22 Questions à réponse ouverte courte Questions QROC 1 Citer les sites de fractures ostéoporotiques sévères. QROC 2 Quelles sont les indications d'une ostéodensitométrie osseuse remboursée par l'assurance maladie ? QROC 3 Dans quelles indications est-il recommandé de réaliser une imagerie vertébrale ? QROC 9 Que demandez-vous sur l'ordonnance de kinésithérapie post-chute ? QROC 10 Décrire les différents temps de l'examen clinique d'une personne ayant des troubles de l'équilibre statique et de la marche. QROC 11 Quels sont les cinq critères diagnostiques généraux d'un trouble cognitif majeur (DSM-5) ou démence (DSM-IV) ? QROC 12 QROC 4 Quels sont les facteurs contribuant à l'apparition d'une ostéoporose ? QROC 5 Quels sont les différents types de lésions parenchymateuses répertoriées dans les troubles cognitifs d'origine vasculaire ? QROC 13 Quels sont les facteurs de risque de fracture ostéoporotique ? Citer cinq éléments du plan de soins et d'aides à établir chez le patient atteint de troubles neurocognitifs majeurs ? QROC 6 QROC 14 Décrire les grandes étapes de la prise en charge diag­ nostique/thérapeutique du patient chuteur. QROC 7 Citer les complications spécifiques de la station au sol prolongée. Quelle est la prise en charge non médicamenteuse de la démence ? QROC 15 Quels sont les éléments de suivi d'une maladie d'Alzheimer ? QROC 8 QROC 16 Citer les principaux signes cliniques d'un syndrome post-chute. Citez cinq facteurs prédisposants de confusion mentale dans la population âgée selon la HAS. Gériatrie © 2018, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés 345 Entraînement 22 Questions à réponse ouverte courte QROC 17 QROC 28 Citez cinq facteurs déclenchants de confusion mentale dans la population âgée selon la HAS. Quelles sont les spécificités de la prévention thromboembolique chez la personne âgée. QROC 18 QROC 29 Quels examens paracliniques et biologiques faitesvous systématiquement en première intention face à une confusion ? Définissez les quatre stades des escarres. QROC 30 QROC 19 Donnez les quatre indications d'imagerie cérébrale dans le cadre de la confusion. QROC 20 Citez cinq classes médicamenteuses pourvoyeuses de syndrome confusionnel. QROC 21 Citer au moins trois étiologies fréquentes de la perte d'indépendance fonctionnelle chez la personne âgée. QROC 22 346 Citer au moins trois causes de perte d'indépendance fonctionnelle iatrogène/liée à l'hospitalisation, chez une personne âgée. QROC 23 Quels sont les cinq items évalués dans le score de Norton ? QROC 31 Vous suivez en hospitalisation un patient de 78 ans suivi pour un trouble neurodégénératif mixte modéré (MMS = 18/30). Il est hospitalisé pour une nouvelle chute avec fracture du bassin pour lequel un traitement fonctionnel uniquement est proposé. On note un franc déclin fonctionnel avec un ADL actuel à 2/6 (nécessité d'une aide pour la toilette, l'habillage, apparition d'une incontinence partielle, impossibilité de marcher). Il a entendu parler à la télévision de la loi Claeys-Léonetti de 2016 et vous demande puisqu'il présente une pathologie cognitive incurable s'il peut bénéficier d'une sédation profonde. Que lui répondez-vous ? QROC 32 Citer au moins trois conséquences de la perte d'indépendance fonctionnelle chez la personne âgée. Quelles sont les recommandations habituelles pour l'annonce d'une pathologie grave à un patient et à son entourage ? QROC 24 QROC 33 Citer au moins trois moyens d'évaluer la perte d'indépendance fonctionnelle d'une personne âgée. Pouvez-vous décrire les différents mécanismes psychoadaptatifs d'un patient âgé devant une pathologie en phase terminale. QROC 25 Citer au moins trois interventions médicosociales pouvant contribuer au maintien à son domicile d'une personne atteinte d'une maladie d'Alzheimer à un stade sévère. QROC 26 Expliquer en quelques lignes la physiopathologie des escarres. QROC 27 En quoi les capacités en endurance antérieures à une hospitalisation et un alitement peuvent déterminer le risque de déclin fonctionnel d'un patient âgé ? QROC 34 Vous recevez un patient des urgences pour une situation de fin de vie. C'est un homme de 93 ans qui présente