La lettre N°6 - Bureau d`Economie Théorique et Appliquée

Dans ce numéro
Première tribune… 2 Nouveaux membres… 4 Manifestaons scienques… 6
Seconde tribune… 8 Du côté des axes scienques… 9 Études doctorales… 14
Du côté des Masters… 16 Publicaons… 17 Agenda… 18
N U M É R O
J a n v i e r 2 0 1 5
6 Bulletin
d’information
bi-annuel La Lettre du BETA
Éditorial par Jean-Alain Héraud
Bureau d’Économie
Théorique et Appliquée
BETA - UMR 7522 du CNRS
BETA Université de Strasbourg
Faculté des sciences économiques
et de geson
61 avenue de la Forêt Noire
67085 Strasbourg Cedex
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Fax : +33 (0)3 68 85 20 70
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g.delfabbro@unistra.fr
BETA Université de Lorraine
Faculté de droit, sciences économiques
et de geson
13 place Carnot C.O. 70026
54035 Nancy Cedex
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sylviane.untereiner@univ-lorraine.fr
Site internet
hp://www.beta-umr7522.fr
La France peut se féliciter de l’aribuon du dernier
« Prix Nobel » d’économie à Jean Tirole. Cela ne
constue pas une totale surprise pour la communau-
des chercheurs en économie - qui savent ce col-
lègue nobélisable depuis de nombreuses années.
Jean-Jacques Laont, avec qui il a fondé la célèbre
école de Toulouse (TSE), aurait probablement égale-
ment obtenu ce prix s’il n’était pas mort prématuré-
ment en 2004.
Le nouveau Prix Nobel est un spécialiste de l’écono-
mie industrielle, une applicaon de la micro-
économie à des thémaques comme la régulaon
des marchés ou la gouvernance des organisaons au
sens large. Ses nombreuses contribuons scien-
ques portent sur des domaines extrêmement va-
riés il applique chaque fois sa « boîte à ouls »
d’économiste. Lorsque les journalistes cherchent à
connaître son opinion sur les grands enjeux écono-
miques de l’époque, il répond systémaquement
qu’il ne s’exprimera que sur les sujets il a réalisé
des études précises. Voilà une atude pleinement
scienque qui rend compte de la diérence impor-
tante qu’il y a entre une connaissance disciplinaire
et une capacité d’experse.
Beaucoup de gens demandent, un peu naïvement,
pourquoi un pays qui possède de grands écono-
mistes obent (actuellement) de si piètres résultats
économiques. C’est tout simplement parce que dans
l’expression polique économique, il y a certes l’ad-
jecf économique, mais aussi le substanf
« polique ». L’élu ou l’administraf prend en
compte tous les autres aspects de la polique consi-
dérée : acceptabilité sociale, jeux d’acteurs et rap-
ports de force, arbitrages avec les autres poliques,
etc. Prenons un exemple : si les économistes infor-
ment le gouvernement que d’après leurs calculs, les
transporteurs rouers ne payent pas le coût social
complet de leur acvité (dommages causés aux
routes, à la santé publique, ulisaon de ressources
fossiles, etc.), ce qui juse des taxes bien supé-
rieures à l’existant, endra-t-on compte de leur re-
marque ? Rappelons aussi la réponse faite par Ange-
la Merkel en 2014 à une brochee de Prix Nobel :
vous criquez ma polique macro-économique, mais
je vous rappelle que les économistes se trompent
souvent ; de plus, je fais ce qu’aendent mes élec-
teurs…
En France, pour des raisons
idéologiques qui remontent à la
nuit des temps, on a tendance à
penser que c’est à l’État de faire
et qu’il peut beaucoup. À force
d’étudier les poliques écono-
miques, on en arrive pourtant à
se demander si la plupart ne sont pas inules, voire
nuisibles. Jean Tirole fait pare des économistes qui
ont su démontrer l’inecacité de certaines poli-
ques ou cadres réglementaires existants et qui ont
fait des proposions concrètes. Que de telles recom-
mandaons ne soient pas systémaquement suivies
est compréhensible, mais que les économistes
soient si peu écoutés est quand même inquiétant.
