LYCEE KEUR MASSAR
INTRODUCTION
I. DEFINITION
II.
NECESSITE DE LA
SOCIETE
III.
LES NORMES SOCIALES
IV.
AVANTAGES
V.
INCONVENIENTS
CONCLUSION
Classe: TL2B professeur: M. THIOY
EXPOSE PHILOSOPHIE
AVANTAGES ET
INCONVENIENTS DE LA
SOCIETE
EXPOSANTS
AISSATOU DIENG
TENING GNING
AMI DIAKHATE
MAREME NDIAYE
AMY DIBA
ANNEE SCOLAIRE : 2021 - 2022
INTRODUCTION
Du point de vue philosophique, le mot « société » est ambigu : il désigne à la fois un
ensemble de relations spontanées, fondées sur des rapports de dépendance, et un ensemble de
relations fondées sur un accord réciproque (société civile). Dans le premier cas, contrairement
au second, la société ne signifie pas une association volontaire. Elle relève toujours des
intérêts particuliers ; son objet n’est jamais l’intérêt général. Elle n’obéit pas à une logique
d’ensemble ; elle se régule elle-même par tâtonnement, négociation ou conflit. Elle ne
concerne pas directement la sphère publique. La société a des règles non instituées, comme la
bienséance ou le savoir-vivre.
I. DEFINITION
Du latin socius, compagnon, allié, la société s'oppose à l'individu isolé et désigne un
groupe organisé d'individus. Lorsque l'on parle de société humaine, c'est pour l'opposer à la
nature, et du point de vue de la culture, elle signifie des institutions, des traditions communes,
une histoire. La société humaine se distingue en philosophie politique de l’État : la société est
l'ensemble des citoyens ou des sujets, qui constitue « la société civile », l’État est l'instance
dirigeante de ces citoyens, le gouvernement.
Dans la POLITIQUE, ARISTOTE affirme « l’homme est par nature un " zoon
politikoon" ( animal politique )……celui qui vit naturellement sans société est ou un dégradé,
ou un dieu ». Cette affirmation aristotélicienne signifie simplement que tout vivant a
naturellement besoin de ses semblables parce qu’il est animé d’un instinct de procréation, de
conservation de l’espèce et d’un instinct qui vise la satisfaction d’un besoin de nutrition,
d’habitat etc.… (
C’est pourquoi, on est bien autorisé à parler de société animale comme de société humaine.
Les animaux, par exemple les abeilles et les fourmis sont tellement bien organisés que
certains de leurs taches sont improprement appelés ‘’TRAVAIL‘’ sans compter cette
hiérarchisation rigoureuse entre les membres d’une même espèce. On peut à partir de cette
réflexion définir la société comme une association d’être vivant à la fois coordonnée et
hiérarchisée naturellement.
La société forme alors une structure c'est-à-dire selon Claude Levy STRAUSS, un ensemble
dont les différentes parties sont inter-reliées. Un groupe de vingt (20) personnes ou plus,
n’entretenant pas de rapport peut être considérer non pas comme une structure mais comme
un ensemble amorphe.
Il faut simplement ajouter que ce qui structure la société humaine c’est non seulement la
nature ( instinct de procréation, de grégarité…) mais aussi et surtout la culture. Ainsi il ya lieu
de se demander maintenant quelle est la signification véritable de la société pour l’individu et
en particulier l’homme ?
II. NECESSITE DE LA SOCIETE
Toute société est composée d’individus et ces derniers sont ses éléments constitutifs. C’est
d’ailleurs la raison pour la quelle l’état de nature est rejeté car considéré comme fiction. Pour
HENRY BERGSON : « la société ne peut subsister que si elle est subordonnée à l’individu ».
Selon lui, toute société humaine est un ensemble d’individus qui vise la satisfaction des
besoins. Cela nous amène à considérer le rôle déterminant de la société pour l’homme. Elle a
pour fonction d’humanisr l’individu c'est-à-dire de développer sa personnalité tant au point de
vue psychologique, intellectuelle, morale, spirituel et physique.
Par la culture, toute société prend en charge les différents individus qui la composent en vue
de façonner leur comportement et leur vision de monde. L’homme ne nait pas cultiver, il le
devient grâce à la société et celle-ci lui enseignant les lois, les règles, etc.…
Pour JEAN ITARD : « sans la culture, l’homme serait un des plus faibles et des moins
intelligents des animaux ». KARL MARX s’est inscrit dans cette même perspective d’une
nécessité de la société car il soutient dans sa VIème thèse sur FEUERBACH : « l’essence de
l’homme n’est pas abstraction inhérente à l’individu isolé, en réalité c’est l’ensemble des
rapports sociaux ». MARX récuse l’idée selon laquelle l’homme peut se définir entant
qu’activité propre opposé à ses semblables.
