I-Métrologie et Normes
Introduction
Qui a besoin de meilleures mesures :
 Industrie
 Science
 Médecine
 Réglementation
 Vous et moi
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
1
L'industrie a besoin de meilleures mesures :
- Faire des produits selon des spécifications
 Exigences des clients
 Normes
- Assurer la compatibilité et l'interfonctionnement
 Fabrication et assemblage
 Pièces de rechange et réparations
- Améliorer les processus de production
 Respect des délais
 Réduction de débris et réduction des coûts
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
2
La science a besoin de meilleures mesures :
Pour
- Evaluer les hypothèses et vérifier
les théories
- Etablir la cohérence des résultats
- Déterminer les constantes
fondamentales
- Examiner la sensibilité des
phénomènes aux influences
externes
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
3
La médecine a besoin de meilleures mesures :
Pour
 Diagnostiquer les maladies
 Contrôler les patients
 Prescrire les médicaments
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
4
La réglementation a besoin de meilleures mesures :
Croissance de la réglementation technique ( dans les domaines
du commerce, santé et sécurité, environnement ).
 Exigences pour des spécifications précises sans créer des
barrières douanières.
 Des méthodes appropriées, des procédures et des normes sont
nécessaires.
 Aussi un besoin de méthodes d'essais validées.
 Les mesures doivent assurer une traçabilité au système SI .
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
5
Vous et moi avons besoin de meilleures mesures :
 Quand nous faisons des courses.
 Quand nous chauffons ou rafraîchissons nos maisons.
 Quand nous achetons de l'essence.
 Quand nous consultons un docteur ou allons dans un hôpital.
 Quand nos actions sont sujet de législation.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
6
le thème « Mesurer pour Agir, Agir pour Progresser »
met ainsi en valeur la mesure comme élément de prise de
décision et de progression pour l’industrie et la Société.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
7
Définition
La métrologie est " la science de la mesure
associée à l’évaluation de son incertitude ".
La métrologie est l'ensemble des techniques
permettant d'effectuer une mesure et
d'exprimer la qualité de cette mesure.
La spécificité de la discipline métrologique n’est
pas dans la mesure elle-même, mais dans la
validation du résultat.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
8
1 - La fonction métrologie - Métrologie et Qualité
Qualité
Normalisation
Certification
Métrologie
La métrologie est une composante essentielle de la qualité.
Elle constitue l’un de ces trois piliers institutionnels.
La métrologie a toujours apporté tout son savoir-faire à la
qualité. Elle apparaît dans toute démarche de
certification, que ce soit du produit, ou de système
d’assurance qualité.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
9
1- La fonction métrologie - Métrologie et Qualité
Pour un client quel qu’il soit, il exige deux éléments
importants, il s’agit de :
- la qualité du produit, dont il attend d’être satisfait ;
- l’assurance de la qualité de l’entreprise dans
laquelle il attend d’avoir confiance et qu’elle rende
sûre l’obtention de la qualité du produit.
Dans les deux cas, les équipements de mesure seront
des points de passage obligés ;
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
10
1 - La fonction métrologie - Métrologie
La métrologie légale
La métrologie scientifique
La métrologie Industrielle
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
11
1 - La fonction métrologie - Métrologie légale
La métrologie légale recouvre l'ensemble des
dispositions réglementaires mises en place par les
pouvoirs publics, pour garantir la qualité des
instruments de mesure utilisés :
 pour les transactions commerciales (balances "poidsprix" des commerçants de détail, pompes à essence,
compteurs d'eau…),
 pour certaines opérations mettant en jeu la santé ou
la sécurité publique (analyseurs de gaz,
chronotachygraphes, cinémomètres-radar,
éthylomètres…).
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
12
1 - La fonction métrologie - Métrologie scientifique
La métrologie scientifique concerne l'établissement des
systèmes de mesure, des systèmes d'unité, le
développement de nouvelles méthodes de mesure, la
réalisation des étalons de référence, le transfert de la
traçabilité de ces étalons de référence aux étalons de
travail définis dans un milieu donné.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
13
1 - La fonction métrologie - Métrologie Industrielle
La métrologie Industrielle concerne l'application de la science
des mesures à la fabrication et aux autres processus
industriels, le choix des instruments de mesure en
adéquation avec leurs applications, l’étalonnage des
instruments de mesure, et le contrôle de la qualité des
mesures.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
14
2 - Organisation internationale de Métrologie
A- La Convention du Mètre
La Convention du Mètre est le traité international signé le 20 mai 1875 à Paris
(France) par dix-sept États dans le but d'établir une autorité mondiale dans le
domaine de la métrologie. Il succède ainsi à la commission internationale du
mètre mise en place en 1870.
Pour ce faire, trois structures ont été créées. La Convention délègue ainsi à la
conférence générale des poids et mesures, le comité international des poids et
mesures et le bureau international des poids et mesures l'autorité pour agir dans
le domaine de la métrologie, en assurant une harmonisation des définitions des
différentes unités des grandeurs physiques. Ces travaux ont finalement mené à la
création du Système international d'unités (SI).
La Convention a été modifiée en 1921. Elle regroupe aujourd'hui 51 États membres
et 20 États associés à la conférence générale, comprenant la majorité des pays
industrialisés.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
15
II - Organisation internationale de Métrologie
A- La Convention du Mètre
La Convention du Mètre est le traité international signé le 20 mai 1875 à Paris
(France) par dix-sept États dans le but d'établir une autorité mondiale dans le
domaine de la métrologie. Il succède ainsi à la commission internationale du
mètre mise en place en 1870.