une démence évoluée compliquée d'une dénutrition protéino-énergétique sévère avec multiples escarres. Il est adressé pour déficit hémicorporel et troubles de vigilance qui révèlent un accident vasculaire cérébral hémorragique étendu. Il n'est pas retenu de prise en charge neurochirurgicale. Par ailleurs, il est suspecté une pneumopathie d'inhalation devant un franc encombrement avec oxygéno-réquérance. Vous décidez de manière collégiale d'une prise en charge centrée uniquement sur le confort. Il est transféré dans votre service avec une perfusion intraveineuse fonctionnelle qui ne semble pas douloureuse et une Questions à réponse ouverte courte QROC 35 Vous recevez dans votre service une patiente pour une pneumopathie communautaire. Celle-ci est suivie pour une démence évoluée avec troubles du comportement à type de déambulation et d'opposition régulière aux soins. Au vu d'un terrain extrêmement fragile en raison d'une polypathologie, d'une démence évoluée avec troubles du comportement perturbateurs et d'une dépendance, il avait été décidé de manière collégiale et en accord avec la famille de la patiente de ne pas proposer de prise en charge invasive en cas d'épisode médical aigu. La prise en charge médicale se fait donc uniquement en service de médecine sans recours aux soins intensifs ni à la réanimation. Aux urgences, elle bénéficie d'un sondage vésical pour globe vésical en contexte de fécalome et une antibiothérapie intraveineuse par amoxicilline-acide clavulanique (Augmentin®) est débutée. À l'entrée dans votre service, vous êtes appelé car la patiente se lève de son lit, a arraché la sonde vésicale et la perfusion et refuse de rester alitée ou au fauteuil. Les constantes hémodynamiques sont correctes avec en particulier une saturation à 92 % en air ambiant, vous retrouvez un foyer de pneumopathie de base droite sans aucun signe de détresse respiratoire. Quelles vont être les grandes lignes de votre prise en charge dans ce contexte ? Réponses QROC 1 Extrémité supérieure du fémur, bassin, extrémité distale du fémur, extrémité proximale du tibia, vertèbre, extrémité proximale de l'humérus. QROC 2 En population générale : • découverte d'une fracture vertébrale sans contexte traumatique ou tumoral évident ; • antécédent personnel de fracture périphérique sans traumatisme majeur (sauf fractures du crâne, des orteils, des doigts, du rachis cervical) ; • corticothérapie prolongée (au moins 7,5 mg/j d'équivalent prednisone pendant au moins 3 mois consécutifs) ; • antécédent de pathologie ou de traitement inducteur d'ostéoporose (hypogonadisme y compris chirurgical et médicamenteux), hyperthyroïdie évo- luée non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive, ostéogenèse imparfaite. En plus chez la femme ménopausée : • antécédent de fracture de l'extrémité supérieure du fémur sans traumatisme majeur chez un parent du 1er degré ; • IMC < 19 kg/cm2 ; • ménopause avant 40 ans. QROC 3 En cas de rachialgie, ou si au moins un des critères suivants est présent : • perte de taille ≥ 4 cm (mesure de la taille comparée à la taille rapportée à l'âge de 20 ans) ; • perte de taille prospective ≥ 2 cm (mesure répétée de la taille au cours du suivi). Ceci est d'autant plus le cas qu'il existe un antécédent de fracture vertébrale, une maladie chronique et certains traitements (corticothérapie, inhibiteurs de l'aromatase). QROC 4 Vieillissement, carence en œstrogènes, immobilisation prolongée, maladie de Cushing, hypogonadisme, acromégalie, insuffisance antéhypophysaire, hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie primaire, corticothérapie prolongée, autres médicaments (héparine, analogue LH-RH, phénobarbital, phénytoïne, inhibiteurs de la pompe à protons, inhibiteurs de l'aromatase, lithium…), rhumatisme inflammatoire chronique, intolérance au lactose, insuffisance rénale chronique. QROC 5 Sexe féminin, antécédent familial d'ostéoporose, origine caucasienne ou asiatique, maigreur (IMC < 19), faible apport calcique, dénutrition, alcoolisme, tabagisme, faible activité physique, ménopause précoce ou ovariectomie, nulliparité, diurétique hypercalciuriant, carence vitaminique C et D. QROC 