Le succès de ce collègue est à la fois typique du sys-
tème français et cependant hors normes. Rappelons
d’abord qu’il s’agit d’un polytechnicien, successeur
d’une longue lignée d’ingénieurs économistes… qui
remonte au moins au XIXème siècle. Ensuite, il a fait
une thèse d’économie au MIT. Ce qui est un peu plus
inaendu, c’est qu’il a décidé de revenir en France
et de construire dans le système universitaire, avec
Jean-Jacques Laont, une structure d’excellence, et
de plus en province !
Malheureusement, l’exemple est bien dicile à
suivre pour une composante universitaire ordinaire.
Comment faire sans les réseaux naonaux d’un poly-
technicien ? Sans moyens exceponnels acquis au-
près de partenaires économiques ou de collecvi-
tés ? Sans statut d’excepon (donc en devant res-
pecter toutes les règles de la comptabilité publique,
l’interdicon de la sélecon, l’impossibilité de faire
payer les usagers pour le service rendu, etc.) ?
Toutefois, ce Prix Nobel est une bonne nouvelle, et
la réussite individuelle et instuonnelle qu’il con-
sacre montre le chemin. Espérons que cela contri-
buera à faire bouger les lignes du système naonal…
et la percepon des potenalités de la recherche
fondamentale, même quand les retombées ne sont
pas directes et immédiates.
Pr. Jean-Alain Héraud, responsable de l’axe scien-
que « Emploi, travail, formaon et poliques so-
ciales » du BETA.
La Lere du Beta : Pourquoi s’intéresser à la réparon de
la charge de la dee ?
Samuel Ferey : La modélisaon en économie de la responsa-
bilité civile est connue et praquée depuis longtemps pour
comparer l’ecacité relave des diérentes règles de res-
ponsabilité. Le plus souvent cependant, l’économie modélise
des situaons un seul acteur cause un dommage à une
seule vicme. L’intérêt de notre projet soutenu par l’ANR
depuis deux ans est d’étudier des situaons plus complexes
le problème réside dans le fait que plusieurs auteurs ont
conjointement causé un dommage. Se pose alors pour les
juges un problème assez redoutable qui est de savoir com-
ment réparr la charge de la dee à réparaon entre les co-
auteurs. Dans ce cadre, il s’agit à la fois de faire le point sur
comment les juges s’y prennent et de proposer aussi des
règles de partage qui auraient certaines propriétés en termes
de raonalité. Par exemple, on pourrait penser qu’une
« bonne » règle de réparon consisterait à faire payer aux
auteurs les dommages et intérêts en rapport avec leur contri-
buon causale. Toute la diculté est alors d’évaluer cee
contribuon !
La Lere du Beta : Tout cela semble abstrait et un peu tête
d’épingle. Pourriez-vous nous citer quelques exemples ?
Samuel Ferey : Oui bien sûr. Contrairement à ce que l’on
pense, de nombreux liges touchant des domaines très dié-
rents du droit et de l’économie portent sur ces quesons.
Prenons une aaire récente, le cas du Dislbène (DES). Il
s’agit d’un médicament prescrit aux femmes enceintes dans
les années 1970 dont on s’est aperçu, d’abord aux Etats-Unis
puis en Europe, qu’il était responsable d’une maladie très
grave chez les lles nées de ces mères exposées. Or, en
France, ce n’est que récemment, que les vicmes commen-
cent à demander réparaon au fur et à mesure que les mala-
dies se déclarent, que le dommage apparaît et que les procé-
dures avancent. Or, à l’époque, seuls deux laboratoires phar-
maceuques produisaient du DES en France, mais les vic-
mes ne parviennent pas à savoir lequel des deux a vendu le
médicament car les ordonnances ont disparu. Se pose donc
la queson de savoir qui des deux laboratoires doit payer et/
ou comment partager. On peut également citer les vicmes
de l’amiante plusieurs employeurs ont pu exposer les vic-
mes à des doses diérentes d’amiante ; les accidents suc-
cessifs plusieurs auteurs causent successivement des ag-
gravaons à un dommage inial – comme un centre de trans-
fusion sanguine qui transmet une maladie comme l’hépate
ou le VIH, à un blessé transfusé à la suite d’un accident de
voiture causé par un premier auteur ; ou encore en droit de
la concurrence lorsque plusieurs entreprises causent un dom-
mage aux consommateurs par le biais d’une entente. Vous le
voyez, les cas sont nombreux et très diversiés !