Pour ce faire, trois structures ont été créées. La Convention délègue ainsi à la
conférence générale des poids et mesures, le comité international des poids et
mesures et le bureau international des poids et mesures l'autorité pour agir dans
le domaine de la métrologie, en assurant une harmonisation des définitions des
différentes unités des grandeurs physiques. Ces travaux ont finalement mené à la
création du Système international d'unités (SI).
La Convention a été modifiée en 1921. Elle regroupe aujourd'hui 51 États membres
et 20 États associés à la conférence générale, comprenant la majorité des pays
industrialisés.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
16
3 - Chaîne d'étalonnage
En France, la chaîne nationale d'étalonnage BNM-COFRAC associe le
Bureau National de Métrologie et le COFRAC. Le BNM a pour mission de
mettre en place et de diffuser les références nationales tandis que le
COFRAC créé en 1994 est un organisme d'accréditation dont une des
sections concerne l'accréditation des laboratoires (étalonnage et essais).
Chaîne
Chaîne nationale
nationale d’étalonnage
d’étalonnage BNM-COFRAC
BNM-COFRAC
LNM
Etalons
nationaux
ISO/CEI 17025
Transfert
aux utilisateurs
ISO/CEI 17025
Laboratoires accrédités
étalonnage
Laboratoires
associés au BNM
Laboratoires étalonnages
non-accrédités
Mesures industrielles
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
17
3 - Chaîne d'étalonnage
BNM-INM
BNM-LNE
BNM-LNE/LAMA
LCIE
BNM-SYRTE
OB
LPMO
Radiométrie
Photométrie
Temps et
fréquences
Rayonnements
ionisants
N.Sefiani
BNM-LNHB
IRSN
LCIE
Chp I : Métrologie
BNM-INM
BNM-LNE
Longueur et
métrologie
dimensionnelle
18
3 - Chaîne d'étalonnage
BNM-LNE
BNM-INM
BNM-LNE
LADG
CEA-CESTA
ENSAM
CETIAT
Quantité de matière
BNM-LNE/LAMA
LCIE
Electricité
Magnétisme
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Masse et
grandeurs apparentées
BNM-INM
BNM-LNE
CETIAT
Température et
grandeurs thermiques
19
Laboratoire de
métrologie au Maroc
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
20
Laboratoire de
métrologie au Maroc
OKSA MAROC dispose d'équipements avancés
d'étalonnage de compteurs d'énergie électrique.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
21
Laboratoire de
métrologie au Maroc
Son intervention couvre le domaine du Bâtiment, des
Travaux Publics et des Industries associées. Il offre et
assure diverses prestations d'essais, d'analyse,
d'études, de contrôles, d'expertise, d'assistance
technique, ... Ces prestations bénéficient au secteur
public et au secteur privé opérant dans les différents
domaines de la construction;
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
22
laboratoire au maroc
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
23
II-Généralités sur la mesure d’une grandeur physique
1 – Grandeur
Introduction
Tout concept utilisé pour décrire un objet ou un
phénomène physique et susceptible de prendre des
valeurs différentes est une grandeur.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
24
1 – Grandeur
Introduction
On appelle grandeur physique toute propriété de la
nature qui peut être quantifiée par la mesure ou le
calcul, et dont les différentes valeurs possibles
s'expriment à l'aide d'un nombre généralement
accompagné d'une unité de mesure.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
25
1 – Grandeur
Introduction
Les dimensions d`un objet matériel, sa position dans
l’espace, sa masse , sa vitesse, sa viscosité, sa
température, sa charge électrique…une force, un
champ, l’intensité d’un courant électrique, une
longueur d’onde…un intervalle de temps…la hauteur
d’un son, la couleur d’un objet…l’énergie,
l’entropie…sont des exemple de grandeurs physiques.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
26
1 – Grandeur
Introduction
Certains grandeur sont dites mesurables, d’autre sont
dites repérables.
Grandeurs indépendantes du temps ; une tension
continu, une longueur à un instant donné, une
température à un instant donné
Grandeurs dépendantes du temps ; une tension
alternatif, une température au cours de la journée
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
27
1 – Grandeur
a- Grandeurs fondamentales
Les grandeurs fondamentales ou de base sont
étroitement liées à des domaines particuliers de la
physique
Espace-temps et cinématique
Le temps : C’est le moment qui s’écoule entre deux
dates dans les repères temps et espace choisis
La longueur : Mesure la distance séparant deux points
dans un repère choisi
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
28
1 – Grandeur
a- Grandeurs fondamentales
Mécanique
Masse: Quantité de matière
Thermodynamique et mécanique statistique
Température : Dans la vie courante, elle est reliée aux
sensations de froid et de chaud, provenant du transfert de
chaleur entre le corps humain et son environnement
Quantité de matière : C`est une grandeur de comptage
d'entités chimiques ou physiques
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
29
1 – Grandeur
a- Grandeurs fondamentales
Electromagnétisme
Courant électrique : C`est la Quantité d’électricité qui
traverse le circuit électrique par unité de temps et de
section
Optique
Intensité lumineuse : C`est une mesure de l'éclat perçu par
l'œil humain d'une source lumineuse
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
30
1 – Grandeur
a- Grandeurs fondamentales
Les grandeurs fondamentales ou de base sont
étroitement liées à des domaines particuliers de la
physique.
La longueur L, la masse M, le temps T, l’intensité du
courant électrique I, la température
thermodynamique θ, Quantité de matière N et
l`Intensité lumineuse J sont les grandeurs
fondamentales.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
31
1 – Grandeur
a- Grandeurs dérivées
Les autres grandeurs obtenues par combinaison des
grandeurs fondamentales sont appelées grandeurs
dérivées :
La vitesse d’un objet est donnée par la relation :
Vitesse = Longueur/Temps
L`accélération d’un objet est donnée par la relation :
Accélération = Longueur/ (Temps x Temps)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
32
2 – Dimensions d`une grandeur
Introduction
 Dans le cadre d’un
ensemble de systèmes
d’unités construit à partir
des mêmes grandeurs
fondamentales toute
grandeur possède une
équation aux dimensions.