6 Sont attendus : bilan étiologique de la chute, conséquences de la chute, prévention des chutes/récidives. Plus en détail et façon non exhaustive : • étiologie de la chute : malaise ? Trouble de la marche ? Facteurs de risque, faire au moins ECG/ HTO/vérification des médicaments. Discuter Holter si notion de malaise ; • conséquence de la chute : traumatologique, station au sol prolongée, fonctionnelle/psychologique ; • prévention des récidives : revoir l'ordonnance, corriger facteurs de vulnérabilité/précipitants modifiables, carence en vitamine D, chaussures adaptées, activités physiques, apports vitaminocalciques. 347 Entraînement sonde nasogastrique pour hydratation et nutrition entérale devant des troubles de la déglutition majeurs avec impossibilité de toute prise orale. Quelles vont être les grandes lignes de votre prise en charge ? 22 Questions à réponse ouverte courte QROC 7 Rhabdomyolyse, déshydratation, insuffisance rénale, hyperkaliémie, pneumopathie d'inhalation, hypothermie, escarres, thrombose veineuse profonde, conséquences psychologiques. QROC 8 Rétropulsion, anxiété, phobie de la verticalisation, trouble de la marche (petits pas glissés, appui talonnier sans déroulement du pas au sol avec possible élargissement du polygone de sustentation. Retard à l'initiation de la marche ou freezing), troubles neurologiques avec hypertonie oppositionnelle, altération des réactions d'adaptation posturale et parachute. – altération des capacités à acquérir/rappeler des informations nouvelles ; – altération du jugement, de la capacité à mener des tâches complexes ; – altérations des capacités visuospatiales ; – troubles du langage ; – modification de la personnalité et du comportement. QROC 12 Infarctus cérébraux multiples, infarctus stratégiques (localisés au niveau du thalamus ou du gyrus angulaire), infarctus multilacunaire, leuco-encéphalopathie diffuse, hémorragies étendues : intracérébrale, sousarachnoïdienne, microhémorragies diffuses, hypoperfusion (sclérose hippocampique, corticale laminaire). QROC 9 Plurihebdomadaire, à domicile, rééducation à la marche, renforcement musculaire/musculation des membres inférieurs, travail de l'équilibre, travail des transferts, travail du relever de sol. QROC 10 348 Liste non exhaustive : analyse de la marche, apprécier l'origine du trouble, examen neurologique complet, examen orthopédique, examen cardiovasculaire, vision, épreuves fonctionnelles adaptées, cognitif… • Analyse de la marche, apprécier l'origine du trouble : douloureuse, ataxie, spastique, parétique, Parkinson, apraxique, claudication. • Examen neurologique complet avec Romberg : syndrome pyramidal, syndrome extrapyramidal, syndrome cérébelleux, syndrome neurogène périphérique. • Examen orthopédique : raideur, douleur, déformation, pied. • Examen cardiovasculaire. • Vision. • Épreuves fonctionnelles adaptées : Timed up and go test, appui monopodal, Stop walking when talking. • Cognitif. QROC 13 ALD 15, traitements médicamenteux et non médicamenteux, prise en charge des comorbidités et facteurs de risque, surveillance nutritionnelle, prise en charge sociale, information sur les structures de répit/associations de malades, accompagnement des familles. QROC 14 • Conseils sur le mode de vie : maintien d'une activité physique, stimulation de la poursuite des activités de loisir en recherchant la notion de plaisir, maintien d'une vie sociale riche. • Prise en charge sanitaire : passage infirmier au domicile pour la délivrance des traitements et le suivi, prise en charge orthophonique, prise en charge par un ergothérapeute ou un psychomotricien, accompagnement psychologique. • Prise en charge médicosociale : aides au domicile (auxiliaires de vie, portage des repas), accueil de jour, intervention d'un gestionnaire de cas. • Accompagnement de l'entourage (aidant familial principal) : éducation thérapeutique, information par le CLIC sur les aides disponibles, associations de famille, prise en charge de répit. QROC 11 QROC 15 • Troubles cognitifs et/ou comportementaux qui interfèrent avec les activités de la vie quotidienne/ la profession. • Déclin par rapport au niveau antérieur de