Document 2 : Le tribunal d’Osiris.
Les Égyptiens croyaient qu'après la mort, l'âme du mort survivait éternellement. Pour mériter cette vie immortelle,
il fallait deux conditions : momifier le corps du mort pour qu’il ne pourrisse pas et passer avec succès l'épreuve du jugement
de l'âme devant le tribunal d'Osiris.
Sur le document 1, le mort, avec une robe blanche, est amené par Anubis devant un tribunal présidé par Osiris. On
pèse ses bonnes et ses mauvaises actions à l'aide d'une balance : sur l'un des plateaux de la balance, on place le cœur du
mort et sur l'autre plateau, on pose la plume de Maât, la déesse de la justice. Pour convaincre Osiris, il fallait prouver que
l'on n'avait pas commis d'actions mauvaises pendant sa vie. Le dieu Thot, le dieu des scribes, prend note du résultat de la
pesée.
Pour avoir un jugement favorable, il faut que le plateau avec l'âme soit en équilibre avec que celui à la plume. Un
monstre (mélange de lion-hippopotame-chacal-crocodile, animaux que redoutaient les Égyptiens) dévore le mort si le
résultat lui est défavorable. Si le résultat est favorable, le mort est présenté à Osiris qui l'accepte dans le paradis égyptien :
ce paradis s’appelle les champs d'Ialou.
D’après différents sites web dont vikidia.org