 Une grandeur physique est
caractérisée par une
dimension.
 La dimension d’une
grandeur renseigne sur sa
nature physique
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Grandeur
physique
Lettre
utilisée
Masse
M
Longueur
L
Temps
T
Intensité
électrique
I
Température

Intensité
lumineuse
J
Quantité de
matière
N
33
2 – Dimensions d`une grandeur
a - Équation aux dimensions
L’équation aux dimensions est la formule qui permet de
déterminer la dimension dans laquelle doit être exprimé le
résultat d'une formule.
C’est une équation qui exprime symboliquement les relations
entre les différentes grandeurs.
Une grandeur dérivée sera rapportée, par convention, aux
grandeurs fondamentales
Toute grandeur possède une équation aux dimensions
En général la dimension d'une grandeur Q s'écrit sous la
forme d'un produit dimensionnel,
dim Q = Lα Mβ ƟµTγ Iδ Nε Jδ
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
34
2 – Dimensions d`une grandeur
a - Équation aux dimensions
Grandeur
Grandeur
symbole
dimensions
viscosité dynamique
h
M L-1 T-1
viscosité
cinématique
n
L2 T-1
symbole
dimensions
v
L T-1
accélération
a
L T-2
volume
V
L3
tension superficielle
A
M T-2
fréquence
f
T-1
débit masse
qm
M T-1
force
F
M L T-2
débit volume
qV
L3 T-1
masse volumique
r
M L-3
Q, H
M L2 T-2
énergie, travail
W
M L2 T-2
Entropie
S
M L2 T-2 Q-1
puissance
P
M L2 T-3
l
M L T-3 Q-1
moment d'une
force
Conductivité
thermique
M
M L2 T-2
pression
p
M L-1 T-2
Coefficient global
d'échange
thermique
K
M T-3 Q-1
Capacité thermique
C
M L2 T-2 Q-1
vitesse
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
chaleur, enthalpie
35
2 – Dimensions d`une grandeur
b - Homogénéité d`une formule
 Une équation est homogène si tous les termes de
l’équation ont la même dimension.
 Les termes d’une somme ou d’une différence ont la
même dimension.
 Les deux membres d’une égalité ont la même
dimension.
 L’analyse de l’homogénéité constitue un puissant
outil pour détecter une erreur puisqu’une équation
non homogène est nécessairement fausse.
 À la fin de tout calcul littéral, il faut vérifier
l’homogénéité de l’expression obtenue
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
36
2 – Dimensions d`une grandeur
b - Homogénéité d`une formule
 Exemple :
N.Sefiani
x = ½ γ t2 + v0 t +x0
Chp I : Métrologie
37
3- Système International d’unité
Introduction
 Le Système International d'Unités a pour objet une
meilleure
uniformité,
donc
une
meilleure
compréhension mutuelle dans l'usage général de la
mesure.
 Le Système International d'unités est un système
cohérent d'unités qui comporte des unités de base et
des unités dérivées.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
38
3- Système International d’unité
Introduction
 L'ensemble des grandeurs physiques mesurables font
référence a des unités. Des conventions internationales
définissent le système international d'unités (SI).
 Le Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) a été
crée par la Convention du Mètre signée a Paris le 20 mai 1875.
 Le Bureau international a pour mission d'assurer l'unification
mondiale des mesures physiques ; il est chargée :
- d'établir les étalons fondamentaux et les échelles pour la
mesure des principales grandeurs physiques et de conserver
les prototypes internationaux ;
- d'effectuer la comparaison des étalons nationaux et
internationaux ;
- d'assurer la coordination des techniques de mesure
correspondantes ;
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
39
3- Système International d’unité
Introduction
 Les définitions officielles de toutes les unités de
base du SI sont approuvées par la Conférence
générale.
 La première de ces définitions fut approuvée en
1889 et la plus récente en 1983. Ces définitions sont
modifiées de temps a autre pour suivre à
l'évolution des techniques de mesure et afin de
permettre une réalisation plus exacte des unités de
base.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
40
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Les 7 unités de base sont à considérer comme
indépendantes du point de vue dimensionnel.
Unité de longueur : le mètre (m)
Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la
lumière pendant une durée de 1/299 792 458 de seconde
La barre de l'alliage de platine-iridium utilisée
comme étalon du mètre de 1889 à 1960
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
41
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Unité de masse : le kilogramme (kg)
Le kilogramme est l'unité de masse. Il est égal à la masse du
prototype international du kilogramme.
Ce prototype est fabriqué en un alliage
deplatine et d'iridium et mesure 39,17 mm en
diamètre et en hauteur
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
42
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Unité de temps : la seconde (s)
La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la
radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux
hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133 à la
température du zéro absolu.
La seconde était à l'origine basée sur la durée du jour terrestre,
divisé en 24 heures de 60 minutes, chacune d'entre elles
durant 60 secondes (soit 86 400 secondes pour une journée).
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
43
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Unité de courant électrique : l'ampère (A)
L'ampère est l'intensité d'un courant constant qui, maintenu dans
deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de
section circulaire négligeable et placés à une distance de un
mètre l'un de l'autre dans le vide produirait entre ces
conducteurs une force égale à 2.10 -7 newton par mètre de
longueur.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
44
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Unité de température thermodynamique : le kelvin (K)
Le kelvin, unité de température thermodynamique, est la fraction
1/273,16 de la température thermodynamique du point triple
de l'eau.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
45
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Unité de quantité de matière : la mole (mol)
La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant
d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 0,012 kilogramme
de carbone 12.