La Lere du Beta : Dans ce cadre, qu’apporte votre ap-
proche ?
Samuel Ferey : Lorsqu’on lit la jurisprudence et la doctrine
juridique, on voit bien qu’elles sont très mal à l’aise vis-à-vis
de ces cas, car il est dicile de savoir qui a fait quoi. Notre
apport principal est de proposer une modélisaon générale
du problème centré sur la queson des principes de répar-
on par grandes classes de situaons. Plus précisément, une
pare du travail est de modéliser le problème sous forme
d’un jeu coopéraf l’on associe à chaque coalion de co-
auteurs le dommage hypothéque qu’ils auraient fait subir à
la vicme. Ceci dénit alors une foncon caractérisque. Ce
raisonnement contrefactuel, très courant en droit, nous per-
met alors de rééchir aux règles de réparon possibles en
ulisant une approche axiomaque. Avec Pierre Dehez, nous
essayons de montrer que les juges américains ont une ap-
proche intuive assez proche de la règle de Shapley dans le
cas des dommages successifs. D’un point de vue normaf,
ceci permet également de raisonner directement sur les pro-
priétés axiomaques des règles que pourraient ou devraient
uliser les juges. En rendant le problème abstrait, on le sim-
plie : d’une part, car on isole une structure abstraite en
montrant tous les cas potenels couverts par une même
classe de jeux – et qui appellent donc des principes communs
de résoluon et d’autre part, on rend le raisonnement sur
la soluon à adopter plus imparal et neutre que lorsque l’on
étudie une aaire parculière notre jugement peut être
biaisé par les données de l’espèce.
La Lere du Beta : Quelles applicaons comptez-vous faire
de votre travail et est-ce que les juges et les tribunaux pour-
raient être intéressés par votre approche ?
Samuel Ferey : Nous l’espérons ! Un des objecfs du projet
est justement de permere aux praciens de s’approprier les
résultats de la recherche académique. Aux Etats-Unis, c’est
assez courant, car les juges ont l’habitude à la fois de citer les
travaux universitaires et de les uliser (notamment à travers
le mécanisme de l’Amicus Curiae un expert indépendant
peut défendre une opinion auprès la cour). Dans l’univers du
droit français, les choses sont malheureusement plus sépa-
rées. Cela étant, notre arcle publ au Dalloz sur le Disl-
bène qui criquait un arrêt de Cour d’appel sur la base d’ar-
guments économiques assez simples a été suivi, quelques
mois plus tard, par une décision du Tribunal de Nanterre qui
a suivi notre posion… Quant à savoir si le juge de Nanterre a
lu notre papier, ça, je n’en sais rien ! Mais disons qu’on a
une convergence de vue intéressante entre praciens et aca-
démiques.
Samuel Ferey est Professeur de Sciences économiques
à l’Université de Lorraine.
Le projet ANR implique à la fois des juristes (Florence G’Sell,
Hélène Hiriart, Charles Vautrot-Schwartz, Taana Sachs), des
économistes du Beta (Pierre Dehez, Marc Deschamps, Julien
Jacob, Bruno Lovat, Myriam Doriat,) et un philosophe (Sacha
Bourgeois Gironde).
Pour en savoir plus :
F. G’Sell et S. Ferey (2013), « Pour une prise en compte des
parts de marché dans la déterminaon de la contribuon à la
dee de réparaon », Recueil Dalloz, 41, pp. 2709-2712.
P. Dehez et S. Ferey (2013), « How to Share Joint Liability. A
Cooperave Game Approach », Mathemacal Social Scienc-
es, 66(1), pp. 44-50.
2 |
Première tribune/ Interview
Docteur en Sciences Économiques de
l’Université de Strasbourg et de l’Universi-
de Tübingen (Allemagne), Ralph Hippe
est lauréat du Prix de la Meilleure Thèse
franco-allemande de l’Université Franco-
Allemande (UFA), prix remis le 21 no-
vembre 2014 à l’Ambassade de France en
Allemagne à Berlin. Il est également lau-
réat du Prix Koch en Sciences Économiques, Juridiques
et Geson aribué par le Chapitre de Saint-Thomas.