VISION D’ALAIN : Il oppose les aspirations individuelles à celle de la collectivité pour
montrer que si l’individu est naturellement bon, le groupe a tendance à justifier la violence,
l’oppression et le meurtre ( exemple : la guérilla ). Cette opposition fait que l’individu se sent
mal à l’aise le plus souvent dans le groupe. On comprend ainsi pourquoi ces déviants positifs
comme les prophètes, les révolutionnaires, ou les philosophes contestent leurs sociétés en
s’appuyant sur des valeurs plus humaines c'est-à-dire plus universelles.
Mais il arrive très souvent que ce qui pousse l’individu à contester sa société résulte de la
volonté de ce dernier à satisfaire ses basses passions c'est-à-dire celle que FREUD
symbolise par ‘’ EROS ‘’ et ‘’ THANATOS ‘’ c'est-à-dire le principe du plaisir et pulsions
de destructions. Quand un individu est seulement animé par ses principes négatifs, on dit que
sa déviance est négative. Il faut seulement précisé que tout homme est animé par ses principes
mais que la majorité qui les domine à partir de l’éducation qui a pour fonction de réprimer (
au sens freudien du terme ) l’aspect sauvage des deux principes.
FREUD dit ainsi : « le bonheur n’est pas une valeur de civilisation, car pour être
heureux l’individu doit satisfaire ses désirs sans limite alors que toute société pour se
conserver a aussi besoin de réglementer ses désirs. ». La répression est donc nécessaire et
c’est la raison pour laquelle il faille nécessaire de mieux comprendre les normes au sain d’une
société donnée.
III. LES NORMES SOCIALES
Du mot latin « Norma » (c’est-à-dire la règle, l’équerre ou encore le diamètre pour tracer une
droite) la norme se définit à trois niveaux :
- Elle est une ligne de conduite, un code qui demande à l’individu d’être droite et la
droiture étant un comportement voulu par la société.
- La norme est aussi la voie à suivre, le chemin tracé par la société que chaque individu
doit empreintes pour être accepter.
- La norme est la référence, le modèle à suivre dans nos comportements et nos relations
avec nos semblables.
Les normes sont relatives car elles varient d’une société à une autre. Les normes sont diverses
car elles peuvent religieuses (les dogmes, les commandements), morales ( les règles, les
maximes, le bien, le mal etc.…), culturelles (les pratiques, l’éducation etc.…), traditionnelles
(les coutumes, les mœurs ), politiques ( lois, décrets ).
a- La normalité
Pour vivre et appartenir à une société, il faut se soumettre aux normes établies. Celles-ci sont
des contraintes qui pèsent sur nos comportements, sur nos activités, sur nos besoins, sur nos
désirs et nos sentiments, dans nos relations avec nos semblables etc. Brefs elles sont des
limites à notre liberté.
En effet, les normes contrôlent ou sanctionnent nos comportement et il est question d’accepter
et de subir. Elles rejettent celui qui ne se soumet pas et c’est à partir des normes que l’opinion
juge et les tribunaux condamnent. Pour Roland JACCARD : « est normal celui qui s’adapte
c'est-à-dire celui qui se soumet aux lois de sa société ». Ainsi la normalité c’est l’adaptation
sociale réussit, la plaine intégration.
b- L’anormalité
Lorsque la société ne répond pas toujours aux attentes des individus dont la satisfaction de
leurs besoins, elle est le théâtre de comportements anormaux, c'est-à-dire contraire aux
normes établies : la déviance, la marginalité, la délinquance, les perversions (c’est-à-dire la
satisfaction des désirs contraire aux normes), la folie.
L’individu anormal se révolte contre les normes de sa société et remet en cause l’ordre social
en admettant des comportements contraire aux normes. C’est pourquoi la société tolère une
certaine anormalité car elle reconnait ses limites dans la satisfaction des besoins de ses
membres :c’est le cas de la marginalité de l’homosexualité, la mendicité etc.…
Ainsi il convient de distinguer la déviance par excès de la déviance par défaut.
- La déviance par excès : c’est le triomphe de comportements anormaux au départ sur
les normes établies par la société. En d’autre termes, ce qui était anormale devient normale car
il ya un changement, une évolution : c’est la prophétie, la révolution etc.… On peut donc dire
que la déviance par excès est un comportement qui bouleverse les normes d’une société
durant une époque donnée.