Unité d'intensité lumineuse : la candela
La candela est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée,
d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de
fréquence 540.10-12 hertz et dont l'intensité énergétique dans
cette direction est de 1/683 watt par stéradian
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
46
3- Système International d’unité
a - Unité fondamentales
Grandeur
physique
Lettre utilisée
Masse
M
kilogramme
kg
Longueur
L
mètre
m
Temps
T
seconde
s
Intensité
électrique
I
Ampère
A
Température

Kelvin
K
Intensité
lumineuse
J
candela
cd
N
mole
mol
Quantité de
matière
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Unité de
mesure S.I.
Symbole de
l’unité
47
3- Système International d’unité
b - Unité dérivées
Les unités dérivées sont formées de manière cohérente à
partir des unités de base
Grandeur
N.Sefiani
Symbole
Unité
Dimension
vitesse
v
m/s
L T-1
accélération
a
m s-2
L T-2
volume
V
m3
L3
fréquence
f
hertz (Hz)
T-1
force
F
newton (N)
M L T-2
masse volumique
r
kg/m3
M L-3
énergie, travail
W
joule (J)
M L2 T-2
puissance
P
watt (W)
M L2 T-3
Chp I : Métrologie
48
3- Système International d’unité
b - Unité dérivées
Les unités dérivées sont formées de manière cohérente à
partir des unités de base
Grandeur
N.Sefiani
Symbole
Unité
Dimension
moment d'une
force
M
Nm
M L2 T-2
pression
p
pascal (Pa)
M L-1 T-2
viscosité
dynamique
h
Pa.s
M L-1 T-1
viscosité
cinématique
n
m2/s
L2 T-1
tension
superficielle
A
kg s-2
M T-2
débit masse
qm
kg/s
M T-1
Chp I : Métrologie
49
3- Système International d’unité
b - Unité dérivées
Grandeur
Symbole
Unité
Dimension
Q, H
J
M L2 T-2
Entropie
S
J/K
M L2 T-2 Q-1
Conductivité
thermique
l
W m-1 K-1
M L T-3 Q-1
Coefficient global
d'échange
thermique
K
W m-2 K-1
M T-3 Q-1
Capacité thermique
C
J/K
M L2 T-2 Q-1
chaleur, enthalpie
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
50
3- Système International d’unité
c - Autres unités employées
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
51
3- Système International d’unité
c - Autres unités employées
Distances :
-pouce (inch) : 1 in = 2,54 cm
-pied (foot) : 1 ft = 12 in = 30,48 cm
-mile (miles) = 5280 ft = 1,609 km
-mille nautique (mn) = 1,852 km
Volume :
-pinte (pint) = 0,94 l
-gallon (US gallon) :
1 USgal = 4 pintes = 3,786 l
-baril (US barrel) : 1 bbi = 42 USgal = 159 l
-1 m3 = 1000 l ;
-1 dm3 = 1 l;
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Masse :
once (ounce) : 1 oz = 28,35 g
livre (pound) : 1 lb = 0,454 kg
Puissance :
cheval vapeur (horsepower) :
1 hp = 0,736 kW = 1 CV
Divers :
1 ha = 10 000 m2
1 h = 3600 s
1 noeud (kt) = 1,852 km/h
52
3- Système International d’unité
d - Les préfixes en SI :
Les différentes unités peuvent
être subdivisées en multiples et
sous multiples
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
53
III-Traitement des résultats de mesure d’une grandeur
physique
1– Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Que signifie la phrase suivante?
" Cet échantillon pèse 1,54 g " ?
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
54
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Définition de la mesure :
C`est le procédé expérimental utilisé pour associer une valeur
à une grandeur physique, à l’aide des techniques
spécifiques mises en œuvre par des instruments de mesure.
La mesure fait intervenir :
- Une échelle prédéterminée, dans un système d`unités.
- Un principe (ou une méthode) de mesure ( mesure directe,
par compensation, mesure différentielle….)
- Un système ou instrument de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
55
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Mesurage : ensemble d’opérations ayant pour but de
déterminer la valeur d’une grandeur.
Mesurande : grandeur particulière soumise à un mesurage.
Résultat : valeur attribuée à un mesurande, obtenue par
mesurage.
une expression complète du résultat comprend des
informations sur l’incertitude de mesure :
VALEUR NUMERIQUE + UNITE + INCERTITUDE
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
56
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Types de mesure
Les mesures peuvent être de trois types
Mesure directe
Mesure indirecte
Mesure répétées ou multiples
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
57
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Mesure directe
Se fait sans transformation de la grandeur en une autre.
Procédé par comparaison avec des étalons.
 Où, on mesure directement la valeur de la grandeur physique
à l’aide des appareils de mesure.
Exemples
Mesure d' une longueur avec un mètre
Mesure d' un temps avec un chronomètre
Mesure d' une masse avec une balance de Roberval
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
58
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Les mesures directes peuvent être réalisées par deux méthodes :
Lecture Directe
Quand on détermine la valeur de la grandeur en lisant
directement l’indication de l’appareil de mesure. Elle est très
simple, mais la précision est limitée à cause des erreurs
propres des appareils de mesure.
Méthodes de comparaison
Quand on compare la grandeur à mesurer avec une grandeur
étalon résultant, une très grande précision. On a besoin des
installations complexes et des techniques d’expérimentation
adéquates.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
59
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Mesure indirecte
Se fait avec transformation de la grandeur à mesurer en une autre. On
mesure une grandeur intermédiaire pour accéder à la grandeur à
mesurer.
