ZfP informe
Seite 2/2
ZfP Südwürttemberg
Pfarrer-Leube-Straße 29 ∙ 88427 Bad Schussenried
Telefon: 0 75 83 / 33-0 ∙ Telefax: 0 75 83 / 33-12 01
Versorgungsbereich Allgemeinpsychiatrie
Stand: November 2010
INFORMATIONS À L‘INTENTION DES PATIENTS
Une psychose schizophrène aigüe peut rester un évènement singulier dans la vie et guérir sans séquelles.
Malheureusement ce n’en est le cas qu‘à peu près une fois sur cinq. La plupart des personnes concernées
sont hospitalisées à répétition et sont dépendantes à long terme de la prise de médicaments psychotropes
(neuroleptiques) an d‘éviter de nouvelles rechutes. C’est pourquoi le bon choix et la bonne posologie des
médicaments ainsi qu‘un mode de vie raisonnable ont une grande importance. Il n‘est pas rare qu‘une psy-
chose schizophrène inuence considérablement la manière de vivre et les liens familiaux, ce dont souffrent
tous les intéressés. Cependant, même après de longues années marquées par la maladie, de nettes amélio-
rations sont parfois possibles, permettant de retrouver indépendance et conance en soi („Recovery“). La
mise en danger de soi même (suicide) ou même d‘autrui (actes de violence en état psychotique) sont des
risques particuliers d‘une maladie schizophrène. L‘usage de substances addictives (en particulier cigarettes
et alcool) est quatre fois plus fréquent chez des personnes souffrant de schizophrénie que dans l’ensemble
de la population. L‘abus de substances addictives est en cas de psychose tout particulièrement dangereux
car il peut favoriser des rechutes et l‘apparition de maladies physiques.
Lors d‘une psychose aigüe le traitement le plus important est la prise de médicaments dits neuroleptiques.
Ces médicaments sont aptes à normaliser la surexcitation dans certaines parties du cerveau, qui va de
pair avec la maladie. L‘essai d‘une analyse psychothérapeutique de la biographie pendant de telles phases
aigües de la maladie est par contre non seulement inutile, mais devrait même être tout simplement taxé
d’erreur médicale. En cas d’un manque de prise de conscience de la maladie et simultanément d’une mise
en danger de soi-même ou d‘autrui, il est nécessaire dans certains cas de procéder à un traitement forcé
(le dit internement). Le quand et comment de cette procédure et quels droits doivent être préservés à la
personne concernée sont clairement réglés par la loi.
Lorsque la phase aigüe est surmontée, des médicaments contre les rechutes sont dans la plupart des cas
nécessaires. En raison d’effets secondaires possibles, le choix et la posologie des médicaments sont très im-
portants. C‘est pourquoi un traitement régulier et en conance chez un médecin compétent en la matière,
à la policlinique psychiatrique (PIA) ou en cabinet médical, joue un rôle important. La prise de médica-
ments visant à freiner les symptômes positifs doit souvent être complétée par des aides et des formes de
traitements supplémentaires. Il peut s‘agir d‘informations sur la maladie et son traitement, d‘entraine-
ment à la concentration, de consultation sur la dépendance, d’ergothérapie, d’entrainement au travail, de
dialogues en famille, de groupes d‘entraide ou bien d‘aide au niveau logement, travail et loisirs. Il s‘agit de
recevoir le plus d‘aide possible et de garder le plus d‘indépendance possible. Pour ceci différents secteurs
professionnels spécialisés entrent en jeu et collaborent dans la région au sein du groupement psychiatrique
de la commune. L‘objectif est de pouvoir apporter, à proximité du domicile, le meilleur soutien possible
très à jour des connaissances scientiques.
◆Comment se déroule la maladie?
◆Comment se déroule le traitement?
Conseil de lecture: Joseph Bäuml: Psychoses de la forme circulaire schizophrène. Un ouvrage spécialisé
pour patients et leur entourage. 2e édition, éditions Springer 2008; 19.95 €