Précédemment, Ralph Hippe a obtenu deux prix de
thèse de la Société des Universités de l’Académie de
Strasbourg et de la Reutlinger Wirtschastreuhand en
Allemagne. Titre de la thèse : « Human capital forma-
on in Europe at the regional level – implicaons for
economic growth », sous la co-direcon de Claude
Diebolt (BETA, Université de Strasbourg) et de Joerg
Baten (Université de Tübingen). Depuis septembre
2013, Ralph est post-doctorant à la London School of
Economics.
Fausne Perrin a été lauréate du 2ème Prix
de Thèse du Groupement d’Intérêt Scien-
que, Instut du Genre pour sa thèse in-
tulée « Gender Equality and Economic
Growth in the Long Run - A Cliometric Ana-
lysis », sous la co-direcon de Claude
Diebolt (Université de Strasbourg) et
d’Alessandro Nuvolari (Sant’Anna School of Avanced
Studies, Pise). La cérémonie de remise du Prix a eu lieu
le 17 octobre 2014 à l’Instut des Sciences de la Com-
municaon du CNRS. Depuis janvier 2015, Fausne est
post-doctorante à la School of Economics and Manage-
ment, Lund University.
Ylenia Curci, post-doctorante au BETA, a
reçu, en Italie, le Prix annuel de doctorat à
la mémoire du Dr Bernardo Nobile, pour
sa thèse intulée « Understanding biofuels
through patent data » soutenue à l’Uni-
versité de Rome sous la direcon de Valeria Costanni.
Actuellement, Ylenia mène des travaux de recherche en
économie de la créavité dans le cadre d’un contrat de
post-doctorat au BETA.
L’Université de Lorraine a cerné le Prix
de Thèse d’Établissement 2014 dans le
champ des Sciences juridiques, écono-
miques et de geson à Reynald Maje,
pour sa thèse intulée « Analyse du cycle
économique. Dataon et prévision » et
eectuée au BETA sous la direcon de
Francis Bismans.
Le comité « Entreprises » de l’AFDD
(Associaon Française des Docteurs en
Droit) a aribué le prix de thèse des entre-
prises à Houda Ghaya pour sa thèse intu-
lée « L’implicaon du Conseil d’Adminis-
traon dans le processus stratégique :
analyse théorique et étude empirique sur
les entreprises du SBF 250 », réalisée au
BETA sous la directeur de Gilles Lambert. Houda Ghaya
est Maître de Conférences à l’Université de Paris 13
depuis septembre 2014.
Olivier Simard-Casanova a été récipien-
daire, le 19 décembre 2014, d’un prix
d’encouragement à la thèse remis par
l’Associaon des Membres de l’Ordre des
Palmes Académiques du Bas-Rhin, prix
remis à des doctorants dont les recherches
sont considérées comme promeeuses. Olivier Simard-
Casanova prépare une thèse au BETA sur le thème des
incitaons non-monétaires, sous la direcon de Jocelyn
Donze.
Sabine Chaupain-Guillot, Vice-Doyen de la
Faculté de Droit, Sciences économiques et
Geson de Nancy et Thierry Burger-
Helmchen, Doyen de la Faculté de
Sciences économiques et Geson de Stras-
bourg, ont été élus membre du Bureau de
la Conférence des Doyens des Facultés
d’Économie et de Geson en juin 2014. La
Conférence des Doyens des Facultés
d’économie et de geson a été accueillie à
Nancy en juin 2014 et à Strasbourg en dé-
cembre 2014. Par ailleurs, Sabine Chaupain-Guillot a été
nommée cet été Chevalier de l'Ordre des Palmes Acadé-
miques. | 3
Distinctions
4 |
Nommée professeure de management à
l’université de Strasbourg au 1er sep-
tembre 2014, je viens d’intégrer le BETA.