 Où, on détermine par calcul la valeur de la grandeur physique
à partir de résultats des mesures directes des autres
grandeurs, entre lesquelles y existent des relations physiques
Exemples
- Mesure d' une couleur pour accéder à une température
- Mesure d' une force pour accéder à une masse
- Mesure d' un courant électrique pour accéder à une tension
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
60
1 – Mesures- Erreurs de mesure
A- Mesures
Mesure répétées ou multiples
On répète les mesures en faisant varier un paramètre
expérimental, de manière à disposer d’un échantillon de
situations avec leurs propres mesures
Vérification ou mise en évidence d'une loi de
comportement (U = RI,...)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
61
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
 La pratique des mesures de n’importe quelle grandeur
physique, démontre que même si on fait les mesures les plus
soigneusement préparées, on n’obtient pas des résultats
parfaitement rigoureux.
 Dans d’autres termes, tout résultat de la mesure est incertain,
le degré d’incertitude dépendant en principal de la précision
des moyens de mesure utilisés, de la manière dans laquelle est
définie la grandeur mesurée, des conditions dans les quelles se
déroule la mesure et de la qualification (spécialisation) des
observateurs.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
62
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
Il faut considérer trois sources d'erreur
 Précision de mesure
 Erreur aléatoire
 Erreur systématique
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
63
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
Précision de mesure
Sur un appareil analogique, la première limitation
est la distance séparant les graduations ; on peut
améliorer ceci avec un vernier, comme sur un pied à
coulisse ou certains goniomètres, ou bien avec une vis
micrométrique comme sur un Palmer. Sur un appareil
numérique, cette précision est donnée par le nombre de
chiffres de l'affichage.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
64
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
Erreurs aléatoires
Si l'on mesure plusieurs fois le même phénomène avec un
appareil suffisamment précis, on obtiendra chaque fois
un résultat différent. Ceci est dû à des phénomènes
perturbateurs.
Leur origine étant les opérations de mesure et ont des
causes accidentelles, imprévisibles et incontrôlables,
motif pour lequel on ne peut pas les éviter ou les éliminer.
Elles peuvent être mises en évidence, à l’aide des appareils
très précis.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
65
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
Erreurs systématiques
Leur origine étant l’équipement et la méthode utilisée,
elles dépendent de la totalité des conditions dont
lesquelles, a lieu le processus de mesure. Ces conditions
pouvant être connues, leur influence peut être réduite,
calculée ou éliminée.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
66
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
Erreurs systématiques
Ils peuvent être classifiées en plusieurs catégories :
♦ Erreurs sur la valeur d’une grandeur de référence
(Décalage du zéro d’appareil de mesure à déviation)
♦ Erreurs sur les caractéristiques de l’instrument de mesure
(Erreurs sur la sensibilité ou sur la courbe d’étalonnage)
♦ Erreurs dues au mode ou aux conditions d’emploi
(Erreur de rapidité : la vitesse de réponse d’un capteur.
Erreur de finesse : la présence d’un capteur peut modifier de façon
appréciable la valeur du mesurande)
♦ Erreurs dans l’exploitation des données brutes de mesure
( Ces erreurs résultent d’une appréciation erronée des corrections);
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
67
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
La précision de mesure désigne la taille de la pointe de la flèche ;
L`erreur aléatoire désigne le fait que les flèches sont proches les unes
des autres, ou bien au contraire éparpillées sur la cible ;
L'erreur systématique indique si les flèches visaient bien le centre, ou
bien un autre point de la cible
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
68
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
a) l`Erreur aléatoire et l'erreur systématique sont faibles ;
b) l`Erreur aléatoire est forte mais l'erreur systématique
est faible ;
c) l`Erreur aléatoire est faible mais l'erreur systématique
est forte.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
69
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
Les causes d’erreurs:
Em : erreur de méthode de mesure
- systématique
- aléatoire
Ei : erreur liée à l’instrument
- systématique
- aléatoire
Ep : erreur liée à l’expérimentateur
- systématique
- aléatoire
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
70
1 – Mesures- Erreurs de mesure
B - Erreur de mesure
On considère l’erreur de mesure la différence entre le résultat de la
mesure Vmes et la valeur vraie réelle, de la grandeur mesurée V0,
qu’on peut exprimer de plusieurs façons :
Erreur absolue δV : (unité de la grandeur )
δV = Vmes -V0
D’habitude, on considère comme valeur réelle V0, le résultat obtenu
avec les moyens de mesures très performants.
Rq: L’erreur absolue ne donne pas des indications concernant la
précision de la mesure.
Erreur relative δV/V : (sans unité, en %)
L’erreur relative donne aussi des indications concernant la précision
quand l’erreur relative diminue, la précision augmente.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
71
2– Tracabilité de la mesure
La définition actuelle de la traçabilité en métrologie,
« Propriété d’un résultat d’un mesurage ou d’un
étalon tel qu’il puisse être relié à des références
déterminées, généralement des étalons nationaux ou
internationaux, par l’intermédiaire d’une chaîne
ininterrompue de comparaisons ayant toutes des
incertitudes déterminées»
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
72
2 – Tracabilité de la mesure
 La traçabilité est la preuve que l’instrument de
mesure, l’étalon, l’équipement d’analyse ou d’essai
utilisé est étalonné par rapport à un autre matériel, luimême étalonné par un étalon national ou international.
 La traçabilité d’un mesurage est assurée par
l’étalonnage de l’équipement utilisé et l’ensemble des
enregistrements relatifs à cet étalonnage
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
73
2 – Tracabilité de la mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
74
2 – Tracabilité de la mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
75
3- Corrections- résultats de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
76
3- Corrections- résultats de mesure
Mode opératoire
Mettre au point un mode opératoire de mesure, c’est
étudier comment réduire les erreurs à leur plus faible
valeur en appliquant les bonnes corrections et en
répétant les observations.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
77
3- Corrections- résultats de mesure
La réduction des erreurs aléatoire s’opère par
répétition des mesures
Exemple : la mesure du temps avec un chronomètre.