fonctionnement. • Troubles non expliqués par un syndrome confusionnel ou une maladie psychiatrique. • Présence d'une histoire clinique fiable et d'une évaluation cognitive objective. • Au moins deux signes parmi : Score cognitif, degré d'indépendance fonctionnelle, humeur, sommeil, comportement, poids, état nutritionnel, détection/suivi des comorbidités. QROC 16 Âge > 80 ans, troubles neurocognitifs, dépression, antécédent de confusion, immobilisation, contention physique, déficit sensoriel (visuel et/ou auditif), comorbidités multiples/polypathologie, polymédication. Questions à réponse ouverte courte Médicaments (anticholinergiques, opiacés, benzodiazépines…), infections, pathologies cardiovasculaires aiguës (ex. : infarctus du myocarde, décompensation d'une insuffisance cardiaque, passage en fibrillation atriale rapide, bradycardie…), pathologies neurologiques aiguës (ex. : AVC, épilepsie, hématome sousdural…), pathologies métaboliques et endocriniennes (déshydratation, dysnatrémies, hypoglycémie…), pathologies psychiatriques (ex. : dépression, deuil…), causes toxiques (intoxications ou sevrages : alcool, benzodiazépines, monoxyde de carbone…), chirurgie récente, causes générales (hyperthermie, rétention aiguë d'urine, fécalome, douleur, contention…). QROC 18 NFS, plaquettes, CRP, ionogramme sanguin avec urée et créatinine, ainsi que le calcul du DFG, protides totaux, calcémie, glycémie capillaire (veineuse acceptée aussi), ECG. La bandelette urinaire est d'interprétation difficile en l'absence de symptômes associés évocateurs d'une infection urinaire (fièvre, pollakiurie, douleurs lombaires ou pelviennes, incontinence récente) et ne peut être recommandée en première intention sur une confusion strictement isolée. Elle expose à traiter inutilement une colonisation urinaire. QROC 19 Signes de focalisation, suspicion d'hémorragie méningée, traumatisme même minime, chez tout patient, qu'il soit sous traitement antithrombotique ou non, si le bilan de première intention est négatif. QROC 20 Opiacés et dérivés (tramadol, codéine, morphine), benzodiazépines (introduction ou sevrage), antidépresseurs, antiparkinsoniens, antiépileptiques, antibiotiques (fluoroquinolones et bêtalactamines de large spectre surtout), anti-inflammatoires stéroïdiens (= corticostéroïdes), inhibiteurs de la pompe à protons, digitaliques (exemple du surdosage en digoxine). Et tous les médicaments avec action anticholinergique : neuroleptiques (dont cachés comme le métoclopramide), antihistaminiques H1, certains bronchodilatateurs, antispasmodiques vésicaux, certains antidépresseurs (imipraminiques), certains antiparkinsoniens. QROC 21 Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins celle en gras) : syndrome démentiel (maladie d'Alzheimer ++, autres démences) ; fragilité (sarcopé- nie, dénutrition) ; pathologie cérébrovasculaire (AVC) ; pathologie neurologique (Parkinson, syndromes parkinsoniens) ; pathologie ostéoarticulaire (arthrose invalidante, rhumatisme inflammatoire, ostéoporose fracturaire…) ; déficit neurosensoriel (DMLA, cataracte…). QROC 22 Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins celles en gras) : syndrome d'immobilisation ; syndrome confusionnel aigu ; dénutrition ; chutes ; incontinence de novo ; risque médicamenteux/iatrogénie. QROC 23 Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins celles en gras) : isolement affectif/modification du regard personnel/familial ; médicalisation du domicile (interventions multiples d'aides) ; institutionnalisation ; social : coûts financiers pour la famille ; vulnérabilité/risque de maltraitance ; épuisement des aidants naturels. QROC 24 Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins celles en gras) : échelle des ADL de Katz ; échelle des IADL de Lawton ; grille AGGIR ; outil HOPITTAL ; index de Barthel ; DAD-6. QROC 25 Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins celles en gras) : mise en place de l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA) ; suivi par le dispositif MAIA (méthode d'action pour l'intégration des services d'aide et de soins dans le champ de l'autonomie) ; mise en place d'une équipe