Texte Rhinocéros Prof Amelie Vioux Internet - - - - - Champ lexical du corps humain : « front », « mains », « peau » et « corps » mais toutes ces parties du corps sont dévalorisées par Bérenger qui oppose sa laideur à leur beauté : « front plaid », « mains moites » , « peau flasque » et « corps trop blanc et poilu ». Bérenger aimerait être un rhinocéros pour avoir ce physique. Comparaison de ses hurlements aux barrissements des rhinocéros Bérenger se referme finalement sur son destin « Hélas, jamais je ne deviendrai rhinocéros ». Il prend conscience de son incapacité à devenir un rhinocéros : constat désespéré. Il veut désormais se protéger et se défendre étant donné qu’il est le dernier homme. Registre pathétique : au début du texte, on a de la compassion et de la pitié pour Béranger qui se dévalorise physiquement, en passant par tout son corps en revue de la tête au pied, voulant être comme les autres rhinocéros. Utilisation de beaucoup d’interjections et d’adverbes exclamatifs « Oh », « Ah ! », « Hélas », « Jamais » qui traduisent la panique et l’angoisse profonde de Bérenger, mais également son impuissance face à son destin. On retrouve aussi le vocabulaire de la souffrance. La comparaison à la ligne 1 « Oh, comme je voudrais être comme eux » renvoie à l’expression d’un souhait, d’une insatisfaction, d’une frustration et d’une autoévaluation de Bérenger. Registre comique : Comique verbal : imitations et onomatopées « brrr, ah, ahh » Comique de situation : se manifeste dans le bouleversement des valeurs, les normes esthétiques sont inversées, le corps humain dégradé. Mais la dégradation de ce corps est opposé au champ lexical de la beauté « une magnifique couleur d’une vert sombre, une nudité décente ». Phrases nominales très courtes : « Ma carabine, ma carabine ! », « Trop tard maintenant ! » Son choix final résulte davantage de son échec à rejoindre les rhinocéros que de sa volonté propre, c’est donc par impuissance que Bérenger choisit de se battre. La faiblesse de Bérenger en fait sa force.