L'erreur vient du temps de réaction de l'expérimentateur au
démarrage et à l'arrêt du chronomètre. Comme ce temps de
réaction n'est pas toujours le même, la valeur mesurée peut
être surévaluée ou sous-évaluée. On comprend qu'une
répétition des mesures puisse atténuer l'erreur aléatoire
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
78
3- Corrections- résultats de mesure
La réduction des erreurs systématique s’opère par
application de corrections
Exemples : - On utilise une règle dont il manque le
premier centimètre : toutes les mesures seraient
surévaluées.
- Une balance indique déjà quelques grammes
lorsque le plateau n'est pas chargé, toutes les mesures
fourniront une valeur trop élevée.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
79
3- Corrections- résultats de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
80
3- Corrections- résultats de mesure
Le résultat corrigé se déduit du résultat brut
après avoir apporté les corrections qui permettent
de tenir compte des erreurs systématiques
présumées. Le signe des corrections est tel que :
résultat brut + corrections = résultat corrigé
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
81
3- Corrections- résultats de mesure
Résultat de mesure = valeur vraie + erreur
Illustration graphique des erreurs systématiques et aléatoires
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
82
4– Analyse du résultat de mesure-Incertitude
L’analyse du processus de mesure est certainement l’opération la plus
difficile pour estimer une incertitude de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
83
4– Analyse du résultat de mesure-Incertitude
L’analyse du processus de mesure est certainement l’opération la plus
difficile pour estimer une incertitude de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
84
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Toute mesurage génère des erreurs sur le résultat liées :
- Aux performances de l`appareil de mesure lui-même (moyens)
- Au mode opératoire (méthode)
- Au personne réalisant la mesure (main-d`œuvre)
- A l`environnement de la mesure (milieu)
- Au mesurande lui-même (matière)
Diagramme d’analyse des causes d’erreur dans un
processus de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
85
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
L’expression d’une grandeur physique comprend trois
éléments indissociables :
- une valeur numérique ;
- une unité ;
- une incertitude.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
86
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
87
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Calculer des incertitudes de mesure afin de présenter les
résultats de mesure suivant les normes.
L’erreur n’est pas une incertitude .
L’erreur peut être corrigée
(étalonnage- chargement d`appareil- en formant l`expérimentateur…)
Une incertitude doit être évaluée
(répétition des mesures – tenir compte des indications constructeur)
Les calcules d’incertitude de mesures sont réglementés par les
normes ISO.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
88
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Incertitude normalisées
Définition 1 : L`incertitude de mesure (représenter par la
lettre U) est une plage de valeurs associée au résultat
d`un mesurage, de sorte qu`il ait de fortes chances que la
valeur vraie s`y trouve incluse
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
89
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Incertitude normalisées
Définition 2: L’incertitude exprimée de manière conforme aux
normes est appelée incertitude-type u. Nous devons
l’exprimer à partir des indications constructeur et de
l’événement répétition des mesures (statistique).
L’incertitude-type permettra de limiter en toute
connaissance de cause, le nombre de chiffres significatifs du
résultat de mesure .
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
90
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Incertitude normalisées
Définition 3: Une incertitude peut s`exprimer de manière relative ou
absolue.
L`incertitude-type absolue
Porte les unités de la grandeur mesurée
Je mesure 15,30 cm avec une incertitude-type absolue de 20 mm
L`incertitude-type relative
s`exprime en %
Je mesure 15,30 cm avec L`incertitude-type relative de 1,3% Je mesure 15,30
cm avec L`incertitude-type absolue
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
91
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Pour connaitre l`incertitude de mesure , deux méthodes :
- Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
- Définie par la norme NF ISO 5725
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
92
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Pour connaitre l`incertitude de mesure , deux méthodes :
- Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
- Définie par la norme NF ISO 5725
GUM
-Notion issue de la métrologie
-Modélisation du processus de mesure
-Estimation de l’incertitude de mesure (grandeur de sortie) à partir des
incertitudes des grandeurs d’entrée
-Besoin de connaître toutes les sources d’erreurs possibles
(grandeurs d’influence, étalonnage, erreurs de lecture…)
-Difficile cependant à mettre en œuvre dans le cas d’essais.