spécialisée Alzheimer (ESA) ; accueil de jour/ plateforme de répit ; congé de proche aidant/de solidarité familiale (à partir du GIR 3) ; mise en place d'une protection juridique. QROC 26 Lésion cutanée d'origine ischémique. La pression s'exerce sur les tissus mous selon des forces d'appui perpendiculaires aux plans cutanés, mais aussi des forces de cisaillement obliques et de friction. Pression élevée et soutenue → diminution du débit capillaire, ischémie → thrombose capillaire et occlusion lymphatique → augmentation de la perméabilité capillaire → extravasation de liquide dans le secteur interstitiel → œdème → mort cellulaire et tissulaire. 349 Entraînement QROC 17 22 Questions à réponse ouverte courte QROC 27 Une capacité aérobie minimale est nécessaire pour réaliser les activités de base de la vie. Au fil des années, la capacité maximale à consommer de l'oxygène (VO2max) diminue en moyenne de 5 à 10 % par décennie. Une personne âgée non sédentaire, avec des capacités élevées en endurance aura une réserve de VO2max plus élevée qui lui permettra de se maintenir plus longtemps au-dessus du seuil de capacité de marche en endurance. La réserve en VO2max a ainsi déterminé le retentissement d'un déconditionnement à l'occasion d'un alitement. L'activité physique en endurance est un moyen de prévenir le déclin fonctionnel des personnes âgées. QROC 28 350 Contexte médical aigu : même prise en charge que pour la population non gériatrique : • traitement médicamenteux : héparine de bas poids moléculaire à dose préventive si le débit de filtration glomérulaire est supérieur à 30 ml/min. Sinon, héparine non fractionnée ; • traitement non médicamenteux : mobilisation précoce des patients, installation au fauteuil, marche, compression élastique veineuse. Contexte d'alitement prolongé : discussion au cas par cas. Possibilité d'arrêt du traitement préventif médicamenteux à trois mois. Reprise de ce traitement en cas d'événement prothrombotique (fracture, infection…). La compression veineuse élastique n'est actuellement pas préconisée de manière systématique chez les patients alités au long cours. QROC 29 • Le stade 1, rougeur ne blanchissant pas sous la pression. • Le stade 2, désépidermisation : abrasion superficielle ou phlyctène. • Le stade 3, ulcération profonde qui n'atteint pas le muscle. • Le stade 4, perte de la totalité des couches tissulaires avec exposition de l'os ou des tendons. QROC 30 État général, état mental, activité autonome, mobilité, incontinence. QROC 31 • Définition de la sédation profonde : la sédation est la recherche, par des moyens médicamenteux d'une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu'à la perte de conscience. Son but est de diminuer ou de faire disparaître la perception d'une situation vécue comme insupportable par le patient, alors que tous les moyens disponibles et adaptés à cette situation ont pu lui être proposés sans permettre d'obtenir le soulagement escompté. • Les situations pratiques dans lesquelles elle peut être proposée sont chez un patient présentant une pathologie grave et incurable s'il présente : – des symptômes physiques réfractaires vécus comme insupportables par le patient ; – une situation aiguë à risque vital immédiat : hémorragie cataclysmique, détresse respiratoire asphyxique,… • Dans le cas de l'interruption d'un traitement de maintien artificiel de la vie : – nous ne sommes pas dans le cadre de la loi, le signifier au patient ; – écouter, comprendre et analyser la demande : faire un état des lieux pluriprofessionnel, partage d'information, entretiens avec le patient et les proches, équipe d'appui si besoin ; – identifier les symptômes : dépression, symptômes d'inconfort, contexte socio-économique, projet thérapeutique,… – évaluation psychologique recommandée ; – avec son accord, informer les proches ou l'inciter à le faire ; – lui expliquer la loi et lui proposer de rédiger ses directives anticipées, de désigner une personne de confiance et qu'il l'informe de ses souhaits en matière de fin de vie (en anticipé). QROC 32 • S'assurer des bonnes capacités de compréhension et de jugement (trouble cognitif évolué). • Prendre en compte