- La déviance par défaut : elle se manifeste dans la maladie mentale.
c- La folie
Elle est une atteinte à notre santé mentale, à notre esprit. Le malade mental est dans la
déraison, il n’est pas maitre, il n’est pas responsable de ses actes et de ses propos. En ce sens,
la psychiatrie cherche à analyser, à traiter les malades mentaux. La folie nous révèle précarité
de notre santé mentale car il n’est jamais tard pour être fou et il ya des signes, des symptômes
qui l’annoncent : c’est le rire, la parole, le regard etc.… Chaque société a son propre concept
de la folie. En Afrique certains malades mentaux sont considérés comme des individus
atteints par de mauvais esprits ou des forces occultes. A la cérémonie du « NDEUP » au
Sénégal permet de chasser de notre corps ces mauvais esprits afin de nous réconcilier avec les
« TOURS » ou les « RAPS ».
Ainsi les normes sociales permettent de réguler la société et cette dernière pour son équilibre,
contrôle les comportements et punie en cas de nécessité.
Le rapport individu et société qui est pris dans un cadre général sera spécifié dans une étude
autour des concepts de natures et de cultures.
IV. AVANTAGES
La société idéale est celle où règnent l’entente, la cordialité et la concorde de tous ses
membres. Il s’agit de faire taire les conflits interindividuels et les tensions internes afin de
favoriser la paix sociale. Cette paix sociale exige un accommodement réciproque lequel est le
gage d’une cohésion sociale. Cet accommodement est d’ailleurs l’épine dorsale de tous les
principes de l’harmonie dont nous pouvons citer le respect ou la courtoisie, la pitié et la
tolérance, l’amour ou l’amitié pour ne citer que cela.
a. L’amour ou l’amitié
L’amour est un sentiment certes mais il est l’un des sentiments les plus actifs. En effet
l’amour est une tension dotée d’une certaine énergie capable de nous pousser à agir dans un
but précis. C’est dans ce sens que Max Stiner définit l’amour comme étant le principe actif de
la sympathie nous portant vers quelqu’un ou vers quelque chose. Il s’agit alors d’un facteur
de rapprochement particulièrement de deux individus. Aimer quelqu’un c’est donc non
seulement le désirer mais aussi lui vouloir du bien. Cet attachement et cette inclination vers
notre semblable est le moyen le plus sûr pour, non seulement préserver la société des tensions
internes, mais aussi pour annihiler la menace de sa désagrégation. C’est dire que l’harmonie et
la paix sociale reposent essentiellement sur ce sentiment intense qu’est l’amour. Cette
intensité d’ailleurs fait de l’amour une passion qui selon Hegel est la source nourricière de
toute grande réalisation humaine. Pour reprendre ses propres termes : « Rien de grand ne se
fait dans ce monde sans passion »
Qu’il soit amour parental, romantique ou de l’amour du prochain, le don désintéressé et la
spontanéité qui le caractérisent démontrent une réelle empathie pour les autres. Le don de soi
dont il est particulièrement question se révèle de la charité qui cimente les liens entre les
individus. C’est parce que la société n’est pas un simple agrégat d’individus qui vivent les uns
à côté des autres qu’elle nécessite une cohésion. Or cette cohésion ne peut se faire sans deux
principes essentiels. D’une part un principe qui établit le partage d’un bien matériel ou
spirituel entre les membres du groupe. Ce principe s’explique par le fait que nous ne
vivons en communauté que parce que nous possédons en commun quelque chose de fort et
d’indivisible. Qu’il soit un espace, une histoire, une langue, une culture etc. : ils constituent
tous des biens indivisibles qui lient les individus vivant en société. D’autre part un principe
affectif qui tisse un lien de solidarité, d’entraide des membres du groupe grâce à l’amour et
l’amitié
Mais puisque l’amour est une projection d’un moi à un toi, il indique deux liens inséparables.
Dans un premier temps, il implique un lien d’attachement qui s’intensifie pour devenir, en
plus d’un puissant moteur assurant la survie de la société, un véritable gage de la paix sociale.
Par ce sentiment d’identification, Leibniz a raison de définir l’amour ainsi : « Aimer, c'est
trouver plaisir au bonheur d'autrui »
Dans un second temps l’amour implique un lien de fusion créant ainsi une force constructive.
Platon avait posé les conditions d’existence de l’amour dès l’antiquité. Au premier rang de ces
conditions, il y a l’aimant et l’aimé. Dans le cadre de la société, l’amour consiste en un
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