-Il faut pouvoir modéliser mathématiquement le processus, ce qui peut être
difficile ou impossible
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
93
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Pour connaitre l`incertitude de mesure , deux méthodes :
- Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
- Définie par la norme NF ISO 5725
5725
- Issu du monde des essais
- Quantification de la qualité d’une méthode d’essai par des comparaisons
expérimentales interlaboratoires
-Méthodes et démarche : fascicule de documentation FD X 07-021
(Normes fondamentales. Métrologie et applications de la statistique. Aide à
la démarche pour l’estimation et l’utilisation de l’incertitude des mesures
et des résultats d’essais)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
94
4– Analyse du résultat de mesure- Incertitude
Pour connaitre l`incertitude de mesure , deux méthodes :
- Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
- Définie par la norme NF ISO 5725
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
95
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Le Guide ISO « Guide pour l’expression de l’incertitude
mesure » (GUM) nous propose une procédure analytique
pour évaluer l’incertitude de mesure.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
96
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
L’estimation d’une incertitude de mesure va comprendre un certain
nombre d’étapes :
Étapes
1
N.Sefiani
Objectifs de l’étape
Calcul du résultat de mesure
2
Calcul des incertitudes-types
3
4
Calcul de l’incertitude composée
Expression finale du résultat de mesure
5
Expression finale du résultat de mesure
lorsque le processus ne peut pas être
modélisé
Chp I : Métrologie
97
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
L’estimation d’une incertitude de mesure va comprendre un certain
nombre d’étapes :
Étapes
1
N.Sefiani
Objectifs de l’étape
Calcul du résultat de
mesure
Chp I : Métrologie
Opérations élémentaires
-Définir le mesurande
-Analyser le processus de mesure
-Faire un budget des causes d’erreur
-Déterminer les corrections et définir
les répétitions des observations afin
de réduire les erreurs
-Établir le mode opératoire
-Écrire le modèle du processus de
mesure
98
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
L’estimation d’une incertitude de mesure va comprendre un certain
nombre d’étapes :
Étapes
2
N.Sefiani
Objectifs de l’étape
Calcul des
incertitudes-types
Chp I : Métrologie
Opérations élémentaires
-Évaluer les incertitudes de chacune
des composantes intervenant dans le
modèle
-Application des méthodes de type A
-Application des méthodes de type B
99
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
L’estimation d’une incertitude de mesure va comprendre un certain
nombre d’étapes :
Étapes
Objectifs de l’étape
3
Calcul de l’incertitude
composée
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Opérations élémentaires
Application de la loi de
propagation des incertitudes
100
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
L’estimation d’une incertitude de mesure va comprendre un certain
nombre d’étapes :
Étapes
Objectifs de l’étape
4
Expression finale du
résultat de mesure
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Opérations élémentaires
Calcul de l’incertitude élargie
101
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
L’estimation d’une incertitude de mesure va comprendre un certain
nombre d’étapes :
Étapes
Objectifs de l’étape
5
Expression finale du
résultat de mesure
lorsque le processus ne
peut pas être modélisé
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Opérations élémentaires
Application des méthodes d’essais
interlaboratoires, utilisation des
valeurs de fidélité pour estimer
l’incertitude
102
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitude type composée
Combiner les incertitudes-type de type A et de type B conduit à
une incertitude type composée qui sera notée uc .
Lorsque la mesure d’une grandeur Y est entachée
d’incertitudes de type A et de type B, on calcule
l’incertitude-type composée :
Uc =(∑u2A(Y)+∑u2B(Y))½
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
103
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM) Incertitude-type élargie - Intervalle de confiance -
L’incertitude type élargie U est égale à l’incertitude-type
composée uc multipliée par un coefficient
d’élargissement k :
U = k.uc
En absence de toute étude complémentaire ou toute
information a priori, la norme conseille d’utiliser un
facteur d’élargissement égal à 2
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
104
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM) Incertitude-type élargie - Intervalle de confiance -
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
105
Synoptique de la méthode pour le calcul de l`incertitude
Évaluation des incertitudes
Type B
Type A
Exploitation de la notice
Évaluation
Hypothèse de répartition
Moyenne
Ecart-type
Ecart-type de la moyenne
Vérification de répartition
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
106
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Écriture des résultats de mesure
Tout résultat de mesure doit s’écrire avec une incertitude et
avec les unités appropriées.
Limiter le nombre de chiffre significatifs a l`aide de
l`incertitude.
On considère en générale 2 chiffres significatifs (conformément
a la norme) pour l`incertitude
Le nombre de chiffres significatifs de l`estimation de la
grandeur mesurée au même ordre de grandeur.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
107
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Écriture des résultats de mesure
On écrira :ms = (100,02147 ± 0,00079) g,
le nombre suivant le symbole ± est la valeur numérique d`une
incertitude élargie U= k uc, avec U déterminée a partir d`une
incertitude-type composée (c`est a dire une estimation de
l`écart-type) uc = 0,35 mg et un facteur d`élargissement k=2.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
108
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Écriture des résultats de mesure
Exemples :
-On mesure R =100,251389 Ω avec une Incertitudes-types élargie U = 0,812349 Ω
On écrit alors le résultat suivant : R = (100,25±0,81 ) Ω
-On mesure R =1025,36 Ω avec une Incertitudes-types élargie U = 20,25 Ω
On écrit alors le résultat suivant : R = (1025±20 ) Ω
-On mesure R =100,002147 Ω avec une Incertitudes-types élargie U = 1,0253 Ω
On écrit alors le résultat suivant : R = (100,0±1,0 ) Ω
-On mesure R =221,897 Ω avec une Incertitudes-types élargie U = 1,286812349 Ω
On écrit alors le résultat suivant : R = (221,8±1,2 ) Ω
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
109
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les normes internationales définissent deux types
d’incertitudes :
Les incertitudes-type de type A : sont évaluées à partir du
traitement statistique(écart type d’une distribution de
mesure)
Les incertitudes-type de type B : Elles sont souvent données
par le constructeur, ou déduite des données technique
(calibre…)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
110
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
L’évaluation de type B : Quand on ne peut pas (ou ne veut
pas) évaluer les incertitudes de manière expérimentale
-Résultat de mesures antérieures
-Spécifications fabricant
-Expérience de ses instruments
-Données issues de documents dont les certificats
d’étalonnage
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
111
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
- L`incertitude de type B est évaluée souvent par les indications du
constructeur. Différents cas se présentent.
