à l’intensité
sonore minimale, on a :
I0 = 1,00 × 10-12 W.m-2
 Réciproquement on a
27
PROPRIÉTÉS DU SON ~ INTENSITÉ


Imaginons que l’on ait un violon jouant à L=70 dB. Si un
deuxième violon joue de la même manière, quel va être
le niveau d’intensité sonore ?
Heureusement cela ne va pas être le double, sinon on
aurait 140 dB : le seuil de douleur serait dépassé, et à
trois cela ferait 210 dB, on serait bien loin du seuil de
douleur !!! Ainsi, les dB ne s’additionnent pas !!
En revanche, les intensités sonores (les I)
s’additionnent !
28
PROPRIÉTÉS DU SON ~ INTENSITÉ

Commençons par le plus simple : on suppose
que l’on a un violon jouant à un niveau
d’intensité sonore de 70 dB.
On cherche l’intensité sonore correspondant à 2
violons jouant de manière identique.
Pour 2 violons, il faut trouver l’intensité sonore
d’un violon, la multiplier par 2, et calculer le
niveau d’intensité sonore correspondant.
29
PROPRIÉTÉS DU SON ~ INTENSITÉ
30
PROPRIÉTÉS DU SON ~ TIMBRE

Timbre: C’est la différence entre deux sons ayant la même hauteur et le
même volume (même fréquence, même intensité) : c’est la qualité de
sensation.

Il permet d'identifier un son d'une façon unique. Deux sons peuvent avoir la
même fréquence fondamentale et la même intensité, mais ne peuvent jamais
avoir le même timbre. C’est grâce au timbre qu’on distingue une même note
jouée au piano ou au violon, mais aussi qu’on reconnaît la voix d’une
personne.

Exemple: Des instruments de musique jouant un do ont des intensités
d'harmoniques différentes. Cela n'empêche pas de reconnaître ce do qu'il soit
émis par une soprane, un piano ou un cor de chasse.
31
PROPRIÉTÉS DU SON ~ TIMBRE
32
PROPRIÉTÉS DU SON

Fondamentale et harmoniques
Une onde périodique complexe peut-être décomposée en un ensemble d’ondes
périodiques simples. Ainsi, un son est, en général, un mélange de fréquences
dites " harmoniques " qui sont des multiples entiers de la fréquence de base
(fondamentale).
33
PROPRIÉTÉS DU SON
• Calcul des harmoniques : Transformée de Fourier – Signal analogique


Signal analogique x(t):

Périodique  Série de Fourier

Apériodique  Transformée de Fourier
Signal discret  TFD
34
PROPRIÉTÉS DU SON
35
PROPRIÉTÉS DU SON

Vitesse de son
La vélocité du son varie suivant le milieu dans lequel il se propage. Le
principal facteur de la variation est la densité de ce milieu : dans un gaz, sa
vitesse est plus faible que dans un liquide. Par exemple, le son se propage
approximativement à 343 m.s-1 dans l'air et à 1500 m.s-1 dans l'eau.
36
NUMÉRISATION

Un signal analogique est un signal continu qui peut prendre
une infinité de valeurs, alors que le signal numérique est un
signal discret (discontinu), qui se résume en une succession de
« 0 » et de « 1 ».
37
NUMÉRISATION

L’objectif de la numérisation est de transformer le signal
analogique qui contient une quantité infinie d'amplitudes en un
signal numérique contenant lui une quantité finie de valeurs.

Deux étapes dans la numérisation sont l’échantillonnage et la
quantification.
38
NUMÉRISATION



Les contraintes sont:

Ne pas détériorer le signal analogique.

Limiter l’espace de stockage.
Le nombre d'échantillons composant le signal numérique
devra être suffisamment grand pour pouvoir représenter le
signal analogique de départ mais pas trop grand non plus pour
ne pas être trop volumineux.
Deux facteurs devront être ajustés pour répondre à ce cahier
des charges : la précision et la rapidité.
39
NUMÉRISATION

La conversion est obtenue grâce à un circuit électronique intégré appelé
Convertisseur Analogique-Numérique (CAN).

Etapes résumées dans la figure 1 et 2 suivantes.
Exemple de numérisation d’un signal analogique
40
NUMÉRISATION
41
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Modèle de l’échantillonnage
L’opération mathématique associée à cette discrétisation revient à multiplier le signal
x(t) par un peigne de Dirac p(t):
Xs (t) = X(t).p (t) = Xs(t). Σk  (t – kTe)
42
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Principe

On prend ainsi des valeurs de x(t) à des intervalles de
temps régulier (tous les Te, période d’échantillonnage)
à une fréquence Fe (Fe=1/Te) dite fréquence
d’échantillonnage. Plus la fréquence est élevée, plus
la numérisation est de qualité.
43
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Le premier paramètre à fixer est la vitesse à laquelle seront
prélevés les échantillons pour que la reconstruction du
signal de sortie soit fidèle au signal d'entrée. La fréquence
d'échantillonnage doit être suffisamment grande. En effet, si
celle-ci est trop faible, les variations rapides du signal ne
pourront être retranscrites.