Avant cee date, j’ai été enseignant-
chercheur au Conservatoire naonal des
arts et méers de Paris, puis dans di-
verses instuons suisses. Mes re-
cherches portent sur deux thèmes
principaux. Tout d’abord, elles portent sur l’entreprenariat
et plus parculièrement sur l’identé des entrepreneurs
et l’impact sur leurs choix et acons. D’autre part, je
m’intéresse aux formes et aux facteurs inuençant l’acon
collecve entre agents économiques (entreprises, innova-
teurs...). Par exemple, je me suis intéressée à l’émergence
de normes relaves à la propriété intellectuelle chez les
chefs étoilés Michelin. Plus récemment, j’ai étudié com-
ment des entreprises visées par des pares prenantes
hosles parvenaient à produire une réputaon collecve
leur permeant de se protéger de ces menaces.
Après plusieurs années en tant que
Maître de conférences à l’université Pa-
ris Ouest Nanterre La Défense et
membre du laboratoire EconomiX, je
viens de rejoindre l’université de Lor-
raine en tant que Professeur et d’inté-
grer le BETA. Mes recherches s’inscrivent
dans le champ de l’économie du droit,
en rapport avec le fonconnement du
système judiciaire, les comportements des juges et des
avocats, l’accès à la jusce et au droit à travers notam-
ment la queson des class acons – ainsi qu’avec les ques-
ons de concurrence juridique et d’évoluon du droit et
de la forme des gles de droit. A l’heure actuelle, mes
travaux portent plus parculièrement sur l’économie des
services juridiques et la profession d’avocat et, plus large-
ment, sur la réglementaon des marchés professionnels,
en lien avec les problèmes de qualité sur ces marchés. En
parallèle, je travaille également sur l’histoire et la métho-
dologie de l’analyse économique du droit.
Après avoir réalisé une thèse au Centre
d’Économie de la Sorbonne, j’ai été
nommé Maître de Conférences à l’Ins-
tut de Préparaon à l’Administraon
Générale (IPAG) de Nancy. Mes re-
cherches portent sur les réformes du
marché du travail en Europe, analysées à
la fois du point de vue de leur émer-
gence polique et de leurs consé-
quences économiques. Je me suis en
parculier intéressé aux réformes Hartz menées en Alle-
magne au début des années 2000 et à comment celles-ci
s’insèrent dans les mutaons contemporaines du modèle
allemand de capitalisme.
Dans le cadre d’une mutaon interne au
sein de l’Université de Lorraine, j’ai inté-
gré le BETA le premier octobre dernier.
Ma principale mission est la geson des
aaires nancières du BETA pour la pare
Université de Lorraine : préparaon, mo-
dicaon et suivi des budgets ; jusca-
ons des dépenses des subvenons Ré-
gion et ANR, aide aux porteurs de projet
pour la préparaon des dossiers de demandes de subven-
ons. Depuis septembre 2007, j’étais responsable du ser-
vice nancier de la Faculté de Droit, Sciences Econo-
miques et Geson de Nancy. Une première expérience
administrave dans une Unité Mixte de Recherche CNRS
en économie au début de ma carrière m’a donné envie de
travailler à nouveau dans une équipe de recherche.
Après plusieurs années passées à l’étran-
ger, notamment comme lecturer à l’Uni-
versité d’Exeter et comme research fel-
low au Cirano (Montréal), puis à l’Univer-
sité de Nongham, j’ai rejoint le BETA en
tant que Maître de conférences à l’Uni-
versité de Lorraine. Mon champ de re-
cherche est la microéconomie appli-
quée et porte plus spéciquement sur
des quesons de fédéralisme nancier et de concurrence
scale avec une dimension à la fois théorique et empi-
rique.
Après cinq années passées au BETA de
2005 à 2010, puis un séjour de quatre ans
à l’Université de Franche-Comté, c’est
avec plaisir que je réintègre le laboratoire
suite au concours d’agrégaon et à ma
nominaon en tant que Professeur à
l’Université de Lorraine. Mes acvités de
recherche s’inscrivent dans le champ de
l’économie du droit et portent principale-
ment sur l’analyse des procédures de résoluon des li-
ges, qu’il s’agisse du procès, de l’arbitrage ou de la conci-
liaon. Cee analyse est menée dans une perspecve à la
fois théorique (en mobilisant les ouls de la théorie des
jeux et de la théorie des contrats) et empirique (par le
recours à la méthode expérimentale).