a) Incertitude ∆c
b) Incertitude ± ∆c
m(A) - ∆c/2
m(A) + ∆c/2
m(A) - ∆c
m(A) +
∆c
Valeur mesurée m(A)
L’incertitude-type de type B
est:
uB = ∆c/2√3
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
Valeur mesurée m(A)
L’incertitude-type de type B
est:
uB = ∆c/√3
112
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
- Le constructeur fournit l’incertitude-type. Dans ce cas on
utilise directement son résultat : uB = ∆c
- Le constructeur fournit une indication de type ∆c = ± ...,
dans ce cas l’incertitude-type est:
uB = ∆c/√3
- Le constructeur fournit une incertitude simple ou ne
précise pas que c’est une incertitude-type. Dans ce cas on
considère que l’indication fournie est une indication
maximal et l’incertitude-type est:
uB = ∆c/2√3
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
113
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
Le constructeur ne fournit rien :
On évalue l`incertitude maximale, en considérant que la mesure est
presque sûrement dans l`intervalle [a-,a+] et peut prendre n`importe
qu`elle valeur de cette intervalle avec la même probabilité
loi de probabilité uniforme uB = ∆max/(2√3)= (a+ - a_)/(2√3)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
114
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
Le constructeur ne fournit rien :
On évalue l`incertitude en supposant une loi triangulaire (car on a plus de
chances d`avoir une mesure proche du milieu de l`intervalle que les bords.
loi de probabilité triangulaire
uB = ∆max/(2√6)= (a+ - a_)/(2√6)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
115
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
Le constructeur ne fournit rien :
On évalue l`incertitude maximale, en considérant que les sources
d`incertitudes sont multiples et du même grandeur. La distribution des
mesures dans l`intervalle [a-,a+] suit une loi gaussienne (ou normale)
La probabilité d`avoir une mesure dans l`intervalle est de 50 %
uB = 1,48 . (a+ - a_)/2
La probabilité d`avoir une mesure dans l`intervalle est de 67 %
uB =
(a+ - a_)/2
La probabilité d`avoir une mesure dans l`intervalle est de 99 %
uB =
(a+ - a_)/6
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
116
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
Exemple: Résolution de l`afficheur numérique d`un instrument de mesure est
source d`incertitude.
Si q est la quantification de l`instrument, la valeur de la grandeur se situe a
l`intérieur de l`intervalle
[-q/2,+q/2] avec une probabilité constante dans toute l`intervalle. Il s`agit
donc d`une loi de probabilité rectangulaire dans ce cas l`incertitude-type a
pour valeur :
U(x) = q/(2√3)
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
117
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
118
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
119
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
Les incertitudes-type de type B
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
120
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
L’évaluation de type A de l’incertitude s’obtient par l’analyse
statistique de séries d’observations. On parle alors de
composante de l’incertitude obtenue par évaluation de type
A, c’est-à-dire par la répétition du mesurage et le calcul de
paramètres statistiques sur la base des valeurs obtenues,
telles que estimation de l’écart-type.
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
121
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
- Évaluation de type A - Cas des mesures directes :
Moyenne arithmétique :
Ecart type :
L’écart type estimé de la moyenne:
L’incertitude-type de type A est alors :
uA(x)=
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
122
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
- Évaluation de type A - Cas des mesures directes :
 Soit la mesure répétée 25 fois d`un temps de passage d`une
pièce dans une chaîne, on calcule la moyenne
moy(t)=3,25536742 s, et l`écart-type (t)=425,982ms.Ecrire le
résultat de la mesure de t suivant les normes.
t=(3,253 ±0,085)s
La mesure de t est t=3,253 s avec une incertitude de type A uA
égale a 85 ms
N.Sefiani
Chp I : Métrologie
123
5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
- Évaluation de type A - Cas des mesures indirectes :
La mesure indirecte fait intervenir une loi qui relie la grandeur à mesurer
Y et des n grandeurs mesurées Xi . Supposant que cette loi qui doit être
connue, s’écrive :
Y = f(X1,……,Xn)
L’incertitude-type associée à la mesure indirecte de Y, fait intervenir les
incertitudes-type associées à la mesure de chaque grandeur Xi. C’est une
incertitude type composée uc(G) :
U2c(G) =
avec
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5– Estimation de l`incertitude
A - Définie par la norme NF ENV 13005 (méthode GUM)
Incertitudes-types, calcul et utilisation
- Évaluation de type A - Cas des mesures indirectes :
U2c(G) =
Avec
Les termes Cov(xi,xj) sont les covariances et sont donc nuls si
les xi sont indépendants
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
L`objet de la norme est d`évaluer la qualité d’une méthode
d’essai, grâce à des campagnes interlaboratoires, soumises à
des protocoles spécifiés.
Exemples: définition d’un matériau de référence, performance
des laboratoires sur des essais spécifiques, comparaison de
méthodes.
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
Si on ne possède pas de modèle, cette norme permet d’estimer
justesse et fidélité d’une méthode d’essai.
En pratique, elle est appliquée lorsqu’on ne sait ou ne veut ou
ne peut modéliser le processus de mesure.
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
Si Ctest est plus petit ou égal à Ctable , alors on accepte l'hypothèse
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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5– Estimation de l`incertitude
B - Définie par la norme NF ISO 5725
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6– Relation entre tolérance et incertitude
Les résultats de mesure sont utilisés pour déclarer la
conformité à des spécifications. Tout résultat de mesure
étant entaché d’un doute ou d’une incertitude, les décisions
qui sont prises ne sont pas certaines et comportent un
risque, risque de déclarer conforme un produit qui ne le
serait pas et réciproquement rejet d’un produit conforme.
La vie industrielle est faite de décisions prises dans le doute,
il faut dans la mesure du possible essayer d’apprécier les
risques pris..
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6– Relation entre tolérance et incertitude
nous allons essayer d’évaluer le risque lié à la décision.
La situation peut se résumer sur la figure :
— dans la zone 1 la conformité est déclarée ;
— dans la zone 3 la non-conformité est déclarée ;
— dans la zone 2 la décision peut être prise avec un risque
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6– Relation entre tolérance et incertitude
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6– Relation entre tolérance et incertitude
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6– Relation entre tolérance et incertitude
Décision lors d’un contrôle
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