I/ Introduction:
La psychose chez l’adolescent constitue une préoccupation des pédopsychiatres.
On reçoit de plus en plus d’adolescents souffrant de ces perturbations mentales sévères. Autant que praticiens,
on rencontre des difficultés diagnostiques liées à la particularité de cette tranche d’âge ou les limites entre le
normale et le pathologique restent flous ,et les difficultés thérapeutiques qui sont liées à la méconnue des
méthodes d’intervention précoce ou le clinicien doit chercher et détecter les symptômes avant recours.
Ladolescence est une phase charnière et le moment critique pour le déclenchement des psychoses précoces.
Lapparition de la psychose va entraver le développement et les apprentissages. Un tableau déficitaire
secondaire est alors observé.
La question qu’on se pose: aujourd'hui les psychoses chez l’adolescent sont-elles bien reconnues , élucidés et
prises en compte dans un abord thérapeutique spécifique ?
Cette problématique est discutée à travers le cas d’une adolescente âgée de 14 ans suivie depuis une année
dans le service de pédopsychiatrie de Ain Abessa.
Définitions:
Psychose: Étymologiquement, le mot « psychose » est formé de l’élément grec psyché « esprit, âme », et du
suffixe nominal ose qui signifie maladie.
La psychose qualifie le trouble psychiatrique durant lequel peut survenir des délires, hallucinations, violences
irrépressibles ou encore une perception distordue de la réalité.
Psychose précoce: avant l’âge de 18 ans. Psychose très précoce: avant l’âge de 13 ans
Adolescence ( mot latin = grandir ), l’OMS considère l’adolescence comme une période comprise entre l’enfance
et l'âge adulte (10 et 19 ans ), elle représente une période critique caractérisée par un rythme important de
changement et de croissance.
II/ vignette clinique:
Sara adolescente de 14 ans ramenée par ses parents dans le cadre de l’urgence pour des troubles du
comportement.
dans sa biographie on not l’absence d’amis et de jeux avec les pairs.
Son premier contact en pédopsychiatrie fut a l’âge de 10 ans. Elle a refusé d’aller a l’école, à cause des
hallucinations visuelles, sentiment de persécution et idée délirante de référence. Elle s’isole et devenu irritable. La
malade était mise sous Clomipramine durant 4 ans sans aucune amélioration, et les parents pensaient que ces
troubles sont liés à son caractère. Jusqu’à le jours ou elle est devenu instable, très agitée avec crise clastique. Elle
présente des bizarreries du comportement (elle prépare ses valises dans lesquelles elle mit ses vêtements la
vaisselle et une bouteille d’huile; elle s’habille en double, elle verse de l’eau partout surtout quand elle sort des
toilettes, elle se lave les mains plusieurs fois, elle a étranglé son chat), elle est devenu logorrhéique avec discours en
aparté. Elle pense qu’elle est ensorcelée par ses voisines, elle présente une insomnie totale de 2 jours.
Elle est vue par un psychiatre qu’il l’a mit sous Rispéridone 1,5 mg / j, Chlorpromazine 15 mg /j Clorazépate
dipotassique 5mg/j.
5 jours après et devant la persistance des troubles, Sara a reconsulté un autre médecin qui la mit sous Hydroxyzine
25mg/j, Lévomépromazine 25 mg, Halopéridol 10 mg/j.
Devant l’absence d’amélioration elle est ramenée enfin à notre service de pédopsychiatrie.
A l’entrée elle présente une tenue négligée, elle est instable, irritée, hétéroagressive. Le contact est familier,
l’humeur exaltée, euphorique. Elle est logorrhéique avec fuite des idées, des sauts du coque a l’âne. Lexamen
trouve des hallucinations cinesthésiques et auditives riche et envahissantes avec automatisme mentale, des
idées délirantes de persécution, de grandeur et de mégalomanie et une insomnie totale de 2 jours
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