Voici deux exemples d'échantillonnage du même signal pour
deux fréquences

où
44
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Signal échantillonné à Te1
45
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Signal échantillonné à Te2 > Te1
46
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Signal échantillonné à Te2 > Te1

il est clair que les échantillons recueillis ne sont pas suffisants pour
reconstruire le signal d'origine.
47
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE
Le théorème de Shannon permet de connaître
la fréquence d'échantillonnage à choisir pour
un signal donné :
 Pour reconstruire un signal de sortie de
manière fidèle au signal d'entrée, il faut choisir
une fréquence d'échantillonnage au moins
deux fois supérieure à la fréquence maximale
contenue dans le signal d'entrée.

48
EXEMPLE: CAS D'UN SIGNAL SINUSOÏDAL
Spectre d'un signal sinusoïdal
49
EXEMPLE: CAS D'UN SIGNAL SINUSOÏDAL
Spectre du signal sinusoïdal échantillonné à
50
EXEMPLE: CAS D'UN SIGNAL SINUSOÏDAL
Spectre du signal sinusoïdal échantillonné à
51
EXEMPLE 2 : CAS D'UN SIGNAL QUELCONQUE
Spectre d'un signal quelconque échantillonné à
52
EXEMPLE 2 : CAS D'UN SIGNAL QUELCONQUE
Spectre d'un signal quelconque échantillonné à
53
EXEMPLE 3 : CAS D'UN SIGNAL QUELCONQUE
54
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE
Conclusion:
 Choix de la fréquence d’échantillonnage  théorème de
Shannon
 Éviter le repliement du spectre qui rend la restitution du signal
impossible.
55
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Principe
Avant d’échantillonner le signal, on applique un filtre pour limiter cet effet de
repliement : Filtre passe bas (filtre anti-repliement) pour enlever les fréquences
supérieures à ½ Fe.
Utilisation du filtre en amont de
l’échantillonneur
56
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

Exemple

Pour la musique, la fréquence maximale audible est de 20 kHz, en
comptant très large. La fréquence d'échantillonnage des CD-audio, de 44,1
kHz, respecte bien ce théorème.

Application à la voix en téléphonie : fréquence maximale : 3700 Hz. Quelle
fréquence d'échantillonnage minimale choisir ?

Choix d’une fréquence d’échantillonnage

Les fréquences usuelles sont de 44,1 kHz et 48 kHz !!!

Le choix est également fonction des performances de l’oreille

Comme il faut au moins 2 échantillons pour recréer un signal, le choix sera :
fe ≥ 2 fréquence max (théorème de Shannon ou de Nyquist)
57
EXERCICE 1
58
EXERCICE 2
59
NUMÉRISATION: ÉCHANTILLONNAGE

L’échantillonnage blocage
Une fois le signal filtré et échantillonné, il reste à le quantifier. On doit
maintenir constant la valeur à quantifier afin de permettre au CAN de traiter
l'échantillon et de le numériser. On appelle cette opération, le blocage. Ce
blocage doit être d’une durée supérieure au temps de conversion.
Chaine de Conversion Analogique numérique
60
NUMÉRISATION: QUANTIFICATION

Théorie de la quantification

Le signal échantillonné - bloqué peut à ce stade être converti sous forme
binaire (numérique) pour être stocké. Ce codage s'appelle la quantification.
De là vient le nom de la technique : PCM ("Pulse Code Modulation") ou MIC
("Modulation Impulsion Codée").

Le rôle de la quantification est de donner une image binaire d’un signal
analogique
61
NUMÉRISATION: QUANTIFICATION

Effectué par un circuit intégré (CAN, ADC).

A Chaque valeur mesurée est associée une valeur binaire codée sur n bits
(nombre de bits de quantification).

N bits permettent de distinguer 2n niveaux de tension entre –Vm et +Vm.

On a ainsi le pas de quantification :
 la plage de quantification

Application :
Un signal de +/- 5 V codé sur 8 bits, donner le pas de quantification q.
Réponse : 39 mV.
62
NUMÉRISATION: QUANTIFICATION

Fonction escalier d’un CAN

La caractéristique d’entrée sortie d’un CAN est une caractéristique en
marche d’escalier. Chaque palier a une largeur d’un pas de quantification q.
Le passage d’un palier à un autre correspond à une variation de ‘1’ du
code.
Le pas de quantification est appelée quantum, il correspond à la résolution
du convertisseur. Le quantum est la plus petite variation de tension que le
convertisseur peut coder.