Nouveaux membres
Emmanuelle Fauchart
Sophie Harnay
Bapste Françon
Muriel Pognon
Pascale Duran-Vigneron
Yannick Gabuthy
| 5
Je viens d'intégrer le BETA après avoir
été recruté comme Maître de confé-
rences à l’Université de Strasbourg en
septembre 2014. Après avoir obtenu un
doctorat en sciences économiques à
l’Université de Liège en 2009, j’ai été
chargé de recherche à HEC-Ulg, puis
Maître de conférences à l’Université
Montpellier 1. Mes recherches sont à la croisée de l’éco-
nomie du travail et de l’économie publique et portent
principalement sur l’impact des systèmes de protecon
sociale sur le marché du travail, ainsi que les eets du
vieillissement de la populaon. Je m’intéresse également
à l’étude de la décision en incertude dans un contexte
expérimental.
Après avoir obtenu mon diplôme de
doctorat à l’Université Nancy 2, devenue
Université de Lorraine (UL), j’ai été re-
crutée comme Maître de Conférences à
l’Université de Franche-Comté en 2009.
Je m’y suis invese durant cinq ans
avant de demander ma mutaon à l’UL.
J’ai obtenu un poste au sein de l’École
des Mines de Nancy et réintègre avec
joie le laboratoire qui m’a formée, à savoir le BETA. Mes
travaux de recherche s’inscrivent dans le domaine de
l’économie du droit, et portent principalement sur les
interacons des pares prenantes à un lige. L’objecf de
mes arcles, théoriques ou expérimentaux, est d’analyser
la manière dont l’environnement d’interacon des indivi-
dus oriente leurs comportements au cours de la résoluon
d’un lige ainsi qu’en amont de ce dernier.
Le conseil de laboratoire, réuni le 16 octobre 2014, a éga-
lement donné son accord pour donner le statut de membre
associé au BETA à deux ATER de l’Université de Lorraine
eectuant leur thèse dans un autre laboratoire : Véronica
Acurio et Karima Modrik.
Mathieu Lefebvre a été invité par France Bleu Alsace
pour parler de la demande de l’AD-PA, l’associaon des
directeurs au service des personnes âgées, de créer
200.000 postes dans les maisons de retraite et pour le
mainen à domicile, ainsi que la mise en place d’un
plan emploi autonomie de grande ampleur.
Lien de l’émission : hp://bit.ly/1IEeHMN
Mathieu Lefebvre
Eve-Angéline Lambert
Après l’obtenon de son doctorat, entrepris sous la
codirecon de Jean-Claude Ray et Bruno Jeandidier,
dans le cadre du programme Europe du CNRS impli-
quant de passer une pare de sa thèse dans un autre
pays européen (en l’occurrence, deux années à l’univer-
sité de York, en Grande-Bretagne), Eenne Albiser a
d’abord occupé pendant trois années un poste de sta-
scien à Luxembourg, au sein d’un organisme travail-
lant principalement pour Eurostat et la Commission
européenne. Il a ensuite été recruté, en 2004, par l’Or-
ganisaon de Coopéraon et de Développement
Economiques (OCDE), à Paris. Occupant successivement
des foncons de stascien et d’analyste, il travaille au
sein d'une équipe internaonale en charge de la pro-
ducon de stasques internaonales sur l'éducaon,
et notamment de la publicaon annuelle Regards sur
l’Educaon hp://www.oecd.org/fr/edu/rse.htm. Au
cours de ses 10 années au sein de cee organisaon
internaonale, ses principales foncons ont consisté à
produire et diuser des stasques
dans le domaine de l’éducaon. Cela
implique la collecte de données, la
geson de bases de données, l'analyse
des données, le veloppement et la
producon de stasques internao-
nalement comparables, la rédacon et
la préparaon de publicaons, la par-
cipaon à des réunions/conférences internaonales, la
geson des contacts avec les fournisseurs de données
et les ulisateurs des stasques produites, la dissémi-
naon des résultats des études, et le développement
de la collaboraon avec des pays non-membres de
l’OCDE (par exemple le Brésil, la Chine, l’Inde, la Fédé-
raon de Russie) ou demandant leur adhésion
(dernièrement la Colombie et la Leonie). Ces acvités
stasques lui permeent également de parciper à
des analyses comparaves des poliques d’éducaon.
Etienne Albiser
Du côté des anciens du BETA
Nouveaux membres
Le BETA dans la Presse
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