et s'adapter aux caractéristiques de chaque patient : caractère, histoire de vie, représentation de la maladie,… • Proposer un rendez-vous au patient en présence de son entourage. • Prévoir les conditions matérielles pour un bon entretien : lieu calme, confidentialité, temps suffisant pour l'annonce et les différentes interrogations au décours,… • Délivrance progressive du message. Pas de nécessité de donner toutes les informations dès le premier entretien. Empathie. • Proposition d'un projet thérapeutique adapté à la situation médicale du patient et à ses désirs. • Prévoir une prochaine consultation afin de répondre aux éventuels questionnements apparus dans l'intervalle. • Faire du lien avec les professionnels de ville (médecin traitant). • Selon interrogations et besoins du patient, évoquer les soins palliatifs et donner les informations sur les droits en matière de fin de vie. QROC 33 Le but de ces mécanismes de défense est la sauvegarde psychique (éviter l'effondrement du sujet face Questions à réponse ouverte courte QROC 34 • Entretien avec la famille pour : – recueil de leur vécu/compréhension de la gravité de la situation ; – recueil de leurs attentes, et des souhaits du patient en matière de fin de vie (modalités, lieu…) ; – explication des problématiques médicales et du projet thérapeutique : soins de confort exclusifs, grande vigilance aux symptômes d'inconfort (dont la douleur éventuelle). • Pas d'introduction d'antibiothérapie, pas d'assistance nutritionnelle. • Si voie veineuse bien tolérée, à conserver. Si perte de la voie veineuse, pas de repose systématique et passage en voie sous-cutanée. • Ablation de la sonde nasogastrique, après explication et bonne compréhension de la famille quant à l'absence de bénéfice en termes de confort de la sonde en elle-même ainsi que de l'hydratation et de la nutrition. • • • • • • • • • Vigilance aux symptômes d'inconfort. Pansements de propreté, correctement prémédiqués. Soins de bouche. Si douleur ou dyspnée, introduction de morphine par voie intraveineuse ou sous-cutanée selon la voie d'abord. Si anxiété, introduction de midazolam par voie intraveineuse ou sous-cutanée selon la voie d'abord. Si encombrement bronchique : limitation des apports hydriques, positionnements adaptés, introduction de scopolamine. Mise en place d'une réévaluation régulière des symptômes d'inconfort par toute l'équipe médicale et paramédicale. Proposer l'accompagnement des proches. Solliciter l'équipe d'appui, si besoin. QROC 35 • Pas de nouvelle pose systématique de la sonde vésicale. Traitement d'une constipation qui peut favoriser la rétention d'urine. Vérification des thérapeutiques qui peuvent favoriser la rétention. Surveillance clinique simple avec surveillance régulière des BladderScan®. • Pas de nouvelle pose systématique de la voie veineuse périphérique. Au vu de l'absence de signes de gravité, possibilité du relais de l'antibiothérapie par Augmentin® par voie orale. • Aucune contention physique, pas de barrières, avec lit au plus bas pour faciliter la déambulation. Entretien de la marche encadrée (famille, soignants…). • Recherche systématique de toute épine irritative pouvant majorer les troubles du comportement dans ce contexte aigu. Hétéroévaluation de la douleur et test thérapeutique si doute. • Si agitation anxiogène pour la patiente ou avec mise en danger, possibilité d'introduction d'une benzodiazépine de demi-vie courte. 351 Entraînement à l'angoisse de mort), c'est déroutant mais nécessite écoute et respect. • Période de crise psychologique intense quel que soit l'âge. • L'évolution psychologique dans le cadre d'une pathologie en phase terminale se fait par étapes qui ne sont pas systématiquement toutes rencontrées et dont l'ordre peut varier. • L'évolution diffère d'un patient à l'autre du fait de personnalités différentes, d'histoires de vie différentes, de mécanismes de défense différents,… • Réactions ambivalentes des patients fréquentes à respecter. • Schématiquement, cinq étapes (E. Kübler-Ross) : refus, dénégation, déni ; colère, agressivité ; culpabilité et marchandage ; tristesse et dépression ; acceptation, lâcher-prise. 22