Fonction escalier d’un CAN
63
NUMÉRISATION: QUANTIFICATION

Bruit de quantification
Lors de la quantification, une erreur de codage entre le signal échantillonné et
la valeur du code correspond à un niveau de tension (ce niveau de tension étant la
moyenne des tensions correspondant à ce code) :
Gamme de tension
Code unique
Lors du codage, tous les niveaux compris dans la gamme reçoivent le même
code.
La quantification fournie une valeur approximative du signal donc introduit un
bruit :
Rapport Signal Bruit (Signal Noise Ration) :
64
NUMÉRISATION: QUANTIFICATION

Bruit de quantification
Le rapport Signal/Bruit pour un signal utilisant la pleine échelle vaut environ :
SNR dB =6.N + 2
• Amplitude du signal et rapport S/B :
Le rapport Signal/Bruit S/B=6N+2 est obtenu pour la pleine échelle et diminue
si l’amplitude du signal numérisé est plus faible.
Exemple: un CAN 8 bits travaille sur une plage d’entrée de -5V à+5V :
un signal d’amplitude Smax= 5V sera digitalisé sur 256 niveaux, d’où un rapport S/B
= 6.N + 2 = 50 dB
un signal d’amplitude 1,25V sera digitalisé sur 64 niveaux soit 6 bits, d’où un
rapport S/B = 38 dB pour S/Smax= 0,25 = -12 dB
65
QUANTIFICATION UNIFORME (LINÉAIRE)

La fonction de quantification uniforme attribue le même niveau à tous les signaux situés
dans une plage de tension donnée : le quantum q est donc constant.

Le bruit de quantification (ou bruit de numérisation) apparut, diminue si la précision,
c’est-à-dire le nombre de bits N, de la conversion augmente
66
QUANTIFICATION UNIFORME (LINÉAIRE)

Le nombre de niveaux de quantification est bien-sûr lié au nombre de bits N du CAN :
 Un
convertisseur 8 bits quantifie le signal analogique sur 256 niveaux, q = 19,5 mV si
E = 5V
 Un
convertisseur 12 bits quantifie le signal analogique sur 1024 niveaux, q = 4,9 mV
si E = 5V
 Un
convertisseur 16 bits quantifie le signal analogique sur 65536 niveaux, q = 0,076
mV si E = 5V
Application:
Calculer en Volts le quantum lorsque le signal analogique a une amplitude 10 et la
conversion est sur 8 bits. (Réponse : q=20/256=0,078).
2. Le rapport signal/bruit est particulièrement défavorable pour les signaux de petites
amplitudes. Une quantification non-linéaire est donc requise.
1.
67
QUANTIFICATION NON LINÉAIRE

Pour obtenir un rapport signal/bruit de quantification constant (ie indépendant de
l'amplitude), il faut évidemment faire varier le pas de quantification selon l'amplitude.


le pas est petit pour les échantillons de faible amplitude

le pas est grand pour des échantillons de forte amplitude
En téléphonie, la quantification est à pas variable et utilise une courbe non linéaire
appelée “loi A” en Europe et “loi mu” aux Etats-Unis
Quantification non linéaire
68
FORMATS ET STANDARDS

On peut calculer la taille d’un fichier son comme suit :
Taille(en bits) = Fe * N * D * V
Avec :

Fe : Fréquence d’échantillonnage (8 KHz, 44,1 KHz, …etc)

N : nombre de bits de quantification (8 bits, 16 bits)

D : Durée(en s)

V : Nombre de voies (mono : 1 voie, stéréo : 2 voies, quadri, etc)
On peut aussi calculer le débit :
Débit (en bps)= Fe * N * V
69
CODAGE

En principe, le codage désigne le type de correspondance que l'on souhaite
établir entre chaque valeur du signal analogique et le nombre binaire qui
représentera cette valeur.

Le type de codage : PCM - Différentiel (delta) - Prédictif - Adaptatif - etc.

Codage PCM (Pulse Coded Modulation)

En français, MIC : Modulation par Impulsions Codées.

Utilisé au départ pour la téléphonie.

Il s’agit de coder chaque échantillon à sa valeur réelle
(contrairement à ce qui se fait dans le codage différentiel).
70
CODAGE (suite)



Codage différentiel ou codage "delta"
Ce codage consiste à évaluer (coder) la différence entre le niveau du signal à
l'instant de l'échantillonnage et le niveau qu'il avait lors de l'échantillonnage
précédent.
Standard DPCM (Differential PCM)
Codage différentiel
71
CODAGE (suite)

Codage prédictif
Fonction de prédiction
 Coder la différence entre la valeur réelle et la valeur prédite
 Standard : LPC (Linear Predictive Coding/ Codage linéaire
prédictif pour la parole), WarpedLPC.


Codage adaptatif
Adapte le nombre de bits au type de variation sonore qu'il
détecte.
 Très utile pour adapter la qualité d'un son à l'encombrement
du réseau qui le transmet.
 Standard : ADPCM (Adaptative PCM).


Codage par transformation
Transformer le signal avant codage
 Standards : DCT (Discrete Cosine Transform), DFT (Fourier),
DWT (Wavelet)
72

COMPRESSION DE SON

Un son numérisé est une séquence d'octets en mémoire.

La compression consiste à trouver une séquence d'octets plus courte dont
l'effet sonore soit semblable à celui de la séquence initiale.


Buts de la compression:

Gain de place dans le cas d'un enregistrement,

Économie de bande passante dans le cas d'une transmission,

Gain de temps dans le cas d'un transfert de fichier (Internet)
On calcule ainsi le taux de compression :
Taux de compression (%) = Taille compressé/ Taille originale
Exemple : C= 25/100= 0,25 soit 25 %
73
ALGORITHME DE COMPRESSION

On cite ci-dessous quelques algorithmes de compression/décompression
(Codec) :

Algorithme de compression sans perte

La suite de bits obtenue après les opérations de compression et de décompression
est strictement identique à l’originale, cet algorithme est utilisé pour nombreux types de
données (documents, fichiers exécutables, fichiers textes).

RLE (Run Length Encoding): Toute suite de bits ou de caractères identiques est
remplacé par un couple :(nombre d’occurrence, bit ou caractère répété)
Exemple : AAAAAAAAZZZEEEE devient 7A3Z4E.

LZW : Codage par dictionnaire (une table de données contenant des chaînes de
caractères), peu efficace pour les images et donne de bons résultats pour les textes
et les données informatiques en général (plus de 50 %).
74
ALGORITHME DE COMPRESSION

Algorithme de compression avec perte

La suite de bits obtenue après les opérations de compression
et de décompression est
différente de l’originale mais
l’information reste sensiblement la même, utilisé pour les types
de données : images, sons et vidéos.

MPEG

ADPCM
75
FORMATS DE FICHIERS AUDIO

Ils sont plus que 50 formats : WAV, MP3, WMA, AAC, OGG, RA,
MIDI,…etc

WAV : Waveform audio format

Développer par IBM et Microsoft (plateforme Windows),

Conteneur capable de recevoir des formats variés

Il peut être mono ou stéréo.

Extension : .wav
76
FORMATS DE FICHIERS AUDIO (SUITE)

MP3 : abréviation de MPEG-1/2 Audio Layer 3

Moving Picture Expert Group (Layer 3: couche 3)

La partie audio du MPEG-1 est décomposée en MPEG-1 Audio Layer I, II et III. Ce
dernier format est plus connu sous le nom de MP3 et permet une compression
sur 2 voies audio.


Concurrent de WMA,

Très rapide à l’encodage,

Débit jusqu’à 320 kbps.
WMA (Windows Media Audio)

Alternative au MP3 par Microsoft

Compatible seulement avec les logiciels Microsoft

Suffixe : .wma
77
FORMATS DE FICHIERS AUDIO (SUITE)

AAC (Advanced Audio Coding)






OGG




Extension du MPEG-2
Concurrent de WMA par Apple (iPod, iTunes)
Compression avec bonne qualité
De 8 à 96KHz et jusqu’à 48 canaux
Extensions .mp4, .aac, .m4a
Format Open source (libre et gratuit)
Amélioration du MP3 (Compression et qualité)
Compression selon Vorbis (algorithme différent de MP3, WMA et
AAC)
RA (RealAudio)




Format de RealNetworks
Application en streaming
Grand taux de compression
Compatible avec Realplayer uniquement.
78
SON MULTI-CANAL

Désigne l’utilisation de plusieurs pistes audio en vue de la restitution sur
un système comportant plusieurs enceintes (baffles) horizontalement
(restitution 3D).

Exemple :

Il existe une terminologie associé : deux chiffres séparés par un point
(2.1, 5.1).

1er chiffre: Nombre de canaux principaux destinés à être restituer sur une
enceinte.

2ème chiffre: désigne la présence d’effets basse fréquence destinés à être
restitué sur une enceinte (caisson de basse).

1.0 : monocanal / 2.0 : source sonore stéréo.
79
APPLICATION

Considérons une chanson de 5 min numérisée avec une carte son en
qualité CD.
1) Calculer le volume occupé par cette chanson en Méga octet.
Pour cette chanson la carte va générer 44100 échantillons par seconde.
Chaque échantillon va occuper 16 bits= 2 octets.
2) Déduire le débit en bps et la capacité d’un CD 700 MOctet en minutes.
80
Téléchargement